Chapitre 3

Nous roulions sur l'autoroute A9 en direction de la frontière espagnole depuis dix bonnes minutes. Ma compagne s'était calmée et était en train de reprendre ses esprits. Sa main gauche continuait à caresser par-dessus le pantalon mon sexe, qui était dans une érection totale et commençait même à me faire mal. Les trois premiers boutons du chemisier blanc de ma compagne étaient défaits et je voyais ses seins palpiter. Le tissu était tendu à craquer. Les tétons faisaient une petite bosse. On aurait dit qu'ils cherchaient à percer cette toile…

— Prends la prochaine sortie, Le Boulou, m'indiqua ma compagne.
— Pourquoi Le Boulou ? Tu connais une auberge où…
— Mon mari et moi y avons une petite maison en dehors du village, en bord de mer. Nous y serons tranquilles.
— Tu n'as pas peur des commentaires si on nous voit ensemble ?
— On est situés à l'écart de la route, à 50 mètres d'une petite crique. Tu verras, c'est assez sympa…

Je venais de dépasser le péage autoroutier et m'engageai sur une petite départementale sous les instructions de Sylviane. La voiture, malgré la vitesse réduite, soulevait derrière elle un nuage de poussière beige. Il faisait chaud. Je sentis la main sur mon sexe se crisper nerveusement.

— Accélère…
— Pourquoi ? Qu'est-ce qui arrive ? demandai-je, surpris.
— Accélère, que je te dis ! Je t'expliquerai.

Mon pied appuya sur l'accélérateur et la voiture fit un bond en avant.
On venait de dépasser une villa cossue sur notre gauche, clôturée par un mur en crépi blanc à hauteur d'homme. Devant le portail j'avais aperçus un 4×4 BMW de couleur grise.

Nous roulâmes ainsi, en silence, sans échanger une seule parole un petit kilomètre encore. Le visage de ma compagne avait pâli ; de petites perles de sueur apparaissaient sur le dessus de sa lèvre supérieure. Sa poitrine se soulevait au gré de sa respiration qui s'était soudain accélérée.

— Et si tu m'expliquais ? demandai-je, quelque peu intrigué.
— Tu as vu la BM à côté de la maison sur la gauche ?
— Oui, et alors ?
— C'est la voiture de mon mari. Normalement, il n'a pas à être ici.
— Peut-être avait-il quelque chose à récupérer…
— Non. Je crois plutôt qu'il était avec sa secrétaire en train de la sauter.
— Toi, tu lui rends bien la pareille ! Lui avec sa secrétaire et toi avec ton pilote…
— Arrête ! Ça ne me fait pas rire. Il va falloir que je tire cela au clair.
— Bon plaisir.
— Vas-y, tourne à gauche dans ce chemin et descends-le jusqu'à la pinède.

Le chemin était caillouteux et désert. De chaque côté, un muret de pierres sauvages, comme faisaient les bergers dans les estives, délimitait la voie. Cinq minutes plus tard, une petite forêt de pins parasols apparut devant nous.

— Gare-toi dans la clairière.

J'arrêtai la Peugeot et coupai le moteur. Le « tss-tss » des cigales devint assourdissant dans le silence environnant. Sylviane avait dégrafé sa ceinture de sécurité et s'était à demi retournée vers moi. Elle passa ses bras autour de ma nuque et vint plaquer sa poitrine contre la mienne. Nos bouches se réunirent dans un long baiser langoureux et sensuel.

— Viens, on va à l'eau ! annonça-t-elle.

En effet, derrière les pins on apercevait des vaguelettes qui venaient mourir sur le sable blond d'une petite plage bien cachée du chemin. La couleur de l'eau passait rapidement du bleu roi au bleu marine en passant par le vert émeraude. « Un lieu idéal pour la chasse sous marine. » pensai-je au fond de moi-même.

Déjà le chemisier venait de passer sur le siège arrière, libérant deux seins en forme de demi-melons, fermes, aux mamelons turgescents. Ils me donnaient envie de les prendre dans ma bouche, de les sucer, de les caresser de ma langue et d'en taquiner les bouts qui devenaient rapidement durs.

Je me baissais pour délacer mes chaussures lorsque je sentis deux mains aux doigts savants se poser sur ma nuque. Ils me massaient en descendant vers les épaules. Une voix me chuchota à l'oreille :

— Dépêche-toi, j'ai faim de toi…

Et moi donc ? J'ouvris la portière et sortis du véhicule. Mes chaussettes allèrent rejoindre mes chaussures posées à côté des pédales. Ma chemise vola rejoindre le chemisier de ma compagne sur le siège arrière. Mon pantalon fut rapidement descendu avec l'aide de ma copine qui s'était chargée d'en dégrafer la ceinture. Mon sexe, toujours en érection, faisait une grosse bosse dans mon boxer et ressemblait à un cylindre qui montait vers mon nombril, vers la gauche.

Ma compagne avait pris place dans le siège conducteur. Elle était toute nue et s'était tournée de telle façon à ce que ses jambes reposent dehors, sur le sol sablonneux. Elle descendit de ses deux mains le dernier rempart contre ma nudité. Ne perdant pas de temps, elle déposa un baiser sur mon gland, essuya d'un coup de langue la perle de cristal qui était apparue à l'orifice de l'urètre. Empoignant ma verge dans sa main gauche comme un manche, elle commença un mouvement de va-et-vient, de masturbation. Au bout de quelques secondes elle cessa, m'abandonnant là sur ma faim pour courir vers la plage.
Je la rejoignis dans l'eau qui avait dépassé le niveau de son nombril.

L'eau était bonne et nous avancions. Jugeant sans doute que nous étions suffisamment éloignés de la plage, Sylviane se retourna et vint se plaquer contre moi. Mon sexe était entre nous, plaqué contre son ventre. Nos lèvres se rejoignirent dans un long baiser. Se laissant porter par la mer, elle emprisonna mes hanches de ses jambes et m'enlaça de ses deux mains passées derrière ma nuque. Je sentais mon sexe buter contre son bas-ventre. On continuait à mélanger nos salives, à laisser libre cours à la danse de nos langues.

Ma compagne se laissa aller sur le dos faisant la planche, m'emprisonnant toujours la taille de ses cuisses de sportive. J'avançai ma main vers son sexe ; j'avais juste la place que me laissaient ses cuisses ouvertes. Mon pouce trouva le clitoris pendant que mon index allait le rejoindre en renfort. La mer la recouvrait jusqu'à la poitrine au gré de nos mouvements mêlés au flux et au reflux des vaguelettes, et malgré cela je remarquai que sa vulve était baignée de cyprine. Mon doigt s'approcha de l'entrée de son vagin…

— Vas-y ! Rentre-le… et fais-moi jouir !

Je ne me fis pas prier. Je la pénétrai avec mes deux doigts réunis et commençai des va-et-vient de plus en plus profonds, comme s'ils étaient des pénis en train de la baiser.

Je n'ai jamais eu de chance au jeu : jamais gagné au tiercé (encore faudrait-il que j'y joue, ce qui n'est pas le cas), jamais gagné un seul centime au loto. Mais là, j'avais dégotté le gros lot ! Un lot sublime, beau, appétissant à le croquer jusqu'à plus faim.

Elle ne fut pas longue à prendre son pied. Je la vis se raidir sur la surface de l'eau comme si elle voulait décoller. Je sentis ses mollets m'enserrer la taille avec plus de force, comme si elle avait voulu m'emprisonner.

— Oh ouiiiiii ! Continue… N'arrête pas !

Je n'en n'avais pas l'intention. De mes premières phalanges légèrement recourbées je lui massais l'intérieur du vagin, là où ces dames ont ce point si sensible qui les fait décoller pour le septième ciel sans pour autant prendre l'avion.

Elle se dégagea de ma pénétration manuelle et vint se coller à moi, son buste contre le mien, avec ses jambes me servant de ceinture. Sa bouche entrouverte se plaqua sur la mienne ; elle avait un goût de sel. Sa langue rejoignit la mienne dans une poursuite effrénée pendant que de mes deux mains passées sous ses fesses je la maintenais fermement contre moi. Je sentais ma verge en totale érection buter contre son sexe. Sylviane passa une main sous elle et la saisit pour l'aider à se positionner à l'entrée de son vagin.

— Vas-y, pousse ! Laisse-moi faire.

J'étais en elle, entré sans difficulté tellement sa grotte était lubrifiée. Ma compagne avait décollé sa poitrine de la mienne et s'en tenait éloignée en repoussant mes épaules de ses deux bras tendus. Je continuais à la maintenir, mes mains passées sous ses fesses l'accompagnaient dans ses mouvements de va-et-vient. Je sentais ses contractions internes sur mon sexe à l'intérieur de son vagin. C'était délicieux !

Elle me regardait, les yeux entrouverts, me faisant penser à mon chat lorsqu'il me prépare un mauvais coup ! Elle bougeait son bassin d'avant en arrière avec de petits mouvements ; elle me faisait l'amour ! Mes genoux tremblaient de bien-être, de bonheur. J'avais mes doigts de part et d'autre de la raie de ses fesses, et de l'index je titillais son anus que je sentais à chacun de mes attouchements se contracter comme une bernicle cherchant à rentrer dans sa coquille. J'insistai jusqu'à parvenir à y faire pénétrer la première phalange.

— Hé… Sens interdit, là ! s'exclama-t-elle.
— Pourquoi ? Tu n'aimes pas mon doigt ?
— C'est pas la question ; personne n'est encore entré par là.
— Il y a toujours une première fois, ma chérie ; laisse-toi faire.
— Toi alors ! Fais attention, vas-y doucement, alors… Ne me fais pas mal.
— Promis. Décontracte-toi.

Tout en parlant, j'avais introduit mon index entièrement. Je le laissais en place sans bouger, ne serait-ce que d'un millimètre ; il fallait que ses sphincters s'habituent à ce doigt, à ce corps étranger qu'ils n'avaient pas l'habitude de laisser passer.

— Ça va ? Je ne te fais pas mal ?
— Jusqu'à présent… oui, ça peut aller. Essaie de le rentrer un peu plus, mais sois tendre ; vas-y doucement, mon cœur.
— Il est déjà à fond : plus loin, c'est mon poing !

Je commençai à bouger mon doigt en des mouvements de sortie et de réintroduction tout en surveillant le visage de Sylviane. Elle fermait les yeux et paraissait être à l'écoute de ses sensations, de ses ressentis. Je sentais à travers la paroi du côlon de ma compagne mon pénis au fond de son vagin.
Sylviane avait arrêté ses mouvements de va-et-vient, tout à l'écoute de ses nouvelles sensations. Mon sexe sortit de son antre si confortable.

— Si tu me promets d'être aussi doux qu'avec ton doigt, si tu veux… je veux bien essayer de te donner mon pucelage du petit trou. Mais promets-moi d'être tendre, mon chéri. Tu auras au moins quelque chose que lui n'aura pas eu.
— Nous allons sortir de l'eau, alors.

Nous sortîmes tendrement enlacés et nous nous allongeâmes à même le sable de la plage. Il était chaud. Ma compagne était allongée sur le dos, et moi sur elle. Ma poitrine écrasait ses seins aux tétons déjà durs, sans doute dans l'attente d'une caresse. J'approchai ma bouche des mamelons et je léchai ses tétons tandis que de ma main je partais à l'aventure entre ses cuisses. Sylviane avait saisi mon sexe et le masturbait doucement, délicatement.

Sentant ma main entre ses cuisses, elle les écarta afin de me laisser le passage. Je changeai de position, adoptant celle de tête-bêche qui nous permettrait de nous faire plaisir mutuellement. Mon sexe était à la hauteur de sa bouche. Elle le tenait fermement de sa main afin de pouvoir en taquiner le gland. Ma tête était entre ses cuisses qu'elle avait ouvertes à l'équerre pour me faciliter l'approche. Ses grandes lèvres laissaient passer les nymphes grandes ouvertes elles aussi, laissant apparaître au-dessus de l'entrée de sa grotte d'amour le méat, et au-dessus le clitoris pointant sa tête toute rose en dehors du capuchon dans une invitation à la dégustation… invitation à laquelle je ne me fis pas prier. Aussitôt que la pointe de ma langue effleura ce bouton d'amour, ma partenaire eut un léger sursaut. Elle était hypersensible du clito, ce qui n'était pas pour me déplaire.

Je tenais de mes mains de part et d'autre des lèvres écartées ; je commençai à lécher cette framboise qui vibrait à chaque coup de langue. Je voyais suinter de l'entrée de son vagin un liquide légèrement opaque que je lapai d'un coup de langue pour le goûter. C'était épais, gluant un peu comme du sperme. Son goût me fit penser aux fruits de mer : iodé, salé… J'aimais ce goût-là : j'adore les fruits de mer ! Sylviane avait pris la moitié de ma verge dans sa bouche et la massait avec sa langue, insistant sur la couronne de mon gland tandis que d'une main elle me caressait les testicules et de l'autre elle me tenait une fesse.

J'allai cueillir de mes doigts ce liquide qui me servirait de lubrifiant naturel et en enduisis son anus avec l'index et le majeur réunis, puis commençai à lui doigter lentement le fondement avec un doigt qui entra sans difficulté mais qui provoqua un léger coup de dents de ma partenaire sur mon sexe. Je faisais entrer et sortir mon doigt en lui faisant faire des petits arcs de cercle que j'amplifiais au fur et à mesure. Elle lâcha mon sexe.

— Humm… c'est bon, ça ! Continue comme ça, mon chéri.

Je ne pus lui répondre car ma bouche était trop occupée avec son clitoris. Mais puisqu'elle semblait tant aimer ce traitement, je décidai de m'en occuper exclusivement.

— Relève tes cuisses sur ta poitrine.
— Comme ça ? me demanda-t-elle après avoir passé les deux mains sous la jointure de ses genoux et les avoir remontés sur sa poitrine tout en gardant les cuisses écartées au maximum.
— Oui. Et détends-toi. Décontracte-toi. Fais-moi confiance et laisse-moi faire.

Je pénétrai son vagin de deux doigts réunis pour bien les enduire de cyprine, et doucement, lentement, j'essayai de passer la barrière de son rectum. Au début, je dus faire face à une résistance bien normale qui, sous les caresses de mes doigts sur les plis de la rose, rendit les armes. Je vis cette fleur ressortir comme si sa propriétaire essayait de déféquer. Comme elle était détendue, les doigts en profitèrent pour aller plus loin…

— Ouuuuillle ! Là, je l'ai senti, ton doigt.
— Continue comme si tu voulais les retenir à présent.
— Pourquoi « les » ?
— Parce que je t'en ai mis deux afin de te préparer… pour mon sexe.
— Dis, ça va me faire mal ? Car la grosseur de ta queue…
— Ne t'inquiète pas : je ferai aussi tendrement que je pourrai.
— Alors vas-y.

Mes deux doigts étaient entrés aussi profondément qu'ils le pouvaient. Je commençai à les bouger dans un mouvement de va-et-vient au début, puis en essayant d'élargir le conduit en les séparant. Pendant ce temps-là, ma partenaire continuait à s'occuper de mon sexe en le caressant, le masturbant, le suçant et le léchant. Il était en forme, dans toute sa splendeur. Le gland était devenu dur et gonflé ; je décidai de tenter de l'introduire entre les fesses de ma compagne. Je changeai de position.

— Je reste comme ça ou tu préfères que je me mette à genoux, en levrette ?
— Reste comme ça : je veux voir ton visage et pouvoir te caresser en même temps. Garde les cuisses bien ouvertes et les jambes bien relevées.

Je me plaçai devant elle, le sexe tendu vers le sien qui sécrétait de plus en plus sa liqueur d'opaline. Je positionnai mon gland devant l'entrée du vagin, le baignant dans ce lubrifiant naturel dont je badigeonnai l'anus d'un mouvement de bas en haut comme je le ferais avec un pinceau, puis je le fis pénétrer entièrement dans le vagin, bien à fond.

— Wouhaou ! C'est bon de te sentir, mon chéri. Tu es gros, juste ce qu'il faut à ma chatounette…

J'étais ressorti et j'avais placé mon gland à l'entrée de son anus. J'appuyai un peu, et sans trop de résistance il pénétra.

— Arrête ! J'ai mal. Tu es monté trop gros. Jamais tu ne pourras entrer sans me déchirer.
— T'inquiète, chérie ; la tête est passée.
— C'est vrai ? demanda-t-elle en passant une main entre nous pour vérifier que je disais vrai. Bouge pas. Laisse mon cucul s'y habituer.

Lentement, délicatement je poussai mon bassin en avant et je pénétrai ma compagne entièrement, jusqu'à que ses fesses butent sur mon pubis.

— Ça va ?
— Oui, continue… mais doucement.

Je débutai des mouvements de va-et-vient dans son côlon. C'était agréablement chaud et ça coulissait comme si j'avais vidé un tube de vaseline à l'intérieur. J'avais posé mes mains sur les lobes de ses seins que je pétrissais tout en profitant des deux tétons pour les énerver. Sylviane avait les yeux grands ouverts et me regardait. Ses mains étaient posées sur mes cuisses, semblant être en alerte pour m'informer d'une pression en cas de douleur.

Mes mouvements se firent plus amples. Ma compagne ferma les yeux. Sous mes mains, je sentais sa poitrine se soulever et s'abaisser plus fréquemment. Sa bouche était entrouverte et laissait entendre une sorte de gémissement…

— Tu as mal, Sylviane ?
— Oh non, c'est bon ! Continue comme ça.

À présent elle ondulait du bassin et son gémissement devenait de plus en plus fort. Sa respiration s'accentuait, et moi, prenant cela pour un encouragement, j'accélérai mes mouvements de piston. À un moment donné, mon sexe sortit entièrement ; je le fis rentrer aussitôt, aussi facilement que s'il se fût agi du vagin. Aucune grimace n'apparut sur le visage de ma partenaire. Mon pubis frappait ses fesses de plus en plus fortement et rapidement…

— Oh ouiiiiii… Je vais venir ! Putain, que c'est bon ! Continue… ne t'arrête pas !

Je ne risquais pas de m'arrêter ! Je sentais sous mes bourses cette sensation m'annonçant que j'allais jouir. J'essayai de me retenir, mais…
Au fond de son côlon, ma jouissance fut totale. Je giclai intensément et, me sembla-t-il, interminablement. C'est au même moment que Sylviane m'annonça :

— Ouiiiiii, moi aussi je viens ! Remplis-moi, mon chéri… Lâche-toi, vide-toi. Je veux tout de toi dans mon ventre. Que c'est bon… et dire que j'ai attendu trente ans pour connaître ça ! Et c'est à mon pilote d'amour que je le dois, me dit-elle en se soulevant pour m'enlacer dans un baiser passionné.

Le bassin de ma compagne ne se mouvait que par spasmes, comme s'il voulait traire les dernières gouttes de sperme qui me restaient.

— Tu es un amour ! Je t'adore ! Tu es tendre… Je suis heureuse que ce soit toi qui m'aies fait connaître ce bonheur ; ce ne sera rien que pour toi : lui, il n'aura qu'à se palucher à partir d'aujourd'hui. Je le hais !
— Tu dis ça parce que tu es en colère…

À présent je sortais d'elle, le sexe ramollissant. Je me relevai et aidai Sylviane à se redresser.

— J'en ai les jambes qui en tremblent tellement c'était intense ! Dis-moi, mon cœur, c'est toujours comme ça après la sodomie ?
— Ça dépend avec qui tu la fais.
— C'est pour ça que je veux que ce soit seulement toi qui me prennes de cette façon. C'est ta porte exclusive !

Nous entrâmes dans l'eau pour nous rafraîchir et faire un brin de toilette sommaire. Un quart d'heure plus tard nous en étions sortis et nous embrassions devant la voiture en attendant que le soleil nous sèche.