Autour de nous, le cocon de l'ennui
Inexorablement se tisse
Pour devenir brume épaisse
Jusqu'aux ténèbres de la nuit.

On s'enferme dans le silence ;
Chacun vit péniblement son enfer
Dans la tristesse de son désert,
Sombrant peu à peu dans l'indifférence.

C'est ainsi que la communication cesse :
On s'enlise dans des marécages
Et l'on s'installe sur son nuage
Tandis que les échanges régressent.

Puis un jour, un éclair de conscience
Après plus de mille questions
Qui deviennent obsessions ;
Tu comprends ma patience ?

Je commence à voir tes blocages,
Et m'aperçois qu'en quelques mots
On peut soulager bien des maux,
Ce qui soudain illumine ton visage.

N'aie pas peur de te confier,
J'essaierai de te libérer ;
Fais comme moi, sans hésiter,
J'avais tenté de te parler.

L'horizon finit par s'éclaircir ;
La douceur d'un goût de renouveau
Irradie tendrement notre peau.
Maintenant, ne pensons plus qu'à notre plaisir.