Invité chez un ami que je désignerai sous le pseudonyme de N., haut fonctionnaire – je n'en dirai pas plus afin de préserver son anonymat – pour discuter de spécificités techniques, nous avons conversé un long moment en nous régalant d'un excellent whisky tourbé. Le sujet étant épuisé, N. m'a informé de la prochaine venue de l'une de ses adjointes (que je nommerai K.) avec qui, m'avoua-t-il, il entretenait une liaison.

C'est ainsi que quelques minutes plus tard je vis arriver une ravissante quadragénaire aux courts cheveux blonds qui s'installa dans un fauteuil face à moi. Comme elle portait une jupe qui lui arrivait à mi-cuisses, je ne pouvais m'empêcher de lorgner en direction de ses jambes, qu'elle croisait et décroisait. À un moment, je bénéficiai même d'une vision fugace de sa culotte rouge. Je me demandai si elle m'allumait sciemment ou si sa quasi-exhibition était fortuite. Bien entendu, privé de sexe depuis… trop longtemps, je sentis un organe typiquement masculin se déployer dans mon pantalon (je dis bien pantalon et non pas slip car je n'en porte plus depuis longtemps).

Notre conversation à trois, qui avait débuté par des banalités d'usage, prit progressivement une tournure égrillarde car la belle, trouvant qu'il faisait chaud, enleva son blouson et se retrouva devant nous en crop top qui moulait une poitrine arrogante. Elle crut bon de préciser :

— Quand je viens chez N. je ne porte jamais de soutien-gorge : il me l'interdit.

Désinhibé par le pure malt de mon ami, je lançai :

— Cela demande à être vérifié…

Sans se démonter, K. plaça ses mains en bas de son vêtement et le remonta jusqu'à dévoiler la moitié de ses seins, mais elle interrompit son mouvement avant d'atteindre ses mamelons. Devant tant d'audace, je demandai :

— On peut toucher ?

Elle me lança un regard coquin qui valait acceptation, ou que je pris comme telle.
Je me levai du canapé, me mis derrière la belle et plaçai mes mains en coupe pour soupeser les rondeurs encore à moitié masquées. Je sentis sa croupe se plaquer contre mon bas-ventre. La sentant consentante, je fis remonter son crop top jusqu'à dégager totalement sa poitrine opulente et ferme que je me mis à caresser un long moment avant de retourner sur le canapé et de lui dire :

— Merci ; vraiment merci, K.

J'avais la gorge sèche. Mon ami me resservit une dose de whisky et m'informa :

— Quand je lui donne des gages, elle les exécute sans rechigner. La dernière fois que nous avons joué, je lui ai demandé de retirer sa jupe.
— Vraiment ?
— Oui, vraiment. Montre-nous comment tu as fait, K.

Son adjointe alla se placer derrière le bar. Je la vis se baisser, et quelques secondes plus tard elle balança sa minijupe juste à côté de moi. Je me levai, la rejoignis derrière le bar et m'agenouillai derrière elle. Subjugué par son fessier cambré, je plaçai ma langue entre les deux globes bien fendus et la fis remonter jusqu'au creux de ses reins. Ayant perdu toute réserve, je la fis pivoter pour passer ma langue au niveau de sa vulve encore recouverte de sa culotte rouge.

Comme je ne savais pas si elle m'autoriserait d'autres privautés – d'autant plus que son supérieur et amant nous observait – je retournai à ma place en déclarant :

— Je bande…

N. lui proposa :

— Et si tu retirais ta culotte ?

Elle n'hésita qu'un court instant avant de répondre :

— Je remets ma jupe, alors.

Et c'est vêtue uniquement de sa minijupe et de ses bottes qu'elle nous rejoignit en se débarrassant de son crop top. Elle se rassit face à moi, les seins à l'air. Mon ami lui demanda :

— Alors, cette culotte, tu l'as enlevée ?
— Devinez… répondit-elle avec un sourire malicieux.

Je pris la parole :

— Je pense que vous l'avez enlevée. Mais pour m'en assurer, vous devriez imiter Julia Roberts dans Pretty Woman

Et je me mis à chantonner :

Pretty woman, walkin' down the street,
Pretty woman, the kind I like to meet…

Ses jambes commencèrent à s'écarter. Ne voulant pas passer pour un goujat, j'évitai soigneusement de fixer mon regard sur le compas qui s'ouvrait et la regardai dans les yeux.

Elle me gronda gentiment :

— Ce n'est pas là qu'il faut regarder, mais plus bas.

Ses jambes étaient à présent largement ouvertes ; c'est là que je réalisai que K. était une vraie blonde. Ne pouvant résister à un appel aussi explicite, je me précipitai vers elle et m'agenouillai à ses pieds en lui disant :

— Permettez, Madame, que je vous rende hommage.

Et sans attendre sa réponse – qui ne pouvait être que positive, vu les circonstances – je plaçai ses jambes sur chacune de mes épaules et me mis à lui souffler de l'air chaud sur le sexe, puis je plaquai ma langue sur sa vulve et débutai de légers allers et retours le long de sa fente qui suintait. Elle se mit à haleter quand je commençai à lui téter le clitoris, et elle gémit lorsque ma langue pénétra l'entrée de son vagin. Ah, quel goût suave elle dégageait… une saveur que j'avais presque oubliée. Je me régalais !

Je perçus un mouvement : mon ami nous avait rejoints, mais placé comme je l'étais – la tête entre les cuisses de la dame – je supposai qu'il devait l'embrasser et s'occuper de ses seins.

Après quelques minutes, toujours assise sur le fauteuil, K. se plaignit de ne pas être à l'aise pour bien profiter de nos caresses. Je lui proposai de s'étendre sur le canapé, ce qu'elle fit ; mais cette interruption me refroidit quelque peu, et c'est avec moins d'entrain que je repris mon cunnilingus. Elle dut s'en apercevoir ; la blonde se remit sur ses pieds et alla s'appuyer contre la cheminée, dos à moi, et cambra son postérieur, semblant attendre quelque chose. Peut-être désirait-elle être prise debout, mais par qui ? Par N. ou par moi ?

Je la rejoignis et plaquai mon bassin contre cette croupe qui s'offrait. C'est alors que je sentis une des mains de la belle se frayer un chemin entre nos deux corps et se saisir de ma verge en érection à travers mon pantalon (j'étais encore habillé). Pourquoi ai-je hésité à ce moment décisif ? Je l'ignore encore, mais je me dégageai en déclarant que je devais rentrer chez moi.

Elle dut être déçue mais n'en montra rien. Je pris congé, et mes deux complices m'accompagnèrent jusqu'à ma voiture qui était garée dans la cour. K. n'était pas frileuse car c'est nue – uniquement vêtue de ses bottes – qu'en pleine nuit glaciale elle se pencha pour poser ses lèvres sur les miennes. J'insérai mon index dans sa vulve ruisselante et le portai à ma bouche pour le sucer en déclarant :

— Un dernier pour la route… Merci pour tout !

Arrivé chez moi, j'envoyai un SMS à mon ami : « Encore merci pour cette soirée extraordinaire ! Je m'en pourlèche encore les lèvres… »


Le lendemain – c'est-à-dire aujourd'hui vendredi 11 novembre 2022, alors que je rédige ce récit – j'ai encore le goût de sa cyprine sur mes lèvres.

Je me demande si le déroulement de cette soirée avait été planifié, et si j'oserai aller plus loin dans cette relation si l'occasion m'en est donnée.