Le sperme a toujours une place particulière dans notre vie amoureuse et sexuelle, depuis la première fois où elle a accepté et voulu que nous nous passions de préservatif, et que ma jouissance en elle a amplifié notre plaisir et notre amour de façon presque sauvage : c'était une communion, et le sperme a cette valeur-là.

Cet été, j'ai le souvenir d'une soirée qui ne risque pas de quitter mon esprit ni de s'évaporer lentement, une soirée dans laquelle le sperme a été au cœur de notre folie sexuelle enchantée et radieuse.

Nous lisions côte à côte, au lit, à la fin d'une semaine où nous avions exploré tous les plaisirs, heureux d'être tranquilles tous les deux dans cette maison du Sud à l'abri des regards, et nous avons multiplié les parties de jambes en l'air de toutes sortes.

Ce soir-là, c'était relâche, du moins pour un moment – du moins, je le croyais – heureux de la tendresse de couple que l'on ressent à lire au lit avec sa belle. Elle a posé son livre ; j'ai continué à lire le roman canadien dans lequel je me replongeais, justement parce qu'avec nos cabrioles, j'avais un peu mis de côté les nourritures livresques.

Sa main a caressé mon ventre, et j'ai compris, en souriant, que la pause était finie et que ma belle avait une idée derrière sa jolie tête aux cheveux gris sombre, une idée de sexe. Mais je ne me doutais pas de ce que ses trésors d'inventivité coquine allaient nous offrir…

Sa main est descendue pour jouer tranquillement avec mon sexe qui n'attendait que cela.
Agaceries, caresses des doigts, des ongles ; sa main a été délicieusement agaçante avant de finir par s'emparer de ma tige, qui était alors bien tendue. Mais elle a pris son temps : mouvements légers, comme hésitants… juste pour aiguiser mon impatience. Je gémissais déjà, et elle souriait, l'air un peu rêveur, sachant qu'elle avait le pouvoir – tout le pouvoir – sur la suite : j'étais une victime docile et ravie, un jouet entre ses mains.

Et puis sans me lâcher, elle a enjambé mes jambes, s'est assise sur le bas de mes cuisses avec un sourire polisson et déterminé que j'adore, et alors que j'admirais son corps nu, ses petits seins adorables éclairés par les deux lampes de chevet, elle a resserré sa main, ses doigts, affermi sa poigne sur ma queue. Elle a commencé alors à me branler avec régularité en me souriant, narquoise et bandante comme elle sait l'être : oui, j'étais son jouet sexuel.

Alors, malgré le fait que cette semaine-là c'était open-sex et que nous faisions l'amour comme des fous et jouissions ensemble quatre ou cinq fois par jour, et que d'ailleurs nous avions ce jour-là eu notre compte de galipettes, j'ai rapidement compris que je n'allais pas résister très longtemps à cette bonne séance de masturbation qui s'intensifiait.

J'avais les mains posées sur le dessus de ses cuisses, et de tous mes yeux, le cœur battant à tout rompre, je regardais ses seins, sa taille fine et son ventre parfait, la courbe de ses hanches, et sa main qui me branlait sans relâche. Et face à moi, avec gourmandise elle me guettait, me voyait frémir, s'amusait de mes crispations, heureuse de me voir transpirer et me tortiller de désir sous sa caresse franche et directe.

Ses va-et-vient s'accéléraient, me rendaient peu à peu prisonnier de sa volonté, et je me cambrais, décollais mes reins du matelas. Elle serra plus fort, et je criai qu'elle allait me faire jouir ; je ne savais pas au juste ce qu'elle voulait, mais là… elle me conduisait directement à l'orgasme !

Elle ne ralentit pas, bien au contraire. J'eus un sursaut final, et en criant je me libérai, j'explosai. Elle poursuivit son branle furieux tandis que les jets de sperme jaillissaient sur mon ventre. Je criais, en sueur, jouissant comme un fou !

Ce n'était pas fini, et même… ça commençait.

Elle me sourit et laissa ma queue congestionnée, puis sans me quitter des yeux elle se lécha très lentement le bas de la paume et le dos de la main au niveau du pouce, là où le sperme l'avait aspergée. C'était délicieusement obscène de la voir se lécher ainsi la main.

Ensuite, du bout des doigts, elle caressa très lentement les petites flaques de sperme sur mon ventre ; je frémissais. Elle leva doucement les doigts ; le sperme fit quelques fils blancs et, les doigts nappés de sperme, elle alla les placer sur son téton dressé, d'abord le droit de la main droite, puis elle reprit du sperme de la main gauche pour couvrir son téton gauche. Alors elle se massa les tétons du bout des doigts en me regardant fixement.
Je devenais fou !

Puis elle reprit du sperme du bout des doigts sur mon ventre et s'en passa sur la bouche, sur les lèvres, comme une huile de soin. Elle était à la fois obscène et crue, et en même temps… d'un érotisme sophistiqué et fulgurant ! Je l'observais, ahuri, et vibrant d'excitation de tout mon corps, cerveau et nerfs aux premières loges du spectacle qu'elle m'offrait… C'était fabuleux !

Alors, après s'être léché les doigts, elle se pencha au-dessus de mon ventre, et en appui sur ses bras de chaque côté de mes hanches elle fit un truc dingue : elle trempa lentement le bout de ses seins dans le sperme répandu sur mon ventre, l'un après l'autre, plusieurs fois. Elle se releva lentement. Je vis briller ses mamelons et ses tétons durcis, et elle avança sur ses genoux pour poser sa chatte par petits à-coups sur mon ventre, dans le sperme ; un bruit mouillé qui dépasse l'entendement… Mes mains se refermèrent sur sa taille. Je bandais à nouveau comme un fou. Elle me murmura en riant silencieusement « Attends, pas maintenant… »

Elle me désemjamba, et je restais immobile à l'admirer, attendant la suite du programme sagement… à part que ma queue était tendue à mort malgré les jouissances : ses jeux érotiques inédits m'avaient empli de désir brûlant !

Elle avait encore quelques surprises pour moi : de sa main, elle racla tout le sperme qui commençait à sécher sur mon ventre, puis elle se coucha sur le dos et releva ses jambes, bien ouvertes. Elle me dit « Viens ! » Je me relevai sur le lit et la vis faire quelque chose qui me mit les nerfs à fleur de peau : elle nappa son sexe du sperme qui restait ; elle se tartina la chatte de ma jouissance en m'adressant un regard de braise.

Mon sexe était dressé, impatient. Je pris position, agenouillé face à ses jambes en l'air tandis qu'elle se caressait… Je posai mon gland sur ses lèvres toutes mouillées et poussai, avec une lenteur infinie. Je commençais à me dire que j'allais jouer avec elle : j'avais beaucoup joui, et elle était en feu, impatiente. J'avais le temps, alors que je voyais dans ses yeux, dans ses joues rouges, dans sa fébrilité à fleur de peau, qu'elle était gorgée de désir.

Elle aurait sans doute voulu que je la transperce, que je l'enfile rapidement pour en profiter vite et pleinement, mais au contraire ma pénétration se faisait centimètre par centimètre… Elle avait compris que je voulais m'amuser de son impatience et se tortillait en souriant, avec une grimace de contrariété pour de rire. Elle donnait des petits coups de bassin pour que ça aille plus vite ; son vagin palpitait autour de ma tige dressée qui avançait en elle.

Je réussis à lutter jusqu'au bout contre ma propre envie de la pénétrer fort et vite, d'un coup, et continuai lentement à progresser dans le fourreau plein d'ondulations délicieuses de son vagin tandis qu'elle s'agitait de plus en plus.

Au bout d'un long moment, je fus enfin planté au fond de son ventre, à fond. Elle ouvrit la bouche dans un cri muet, et je ressortis aussi lentement, ce qui l'affola encore plus : l'abandon, peu à peu, la rendait folle et elle passa à l'attaque, m'attrapant les hanches pour m'attirer brutalement en elle avec un grognement de rage qui m'excita au plus haut point. Je la pris par surprise et me mis au contraire à la prendre fort, à lui mettre deux ou trois coups de reins virils et profonds qui la firent gueuler, puis je me calmai.
Elle ne savait plus où elle en était ; elle cherchait de l'air, tout son corps, tout son esprit concentrés sur le plaisir.

Je m'amusais, et donnai le coup de grâce en posant mes mains sur ses petits seins dressés comme des fous. Je me mis à jouer avec ses tétons : c'est son talon d'Achille, le plus sûr moyen de lui faire perdre son calme, le contrôle d'elle-même. Elle sut avec une grimace de sourire que j'allais faire d'elle ce que je voulais !

Dans une série de gémissements mouillés, elle s'abandonna complètement et j'assistai, plein d'amour, à son chemin de jouissance : elle transpirait, se cabrait sous mes coups de queue, secouait la tête, criait son plaisir qui montait, et perdit pied, complètement… Elle bloqua sa respiration et se mit à jouir en gigotant sous mon corps, sous mes mains, sous mes yeux. L'orgasme la secoua tandis que je la pénétrais fort et vite. J'étais spectateur du ravissement, le plus beau cadeau qu'elle puisse me faire.

Elle retrouva peu à peu son souffle tandis que les convulsions s'estompaient et me sourit, l'air ivre. Elle me murmura « Tu viendras jouir dans ma bouche ? » Cette idée me plut, m'excita. Elle reprit alors l'initiative et me glissa à mi-voix des cochonneries très très hot, outrancières, fantasmes débridés où elle était ma pute, qui m'affolèrent complètement, et en m'observant elle sut qu'à mon tour je perdais le contrôle.

J'attendis l'extrême limite, le frisson dans les reins, et me retirai d'elle brusquement en criant. Elle se penchait déjà vers moi, et à peine mon gland fut entre ses lèvres que je me mis à jouir, très fort, et arrosai sa gorge de tout le sperme qu'il me restait à lui offrir. Elle aspira, suça passionnément en me branlant la base de ma queue, avalant tout au fur et à mesure.
Mon Dieu, quelles jouissances, quelle séance !

Nous étions sans force, transpirants et heureux, et après une bonne douche nous regagnâmes le lit pour nous endormir enlacés, vaincus par les plaisirs.
Amoureux.

J'avais donné toute la précieuse liqueur qu'elle avait réclamée…