C'est décidé : je vais passer mes vacances aux Sables-d'Olonne, où j'avais mes habitudes il y a quelques années. J'ai réservé une chambre dans le même hôtel où ma femme et moi descendions régulièrement. La seule différence, c'est que je suis divorcé depuis ; à soixante-trois ans, c'est dur.

J'ai une petite idée derrière la tête car à cette époque-là j'avais un peu courtisé la patronne. Il faut dire que c'était une très belle femme de quarante ans dont les décolletés plongeants laissaient apparaître le haut d'une magnifique poitrine. Combien de fois ai-je dû me contenir pour être discret, au grand dam de ma femme qui m'avait fait remarquer que mes regards étaient trop insistants.

Emmanuelle – c'est le prénom de cette femme – n'était pas indifférente à mon marivaudage ; elle aimait discuter avec moi et me demandait souvent des conseils pour des choix qui touchaient Internet ou l'informatique.

Il m'était arrivé, dans ces occasions, de la frôler d'un peu trop près. Son parfum avait le don de m'exciter, et j'aurais bien alors aimé plonger mon nez dans son corsage ou, mieux, la prendre dans mes bras et lui faire l'amour. Pur fantasme ! Et puis aussi la différence d'âge… près de vingt ans ! Néanmoins, j'avoue que, vu la manière dont elle me regardait, il me semblait que je ne lui étais pas indifférent. Beaucoup – dont elle la première–  trouvaient que je faisais plus jeune.

Difficile d'aller plus loin : elle était mariée, et son mari travaillait avec elle. Ma femme était toujours présente. Peu de chance de démarrer une aventure… Le contexte eût été différent, j'aurais certainement foncé, quitte à me faire rabrouer. En attendant, le soir, quand nous faisions l'amour avec ma femme, c'était « Elle » que je transperçais et que je faisais crier.


C'est aujourd'hui que j'arrive à l'hôtel. À la réception, une hôtesse que je ne connais pas m'accueille. Elle vérifie ma réservation pour quinze jours en demi-pension, me fait part des modalités de mon séjour et me tend la clé de ma chambre en me souhaitant un bon séjour.
Curieux, je lui demande si Emmanuelle est toujours la patronne. Elle me répond par l'affirmative et propose de l'appeler.

Quelques minutes plus tard elle apparaît ; quelques années de plus, mais toujours aussi belle. D'emblée nous nous faisons la bise. Elle m'invite à prendre un verre, et après qu'elle ait passé la commande, nous nous asseyons à une petite table au bar. C'est incroyable, j'ai l'impression de l'avoir quittée la veille !
C'est elle qui démarre la conversation :

— Dis-moi, Marc, je vois que tu es seul. Ce n'est pas indiscret de te demander pourquoi Élise (c'est le prénom de mon ex) n'est pas avec toi ?
— Nous avons divorcé il y a un an. La vie, quoi…
— Oh, je suis désolée. Pourtant, toutes les années où vous êtes venus, vous aviez l'air très amoureux.
— Sauf les deux dernières où on a bien donné le change. On ne se supportait plus. Je n'avais plus aucun désir pour elle, qui ne faisait rien pour le provoquer. C'est d'un commun accord que l'on a décidé de divorcer. Et voilà, je suis seul. Assez parlé de moi. Et toi ? Comment marche l'hôtel ?
— Tu vois, on a fait des modifications à la réception et toutes les chambres ont été refaites et climatisées. C'est un gros investissement, mais c'était nécessaire. Du coup on a largement augmenté notre chiffre d'affaires.
— Et ton mari ?
— Eh bien tu vois, nous aussi on s'est usés… J'ai découvert qu'il me trompait régulièrement.
— Il est fou ! Qu'est-ce qu'il est allé cherché ailleurs ? Tu es une très belle femme, intelligente…
— Arrête ! Tu es trop gentil avec moi. De toute façon on a décidé de vivre chacun de notre côté et de continuer à travailler ensemble. Il a pris un appartement en ville, et moi je continue à vivre ici.
— Ce n'est pas trop compliqué ?
— Au début, un peu ; mais on est intelligents : on sait faire la part des choses…
— Tu as quelqu'un dans ta vie ?

Elle n'a pas le temps de me répondre : le téléphone sonne à la réception, et l'hôtesse fait signe à Emmanuelle que c'est pour elle.

— Le travail m'appelle. Tu veux dîner avec moi ce soir ? À dix-neuf heures trente.
— OK. Chez toi, ou au restaurant ?
— Chez moi : on sera mieux pour discuter. Ce sera à la bonne franquette. Et surtout n'amène rien !

J'ai hâte d'être à ce soir. C'est l'occasion ou jamais de tenter ma chance. C'est quitte ou double : si j'échoue, je suis bon pour changer d'hôtel…


Malgré ce qu'elle m'a dit, j'ai acheté un bouquet de pivoines. J'ai évité les roses rouges qui auraient pu être trop provocantes. J'appréhende le moment où elle va ouvrir la porte. C'est donc très contracté que je sonne pour avertir de mon arrivée.

Quand elle m'ouvre, je reste stupéfait devant son apparition : elle est sublime ! Ses cheveux relevés en chignon dégagent son visage d'ange aux yeux verts. Sa bouche finement ourlée laisse voir des dents bien rangées dans un sourire dévastateur. Pour la circonstance elle a mis une robe bleue au décolleté profond, si profond d'ailleurs que j'aperçois la pointe de l'un de ses seins. Elle n'a pas mis de soutien-gorge ; elle n'en a pas besoin tellement sa poitrine se tient bien. Avec ses escarpins Louboutin, sa tête est à peu près à hauteur de la mienne. J'ai chaud. Je bande à mort. Mes yeux sont écarquillés.

— Qu'est ce qu'il t'arrive, Marc ? On dirait que tu viens de voir un fantôme.
— Je ne sais pas quoi dire… Tu es magnifique !
— Flatteur… Entre. Un bouquet de pivoines ? J'adore ces fleurs : ce sont mes préférées.

C'est à ce moment précis que tout bascule. À peine à l'intérieur, dans un moment de folie, je la plaque contre la porte. Ma bouche rejoint la sienne. Mes mains se portent sur ses fesses. Nos pubis se heurtent. Elle peut alors pleinement sentir la protubérance qui gonfle mon pantalon. J'ai alors la surprise de sentir sa langue s'enrouler autour de la mienne. Le bouquet de fleurs qu'elle tenait tombe à terre. Mes mains se glissent dans son dos et descendent la fermeture Éclair de sa robe, qui tombe à ses pieds. Pas de culotte : elle est entièrement nue !

Nos bouches se dévorent, se mordent, tellement notre désir mutuel est fort. Je penche la tête pour sucer l'un de ses tétons que j'ai tellement désirés. Elle me dit que ça lui fait du bien, qu'il faut que je continue. Elle presse ma tête contre sa poitrine. Je jubile ! Je peux enfin me serrer contre son giron dont j'apprécie la fermeté. Je tète, je tète, j'aspire. Elle jouit une première fois. Je ne lui laisse aucun répit.

Fébrilement, ses mains vont à la recherche de ma ceinture qu'elles dégrafent. Mon pantalon tire-bouchonne sur mes jambes. Mon caleçon suit le même chemin, libérant ma verge dressée. Je prends ses fesses dans mes mains ; je la soulève et l'emmanche d'une seule poussée sur ma queue en furie. Ça rentre tout seul tellement elle est lubrifiée.

Ses jambes enserrent ma taille pour accentuer la pénétration. Mon gland touche l'entrée de son utérus. Elle pousse un cri proche de l'agonie. Ses ongles se plantent dans mon dos. Je lui mets un doigt dans le cul. Elle feule. Sa bouche reprend la mienne. C'est incroyable, la passion qui nous anime ! Elle devient vulgaire en criant des insanités. Elle veut que je la baise, que je l'encule, que je finisse dans sa bouche… Je la suis dans son délire en lui disant que je vais la défoncer, lui éclater le fion, que c'est une salope et que j'aime ça.

La tension est extrême. Je me contrôle au maximum, mais vient le moment où je sens que ma sève monte. Quelques montées et descentes encore, une dernière poussée brutale qui la fait hurler son bonheur, et nous jouissons tous les deux, ensemble, en pleine harmonie sexuelle. Mes burnes se vident en elle. Mon sperme dégouline de sa fente encore occupée par mon vit qui se dégonfle peu à peu.

Je la laisse reposer sur le sol. Un chaste baiser sur ses lèvres. Elle me guide vers la salle de bains. Nous sommes comme deux adolescents qui viennent de faire l'amour pour la première fois. On profite de ce moment magique que nous venons de vivre ensemble. Son regard, comme le mien, veulent tout dire. Nous sommes comblés.

Tout en nous savonnant mutuellement, elle me dit qu'après tant d'années sa passion cachée pour moi s'était réveillée quand elle m'avait vu arriver à l'hôtel, seul. Dès ce moment elle avait espéré que ce serait réciproque. Pour répondre à ma question dont la réponse avait été éludée tout à l'heure suite à la réception d'un appel téléphonique, non, elle n'a personne. En m'invitant ce soir elle n'avait qu'une envie : que je la prenne immédiatement dès la porte fermée. C'est pour ça qu'elle avait choisi la tenue adéquate afin d'exacerber mon désir. Elle savait depuis longtemps que je lorgnais sur ses nichons. Tout était prémédité : une robe facile à dézipper, pas de culotte ou de string, sa poitrine guère cachée…

Je lui apprends que j'étais dans le même état, et qu'au moment où j'avais sonné à sa porte j'avais peur qu'elle se refuse à moi. Tout s'était alors enchaîné très vite. Mon plus beau rêve s'était enfin réalisé. Elle me dit alors que pour elle aussi cet instant a été merveilleux. Elle n'avait pas joui autant depuis longtemps. Elle a pris son pied plusieurs fois, et quand j'ai éjaculé en elle, le summum a été atteint !

— Tu restes quinze jours ici ; je vais profiter de toi au maximum. Réserve-moi toutes tes soirées et tes nuits, tu veux bien ? me dit-elle d'un air mutin.
— Dommage que je ne puisse pas t'avoir dans la journée…
— Je vais souvent aux archives, dont je suis la seule à posséder la clé. On pourra s'y retrouver, et tu me prendras sur un tas de dossier.

Elle éclate de rire en disant cela, se laisse glisser le long de mon corps et enserre ma bite entre ses seins. Elle me branle avec eux, la tête relevée, en me regardant amoureusement.

— Tu sais que depuis qu'on se connaît j'ai toujours rêvé que tu me fasses une cravate de notaire ?
— Je sais, petit cochon ! J'ai même vu que tu bandais dès que tu me voyais arriver et que tu zieutais ma poitrine.
— Ça se voyait tant que ça ?
— Pour moi, oui, car je guettais ces moments où ton désir se révélait à moi, invisible pour les autres, mais tellement présent pour moi. Je me voyais alors te prendre en bouche – fantasme – pour te faire jouir avec ma langue. Aujourd'hui c'est la réalité.

Rien que l'action de ses seins contre mon vit lui a redonné de la vigueur. Elle peut donc m'emboucher et me pomper avec ferveur. Elle est heureuse de son travail, mais je ne peux me contenter de ça. Je la relève, la fais se courber dans la douche, et l'enfile par derrière, en levrette. Elle crie de surprise mais manifeste son plaisir d'être prise ainsi. Dans cette position, je vois son petit œillet palpiter. Je place mon pouce dessus afin d'évaluer la situation ; il est élastique et accepte cette intromission. Emmanuelle réagit et me dit :

— Oh oui, Marc, encule-moi ! J'en ai envie… Jamais on ne m'a sodomisée.
— Tes désirs sont des ordres, mais par contre tu vas déguster pour ta première fois. Ma bite est bien dure et bien grosse ; tu vas la prendre en entier. Prépare-toi !

J'ajuste ma queue sur son anus. Je prends la douchette et fais couler de l'eau pour faciliter la pénétration. Mon gland franchit le premier sphincter, puis le deuxième. Emmanuelle me demande de continuer car elle découvre avec joie le plaisir d'être une « enculée ». Tenant une fesse d'une main, je continue mon intromission. Mes doigts libres se dirigent vers sa chatte dont ils écartèlent les chairs. Elle est trempée. Ça facilite la tâche.

Emmanuelle est maintenant très excitée. Elle tortille du cul pour m'aider et pousse comme je lui indique de le faire. Je lui claque les fesses pour mieux la décontracter. Mes couilles touchent sa peau tannée par mes coups. Je suis au fond de son rectum, bien au chaud, à l'étroit, bien serré. Je me mets alors à la défoncer sans répit. Elle gueule son plaisir. Des propos orduriers sortent de sa bouche.

Je retire ma main de son con. Ce sont ses seins que je travaille. Je m'agrippe à eux pour m'en servir de poignées. Je les massacre en tordant ses tétons. J'alterne alors mes pénétrations en changeant d'orifice à chaque fois. Je la fais jouir encore à plusieurs reprises. J'appuie sur son dos pour qu'elle reste bien cambrée et accentuer son plaisir. Cette fois-ci je l'achève et j'éjacule dans son cul, bien au fond. Elle jouit une dernière fois et s'écroule dans la douche.

Après nous être nettoyés à nouveau, on se sèche et on retourne, enlacés, vers la pièce de vie. Emmanuelle se serre contre moi et me regarde avec amour.

— Faire l'amour m'a donné faim ! dit-elle. À toi aussi, je suppose ?
— Moi j'ai faim ; faim de toi, faim de te posséder, faim d'être avec toi enfin !
— Tu t'es aperçu que moi aussi j'ai les mêmes désirs ? En même pas une heure tu as réveillé chez moi des instincts primaires ; au passage, tu es très endurant, et j'aime ça. Tu vois, à l'instant, alors que ton sexe est devenu mou, j'ai encore envie de toi. J'ai besoin de me jeter à tes pieds pour te prendre en bouche et ranimer ta flamme. Mais d'abord, caresse-moi la poitrine ; tu en meurs d'envie, je le vois dans tes yeux. Tu es fou d'elle, n'est-ce pas ?
— Oui ; elle est tellement belle, bien ferme, avec des tétons bien proéminents et très sensibles… D'ailleurs tout à l'heure je t'ai fait jouir rien qu'en les tétant. Je me trompe ?
— Non. Alors fais-moi plaisir : recommence ! Après, je te promets on va pouvoir dîner.

Je prends en bouche l'un de ses nichons tout en le pressant d'une main. Je le suce, je l'aspire, je le lèche. Emmanuelle halète, presse ma tête contre lui. Je jubile devant ses réactions. Finalement elle pousse un petit cri. Sa tension retombe. Elle vient de jouir.

Cette fois-ci on se met à table. Nous sommes toujours nus.

Elle a préparé un repas simple, loin de ceux servis à l'hôtel. Un filet mignon de porc accompagné de pommes sautées, et en dessert deux babas au rhum. Le tout arrosé de champagne. Pour un soir c'est largement suffisant, d'autant que la nuit n'est pas finie, à moins qu'elle ne veuille pas que je reste…

Emmanuelle répond à mes attentes comme si elle lisait dans mes pensées :

— Tu veux rester avec moi ce soir ? À moins que tu considères que ce n'est qu'une aventure d'un soir… dit-elle d'une voix hésitante.
— Je ne veux plus te laisser. J'attendais que tu me le demandes. Bien sûr que je veux passer la nuit avec toi ! D'autres aussi. Maintenant que je te sais libre, je ne te lâche plus !
— Si tu veux, demain tu libéreras ta chambre d'hôtel et tu viendras t'installer chez moi. Tu es d'accord ?
— Oui, ma chérie, mais je ne te laisserai aucun répit : je te ferai l'amour toute la journée !
— Présomptueux ! Tu es sûr d'assumer, à ton âge ? dit-elle en riant.
— L'avantage, c'est qu'avec moi tu as l'expérience d'un homme mûr. Je t'ai déjà fait jouir sans pénétration de mon sexe. Et là, je suis infatigable !
— Oui, mais ta bite est belle, et je m'arrangerai pour qu'elle soit au garde-à-vous prête à me satisfaire le plus souvent possible. Viens dans ma chambre, j'ai envie de toi…

On s'allonge dans le lit et Emmanuelle se serre très fort contre moi, en cuillère. Je peux sentir la douceur de ses seins pressés contre mon dos. Une de ses mains caresse mes fesses et les écarte. Un de ses doigts s'introduit dans mon anus et vient masser doucement ma prostate. Le résultat est immédiat : je bande !

— Tu vois, mon chéri, je t'avais dit que je ferai tout pour qu'on puisse faire l'amour souvent. Et j'ai réussi ! dit-elle en éclatant de rire.
— Tu es diabolique !

Je me retourne et la prends dans mes bras. Je fais courir ma main dans son dos, massant chacune de ses vertèbres une à une. Elle frissonne. Je la couche sur le dos et positionne son corps en travers du lit, jambes pendantes. Je me place au-dessus d'elle. Ma bouche rejoint la sienne pour un baiser passionné. Je descends alors afin de rejoindre la fourche de ses cuisses. En passant, je tète ses seins l'un après l'autre – je ne m'en lasse pas – puis lèche son nombril. J'atteins son mont de Vénus que j'embrasse avec amour. Encore quelques centimètres et ma langue écarte ses petites lèvres à la recherche de son puits d'amour. Il est goûteux. Son odeur de femme m'enivre. Un de mes doigt pénètre sa chatte déjà très réceptive, vite rejoint par un autre. Je les place tous les deux en crochet pour bien stimuler son point G. Elle gémit, dit que c'est bon. Je suçote son clitoris ; ça la fait monter au plafond. Elle crie. Je la branle à toute vitesse. Son corps se tétanise. Un long cri. Son bassin vient à la rencontre de ma main diabolique. Un jet de mouille jaillit de son urètre. Elle crie encore et encore. Son orgasme a été plein et entier.

Je m'allonge à côté d'elle. Elle a le visage serein d'un femme qui vient de jouir. Un baiser sur ses lèvres, et elle parle :

— Tu es incroyable, Marc.
— Ah bon ? Pourquoi ?
— En quelques heures tu m'as fait faire ou subir des choses que je n'avais jamais faites de ma vie. Tu sais que tu es seulement le deuxième homme avec qui j'ai fait l'amour depuis que j'ai connu mon mari ? Je n'ai aucune expérience, et pourtant j'ai tout accepté de toi, naturellement. Je savais que certaines choses se faisaient, mais je n'en avais jamais expérimenté aucune. Ce n'était que des fantasmes, et tu es le seul à m'avoir permis de les réaliser.
— Quoi, par exemple ?
— Tu m'as sodomisée. J'avais toujours eu peur d'avoir mal, et tu l'as fait. Pourtant tu ne m'as pas ménagée. J'avoue, j'ai un peu souffert au début, mais j'ai envie de recommencer. Là, tu m'as fait découvrir que je suis une femme fontaine. Je ne le savais pas ! Jamais je n'avais pensé que mettre le doigt dans le cul d'un homme le ferait bander, et pourtant, désormais, je le sais. Mais surtout, ce qui a été une grande révélation pour moi, c'est qu'un homme puisse me faire jouir uniquement avec sa langue. J'étais aux anges quand tu m'as fait ça. Mon mari ne voulait pas car il trouvait ça sale. Moi, j'ai envie que tu recommences. Ta femme a eu de la chance de t'avoir…
— Oui. Jusqu'à ces dernières années où je ne pouvais plus faire l'amour qu'à la papa. En fait, à peine une fois par mois, je la doigtais. Elle s'allongeait sur le lit et je la prenais rapidement. Elle refusait toute forme de préliminaires. Elle me disait qu'elle jouissait vite au moment où j'éjaculais. Au fur et à mesure, mon désir pour elle s'est éteint. Jusqu'au moment où, n'y tenant plus, nous avons divorcé à ma demande. À ce rythme, je ne pouvais plus tenir longtemps. J'ai eu depuis quelques aventures mais ce n'était que des coups d'un soir. Jusqu'à aujourd'hui… — Jusqu'à aujourd'hui ?
— Oui, parce que c'est la première fois que j'aimerais que ça continue longtemps. Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi. En fait, ce n'est pas un coup de foudre ; c'est plus profond. C'était en moi depuis de longues années, et le fait que nous soyons libres l'un et l'autre est devenu une réalité. Je ne suis pas « en train de tomber amoureux » : je suis amoureux de toi.
— Oh, mon chéri… Tu me fais fondre, là. Tu vois, je suis en pleurs. Serre-moi fort pour me consoler.

Je l'étreins comme elle me le demande. Je lèche le lobe de l'une de ses oreilles. Ça la calme.

— Ouiii, moi aussi, Marc, je suis amoureuse de toi depuis longtemps. Je crevais de te voir heureux avec ta femme. J'étais jalouse, tu ne peux pas savoir… Maintenant, je suis inquiète.
— Inquiète ? Pourquoi ?
— Dans quinze jours tu vas repartir ; que se passera-t-il après ?
— D'abord, qui te dit que je ne vais rester que quinze jours ? J'avais décidé de ce temps parce que je logeais à l'hôtel, mais maintenant que tu m'héberges je peux rester plus longtemps. Qu'en penses-tu ?
— C'est vrai ? Tu veux bien ? Combien de temps ?
— Devine ! Un mois, si tu me supportes…
— Tu vas revenir sur les genoux ! Je vais t'épuiser, et puis tu vas pouvoir m'apprendre d'autres choses cochonnes. Je suis avide de les connaître… OK pour un mois, et… plus si affinités. C'est comme ça, la formule ?
— Oui, mais en attendant j'aimerais te faire connaître une pratique que beaucoup d'hommes apprécient.
— C'est quoi ? Je suis curieuse de la connaître, et surtout je tiens à te faire plaisir comme tu l'as déjà fait avec moi.
— Je voudrais te faire l'amour en gorge profonde.
— En gorge profonde ? J'en ai entendu parler. Tu veux que j'avale ton sexe entièrement ?
— Oui, jusqu'aux couilles, et que je finisse dans ta gorge. Il faudra que tu sois consentante, et surtout suivre attentivement mes instructions. À tout moment c'est toi qui dois garder le contrôle. Si tu ne veux pas, on ne le fera pas.
— Je veux bien essayer. On fait comment ?
— Tu restes allongée sur le dos et tu mets ta tête pendante en dehors du lit. Comme ça ta bouche va se trouver dans le prolongement de ta trachée. Je vais alors m'enfoncer lentement jusqu'à toucher ta luette. Dans le même temps tu vas faire tourner ta langue autour de ma bite pour bien la lubrifier. Tu vas énormément baver. C'est normal, et ça facilitera le travail. Tu dois bien respirer, et si tu te sens vomir, il suffit que de ta main tu me repousses. Je reviendrai alors en arrière et tu prendras le temps de respirer. Quand tu seras prête je referai une tentative jusqu'à ce que je franchisse ta luette sans problème pour toi. Je serai alors au fond de ta gorge. Par petits à-coups je pénétrerai ton œsophage et je pourrai sentir mon gland progresser dans ton cou. Normalement, ça devrait suffire pour me faire jouir en toi. Je me retirerai alors pour te permettre de respirer et goûter à mon sperme. Tu es prête ?
— Oui, tu peux y aller.

En moins de dix minutes Emmanuelle maîtrise la technique et m'avale au plus profond d'elle-même. Mon gland pulse dans sa gorge. C'est fabuleux ! Elle ne me repousse pas. Je sens alors la sève qui jaillit de ma queue et inonde les profondeurs de son gosier. Elle déglutit au moment où je libère sa bouche. Je veux me retirer mais de ses lèvres elle retient mon gland pour mieux le sucer, le pomper afin d'en extraire les dernières gouttes.

Je la relève alors, la prends contre moi et l'embrasse goulûment pour partager nos saveurs. Je la remercie pour avoir accepté cet acte de soumission. Nous nous couchons dans les bras l'un de l'autre et nous endormons pour un repos réparateur.


Au petit matin je suis réveillé par le bruit de la douche qui coule dans la salle de bains à côté. Je me lève et découvre Emmanuelle qui se lave ; elle ne m'a pas entendu arriver. L'eau ruisselle sur son corps illuminé par les spots de la cabine de douche. Elle est légèrement de biais et ses tétons pointent dans l'espace. De la voir ainsi, mon désir s'éveille et je bande.

J'entre dans la douche, assez grande pour nous accueillir tous les deux, et je me colle à son dos. Elle pousse un cri de surprise. Je prends ses seins dans mes mains et je fais rouler ses tétons entre mes doigts. Elle ronronne tel un petit chat, bascule sa tête en arrière à la recherche de mes lèvres ; on s'embrasse alors qu'elle part à la recherche de mon vit dressé dans la raie de ses fesses puis me masturbe délicatement. Sa menotte est douce ; on dirait un gant de velours. Elle se retourne pour me faire face. Ses yeux verts me fascinent. Il émane d'eux beaucoup d'amour.

Je la soulève dans mes bras pour la sortir de la douche et l'assois sur le meuble vasque. J'écarte bien ses cuisses et je viens lui brouter le minou. Sa chatte est toute propre. Je descends plus bas et ma langue part à l'exploration de son anus que j'ai défloré hier. Dans une lente circonvolution qui la fait défaillir, le petit trou d'Emmanuelle est pénétré. Dans un long cri, elle me demande de la prendre sur le champ, me dit qu'elle n'en peut plus, qu'elle me veut. Répondant à sa demande, je me relève et, comme la veille au soir, après l'avoir prise dans mes bras je perfore sa chatte accueillante d'un long mouvement rectiligne de ma verge.

Ça y est, elle est remplie. Elle s'accroche à mon cou et, d'elle-même, se fait aller et venir sur ma tige durcie au maximum. C'est alors que je repère, à côté de la vasque, une brosse à cheveux. Je la prends en main et fais entrer dans son fondement jusqu'à la garde le manche bien rond. Emmanuelle pousse un cri, plus de surprise que de douleur. Ses lèvres rejoignent les miennes et elle murmure :

— C'est trop bon, ce que tu viens de me faire… Je suis doublement pénétrée ! C'est incroyable : je sens ta queue qui frotte sur le manche de la brosse que tu fais aller et venir dans mon cul. Je sens qu'une fois encore tu vas me mener au septième ciel. Oui, mon chéri, finis avec moi, je viens ! Oh oui, comme c'est bon de faire l'amour avec toi… c'est divin !

À ces mots, au même moment nous jouissons ensemble. C'est incroyable, cette simultanéité que nous avons à finir depuis le début de notre aventure.

Nous sommes obligés de nous arrêter là car, au contraire de moi, Emmanuelle travaille. Elle a un hôtel à faire tourner. Elle me laisse un double des clés de sa maison et, sur un dernier baiser me dit :

— À ce soir, mon amour…

Une fois habillé je retourne à l'hôtel récupérer mes affaires pour m'installer chez Emmanuelle. Étant en vacances, j'ai décidé de passer ma matinée à faire de la bronzette. Ce midi j'irai manger quelques coquillages sur le port. Cet après-midi je ferai quelques courses pour pimenter nos soirées avec Emmanuelle : j'ai décidé de la dévergonder un peu…

Dans la journée nous échangeons un nombre incalculable de textos, plus brûlants les uns que les autres. Nous nous excitons mutuellement. Elle m'envoie plusieurs fois des photos de sa chatte dégoulinante après s'être masturbée en pensant à moi, ou de sa poitrine dont elle a pincé les tétons. Je lui réponds en lui décrivant tout ce qu'elle va subir de ma part dès qu'on se retrouvera ce soir.

L'après-midi je vais dans un sex-shop pour acheter un gode en silicone vibrant, des boules de geisha télécommandées, un plug anal, du lubrifiant en bombe, une crème destinée à l'excitation clitoridienne et vaginale, et une autre pour les tétons. Le vendeur m'a garanti leur efficacité pendant plus de quarante-cinq minutes. Je passe ensuite dans une pharmacie pour me procurer du Cialis : dans les jours qui viennent, il faut que j'assure !

Je reviens chez Emmanuelle. Dans son dernier texto elle m'a dit qu'elle avait hâte d'être à la maison, qu'elle serait là vers dix-neuf heures. Je prends une douche et j'avale un comprimé de Cialis. Normalement, c'est efficace durant plus de trois jours (c'est ce que j'ai constaté jusqu'à présent). J'enfile un peignoir de bain et l'attends en lisant un magazine qui traînait.

Dès qu'elle arrive, après qu'on se soit embrassés, elle file vers la douche car (sic) « elle sent mauvais ». Je lui dis que je lui ai préparé une surprise et qu'elle doit juste obéir et se laisser faire. Entretemps j'ai récupéré une foultitude de foulards Hermès dans une commode.

Dès qu'elle revient de la salle de bains je lui demande de s'allonger sur le lit et de se placer sur le dos, bras et jambes en croix. J'attache ses pieds et ses mains aux montants du lit. Elle est désormais à ma merci. J'enduis ses tétons de la crème spéciale que j'ai achetée, la faisant bien pénétrer. J'en fais de même – c'est un gel – pour son clito et l'intérieur de son vagin, en insistant sur son point G. Emmanuelle me regarde avec attention. Elle remarque simplement que ce que je lui fais lui fait du bien. Je prends alors le plug anal que j'asperge de lubrifiant et je l'introduis dans son anus sans trop de difficultés car je l'ai choisi de taille moyenne. Elle pousse juste un petit cri lors du franchissement des deux sphincters mais semble apprécier d'être dilatée ainsi.

J'achève ma préparation en enfonçant le gode vibrant enduit de lubrifiant dans sa cramouille. Je ne sais si c'est à cause de tout ce que je viens de lui faire, mais la chatte d'Emmanuelle ruisselle, et l'olisbos n'a aucun mal à entrer dans son vagin. En fait, elle pousse un petit cri et me confirme qu'elle vient de jouir. Ça commence bien !

La crème commence à faire son effet sur ses seins. Emmanuelle me dit que ça la chauffe. Ses tétons, gorgés de sang, se dressent vers le plafond et grandissent à vue d'œil. Je les prends entre mes doigts, les presse et les fais rouler. Ma chérie gémit. Je mets en route le gode vibrant. Je remarque que son bouton d'amour est gonflé. Je le titille de mon ongle. Elle pousse un cri. Elle me dit que sa chatte est en feu, que mon produit est diabolique. Elle sent la montée du désir en elle. Elle me réclame surtout quand elle voit ma bite bien dure qui pointe vers le haut. Je la présente devant son visage pour qu'elle puisse l'admirer mais je refuse qu'elle la touche ou la prenne en bouche : je veux qu'elle reste frustrée pour que, quand je l'aurai décidé, elle jouisse au maximum lorsque j'éjaculerai en elle.

Je continue mon petit jeu, embouchant l'une de ses tétines. Je la mordille puis passe à l'autre, et cette fois-ci je la mords carrément. Elle hurle un bon coup et la tension redescend, mais à mon grand étonnement elle vient de jouir encore une fois. Ses seins sont vraiment très sensibles. Elle pleure. Je lui demande pourquoi.

— C'est trop bon ce que tu me fais subir. Je suis dans un état d'excitation permanent. À peine j'ai un orgasme que, sans me laisser le temps de me reposer, tu continues encore à vouloir me faire monter au plafond. Quand je pense qu'Élise ne voulait plus faire l'amour avec toi, j'ai de la peine à comprendre ; tu es un amant inventif et tu montres qu'un homme n'a pas uniquement besoin de son sexe pour mener au plaisir une femme. Je ne regrette pas d'avoir succombée à tes charmes. Quand je pense que j'aurais pu profiter de tes talents auparavant si je t'avais un peu plus encouragé… Mais crois-moi, mon amour, je vais me rattraper !
— C'est vrai que si j'avais été moins timide, l'après-midi où j'ai dépanné ton ordinateur, j'aurais dû te prendre dans mes bras et tenter ma chance. Tu m'aurais laissé faire ?
— Oui, j'étais prête, mais je n'ai pas su t'encoura…

Elle ne peut finir sa phrase car elle vient encore de jouir. Il faudra que j'aille féliciter le vendeur du sex-shop car il m'a bien conseillé.

Il est temps d'en finir. J'enlève le plug de son cul et le remplace par le godemichet pour libérer sa chatte. Je défais les liens qui l'empêchent de réagir et je la prends tendrement en missionnaire. Je sens les vibrations du dildo qui emplit son anus. C'est fabuleux, d'autant que – désormais libérée – Emmanuelle me serre dans ses bras. Elle remonte ses cuisses pour faciliter ma pénétration. Abuté à l'entrée de son utérus, mon gland pulse en elle. Sa tête s'agite dans tous les sens, sa respiration s'accélère, ses ongles se plantent dans mon dos. Elle crie que c'est fabuleux, pleure encore. J'augmente mes mouvements. Ma bite sort de son con et replonge en elle violemment. Je répète l'opération plusieurs fois. Je suis très endurant. Le gel agit non seulement sur Emmanuelle mais il a aussi la faculté de me faire bander encore plus.

Mon sexe est devenu un marteau-piqueur « défonceur de vagin ». Elle hurle en permanence, bave. Je la bâillonne avec mes lèvres. Elle répond à mon baiser passionnément. Je continue mon travail de sape d'autant que je sais qu'elle jouit aussi du cul. Je l'achève en sortant le gode de son anus pour le planter, sans coup férir, dans sa chatounette à côté de ma bite en furie. C'en est trop, pour moi comme pour elle : nous finissons ensemble. Mon éjaculation est fantastique, vu la situation érotique que nous venons de vivre.

Je m'écroule sur elle et on s'endort.


Deux jours plus tard, Emmanuelle décide de me rendre la pareille. Après m'avoir attaché comme je l'ai fait avec elle, elle me pose un bandeau sur les yeux. Elle commence par coller son corps contre le mien. Je peux sentir ses seins se frotter contre ma tête, évitant ma bouche, puis sur mon torse. Les pointes de ses tétons me font frissonner ; il faut dire que sa poitrine est une obsession pour moi. C'est ensuite sa bouche qui court sur mon corps, frôlant mes zones érogènes sans les toucher. Ça devient dur pour moi car je sens que je bande et qu'elle évite de me toucher le sexe. Ses mains caressent mes cuisses, remontent dans mon entrejambe, évitent mes organes génitaux. C'est alors que je la sens se mettre en position de soixante-neuf après avoir relevé ma tête avec un coussin. Son odeur de femme en chaleur m'enivre dès que sa vulve se colle sur mes lèvres. C'est ma langue qui entre alors en action. Elle court de sa chatte, passe par son périnée puis atteint la corolle de son anus. Son bassin se tortille sur mon visage. Elle apprécie. Pour me récompenser, sa bouche suce mes bourses l'une après l'autre, serre la base de ma queue et remonte pour avaler mon vit.

Elle me pompe le dard avidement. Je lui bouffe la chatte profondément. Elle m'avale jusqu'au fond de sa gorge tandis que ma langue pénètre son cul. Je crache ma semence au fond de son gosier pendant qu'elle m'inonde le visage de sa mouille.

Elle me libère. On s'embrasse, savourant les sucs amoureux de chacun. Elle m'avoue qu'elle adore le goût de mon sperme ajouté à celui de son jus de chatte. Je lui rétorque que j'aime dévorer sa bouche parfumée à l'odeur de ma bite.


Ça fait maintenant plus de trois semaines que nous vivons ensemble. Nous sommes de jour en jour plus amoureux l'un de l'autre. L'échéance approche mais nous n'osons pas l'envisager. Sexuellement, nous sommes en harmonie totale ; intellectuellement aussi. Nous avons les mêmes envies dans des domaines aussi variés que la culture, la mode, la décoration…

« Elle n'exige rien de moi, je n'exige rien d'elle, mais je n'ai pas envie de repartir. Ou, tout du moins, si je le fais, c'est pour revenir m'installer définitivement ici. Pas facile, à soixante-deux ans, de refaire sa vie ailleurs… »

Tous ces jours passés avec elle m'ont conforté dans ma décision. Je ne peux plus vivre sans Emmanuelle ! C'est ce soir que je compte lui annoncer que je veux m'installer ici, aux Sables d'Olonne. Ma profession de consultant en informatique me le permet. Je ne perdrai pas mes clients actuels – vive la fibre ! – et j'en gagnerai d'autres en aidant les rentiers, nombreux ici, souffrant d'illectronisme. Le problème est : l'acceptera-t-elle ? Le seul moyen de le savoir, c'est de lui en parler ce soir. Je mets à tout hasard une bouteille de champagne au frais et j'avale un comprimé de Cialis car si elle accepte, la connaissant, la nuit sera longue…

J'attends son arrivée avec impatience. Comme un fait exprès, ce soir elle a du retard, un problème de réservation de dernière minute. Je suis de plus en plus fébrile.

Elle arrive enfin et me saute dans les bras :

— Désolé, mon chéri, pour ce contretemps.

Son haleine est fraîche. Je fonds toujours quand elle m'embrasse. Je n'attends pas qu'elle prenne sa douche : je veux lui annoncer maintenant ma décision.

— Ma chérie…
— Oh, ce ton sévère m'annoncerait-il une mauvaise nouvelle ?
— Non ! Oui… non…
— Oui ? Non ? Alors ?
— Voilà, j'ai pris une décision, et j'ai peur de ta réponse…
— Accouche ! Ne me laisse pas dans cette attente !
— Je voudrais m'installer ici définitivement avec toi et… je ne sais pas si tu vas accepter.
— C'est vrai ? C'est ce que tu as décidé ?
— Oui.
— Oh, mon amour, tu doutais de ma réponse ? Mais c'est OUI, doublement, triplement OUI. Oh, que je t'aime ! J'avais tellement peur que tu repartes et que ce soit fini… Tu ne peux pas savoir comme tu me fais plaisir ; c'est la plus belle chose depuis longtemps qui m'arrive dans ma vie. Viens dans la chambre : je vais te prouver, s'il en était besoin, que je suis heureuse de cette nouvelle.

Je la déshabille, tout à trac. En quelques secondes nous sommes nus. Je l'allonge sur le lit, et sans lui laisser une seule seconde de réflexion, je plonge ma tête entre ses cuisses pour lui bouffer la moule. Elle a juste le temps de me dire :

— Tu sais que je ne suis pas très propre ?
— Je m'en fous. Ton odeur de femme négligée me rend fou. Je vais te dévorer le minou jusqu'à ce que tu cries grâce.
— Oh oui, mon chéri, fais de moi ce que tu veux, mais ne tarde pas trop : je veux ta bite en moi !

Je suis tellement excité que j'accède à son désir ; je l'emmanche d'une seule poussée. Elle pousse un cri et recherche mes lèvres pour se délecter de sa propre odeur de chatte qui a macéré après une journée de travail. Nous jouissons à l'unisson.

Emmanuelle peut enfin prendre sa douche avec moi. Elle ronronne dans mes bras alors qu'on se nettoie mutuellement.

— Tu sais que tu es un gros cochon ? Tu me fais et tu me fais faire des choses qu'il y a encore un mois j'aurais trouvées sales. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'un homme puisse me lécher après une journée de travail sans qu'il m'ait laissé le temps de prendre une douche, et encore moins de l'embrasser après et de sentir mes odeurs intimes sur ses lèvres. Mais avec toi tout se fait naturellement. Je suis tellement heureuse que tu aies accepté de tout lâcher pour vivre avec moi… Je ne sais pas comment tu vas faire, mais tu vas m'expliquer tout ça pendant qu'on va dîner. J'appelle le restaurant pour qu'ils nous livrent. Tu veux du champagne ?
— J'ai déjà mis une bouteille au frais. Au cas ou…
— Tu avais tout prévu ! J'adore les surprises, et celle-là en est une belle. Je t'aime, mon amour !
— Je t'aime aussi, ma chérie.

Pendant le repas je lui explique comment je vais m'organiser dès que je serai rentré chez moi. D'abord mettre en vente mon appartement et organiser mon déménagement ici. Je prévois pour l'instant de ne garder que mes affaires personnelles et mettre le reste au garde-meubles.
Une fois ici, je lui propose dans un premier temps de m'héberger dans sa maison, et ensuite de trouver notre futur logement afin de vraiment démarrer notre nouvelle vie sous les meilleurs auspices.

À cette proposition, Emmanuelle saute de joie et me dit qu'elle est d'accord avec ce programme. Elle me questionne alors sur ma nouvelle vie professionnelle et s'enquiert de ce que je vais faire. Je lui explique dans les détails qu'hormis le changement de lieu, je continuerai comme avant avec mon portefeuille de clients. Je ne tiens pas à m'immiscer dans ses propres affaires qui sont constituées, si j'ai bien compris, de multiples sociétés.
Elle est d'accord avec cette approche, d'autant qu'en accord avec son mari, ils vont divorcer. Elle ne me l'avait pas dit, attendant de savoir ce que je voulais faire, pour ne pas me mettre la pression.

Nous terminons la bouteille de champagne sur le canapé, et bien évidemment nous terminons dans les bras l'un de l'autre. Inutile de vous dire que la nuit est encore torride, que les seins d'Emmanuelle sont à la fête… et que mon vit connaît encore la douceur de ses lèvres de velours.


Un an s'est écoulé depuis ces évènements. Nous avons acheté une magnifique maison au bord de l'océan, et nous sommes en train de l'aménager suivant nos propres goûts. Nous passons ensemble des jours merveilleux. Le divorce d'avec son mari est prononcé. Les trois enfants d'Emmanuelle, déjà adultes, ont parfaitement compris. Il s'est d'ailleurs établi avec eux une complicité certaine ; je suis devenu en quelque sorte leur confident. Les miens, un garçon, une fille – mes jumeaux – ont eux aussi adopté Emmanuelle, d'autant qu'ils ont son âge !

Un soir, alors que nous sommes enlacés, tout à trac, Emmanuelle me demande si j'aimerais lui faire un enfant. J'avoue être estomaqué car je ne m'attendais pas à une telle question : nous avons vingt-trois ans d'écart, et je n'ai jamais envisagé une telle chose. Je lui réponds alors, sans même réfléchir, comme si c'était naturel :

— C'est OUI, mais à une seule condition.
— Laquelle ? me demande-t-elle, anxieuse.

Je me mets alors à genoux pour prononcer cette simple phrase :

— Ma chérie, veux-tu m'épouser ?

Elle est stupéfaite de ma demande car, c'est la surprise totale pour elle : nous n'avons jamais abordé ce sujet. Quelques secondes s'écoulent – une éternité pour moi – et elle s'écrie :

— OUI ! OUI ! OUI ! Oh, mon amour, bien sûr que c'est OUI. Dès ce soir j'arrête la pilule. Nous allons avoir un beau bébé ensemble. Oh, mon chéri, comme je t'aime… Viens ! Embrasse-moi.

C'est alors un malstrom de plaisir qui nous emporte. Nos cris, nos soupirs, nos désirs font que nous jouissons à n'en plus finir. Quelle nuit encore !

ÉPILOGUE

Deux mois après avoir arrêté la pilule, Emmanuelle est tombée enceinte. À son âge, c'est exceptionnel. C'est une fille qu'elle a mise au monde sans problème neuf mois plus tard. Je suis fou de joie ! Pendant toute sa grossesse elle a été particulièrement réceptive sexuellement parlant. Le jour de son accouchement, quelques heures avant les premières douleurs, nous avons encore fait l'amour comme des bêtes et nous avons, comme à l'accoutumée, joui ensemble.

Notre fille, que nous avons prénommée Carla, est vraiment l'enfant de l'Amour avec un grand A.