Orchi : du grec orkhis [testicule]. Il existe aussi une origine latine : orchis (qui, employé surtout au pluriel, signifie « testicules »). L'orchidée doit son nom [du latin orchidis] à la forme de ses racines. En médecine et chirurgie, les mots composés avec « orchi » en premier élément ont tous un rapport avec les testicules.

Je les aime si grosses, lourdes, pendantes, qu'il me soit impossible de les contenir toutes les deux en bouche…

Surtout, prendre le temps de les admirer, les soupeser, les gober, et surtout – surtout – les renifler. Je m'y plonge, je m'y vautre, dans la suave chaleur d'un confinement prolongé au fond d'un boxer.
Pour me plaire, ni rasage ni parfum, ni crème : je les veux brutes, naturelles, animales, poilues et musquées…
Le shoot irradie tout mon corps, me brûlant l'entrejambe…

En virtuose, je me délecte alors de jeuX de langue et de bouche, voire de dents… lécher, baver, cracher, aspirer, suçoter, mordiller, souffler, les tourner sur mon palais, les ressortir très très lentement, Chupa Chups, puis, comme une ventouse, les réabsorber… Le surprendre d'un effleurage au ralenti de la pulpe de mes doigts… Explorer les méandres… Suivre le raphé de la pointe de ma langue, cette couture magnifique et émouvante…

À ces jeux, je peux vous consacrer des heures, exaltée par votre odeur, votre texture plissée… et ces gémissements, comme une longue complainte du propriétaire de ces bonbons aphrodisiaques…

Que de burnes, roupettes, roustons, bourses, roubignoles, baloches… n'ai je soupesés, goûtés, dévorés, avalés, gobés, adorés… vénérés ! De petites noix bien symétriques à ces paquets lourds d'un surplus de peau délicieux, des lisses, des bien rondes, des roses, des brunes de toutes les nuances jusqu'au noir profond, des dissymétriques, des si contrastantes avec la queue dont elles font le collier de deux perles, des sèches et des humides, des hypersensibles, et des dures au lâcher-prise…

Passage sur le chemin intime et osé qui conduit la langue du gland à l'anus, je m'y arrête avant de partir doucement à l'aventure du périnée… Déceler dans les ondulations du bassin et les gémissements si la voie est offerte pour m'engouffrer dans le canyon fessier… Alors là, Messieurs, c'est l'extase ! Vous sentir vous détendre et onduler, voire vous écarter en soulevant des mains vos fesses musculeuses… Oh bordel, là est mon plaisir !

La danse commence, libre ; tout le territoire m'est offert, et du cul au gland, de la hampe au raphé, du périnée à l'ourlet violacé, ma bouche s'affole… En artiste, elle joue ses gammes les plus créatives. Vous satisfaire, Messieurs, oui… et me sentir puissante de ça, couler de bonheur à l'écoute de vos râles…

Je sais que bientôt vos burnes pendantes claqueront sur mon cul quand vous me baiserez la chatte, et inversement… Me gifleront peut-être le visage à la faveur d'une irrumation virulente…
Et si vous m'y autorisez, je m'endormirai, épuisée, le nez plongé dans ce coussin moelleux…

Aux temps de mes débuts dans ce supermarché du sexe, j'exigeais une photo, de profil, d'une main brandissant fièrement votre queue : j'avais appris à reconnaître les petits rusés jouant de la contre-plongée, nous pensant toujours à la recherche de la plus grosse matraque… Maintenant, statisticienne diplômée ès-burnes, ce sont vos baloches qui aimantent mon regard dans vos galeries photographiques. Exposez-les, valorisez-les, exhibez-les, aimez-les : elles sont magnifiques !


PS : À celui qui m'inspire et dont les couilles somptueuses me font faire de bien énormes conneries : « Tes couilles si lourdes me rendent cinglée ; leur fumet est ma drogue, leur texture dans ma bouche et sur ma peau me fait mouiller rien qu'en pensée… Je les veux encore sur mon visage, encore me brûler les yeux à les contempler, encore les entendre claquer en rythme soutenu sur mon cul en manque… Garde-les bien pleines, j'arrive… »