De belles moules se rafraîchissent dans l'Atlantique ;
Pour d'autres, dorées, c'est Méditerranée et calanques,
Détendues, flottantes dans cette atmosphère onirique.

N'oublions pas les moules blanches de la Manche,
Car il semblerait qu'il faille qu'on les emmanche
Ou les farcisse, chaque jour, et même le dimanche.

Il faut également citer la moule de la Mer du Nord
Qui, à l'inverse du vent du Nord, jamais ne mord ;
Mais sa chair fine et iodée en fait un soyeux trésor.

N'oublions les jolies moules de la Mer Noire,
Jamais sèches, suintant une sorte d'encre noire ;
À consommer pour chasser les idées noires.

Pour ceux qui parlent des moules de la Mer Caspienne,
Avec elles, c'est tous les jours « Carpe Diem » ;
Elles se dégustent doucement, nimbées de crème.

Alors, avec ou sans courtes ou longues marinières,
Ces belles, accompagnées de frites et de bonnes bières
Se laisseront déguster et saucer sans faire de manières.

Certains évoquent la moule de la Mère Casse…
Aïe ! Aïe ! Ail ! Ouille !… Je n'ai rien dit !
Nooon ! Pas le rouleau à pâtisserie !

Certains évoquent la moule de la Mère Casse-Couilles,
Bien cachée, tout en haut de ses cuisses de grenouille,
Et qui, bien souvent, se satisfait d'une grosse andouille.