Comme j'approche peu à peu l'idéale concubine,
Mon esprit est comme le plafond de la Sixtine.

À l'instant où ses lèvres frôlent les miennes,
Où ma peau effleure celle de l'apollinienne.

Je ne peux atteindre le divin ; comme l'homme de Michel-Ange
Je ne peux vers son ciel tendre, je ne suis pas un ange.

Cruel de se croire si proche quand on est si éloigné.
Elle est déesse pourtant, je ne saurais l'ignorer.

Je pourrais à mes sentiments faire mes adieux.
Mais ne pourrais-je pas m'élever au rang de Dieu ?

Mon bel amour saura-t-il me faire pousser des ailes ?
Pour m'envoler vers des cieux de passion immortelle.