Chapitre 3

La porte de l'appartement claque en se refermant.

— Mehdi, t'es là ?
— Ouais… Qu'est-ce qu'il y a ?
— Il faut que je te parle, mon cœur ; viens dans le salon.
— Attends un instant, j'ai pas encore fini…

Sarah le rejoint dans la chambre ; elle le trouve en train de s'astiquer le manche devant l'ordinateur dont l'écran affiche une scène de sodomie.

— Putain, Mehdi, t'abuses ! Je suis là, moi !
— Toi ? Mais t'es bonne à quoi, toi ? À rien ! Regarde, je suis obligé de me branler en regardant des femmes se faire défoncer le cul parce que j'ai jamais pu t'enculer, toi !
— Si tu m'écoutais un peu plus souvent au lieu d'aller sur tes sites de cul, tu saurais que je viens de chez un sexologue pour régler nos… problèmes.
— Quoi ? « Nos » problèmes ? « Tes » problèmes, oui : moi, j'en ai pas. C'est toi qu'en as, des problèmes avec ton cul où j'peux pas enfiler mon zob !
— D'accord, d'accord, c'est bon. Bref, je suis allée chez le sexologue ; il veut nous voir ensemble. On a rendez-vous la semaine prochaine.
— Et qu'est-ce qu'il veut faire, ce bâtard ? T'élargir le cul ? Nique sa race !

Sarah s'approche de lui et, s'agenouillant, elle enlève la main de Mehdi pour la remplacer par la sienne sur la verge imposante. Pas excessivement longue – une vingtaine de centimètres – mais d'un diamètre assez important pour que sa petite main aux doigts effilés arrive tout juste à en faire le tour. Elle débute de doux va-et-vient le long de ce sexe surmonté d'un impressionnant gland circoncis qui le fait paraître encore plus volumineux, puis elle s'arrête et se redresse pour lui répondre :

— Il veut t'aider à me sodomiser, pauvre con !

Elle s'incline à nouveau et fait glisser sa langue sur la verge de Mehdi.

— Ah, il veut m'apprendre à enculer une meuf, ce bouffon ?

Sarah continue de sucer Mehdi ; excitée par la grosse bite qu'elle a dans la bouche, elle ne l'écoute plus.

— Allez, pompe-moi la queue pendant que je regarde comment les vrais mecs s'occupent des pouffes !

Les va-et-vient le long du membre deviennent de plus en plus rapides. Même si elle ne le montre pas, Sarah apprécie le côté macho de Mehdi durant leurs ébats ; tenant la hampe, elle s'active sur le gros gland qui lui distend la bouche. L'éphèbe bronzé sent que sa jouissance n'est plus qu'une affaire de secondes ; déjà quelques gouttes salées viennent se déverser sur la langue de Sarah. C'est alors qu'elle arrête sa fellation et regarde Mehdi droit dans les yeux en déclarant :

— Viens avec moi la semaine prochaine, Mehdi.
— Bon, OK, mais suce-moi à fond, alors.

Avec un petit sourire en coin en signe de réussite, elle reprend le pénis en main et le lubrifie de salive ; ses caresses augmentent d'intensité. Tandis que dans la fine main la grosse bite tressaute, Sarah fait tournoyer sa langue autour du gros gland qui gonfle encore plus en prenant une teinte violacée… L'excitation de Mehdi est telle qu'il ne peut se retenir de lâcher quelques soupirs. Le jeune Arabe attrape alors la tête de sa copine, fait glisser son membre imposant de plus en plus rapidement entre les lèvres de l'étudiante puis, lui maintenant la nuque afin qu'elle ne puisse reculer, lui enfonce son gros champignon tout au fond de la bouche et déverse plusieurs jets de semence gluante directement dans la gorge de Sarah qui s'étouffe sous l'abondance de l'éjaculation tandis qu'il rugit de plaisir.

Enfin apaisé, il se détend et donne une tape amicale sur la joue de la jeune fille qui continue à déglutir. Toujours à genoux, elle avale les dernières gouttes qui lui tapissent l'intérieur de la bouche avant de déclarer :

— Je ne peux pas être bonne à rien puisque je suce ta queue ! Bon j'appelle le docteur pour confirmer le rendez-vous.
— OK, appelle-le, ton toubib que je nique sa race ! Mais tu vas me pomper le nœud tous les jours jusqu'à ton putain de rendez-vous. Compris ?
— Oui, mon cœur, merci ! dit-elle avant de l'embrasser.


— Allô, Xavier ? Dis, j'ai un service à te demander. Tu sais, la petite Sarah que tu m'as adressée, celle qui a des problèmes d'intromission anale, tu t'en souviens ?
— Bien sûr, Serge ; un cul comme le sien, c'est difficile à oublier… Alors, tu te l'es faite, vieux saligaud ?
— Non, pas vraiment, mais je dois la revoir en consultation. Comme tu le sais, je viens de prendre ma retraite et je n'ai plus de cabinet. Tu pourrais me prêter le tien pour que je la reçoive ?
— Eh bien, ça risque d'être difficile : mon carnet de rendez-vous est plein à craquer ; mais si tu peux attendre jusqu'à samedi, dans une semaine, je peux te trouver un créneau, vu que je ne reçois pas le week-end.
— Super, Xavier ! Disons à partir de quinze heures ?
— OK, va pour quinze heures. Mais j'ai besoin d'une contrepartie : je veux être présent.
— Ah, je te reconnais bien là, mon salaud ! Mais si tu penses te la faire, tu vas être déçu : elle vient avec son mec.
— Merde ! Bon, viens une demi-heure avant ton rendez-vous ; on trouvera bien le moyen d'improviser un plan.
— OK, vieille canaille ; à plus.
— Ciao, toubib de mes deux !

Bon, ça se présentait pas trop mal. Le sexologue composa le numéro de la jeune étudiante.

— Mademoiselle, c'est encore le docteur de Feule à l'appareil ; je vous rappelle pour votre rendez-vous. Comme vous le savez, je viens céder mon cabinet à un jeune confrère ; de ce fait, je vous recevrai chez votre gynécologue, samedi en huit à quinze heures. Comme convenu, vous serez accompagnée de votre ami, c'est bien ça ?
— Oui, Docteur : Mehdi sera là, j'ai réussi à le convaincre. Merci d'avoir appelé.
— Bien. Alors à samedi prochain, Mademoiselle.
— C'est ça ; à samedi, Docteur. Au revoir, Docteur.