La revanche du fauché (2)

Lentement, elle se défit de ses chaussures, puis baissa lentement son collant… marqua un moment d'arrêt, hésitant encore, puis baissa sa culotte. Elle restait légèrement courbée en avant, et avait mis ses mains devant son bas-ventre pour cacher son sexe.

— Enlevez vos mains ! proférai-je d'un ton autoritaire. Et redressez-vous. Mettez les mains derrière votre dos !

Elle s'exécuta, tête basse, n'osant plus me regarder.

Je vis qu'en dépit des apparences elle avait un beau corps, ses seins tombant un peu mais formant deux belles poires bien pleines, un bassin large, un ventre un peu replet, sans plus.
Son pubis était couvert d'une toison fournie, en bataille.

— Vous auriez pu vous raser le sexe avant de venir visiter votre meilleur client ; enfin, passons.

Je la matai un petit moment, la détaillant du haut en bas ; elle ne bougeait pas, soumise, humiliée, attendant, comme vaincue.

— Tournez-vous, que je voie un peu vos fesses.

Elle obéit. Je vis qu'elle avait vraiment un beau cul, bien développé, des fesses qui s'étalaient et descendaient, oblongues, épanouies, comme celles de certaines statues de la Renaissance.

— Bon. Ma chère Madame Mareuil, ma chère banquière, je ne tiens pas à vous faire mariner plus longtemps. Je ne tiens pas à jouer avec vous (c'est pourtant ce que je faisais depuis un bon quart d'heure, voire même depuis des semaines…) ; je ne suis pas cruel. Je vais vous proposer un marché ; vous êtes libre d'accepter ou de refuser, mais au point où vous en êtes…
Je vous explique : si vous acceptez, vous gagnez un bon paquet de pognon, comme je vous l'ai fait miroiter. Par contre, si vous refusez, vous ne gagnez rien, vous repartez sans rien… après m'avoir livré un spectacle unique ! dis-je avec un grand sourire ironique et satisfait.
— C'est quoi, votre marché ?

La dame s'exprimait désormais de façon presque triviale, ayant abandonné ses bonnes manières en matière de langage, ce qui devait trahir chez elle une sorte de désespoir pathétique.

— Le marché est simple : vous faites tout ce que je vous demande, sans rechigner, sans protester, et sans vous mettre à discuter chaque ordre. Au moindre refus, au moindre geste d'opposition, à la première parole de rébellion, il n'y aura pas de seconde chance pour vous : j'arrêterai, et vous repartirez à poil ! Enfin, je veux dire : avec vos vêtements, bien entendu, mais sans votre contrat. Compris ?
— Oui, dit-elle d'une voix lasse, vaincue.
— Bon. Pour vous prouver ma bonne foi, vous montrer ma bonne volonté, je vais faire un geste. Approchez-vous.

Elle s'approcha de la table où j'avais saisi les papiers.

— Voyez : j'inscris au bas de la dernière page la mention « Lu et approuvé. Bon pour accord. », et à l'endroit resté libre pour cela, le montant : « Deux millions d'euros. »

Ses yeux s'arrondirent, incrédules, et j'y vis une leur, allumée soudain par l'appât du gain. Ça devait tourner comme une lessiveuse dans sa petite tête.

— Je n'aurai plus qu'à parapher chaque page, et à signer au bas de la dernière, là… vous voyez ? Mais ça, ça sera après ! Compris ? Bon, assez perdu de temps en futilités. Passons aux choses sérieuses ! Prenez cette chaise et placez-la là-bas. Non, dans l'autre sens, dossier tourné vers le mur. Maintenant, asseyez-vous à califourchon dessus. Oui, comme ça, c'est bien. Mais reculez votre bassin au maximum, je dois voir votre sexe dans le vide. Oui, là. C'est bien.

Je me levai et m'approchai. Elle était délicieusement cambrée ; elle avait – en un geste charmant et délicieusement érotique – posé spontanément ses avant-bras sur le rebord de la chaise, dans une position d'attente. Ainsi elle était soumise et désirable.

Immédiatement mes mains s'aventurèrent sur ses hanches évasées et ses fesses en pente douce. Elles étaient satinées et souples, une surface parfaite, harmonieuse, sans une once de cellulite. Je les caressai du haut en bas, puis remontant jusqu'au bas des reins, tournant sur les flancs. Mes mains s'égarèrent dans la partie la plus intime, le sillon fessier étant dans cette position un peu écartelé.

Elle sembla frissonner quand mes doigts s'aventurèrent dans la profondeur du canyon, effleurant son intimité, puis en dessous, l'échancrure de son sexe gardée de part et d'autre par une haie de poil.
Elle tressaillit mais ne broncha pas.

J'avais envie de raser ce sexe, de le rendre lisse et impudique comme celui d'une toute jeune fille, mais je savais que la peur de rentrer chez elle et d'être trahie par ce sexe glabre lui aurait sans doute fait interrompre la séance, au risque de tout perdre.

Je caressai avec contentement ces fesses épanouies encore un petit moment tandis que mon autre main était passée sous son bras et tripotait chaque sein, goulûment et avec délectation, en passant alternativement d'un à l'autre (pas de jaloux), jouant avec toute la masse, les soupesant, triturant et agaçant les pointes, les faisant rouler entre mes doigts.

Je mis fin à la fête en lui assénant quelques claques sonores, fermes, mais peu violentes sur chaque fesse. Elle se mit à crier de surprise.

— Taisez-vous ! ordonnai-je. Rappelez-vous bien le marché.

Je la fessai ainsi quelques secondes sans abuser, rosissant ses belles chairs, soucieux de ne pas la marquer, mais afin qu'elle comprenne bien qui était le maître ; puis mes doigts trouvèrent son sexe entrebâillé, et avec satisfaction je constatai une certaine humidité qui me permit de caresser cette vulve avec douceur, mon index et mon majeur glissant en de petits massages de haut en bas. Elle creusa les reins et eut comme des petites secousses de tout son corps.

Elle ne disait rien, ne protestait pas, et pour tout dire j'eus l'impression qu'elle commençait à prendre goût au jeu que se livraient mes mains sur son corps.

Je fis pénétrer doucement mes deux doigts en elle : elle était brûlante et soyeuse ; je pris du plaisir à masser voluptueusement l'intérieur de cette chatte lisse et humide, appuyant vicieusement sur le haut de son bas-ventre par l'intérieur. Je crus percevoir que son souffle était entrecoupé ; pas sûr qu'on lui avait déjà massé sa zone G, à ma chère banquière.

Je ressortis mes doigts tout gluants et lui caressai sa rosette bien exposée et toute froncée, lui étalant sa liqueur sur son mignon petit trou. Elle frissonna, se cambra davantage.
J'étais bien évidemment de plus en plus excité, et je décidai de passer à autre chose.

— Allez, il suffit. Levez-vous de cette chaise et venez vous mettre à genoux devant moi !

Elle s'exécuta avec indolence, et tandis que je la toisais avec autorité et concupiscence, je sortis mon vit de ma braguette ; il surgit dressé comme un arc et dur comme du bois.
Elle avait bien entendu compris ce que je m'apprêtais à exiger d'elle, mais attendit l'ordre qui suivit immédiatement :

— Approchez, Madame la banquière, et sucez-moi ! Et je vous conseille de vous appliquer…

Elle se pencha en avant, les yeux levés vers moi (où, curieusement, j'avais de plus en plus de mal à apercevoir de la honte) et me prit en bouche. Manifestement, elle manquait d'expérience.

— Mieux que ça, Madame Mareuil ! Il va falloir mériter votre commission. Sucez-moi bien le gland, faites ça goulûment, pensez à votre argent… Et si ça ne suffit pas comme motivation, je me verrai obligé de prendre mon martinet et de vous zébrer le dos et le cul pour vous faire faire des progrès en fellation !

Je ne sais pas quel argument fut le plus efficace ; toujours est-il qu'elle prit ma queue dans une main, mes boules dans l'autre, et se mit à me pomper avec avidité et en cadence, avec des bruits de succion, sa tête s'agitant en de vigoureux va-et-vient.

Humm, voir ainsi ma banquière à poil, à mes pieds, vêtue de ses seules chaussures à talons plats en train de me sucer comme une vraie pute, elle, la dame à l'allure si rigide, si bourgeoise, si coincée, me fit monter l'excitation à un degré élevé et la sève à tel point que je dus lui ordonner de s'interrompre pour ne pas me vider instantanément dans sa bouche.
Ca n'est pas que c'eût été désagréable, mais je comptais bien faire durer cette petite séance et profiter d'elle de toutes les manières possibles.

Je lui ordonnai d'aller s'installer à genoux sur ma banquette. Elle le fit sans protester et j'eus à nouveau son cul à hauteur de mes mains. Elle était délicieusement offerte, les cuisses bien ouvertes.

— Humm, voilà un spectacle qui me ravit. Quel plaisir de voir sa banquière bien ouverte, toute prête à servir, bien docile, sur son canapé ! Je suis un homme chanceux… persiflai-je.

J'enfilai un préservatif, présentai mon gland tout tendu à sa corolle, l'introduisis tout doucement puis je la saisis par ses hanches, et d'une seule poussée j'entrai entièrement en elle, butant tout au fond de son ventre.

Lentement d'abord, puis en accélérant le rythme, je me mis à la besogner fermement, à grands coups de reins ; elle laissait échapper un petit cri à chaque fois que je butais tout au tréfonds de son sexe en feu. Bientôt j'enserrai sa taille avec mes deux bras, me collant à elle, lui mordant l'épaule, lui couvrant le cou de suçons, lui pelotant vicieusement les seins de temps à autre.

Elle haletait, sa voix enflait à chaque coup, son sexe débordait en des sonores « floc-floc », et je me rendais compte qu'elle était en train de perdre pied… et qu'elle allait le prendre ! Bien entendu, je ne comptais pas le lui faire remarquer : la situation était déjà suffisamment humiliante pour elle, et je tenais à lui laisser sauver la face.
En attendant, c'est par son côté pile que je me donnais du plaisir, prenant mon pied en diable.

Je m'interrompis, souhaitant faire durer au maximum cette petite séance. Je lui ordonnai de descendre du canapé et de s'installer à quatre pattes par terre. Elle obéit sans discuter (elle avait probablement envie d'en finir au plus vite, mais je n'avais pas l'intention de la libérer aussi rapidement de cette épreuve).

— Posez votre tête sur vos bras, cambrez bien vos reins, tendez votre cul vers moi, offrez bien votre croupe. Écartez un peu les cuisses, et avancez vos genoux. Ah là là, il faut tout vous dire ! Ah, quelle vue vous m'offrez, Madame Mareuil ; si vous vous voyiez… Je suis sûr que dans toute l'histoire de la finance jamais une banquière ne s'est jamais autant donnée pour son client ; vous devriez être fière.

Je l'enjambai et me plaçai debout, tourné en direction de ses reins. Mes jambes enserrant sa taille, je me penchai. Mes mains parcoururent toute la belle croupe bien déployée qui s'offrait à moi, les fesses bien tendues, le sillon bien ouvert, caressant l'anus, les plis séparant ses cuisses de ses fesses, mes doigts s'égarant dans la fente tout humide encore de la chevauchée précédente.

— Ah, voilà qui est bien. Que c'est beau, tout ça… J'aimerais avoir ma banquière toujours ouverte devant moi comme ça.

Je lui assénai une courte série de claques sèches sur son fessier tendu, claques bien sonores qui retentirent dans toute la pièce, et qu'elle encaissa cette fois sans broncher.

— Et bien docile, avec ça. Une belle salope soumise… murmurai-je de contentement, assez fort bien sûr pour qu'elle l'entende.

Je me penchai en arrière et, trouvant sa bouche, j'y introduisis mon majeur que je lui fis sucer deux ou trois fois (elle avait vite compris ce que j'attendais d'elle, elle apprenait vite). Puis, revenant à sa croupe, je caressai l'émouvant petit cratère ornant le centre de son cul, l'enduisant de sa propre salive.
Le bout de mon doigt s'enfonça lentement en elle : son anus était chaud et serré. Lentement, je poussai ce majeur jusqu'en butée, sentant le muscle palpiter et être parcouru de spasmes.

— Eh bien, Madame ma banquière, on dirait que vous n'avez pas beaucoup été pratiquée de ce côté-là ! Vous êtes aussi serrée qu'une vieille fille… ou qu'une jeune pucelle. Quand je vous voyais guindée dans vos tenues vieillottes et déprimantes, je me disais que vous étiez coincée du cul… mais je n'imaginais pas que c'était aussi vrai au sens propre qu'au sens figuré ! Hum, il va falloir remédier à ça. Gardez la position, ne bougez pas.

Je revins avec un tube de gel et un plug de belle taille, effilé à son extrémité, qui s'élargissait rapidement et finissait par un renflement arrondi. J'enduisis sa rosette d'une bonne quantité de gel, puis lentement y introduisis l'extrémité fine du plug ; je travaillai longuement son étroit conduit avec la partie fine par une longue série de va-et-vient jusqu'à ce qu'elle glisse vraiment sans effort, puis je poussai lentement plus avant la partie renflée.

— Allez, Madame Mareuil, il est temps d'ouvrir votre cul maintenant. Détendez-vous, ouvrez-vous bien.

Après quelques mouvements réflexes vers l'avant comme pour fuir l'objet (je la maintenais avec mon bras gauche passé sous son ventre), elle finit par se dilater, et le renflement de l'objet disparut en elle. Elle eut comme un cri étouffé.

— Eh bien voilà, on y arrive… Je savais bien que je viendrais à bout de votre cul ! Voilà Madame ma banquière domptée. Vous commencez à avoir l'air un peu plus présentable, mais je vais parachever votre tenue. Ne bougez pas, restez comme vous êtes.

Je pris une élégante ceinture formée de demi-sangles de cuir larges de 15 centimètres reliées par un anneau d'acier, et la refermai sur sa taille. Je la serrai très fort, ce qui eut pour effet d'étrangler un peu son ventre et de lui couper la respiration ; elle poussa un cri de surprise.
Je partis ensuite à la cuisine chercher un glaçon, et quand je revins je lui ordonnai de se redresser et de rester à genoux devant moi, les mains sur la nuque.

Debout face à elle, j'avais sous mes yeux le charmant spectacle de cette femme austère, bien obéissante, en position d'attente, avec ses jolis seins bien bandants.

Je caressai les mamelons l'un après l'autre avec le glaçon. Elle se raidit, chercha à éviter le contact, mais les pointes des seins se dressèrent, ressortant de façon impressionnante. Je me saisis d'une pointe, et prenant une pince à tétons dans ma poche, je la posai sur sa fraise bien rose, en relâchant progressivement la pression ; elle se mit à gémir, à haleter.

— Allons, détendez-vous. Celles-ci ne sont pas bien terribles. Vous allez voir : vous allez rapidement vous habituer à la sensation.

Elle se détendit peu à peu et je posai calmement l'autre, les deux pinces étant reliées par une élégante chaîne. Je caressai doucement sa nuque que couvraient à demi ses cheveux raides, puis saisissant la chaînette je lui ordonnai de marcher sur les genoux et l'entraînai en la tirant vers le fauteuil.
Non content de l'avoir menée par le bout du nez pendant plusieurs semaines, je la menais maintenant par le bout des seins, pour mon plus grand plaisir… et elle se laissait faire, cette vieille salope !

Je m'assis confortablement sur le fauteuil, les cuisses écartées, et tirai davantage sur la chaîne pour la faire s'avancer au maximum. Je saisis doucement sa tête et l'inclinai vers ma queue ; elle comprit instantanément. Elle me prit en bouche, bien docilement. Je l'autorisai alors, ému par tant d'application et de zèle, à retirer ses mains de sa nuque et à les poser sur moi.
Je caressai d'abord ses bras, jouai un peu avec ses jolis seins, les pelotant et les faisant balloter, puis tiraillant de plus en plus fort sur la chaîne. Enfin, tenant bien sa tête à deux mains, je me mis à baiser sa bouche en cadence, à un rythme rapide et régulier. Que c'était bon ! Sa langue et ses muqueuses étaient douces et soyeuses.

Mais je n'avais toujours pas l'intention de jouir encore. J'interrompis à un moment donné la fellation et enlevai une des pinces ; elle cria de douleur (le sang et la sensibilité revenaient dans le mamelon qui avait été cruellement comprimé). Je retirai l'autre : nouveau cri (moins fort, car moins d'effet de surprise). Je tripotai doucement chacune des pointes froissées, lui arrachant de petits hoquets ; puis, en les pinçant l'une après l'autre entre pouce et index, je reposai les pinces de telle façon que la chaînette passe cette fois par-dessus sa nuque, tirant ses tétons vers le haut.

Je repris ensuite ce vigoureux coït buccal là où je l'avais laissé, me levant même à un moment donné pour besogner sa bouche à longs coups de reins, ce qui provoqua des gargouillements sourds chaque fois que je butais dans le fond de sa gorge, et étonnamment sans lui déclencher de haut-le-cœur.
Je finis par me rasseoir, puis je tirai sa tête en arrière, ce qui eut pour effet de sortir mon vit ; et, tenant fermement son visage dans mes mains, je fichai mon regard dans ses yeux gris-verts : elle était très rouge, son regard était trouble ; il était difficile de dire ce qu'on pouvait y lire.
Droit dans les yeux, je lui parlai ainsi :

— Maintenant, Madame Mareuil, ma bonne petite banquière, je vais ajouter un peu de piquant à cette séance, spécialement pour vous qui êtes une femme d'argent. Vous allez vous placer à genoux devant cette table basse et appuyer vos mains sur elle. Je vais mettre les documents sous vos yeux et vous allez lire intégralement ce contrat.

Elle s'exécuta, se plaça comme je le lui avais demandé, courbée sur la table basse, ses jolis seins pointant vers le bas comme des petits obus, et commença à lire le haut de la page en commençant par le titre :

— Performance Distinguo…

À genoux derrière elle, m'apprêtant à lui retirer le plug anal, je l'interrompis :

— Et maintenant, chère Madame, vous allez apprendre ce que veut dire concrètement « se faire enculer ».

Elle ne répondit pas, eut comme un frisson ; je caressai son cul pour la détendre et lui intimai :

— Allez, lisez !

Elle reprit la lecture du document sans tenir compte du caractère ridicule et humiliant de sa situation. Le petit trou qui avait été dilaté par le plug restait entrouvert, et je n'eus aucun mal à y placer mon gland. J'enfonçai lentement ma pine en prenant mon temps, appréciant la chaleur et la douceur bien serrée de son canal anal.

— Mumm… ça rentre comme dans du beurre. Vous êtes une autre femme à présent, Madame Mareuil.

Elle s'appliquait à lire le document, essayant de se concentrer dessus, bafouillant parfois légèrement tandis qu'elle sentait que je la pénétrais. Lors de ma progression, son petit trou se contractait parfois, parcouru de spasmes ; mais dans ces moments-là je ne tentais pas de forcer ses résistances et attendais qu'elle se relâche : je comptais bien m'introduire au plus profond et me bloquer tout au fond de ses entrailles.
Ce que je fis. Quand je fus calé bien à fond, ma queue toute entière dans ses intestins, mon pubis plaqué contre ses fesses, je pris ses seins à pleines mains, posai ma bouche sur sa nuque au plus près de son oreille et lui murmurai doucement et vicieusement :

— Maintenant, vous allez vous en prendre plein votre cul, Madame ma banquière : je vais vous mettre comme une grosse chienne ! Et vous allez voir que vous allez aimer ça…

Joignant le geste à la parole, je posai mes mains sur sa taille, la prenant bien fermement par les hanches, et je la fis s'empaler et ressortir à un rythme soutenu jusqu'à ce qu'elle se mette à haleter, que sa lecture soit saccadée et ponctuée d'éclats dans sa voix, tant secouée par les coups de boutoir que je lui assénais que par l'émotion grandissante qui la trahissait.
À un moment donné, j'appuyai sur sa nuque, la forçant à ployer en avant sur ses avant-bras qui l'empêchaient de s'écraser sur la table, et de l'autre main je saisis la chaînette et la tirai au maximum vers le haut, tiraillant le bout de ses tétons vers l'extérieur, ce qui lui arrachait des cris déchirants à chaque coup de bite.

— Continuez à lire !
— Oh, je vous en prie…

Je m'aperçus vite que cette prière n'était pas une supplique, mais plutôt le cri de désespoir d'une femme mûre, bourgeoise de province, petit cadre de banque, guindée et avec une vie sans fantaisie, qui était en train de perdre pied… ou plutôt de se rendre compte qu'elle était en train de le prendre, bien malgré elle !

Mais mains se refermant sur ses hanches évasées, je continuai à la besogner à un rythme soutenu, à la pilonner sans ménagement, et de sa gorge s'élevaient des vocalises, des cris, des « ohhhh », des « ahhh » qu'elle laissait s'échapper sans retenue, ayant abandonné tout contrôle, sa tête levée, se laissant aller sans même en avoir conscience.

J'ouvris brutalement les deux pinces à seins en même temps ; elle poussa un hurlement bref. Je lui pris ses pointes entre mes doigts, lui faisant découvrir des sensations nouvelles, et je lui donnai le coup de grâce, l'estocade finale, mes mains tenant fermement ses épaules. Elle eut des secousses dans tout le corps, et je sentis des spasmes et des ondes parcourir tout son ventre et ses reins.
Je me retirai de son cul, la forçai à se redresser pour qu'elle reste à genoux mais bien droite, enlevai ma capote et lui enfonçai ma queue qui n'avait jamais été aussi raide dans la bouche :

— Allez, Madame la banquière, finissez-moi : c'est dans votre bouche que je veux jouir. Et je vous préviens, vous allez tout avaler ; pas question que vous en laissiez une goutte !

Je pris son visage dans mes mains et la besognai ainsi vigoureusement tandis que ma jouissance montait rapidement ; je me répandis à grands cris dans sa bouche soyeuse, puis je la vis déglutir bien docilement, comme une bonne élève bien appliquée et bien salope.

— Aaaaah, voilà qui est bien. Vous ne m'avez pas déçu ; nous n'avons pas perdu notre journée tous les deux. Vous êtes finalement une bonne salope sous vos airs de femme bien comme il faut, de bonne épouse, de bonne mère de famille, de bonne conseillère bancaire. Vous m'avez appris quelque chose aujourd'hui : vous m'avez appris ça… et je suis sûr que vous l'avez appris aussi. Nous avons appris quelque chose tous les deux.

Elle me regardait d'un air un peu désemparé, un peu hagard, les yeux vitreux, un peu dans le vide, l'air de quelqu'un qui vient de terminer un marathon.

— Bon, vous avez bien mérité votre récompense…

Je pris les documents, les paraphai et signai au bas de la dernière page. Elle affichait un air un peu incrédule, comme si nous étions dans un rêve, puis elle jeta un regard vers moi et eut un petit sourire en coin, un sourire épuisé mais satisfait du devoir accompli : ce n'était qu'une esquisse de sourire, mais c'était le premier que je lui voyais depuis longtemps.
Elle se leva, les jambes molles ; on aurait dit qu'elle venait de faire du cheval sans avoir jamais pratiqué l'équitation auparavant.

— Voulez-vous prendre une douche, Madame Mareuil ?
— Non…

Elle chercha un peu dans ses affaires, semblant vaciller sur place ; elle me regarda, le visage très rouge, les joues toujours en feu, puis se ravisa :

— Euh… oui, finalement.

Je lui indiquai la salle de bain ; elle s'y rendit. J'entendis le bruit de la douche pendant un bon quart d'heure. Elle revint, semblant un peu plus fraîche, mais nue : dans sa grande confusion, elle était partie sans ses vêtements.

— Voulez-vous boire quelque chose ?
— Non… Oui, je veux bien. De l'eau fraîche.

Je la laissai se rhabiller et revins avec deux grands verres. Elle n'avait pas perdu le nord et avait ramassé les documents signés.
Elle but son verre debout, sans me regarder, respira, eut l'air de reprendre ses esprits. Elle alla à la salle de bain se recoiffer. Quand elle revint, elle essayait encore de plaquer ses cheveux pas encore tout à fait secs.
D'un geste presque tendre, je l'aidai à rajuster son chemisier un peu froissé. Elle eut l'air étonné tout d'abord, puis se laissa faire comme si j'étais son vieux complice.

— Merci… souffla-t-elle.

Puis :

— Bon, j'y vais.

Je la raccompagnai jusqu'à la porte. Elle faillit partir sans se retourner, mais au dernier moment elle pivota un peu sur elle-même pour me jeter un dernier regard, réflexe de femme bien éduquée, sans aucun doute. Je lui tendis la main avec un grand sourire. Elle me la serra (même réflexe) avant se sortir.

— Merci encore, lui dis-je.

J'avais envie d'ajouter « Ce fut un plaisir ! » mais ce n'était pas nécessaire. Pas besoin d'en rajouter : c'était d'ailleurs un plaisir partagé.

J'aurais pu dans les sept jours me rétracter et annuler le contrat que je venais de signer (c'était mon droit : la loi Scrivener) ; je n'ose imaginer quelle aurait été sa réaction… mais je ne le fis pas : je me dis que s'étant donnée à fond et sans compter, elle avait bien mérité sa commission !