Tu as déniché dans les tréfonds de mon cœur
L'étroit chemin menant au jardin du bonheur.
Il fallait que profondément tu fouilles ce terreau fertile,
Avec cette passion, de tes doigts fins et agiles,
Pour y ensevelir idéalement cette petite graine
Dont on ignore ce qui émanera de cette naine.

Alors on a hâte de voir la tige sortir de terre,
Prendre de la vigueur, s'ériger dans l'éther.
On s'impatiente pour pouvoir la caresser
Et l'on se presse afin de mieux la butiner
Pour en extraire toute la quintessence
Qui procurera cette douce somnolence.