Six heures du matin en ce mois de juin. Mon réveil radio s'allume sur les informations de RTL : rien d'important à écouter. Je n'ai que peu de temps pour me préparer. Je me suis inscrit auprès de mon comité d'entreprise pour un voyage touristique en France. Le départ du car se fait sur le parking de mon entreprise à neuf heures. Divorcé depuis deux ans, sans enfant, j'ai quarante-huit ans. Ingénieur informaticien dans ce groupe du CAC 40, j'ai de nombreuses vacances et un salaire plus que confortable.

Il fait beau. Tout s'annonce bien.

Je me fais pointer, installe mon bagage dans la soute et monte dans le car. Tiens, une femme au volant ; c'est la première fois que ça m'arrive. Elle a le visage avenant et sourit à tous les passagers lors de leur montée. C'est important d'avoir une autocariste agréable car nous sommes partis pour dix jours. Elle est seule car les étapes, nombreuses mais courtes en kilomètres, évitent, selon la réglementation, d'avoir un deuxième chauffeur.

J'ai beau scruter les gens présents, il n'y en aucun que je connaisse. Ça commence mal… Moi qui comptais sur ce voyage pour me faire des amies, c'est mal parti. D'autant que, pour aggraver la situation, ça ressemble plus à une population de « tamalous » que de jeunes branchés. Apparemment, ce n'est pas la première fois qu'ils voyagent ensemble car ils se font tous la bise. Je sens que je vais me contenter de faire du tourisme ; comme ça je pourrai me reposer en me couchant tôt le soir.

Le midi, notre première halte est prévue à Chartres : déjeuner dans un restaurant du coin puis visite de la cathédrale.

Je n'ai manifestement pas l'habitude de ce genre de circuit car, quand j'arrive dans la salle où nous devons déjeuner, toutes les places sont prises. Je me retrouve à une table avec un couple marié d’environ mon âge et notre autocariste. D'un naturel avenant, j'entame la conversation avec ces trois personnes. Fernanda – c'est le prénom de celle qui a notre destin en main en conduisant notre bus – est d'origine portugaise. C'est une très belle jeune femme qui doit avoir, à mon avis, une trentaine d'années. Ses cheveux bruns sont coiffés en chignon. Elle porte un tailleur-pantalon bleu marine, sobre, qui lui va à ravir. Je constate au cours de la conversation que c'est une femme très cultivée. Elle voyage beaucoup en Europe, métier oblige.

À un moment, je ne sais plus pour quelle raison, nous en venons à donner nos âges. Et là, stupéfaction : nous apprenons que Fernanda a quarante-huit ans ! À sa question, j'avais hésité car je ne donne jamais une telle réponse à une femme ; je lui en avais donné dix-huit ans de moins…
En voyant mon regard étonné, elle éclate de rire, révélant une denture magnifique.

— Oui, je sais, vous n'êtes pas le premier à réagir ainsi. C'est toujours comme ça quand ce sujet vient à entrer dans la conversation.
— Vous vous rendez compte que vous avez mon âge ?
— Je vous retourne le compliment : vous ne le faites pas non plus.

À partir de cet instant, je me sens comme libéré et j'accapare la belle Fernanda. Il me semble détecter chez elle un certain intérêt pour moi. Je ne sais si ce sont ses regards appuyés ou simplement son attitude décontractée, mais je me sens bien à son contact.

Le café pris, c'est la visite de la cathédrale avec une guide fort érudite et très intéressante.

En fin d'après-midi nous partons pour Chambord, notre prochaine étape où il est prévu que nous couchions, la visite du château étant prévue le lendemain matin à dix heures.

Je constate au dîner que Fernanda n'est pas là. Dommage, car je pensais pouvoir entamer un début de flirt avec elle. Cette femme me plaît. J'ai pensé à elle tout l'après-midi.

Je m'apprêtais à monter dans ma chambre quand, en arrivant dans le hall, je la croise alors qu'elle entre dans l'hôtel. Je la salue et m'étonne qu'elle ne soit pas venue dîner avec nous. J'apprends alors que sa sœur habite Chambord et qu'elle lui a rendu visite. Pour l'occasion, elle a troqué son tailleur-pantalon pour une robe toute simple et des escarpins Louboutin. Cette tenue la met très en valeur, la ceinture à la taille faisant ressortir notamment sa poitrine qui doit être fort belle ; j'aimerais beaucoup qu'elle se révèle à moi ! Elle est légèrement maquillée et ses cheveux sont noués en queue-de-cheval. C'est une très belle femme.

Je lui fais part de mon admiration par des compliments très discrets. Elle semble apprécier. J'ai alors l'audace de lui proposer de prendre un verre au bar. Elle accède volontiers à ma demande et nous nous dirigeons vers le salon. C'est vers un petit canapé que je l'entraîne pour que nous puissions être côte à côte. Le barman vient prendre nos commandes. Pour moi, ce sera un mojito. Elle choisit de prendre la même chose.

Très doucement, je l'entraîne vers une conversation plus intime après l'avoir plusieurs fois complimentée sur sa beauté. Elle me révèle qu'elle sort d'une rupture douloureuse après qu'elle et son compagnon – ils ne se sont jamais mariés malgré les deux enfants qu'ils ont eus – se soient séparés il y a maintenant un an. Je lui avoue que moi aussi je suis divorcé mais sans enfants, mon ex-femme ne pouvant en avoir malgré les nombreuses FIV pratiquées.

Notre conversation continue et nous abordons des sujets plus sérieux sur lesquels nos opinions convergent. Il semble que nous sommes en pleine osmose. Nous badinons sur tout et je la fais rire avec mes réparties. Elle semble troublée. Je le suis aussi. Je lui prends la main ; elle se laisse faire. Je me tourne vers elle. Elle me dit :

— Je sens que nous allons faire une bêtise…
— Pourquoi, une bêtise ?
— Parce que je te connais à peine.
— Pourtant, depuis ce midi nous n'avons fait qu'échanger. Je connais déjà beaucoup de choses sur toi et tu en connais autant sur moi. Dès que je suis monté dans ton car ce matin, j'ai flashé sur toi. Ce midi, je te dévorais des yeux.
— Je sais ; ce n'était pas très discret ! dit-elle en riant. À moi aussi tu me plais.
— Tu vois ! Alors pourquoi se priver de ce dont nous avons mutuellement envie ?

Nos bouches sont proches. Je peux sentir son haleine fraîche. On se regarde dans les yeux. Je pose mes lèvres sur les siennes. Elle répond instantanément à mon baiser. Nos langues s'enroulent. Nous sommes seuls au monde, retirés dans ce canapé, isolés du reste du bar.
Fernanda s'échauffe ; j'empaume l'un de ses seins. Elle ne porte pas de soutien-gorge : elle n'en a pas besoin tellement ils sont fermes.

— Non, pas ici ! me dit-elle en se retirant de notre étreinte.
— Où ?
— Viens dans ma chambre, j'ai très envie de toi…

Nous nous levons et je la suis. À peine la porte fermée, nous nous étreignons à nouveau. Sa robe se retrouve vite à ses pieds, suivie de son tanga. Sa poitrine généreuse se dévoile enfin à mes yeux. Elle déboutonne mon pantalon dont je me débarrasse rapidement. Mon caleçon suit, libérant ma queue outrageusement bandée. Elle la prend en main comme pour évaluer sa taille. Je lui pelote les seins d'une main, affirmant ainsi ma possession sur son corps. L'autre ne reste pas inactive et vient lui écarter les cuisses. Je plante l'un de mes doigts dans son con déjà juteux et l'entraîne ainsi jusqu'à son lit. Je la couche en travers, les jambes pendantes afin de pouvoir goûter à son abricot.

Je ne suis pas déçu : il est entouré de poils. Ça tombe bien car je n'aime pas les femmes imberbes, je les préfère les « nature ». C'est un vrai délice. Il sent la femme, la vraie, sans artifices. Sa chatte libère son jus de femelle en chaleur, épicé à souhait et goûteux. Fernanda délire sous mes caresses. Elle presse ma tête entre ses cuisses et jouit une première fois sous l'attaque de ma langue.

Je me relève et m'allonge sur elle. Ma bouche s'approche de la sienne et nous entamons un long baiser. Elle me dit qu'elle a adoré le long cunnilingus que j'ai pratiqué sur elle, et surtout pouvoir retrouver le goût de sa chatte dans ma bouche. Elle m’avoue que maintenant elle veut que je la prenne. Malheureusement je n'ai pas prévu de préservatif. Elle me dit qu'elle s'en fout : elle est « clean », elle prend la pilule et, trivialement, elle me dit qu’elle ne veut pas se priver d'une bonne baise avec moi, qu'elle a confiance, que je ne peux pas être pourri au point de lui faire l'amour alors que je suis séropositif. Je lui avoue avoir fait un test – négatif – une semaine auparavant.

La voir ainsi abandonnée et si confiante m'excite au plus haut point. Je fais glisser mon sexe à l'intérieur de son fourreau, et pendant de longues minutes je lui fais l'amour en variant les rythmes : parfois lentement, puis brutalement, à la cadence d'un marteau-piqueur. Je m'arrête à chaque fois au moment-clé où elle devrait avoir un orgasme. Elle me supplie de finir mais je continue mon manège. Je la veux avide de sexe, avide de moi. Je veux qu'elle soit à moi pour toujours…

Je la retourne alors pour la prends en levrette, la tête dans les draps. Je fais rouler les tétines de ses seins entre mes doigts et je la pilonne encore pendant un long moment. Cette fois, je la fais jouir plusieurs fois. Elle me dit qu'elle n'en peut plus. Je la retourne encore, telle une poupée de chiffon, je m'affale sur elle, et dans une seule poussée je lui crie que je vais finir en elle, l'inonder de mon sperme. Elle hurle, elle rugit, me supplie de venir, et nous finissons ensemble en parfaite harmonie sexuelle.

Je m'écroule, achevé. Quelle femme ! Un vraie bombe, cette Portugaise ! Elle me dit que jamais un homme ne l'avait autant fait jouir. Pourtant, elle m'avoue avoir de l'expérience, compte tenu de son âge. Je lui dis en riant que je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit pucelle…

Nous sommes côte à côte sur le dos, main dans la main, semble-t-il épuisés ; mais Fernanda ne l'est pas. Elle se tourne légèrement vers moi, se relève et embouche mon sexe débandé. D’abord elle le nettoie, goûtant ses propres senteurs mêlées aux miennes ; puis, tout en pressant avec ses doigts la racine de ma bite, elle lui redonne de la vigueur en me pompant allégrement. Satisfaite de son travail, elle vient alors s'emmancher sur mon vit pour une longue chevauchée pendant laquelle elle va se faire jouir deux fois. Je ne suis plus qu'un gode qu'elle utilise à son gré.

Elle a finalement pitié de moi puisque, s'allongeant sur le dos, la tête pendant hors du lit, elle me demande de la coïter jusqu'au fond de la gorge et de ne pas ménager ma peine : elle a l'habitude.

Ses amygdales en prennent un coup pendant de longues minutes, mais je ne mets pas longtemps à éjaculer dans son œsophage, repu. Elle me dit qu'elle aime le goût de mon sperme. Je m'apprête à quitter sa chambre pour la laisser se reposer car elle travaille le lendemain, mais elle me retient :

— Reste ! J'ai encore envie de toi !
— Mais tu conduis demain, non ?
— Pas demain matin : vous partez à pied au château.

Elle se lève et se frotte contre moi, très chatte. Je la tourne dos à moi dans une position où je vais pouvoir profiter à fond de sa poitrine généreuse. J'empaume ses seins que je malaxe fortement, mes doigts faisant rouler ses tétons. Elle tourne sa tête et l'appuie, en arrière, dans le creux de mon épaule. Je prends ses lèvres et nous nous embrassons fougueusement. Mon sexe se met à durcir, bien placé dans la raie de ses fesses. Je libère l'une de mes mains pour venir lui doigter la foufoune ; elle écarte les jambes pour faciliter mon intromission.

— Je suis bien… me dit-elle ; j'adore quand tu me prends comme ça dans tes bras. Je me sens en sécurité. Enfonce bien tes doigts en moi. Oh oui, comme ça, c'est bon… Je sens bien ta grosse bite entre mes fesses. Tu es un sacré amant ! J'en veux encore. J'aimerais que tu prennes mon cul.
— Tu serais prête à m'accorder ce privilège ?
— Oui ! Tu es gros, alors vas-y doucement, mon chéri.
— J'aimerais bien continuer à profiter de tes seins en même temps.
— Utilise-moi comme tu veux. Je suis ta chose maintenant.

Je vais alors m'asseoir sur une chaise et lui demande de venir à califourchon, dos à moi. Je prélève un peu de cyprine pour enduire son anus afin de faciliter la pénétration. Elle comprend où je veux en venir. Elle écarte ses fesses, pointe mon gland sur son petit trou puis, progressivement, lui fait franchir ses deux sphincters.

Je suis maintenant bien au fond d'elle. Je lui demande si elle a mal ; elle me répond que non, que je peux la défoncer comme elle aime qu'on le fasse.

Je prends ses seins bien en main, dont je vais me servir comme poignées, puis je la fais crier pendant de longues minutes en la faisant aller et venir sur mon vit turgescent tout en compressant sa poitrine, y plantant mes ongles. Je suis comme fou de pouvoir la dominer ainsi. Elle ahane, elle feule. Elle se masturbe en enfonçant ses doigts dans sa chatte. Sa tête dodeline sous mes assauts. Elle en veut encore et encore. Je ne faillis pas à sa demande, tant je suis résistant. Elle jouit de nombreuses fois mais elle repart à chaque fois au quart de tour. Elle aussi est infatigable ! Son anus est détruit mais elle continue sa chevauchée fantastique jusqu'au moment où, sans me prévenir, elle décule pour venir se mettre à genoux devant moi et emboucher mon sexe.

Je suis tellement surpris par cette attitude peu commune – ma bite sort quand même de son cul – que j'éjacule immédiatement dans sa bouche en de longs jets. Elle me regarde dans les yeux, satisfaite de la surprise qu'elle vient de me faire, mais elle ne me laisse pas le temps de réagir : elle se met à nouveau à califourchon face à moi et m'embrasse amoureusement. Je réponds à son baiser en la serrant fortement dans mes bras, et nous partageons le goût du mélange de nos sucs intimes.

— C'était divin ! lui dis-je. Qui pourrait penser de toi que tu es une telle bombe au lit sans t'avoir expérimentée auparavant ?
— Ça t'a plu ? Toi aussi, tu es très performant ! répond-elle en riant.
— Tu es extraordinaire ; je ne regrette pas notre rencontre.
— Tu ne regrettes pas ? Alors montre-le-moi : fais-moi encore l'amour ! dit-elle en rigolant.

Mais elle se reprend :

— Non ; il est temps de dormir un peu, et je veux le faire dans tes bras.

Je regarde ma montre : il est pratiquement quatre heures du matin. Nous avons eu des rapports sexuels pendant plus de cinq heures ; à nos âges c'est incroyable !

Heureusement, Fernanda a mis son réveil à sonner assez tôt pour que je puisse regagner ma chambre et me changer. Mais la coquine a tout prévu : pas trop tard pour que nous puissions faire encore l'amour simplement, en douceur.


Pendant tout le restant du voyage, nous ne nous sommes pratiquement pas quittés. Si nous avons passé les repas ensemble, ce sont surtout les nuits qui furent torrides.

Nous avons aussi accompli un fantasme commun : je l'ai prise en levrette au fond de son car alors que je m'étais esquivé pour la rejoindre lors d'une visite. Elle m'a avoué qu'elle avait aimé sentir mon foutre rester au fond de son vagin jusqu'à l'étape du soir ; elle avait eu l'impression que je lui faisais l'amour alors qu'elle conduisait, assise sur moi, mon sexe planté en elle.

Nous nous sommes dit des mots d'amour et nous avons manifesté notre désir mutuel de faire un bout de chemin ensemble. Elle était radieuse, je l'étais aussi.


C'est le dernier jour que tout est arrivé. Aux dires des témoins, un camion fou a traversé l'autoroute et a percuté notre car. Je n'ai rien vu, occupé à envoyer des photos de Fernanda à mon meilleur ami. Je lui disais en commentaires que j'avais rencontré la femme de ma vie. Seul le choc m'a fait réaliser qu'il se passait quelque chose de grave.

Cet accident a provoqué de nombreux blessés. Pour ma part, je n'ai été que légèrement commotionné ; mais sous la violence du choc, Fernanda a été tuée sur le coup. Le SAMU n'a pas pu la réanimer.

Ne faisant pas partie de la famille, je n'ai pas pu me recueillir sur son corps, et je n'ai pas voulu assister à son enterrement.

Je garde d'elle le sourire de l'extase après notre dernier corps-à-corps au matin de ce jour tragique.
Depuis, il n'est plus question que je prenne l'autocar.