(Thomas) Nouvelles rencontres

Et voilà, une nouvelle année démarre dans une nouvelle école. Je m'appelle Thomas et une boule me serre le ventre en entrant pour la première fois dans cette salle de cours. La plupart des élèves sont déjà installés, je suis l'un des derniers à entrer. J'observe rapidement s'il y a une place dans les rangs du fond, mais tout est déjà occupé. Je remarque au passage ma grande sœur Élodie. Elle est installée aux côtés d'un mec. Je lui fais un signe mais elle ne me répond pas et fait semblant de m'ignorer.

Quoi qu'il en soit, je n'ai pas vraiment le choix et dois me chercher une place devant. Il y en a une à côté d'une fille assez mignonne. Je lui demande poliment si je peux m'installer à côté d'elle. Elle acquiesce.

— Je m'appelle Thomas, lui dis-je pour me présenter.
— Et moi Louise, répond-elle timidement.
— Eh bien, enchanté, Louise.

Elle ne répond rien de plus pour l'instant. Je l'observe rapidement du coin de l'œil. De longs cheveux bouclés de couleur auburn lui tombent jusqu'aux épaules. Elle a un visage doux, des traits fins et porte des petites lunettes discrètes. Elle est habillée plutôt classiquement, jean et pull-over qui camoufle ses formes. On peut voir cependant deux jolies bosses tendre doucement son pull.

Oups, elle vient de remarquer que je la reluquais et son visage s'est empourpré.

Je me retourne discrètement pour jeter un coup d'œil à ma sœur et à son voisin de table. Elle est loin d'être aussi sage que ma voisine question habillement, même si c'est déjà plus sage que ses habitudes. Elle porte un pantalon moulant et a retiré sa veste pour laisser la place à un débardeur plutôt décolleté. Elle semble en grande conversation avec son voisin et rit à ses blagues. Ce dernier ne paraît pas manquer d'occasions de reluquer ses seins.

Il y a des choses qui ne changeront jamais et cette scène en fait partie. Ma sœur est très sexy et a toujours attiré les mecs de toutes sortes. Elle le sait et elle aime ça. Depuis que je suis les mêmes classes qu'elle, je l'ai toujours vue avec des tas de mecs différents ; certains, elle ne les gardait même pas une semaine. J'ai entendu des tas de rumeurs sur elle et ce qu'elle faisait avec ces gars, parfois aux toilettes du lycée. Je dois bien avouer qu'avec tout ça j'ai fini par être jaloux de tous ces types et que j'ai fantasmé sur ma sœur. D'autant plus que je n'ai jamais eu un grand succès avec les filles. Ce n'est pas que je sois moche ; c'est plutôt que je suis timide, alors ça bloque un peu les relations. J'ai quand même eu quelques copines.

Le prof se lève de son bureau, ce qui attire mon attention, et parcourt la salle du regard avec un sourire au coin des lèvres.

— Bien, fait-il. Nous allons pouvoir commencer.

Et voilà, cette fois c'est vraiment parti. Plus de marche arrière possible. J'entame maintenant la première des trois années que je vais passer dans cette école de commerce.


La vie suit son cours et la routine s'installe tranquillement. Je sens que je vais bien me plaire dans cette école. Ça n'a rien à voir avec celles que j'ai connues avant ; l'ambiance est bien plus détendue. De nombreux clubs viennent rythmer la vie de l'école. Il y en a pour tous les goûts : club sport, club musique, club théâtre…

Une chose m'a étonné, c'est qu'ils organisent régulièrement des soirées au sein même de l'école.

C'est aussi une petite école, alors on se sent forcément moins perdu. Il n'y a qu'une promotion par année. Les deux premières regroupent cinquante à soixante élèves. Vu qu'il y en a beaucoup qui font leur dernière année à l'étranger, la promo de troisième année ne comporte que vingt-cinq élèves environ.

Je me suis fait aussi plusieurs amis, dont Louise. Cette fille est vraiment sympathique. On a discuté plusieurs fois ensemble et on a fini par devenir potes.

Je suis en ce moment assis à mon bureau dans ma chambre, seul dans l'appartement que je suis censé partager avec ma sœur. Je révise les derniers cours quand soudain j'entends du bruit. Je tends l'oreille et reconnais la voix d'Élodie et celle d'un mec. Je perçois ses rires, et bientôt la porte de sa chambre qui claque. OK, j'ai compris ce qu'il ne va pas tarder à se passer. J'espère qu'elle se montrera discrète pour une fois. Seul problème, le mur entre nos deux chambres est fin, ainsi je n'ai pas de mal à percevoir leur conversation. J'entends plusieurs bruits indéchiffrables puis soudain le calme pendant plusieurs secondes jusqu'à ce que le gars vienne briser ce silence.

— Oh putain ! C'est trop bon. T'es douée comme suceuse.

Merde, comment puis-je me concentrer sur mes cours alors que ma sœur est en train de sucer un gars dans la pièce d'à côté ? Je fais tous les efforts possibles pour ignorer la situation.

— Oh oui, oh oui… halète le gars, brisant ainsi une nouvelle fois ma concentration. T'es vraiment la reine de la pipe !

Putain, ce que je peux détester qu'elle fasse ça… Impossible de me focaliser sur mes cours.

Sans le vouloir, je m'enfonce dans mon fauteuil et commence à imaginer la scène qui se déroule à côté. Je vois le mec avec qui elle discutait à la rentrée (il me semble que c'est sa voix) allongé sur le lit, la bite tendue. Ma sœur lui lèche avec gourmandise le sexe.

Cette image en tête, mon sexe se tend dans mon pantalon. J'essaie de l'ignorer et de retourner à mes cours, sans succès.

Le lit grince à côté. Ils doivent être en train de bouger.

— Non, pas dans le cul ! fait soudainement la voix de ma sœur. Je n'aime pas ça.
— Allez, s'il te plaît… T'as vraiment un cul divin !
— Ta gueule ! Je t'ai dit non.

Le mec ne semble pas plus insister. Bientôt, on entend le lit grincer et on devine facilement le mouvement de va-et-vient qui produit ce grincement.

— Oh oui, défonce-moi la chatte ! C'est bon ! hurle ma sœur.

J'imagine encore la scène ; je vois ma sœur à quatre pattes en train de se faire prendre en levrette par le mec. J'imagine ses seins se balancer au rythme des mouvements. Je la vois aussi se mordre les lèvres et grimacer de plaisir.

Merde, il faut que je me sorte cette image malsaine de la tête ! Je ne dois pas me laisser hanter par les sons qui me chantent aux oreilles. Si seulement elle était plus discrète aussi ! À croire qu'elle le fait exprès juste pour m'emmerder, pour me montrer à quel point sa vie sexuelle est riche par rapport à la mienne.

Mon sang bout de plus en plus et mes mains se mettent à trembler. Je suis pris d'un mélange de rage et d'excitation. Le désir m'envahit progressivement. Je déteste lui céder du terrain, mais il est trop fort. Les sons qui me parviennent le nourrissent ardemment.

Cette fois, c'est trop : je baisse les armes ! Je me laisse envahir par les images érotiques. Même si je sais que je culpabiliserai après, c'est toujours bon de se laisser aller. J'ai sorti mon sexe et me branle.

Élodie gémit dans la pièce sans aucun effort de discrétion. Elle sait pourtant que je suis à côté. Soudain, le rythme des grincements s'accélère. Ma sœur crie de plus en plus fort et mon cœur se serre.

Moi, je continue à me branler en imaginant la scène. Dans ma tête, c'est moi qui ai remplacé le mec. C'est dorénavant sous mes assauts que ma sœur gémit si fort. J'imagine le contact de son sexe brûlant sur le mien, le balancement de ses seins sous mes coups de boutoir et sa peau de velours sous mes doigts avides. Je lui défonce la chatte, lui palpe les seins et lui fesse le cul. Elle halète de plus en plus bruyamment et m'encourage à la pilonner encore plus fort. Elle me réclame et m'implore, me convoite et m'appelle. Sa litanie fait de moi son seul maître. Il ne me faut pas longtemps pour jouir de ce fantasme. J'attrape le sopalin à côté et m'essuie.

Je tends l'oreille et les entends jouir à leur tour quelques minutes plus tard.

Ils ont recommencé à baiser trois fois cette nuit-là, et aucune de ces fois je n'ai pu m'empêcher de me branler. À chaque fois, c'est la même chose : je suis partagé entre la colère de savoir qu'elle fait ça juste sous mon nez, et l'excitation de l'entendre faire. Cette dernière prend toujours le dessus et je me branle frénétiquement en me laissant aller à mon fantasme.

Le lendemain à la pause de midi, je me retrouve assis à une table d'extérieur dans la cour de l'école avec Louise. Le ciel est bleu ; un beau soleil, et une légère brise qui évite que l'atmosphère soit étouffante. C'est une agréable journée.

Louise et moi rions à une blague qu'elle vient de faire quand soudain j'entends une voix nous saluer. Je me retourne et tombe sur une magnifique fille aux formes voluptueuses. Pris au dépourvu, je bredouille un salut en retour. Elle a les yeux fixés sur moi ; un regard plutôt pénétrant. De longs cheveux noirs qui lui tombent en cascade dans le dos et des formes vraiment avantageuses. Elle me donne chaud et je ne peux m'empêcher de rougir, ce qui semble amener un sourire sur ses lèvres pulpeuses. En fait, cette fille est une bombe ; aussi bonne que ma sœur, si ce n'est pas plus. Qu'est-ce qu'elle nous veut au juste ? Je ne comprends pas pourquoi une fille aussi sexy vient nous adresser la parole.

— Tu es le frère jumeau d'Élodie en première année, n'est-ce-pas ? me demande-t-elle.
— Son frère oui, mais pas son jumeau.
— Ah bon ? fait-elle, surprise. Je pensais que vous étiez jumeaux vu que vous êtes dans la même promotion.
— Nous n'avons qu'un an et demi de différence ; et depuis qu'elle a redoublé une classe, je la suis à la trace.
— Ah OK, c'est plus clair maintenant. Et donc vous suivez les mêmes études ?
— Ouais. J'ai pas voulu faire original et j'ai copié sur elle, plaisanté-je.
— Comment te nommes-tu ?
— Thomas.
— Et toi ? Demande-t-elle en reportant son attention sur Louise, comme si elle venait seulement de se rendre compte de sa présence.
— Moi, c'est Louise.
— Bien. Moi, je m'appelle Sarah de Montferrat. Je suis en seconde année. Je voulais juste faire les présentations et vous dire de ne pas hésiter à venir nous voir, mes amis et moi, si vous avez un quelconque problème. Ah, et au fait, demain soir, c'est la soirée parrainage. C'est important que toutes les premières années viennent pour avoir un parrain.
— OK, ça marche, fait Louise.

Sarah s'éloigne et je ne peux m'empêcher de mater son cul serré dans son jean. J'en bave intérieurement. Sarah de Montferrat ? J'avais déjà entendu son nom prononcé plusieurs fois dans des conversations sans savoir qui c'était au juste. Je commence un peu à comprendre pourquoi on parle d'elle.

Deux amis arrivent et s'assoient à notre table : David et Sylvain.

— Putain, quel cul ! commence à déclarer le premier.
— Mec, qu'est-ce qu'elle voulait, la Sarah ? demande Sylvain.
— J'en sais rien au juste. Elle nous a rappelé vite fait la soirée parrainage de demain soir.
— Vous la connaissez ? demande Louise.
— Sarah de Montferrat ? Toute l'école en parle, répond Sylvain. Cette fille est une véritable légende.
— Une légende ? Qu'est-ce qu'elle a fait au juste pour mériter ce titre ? demande Louise, pas vraiment convaincue. OK, elle est belle comme fille, mais elle est loin d'être la seule ici.
— Ça, personne n'a voulu nous le dire, avoue Sylvain.
— Elle n'a pas besoin de faire le moindre truc pour être une légende, reprend David. Avec un cul et des nibards comme les siens, elle fait bander tous les mecs de d'école, et c'est déjà bien suffisant.

Comme d'habitude, David manque cruellement d'élégance. Je vois que son commentaire n'a pas vraiment plu à Louise.

Nous reprenons nos cours peu après et finissons la journée dans le calme. Celle du lendemain se déroule aussi calmement jusqu'à cette fameuse soirée parrainage. Cette dernière est organisée dans un bar dans la ville. Je m'y rends donc avec ma sœur et la soirée commence doucement au fur et à mesure que les autres étudiants arrivent.

— Veuillez vous mettre en groupe, les premières années, déclare le président du bureau des élèves. Nous allons vous distribuer un papier avec un indice sur l'identité de votre parrain. Je rappelle au passage pour ceux qui n'auraient pas encore compris que vos parrains seront uniquement des secondes années.

Et voilà, nous sommes maintenant tous réunis dans ce bar et je dois dire qu'à trois promotions, nous sommes un peu serrés. Je reconnais un groupe de secondes années derrière le président et la table où il s'est installé. Plusieurs appartiennent au bureau des élèves, et d'autres sûrement là pour leur donner un coup de main. Je reconnais une personne parmi eux : c'est Sarah, la seconde année qui est venue nous parler à Louise et à moi hier. Elle a un magnifique décolleté qui met en valeur sa poitrine appétissante. C'est vrai qu'elle est sexy !

Zut, elle vient de s'apercevoir que j'étais en train de la mater… Elle semble cependant ne pas m'en vouloir puisqu'elle me lance un sourire. Quoi qu'il en soit, pris en flagrant délit, je détourne le regard.

— Bien sûr, continue à expliquer le président des élèves, vous aurez sans doute du mal à déterminer l'identité de votre parrain avec l'indice que vous piocherez. Il vous faudra alors interroger les secondes années qui se feront une joie de vous aider s'ils n'ont pas la gorge trop sèche.

J'aurais préféré qu'ils nous donnent le nom de notre parrain tout de suite pour qu'on en finisse. Je n'aime pas trop ce genre de jeu. En gros, on leur paie des bières si on veut trouver notre parrain. Les salauds, ils vont bien en profiter… Ils vont pouvoir picoler à nos frais.

Le président commence à appeler les premiers noms. Les appelés se dirigent vers la table où leur est remis un petit bout de papier. Visiblement, ils suivent l'ordre alphabétique : je n'aurai pas trop de temps à attendre pour avoir mon indice. Je me demande sur qui je vais tomber.

— Élodie Dejoel, appelle le président.

Ma sœur se dirige d'un pas assuré vers la table et récupère son indice avant de laisser la place. Elle porte une chemise blanche légèrement transparente, une mini-jupe noire et des bottes noires. Elle fait vraiment salope dans cette tenue.

Le président m'appelle à mon tour ; je récupère mon bout de papier, le lis rapidement sans comprendre grand-chose à cet indice et vais rejoindre ma sœur qui est déjà en train d'acheter ses premières bières.

— Alors, sœurette ; qu'est-ce que ça dit, le tiens ? Tu as une idée de qui peut être ton parrain ?
— Oui, me répond-t-elle. J'en suis quasiment sûre.

Pas étonnant ; elle fréquente déjà beaucoup de secondes années. La connaissant, elle a peut-être même déjà baisé avec plusieurs.

— Et toi, dit-elle, que dit le tiens ?
— « Je dirige un club unique en son genre. »
— T'es sérieux, là ? fait-elle avec de gros yeux.
— Quoi ? Tu sais qui c'est ?
— C'est possible… fait-elle, mystérieuse.
— Vas-y, dis le moi.
— Non, démerde-toi et joue le jeu un peu. Ce n'est pas drôle si tu ne cherches pas un peu.

Elle prend ensuite les bières qu'elle a commandées, les paie et se dirige vers un groupe de secondes années.

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