Tout autour, une cascade végétale.
Mordorée, elle délivre sa brillance,
S'écoulant en soyeuses équisétales.

Un fronton fier surplombe la maisonnée,
Arborant une certaine élégance,
Abritant un grenier riche et ordonné.

Deux grandes fenêtres tout en joliesse,
Réfléchissant les rayons de romance,
Laissant entrevoir la splendeur de la pièce.

Les murs sont lisses et finement composés.
Ils offrent un spectacle de nuances,
De teintes changeantes : beiges et rosées.

Juste au centre, se trouve une marquise,
Délicate et inspirant la confiance.
Un peu arrondie, façonnée, exquise.

Cette porte, accueillante même fermée.
Aux contours légèrement garance.
Ouverture sur un paradis enflammé.

Et pour finir, il y a le tendre seuil.
Comme à la lisière de l'espérance,
Préparant à la chaleur de l'accueil.

Une maison, un manoir, un palais ?
Non ! Mais un lieu de magnificences :
Ta frimousse, ton minois, ton joli portrait.