Chapitre 8

Tout émoustillé par la suggestion que Camille venait de lui faire, Michel pressa le pas pour arriver plus rapidement à l’appartement. « Droit de cuissage ? Hmmm… Et pourquoi pas un droit de “ bouchage ” pour commencer ? Quand je vois ces belles lèvres pulpeuses, j’ai vraiment envie d’y glisser ma vieille bite ! Et puis, je dois l’amener chez Christian, mon ami vétérinaire pour la faire examiner, et surtout pour la marquer… »

— J’ai des droits sur toi, soumise ; mais avant d’exercer celui de cuissage, je dois te faire examiner par un médecin. Par contre, j’entends bien exercer un droit de « bouchage ». Est-ce que tu me comprends ?
— Vous désirez vous introduire dans ma bouche plutôt qu’entre mes cuisses… C’est bien ça, Maître ?
— Dans un premier temps, oui. Allons, dépêchons-nous !

Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent dans l’appartement du retraité. Michel attrapa le collier de chien et le tendit sans mot dire à l’étudiante ; elle s’en saisit et le boucla autour de son cou. Le sexagénaire y attacha la laisse et traîna la jeune fille à proximité du canapé où il s’installa confortablement. Camille s’agenouilla et attendit le bon vouloir du sexagénaire.

— Je suis à vous, Maître.

— À moi ? Qu'entends-tu par là ?

L’étudiante restait muette, se contentant de regarder Michel avec un petit sourire pervers.

— Alors, réponds, Camille !
— Vous ne vouliez pas une petite fellation ?
— Tout à l'heure, tu m'as demandé si je voulais exercer mon droit de cuissage ; et à présent, tout ce que tu trouves à me proposer, c'est une petite fellation ? Sache que je ne suis pas du genre à me contenter d'une « petite » fellation. Tu vas devoir déployer tous tes talents. As-tu déjà au moins sucé une queue, dans ta brève existence ?
— Mais bien sûr Maître : je ne suis pas une oie blanche ! Ici et maintenant ?
— « Ici et maintenant ? » Depuis quand oses-tu poser des questions à ton Maître ? Dis-moi depuis quand tu suces des queues. Est-ce que tu avalais ?
— J'ai eu un copain ; il adorait ça. Pour ce qui est d'avaler, oui, parce que c'est pratique ; mais je n'aime pas trop ça.
— Un seul copain ? Pour ce qui est d'avaler, il faudra t'y soumettre, avec moi. Même si tu n'aimes pas, et surtout si tu n'aimes pas : mon plaisir n'en sera que plus grand…
— Comme vous le voudrez, Maître.
— Et quel âge avais-tu lorsque tu as commencé à sucer des bites, petite salope ?
— J'ai commencé quand j'avais 18 ans, avec mon copain.
— À 18 ans, et avec un seul copain ? Mais tu n'as aucune expérience ! Je vais devoir te donner des leçons, Camille…
— Je ne demande qu'à apprendre, Maître.
— Alors, on commence tout de suite. À quatre pattes, comme une bonne petite chienne !

Michel tira sur la laisse pour rapprocher de lui l’étudiante qui le regardait avec un petit sourire. Son excitation augmenta encore lorsqu’il la vit passer la pointe d’une langue gourmande sur ses lèvres… Il n'avait pas dégagé son sexe, ni même ouvert la fermeture de son pantalon.

— Allez, à toi : montre-moi ce que tu sais faire !

Elle défit la ceinture, puis la braguette du pantalon et commença à le lui retirer avec précaution avant de s'attaquer au caleçon, déformé par une puissante érection.

Michel appréciait les caresses des mains juvéniles à travers le tissu du sous-vêtement, mais il se garda bien d'exprimer son plaisir. Sa verge s'était dressée et formait une bosse indécente. Son plaisir était autant physique que cérébral : lui, ce sexagénaire, allait faire sucer sa vieille verge par une gamine qui avait environ 45 ans de moins que lui ! Il sentit les fines mains de Camille tirer sur la ceinture de son caleçon…

C'est avec une fougue de jeune homme que la verge de Michel se dressa soudain hors de sa prison de tissu. Délicatement mais fermement, Camille écarta les cuisses de son Maître pour faciliter l'accès à son sexe et se pencha vers le membre gonflé. À quelques centimètres de son visage, un large gland rose et boursouflé s’érigeait à l’extrémité d’une hampe de longueur moyenne mais d’un bon diamètre, légèrement recourbée vers le haut, et parcourue de veines saillantes. Cette verge puissante était animée de soubresauts, et le gland – qui laissait déjà s’écouler un filet de liquide brillant – semblait impatient de délivrer une copieuse dose de semence. Curieusement, ce gland n’était pas protégé par la peau d’un prépuce, comme celui de ses anciens copains. « C’est donc ça, un sexe circoncis ? Je sais que ça existe, mais c’est le premier que je vois. » pensa-t-elle ; mais elle n’osa pas interroger son Maître sur cette particularité physique. Elle fit tout d'abord glisser la pointe de sa langue sur le pieu de chair.

Michel observait attentivement cette presque gamine dont les lèvres venaient de se refermer autour de son gland. Loin de s'arrêter là, Camille abaissa lentement son visage vers son pubis. À présent, il éprouvait une délicieuse sensation de chaleur humide que lui procurait cette bouche qui venait de gober son gros champignon. Il faillit fermer les yeux pour apprécier cette douceur ; mais la vision de cette tête qui continuait de progresser le long de sa hampe frémissante l'en retint, tant cette image était excitante. Il sentit son gland enserré brièvement lorsqu'il franchit l'arrière-bouche de la jeune étudiante pour se retrouver à l'entrée de son œsophage. Le front de Camille reposait sur le ventre du retraité ; elle ne pouvait pas aller plus loin : elle l'avait complètement avalé !

Elle fit reculer doucement sa tête puis revint, débuta de lents va-et-vient qui donnèrent à Michel l'impression de parcourir un vagin moite et accueillant. Tout en continuant, elle avança une main pour caresser les testicules, comme s'il s'agissait d'une invitation à les vider au fond de sa bouche.

« Quelle douceur… Si elle continue comme ça, je ne vais pas tarder à me vider dans sa gorge. Mais avant de cracher ma semence dans la bouche de cette petite garce, il faut que je sache si elle a d'autres aptitudes. »

— Camille, tu ne sais pas te servir de ta langue ?

À peine avait-il prononcé ces mots qu'il sentit la langue de la jeune fille s'enrouler délicatement autour de son sexe et venir le caresser, l'exciter, sans pour autant qu'elle ne cesse ses doux mouvements de va-et-vient. « Hmmm, qu'elle est bonne… Une véritable experte de la pipe, cette gamine ! Son copain a dû être un sacré professeur… » Mais il lui en fallait encore plus.

— Arrête, Camille. Maintenant, tu vas ne conserver que mon gland dans ta bouche. Voilà, comme ça. Resserre bien tes lèvres juste derrière la couronne. Oui, là où tu es. Et aspire pour me téter le gland. Oh oui, comme ça… Et n'oublie pas de passer la pointe de ta langue sur le frein, juste en dessous de mon gland. Oui… Continue !

Dans cette position, il ne pouvait voir le visage de l’étudiante ; il le regrettait, mais c'était tellement bon ! Elle faisait exactement ce qu'il attendait d'elle, et le résultat était très agréable. Elle cessa seulement pour poser une question et reprit sans attendre la réponse.

— Dois-je vous téter jusqu'au bout, Maître ?
— Oui, tète jusqu'au bout ton biberon, bébé pervers, et régale-toi de la crème qui va bientôt en jaillir !

Camille continua donc jusqu'à sentir, avec un plaisir vicieux, les premières prémices, ces petits frissons qui annoncent l'imminence de l'orgasme. Elle serra un peu plus les lèvres pour accentuer les sensations et se prépara à accueillir le liquide épais et visqueux dans sa bouche. « Quel goût aura-t-il ? »

Le retraité pervers sentit les fourmillements annonciateurs du plaisir envahir son bassin. Sa verge frémit sous la délicieuse caresse de la langue de sa jeune locataire… Les fourmillements se transformèrent en ondes de plus en plus chaudes qui remontaient le long de sa moelle épinière. Ces ondes de pur plaisir atteignirent sa nuque, et continuèrent en direction de son cerveau. Michel, haletant, tendit son bassin en avant, à la rencontre de la bouche de la petite suceuse ; lorsque le plaisir à l'état pur explosa sous son crâne, il envahit la totalité de son corps, qui se cabra. Le sexagénaire émit un long cri, un hurlement de plaisir tandis que sa verge, agitée de soubresauts incontrôlables, déversait par saccades des jets chauds et gluants dans la bouche de Camille. Il resta tétanisé pendant de longues secondes, à la limite de l'évanouissement, puis se détendit d'un coup et s'affala dans le canapé.

Elle fut surprise par le volume de sperme. Était-ce un cas d'hyperspermie ? Est-ce qu'il n'avait pas joui depuis longtemps, ou était-ce encore autre chose ? En tout cas, elle avait la bouche bien pleine et elle peinait à tout garder sans avaler et sans en laisser s’échapper. Son copain précédent lui avait appris à tout garder en bouche pour montrer le résultat de son orgasme, et c'est ce qu'elle fit. Serrant fermement les lèvres pour ne pas en gaspiller la moindre goutte, elle retira sa bouche du membre puissant et releva la tête pour croiser le regard, maintenant un peu éteint, du vieil homme. Elle ouvrit la bouche en grand pour qu'il puisse contempler le résultat de son orgasme.

Michel apprécia de voir la bouche de Camille pleine de son sperme. Cette gamine vicieuse venait de lui procurer un plaisir incroyable ; mais il avait encore assez de lucidité pour ne pas le lui avouer : s'il tenait à conserver son statut de dominateur, il ne devait pas présenter le moindre signe de faiblesse, la moindre faille.

Si la bouche de Camille était remplie de son liquide séminal, la sienne était complètement sèche ; et c'est à peine s'il put articuler, d'une voix cassée :

— Pas trop mal pour un début ; mais tu as encore des progrès à faire… Je m'y emploierai. Maintenant, avale !

Elle avala sagement ; dans sa bouche maintenant libre, il lui restait un agréable goût de noisette. Elle lui demanda d'une voix coquine :

— Est-ce que mon Maître est encore assez vaillant pour me faire jouir ?
— Toi, jouir ? Y comptes-tu vraiment ?
— Oh oui, Maître !
— Et pourquoi ?
— Parce que j'aime ça ! Tout comme vous, je suppose.
— Tu n'as pas à supposer quoi que ce soit à mon sujet ! Si tu veux jouir, fais-le toi-même. Et devant moi. Là ! Tout de suite !

Camille vint s’asseoir sur les genoux de Michel, bien en face de lui. Les cuisses largement écartées, elle se mit à se caresser le clitoris sous ses yeux ! ses gémissements ne tardèrent pas à s’élever et à s'amplifier.

— Tu n'auras le droit de jouir que si tu dédies ton plaisir à ton Maître ! Ne l'oublie pas, soumise !

Elle sourit à peine, déjà prise par son plaisir, et hocha de la tête.

— Oui, Maître.

Les mouvements de ses doigts se firent plus rapides, des petits cercles alternant pressions douces et insistances délicates, tant et si bien que ses premiers gémissements se muèrent en un souffle rauque et en grognements de plaisir.

— Oh oui, Maître ! Oui ! Je suis à vous, Maître ! Regardez-moi, regardez votre esclave soumise et offerte ! Mon corps vous appartient, Maître !

Les paroles de Camille flattaient l'ego du dominateur ; et bien qu'il venait de jouir dans la bouche de sa petite locataire quelques minutes auparavant, il sentit son sexe reprendre de la vigueur à la vue de l'étudiante qui, les cuisses ouvertes sans pudeur d’une manière obscène, se branlait le clito sous ses yeux. Cette gamine lubrique l'excitait…. Mais le plaisir purement cérébral qu'il en retirait était encore plus puissant qu'un orgasme physique. Il résista à la tentation de prendre sa verge en main pour se donner du plaisir.

Camille continuait sous ses yeux. Sa seconde main, remontée sur sa poitrine, jouait avec un téton bien tendu et venait le présenter juste devant les lèvres du sexagénaire.

— Oh Maître ! Regardez-moi, regardez votre esclave qui n'appartient qu'à vous… Mon corps ne demande que le vôtre, il est prêt à vous recevoir quand vous le voudrez.

Ces derniers mots s'étranglèrent dans sa gorge lorsque l’orgasme survint. Toujours les yeux plongés dans ceux de Michel, elle grogna d’un plaisir animal, incapable d'articuler un mot de plus.

— Ton corps demande à me recevoir ? Mais est-il digne, soumise, de recevoir le membre de ton Maître ? Il doit être examiné. J'avais pensé confier cet examen à un médecin ; mais comme tu n'es qu'une petite chienne, c'est à un vétérinaire que je t'amènerai !

Camille se figea à ces mots.

— Un vétérinaire ? C'est une blague, hein ?
— Comment oses-tu t'adresser ainsi à moi ? N'oublie pas que tu me dois le respect : je suis ton Maître, ne l'oublie jamais ! Ai-je l'air de blaguer ? Je vais te faire ravaler ton outrecuidance ! Dois-je aller chercher ma cravache pour t'apprendre la politesse, petite chienne lubrique ?

Elle baissa les yeux. En temps normal elle aurait répondu, c'est certain ; mais depuis quelque temps elle se sentait soumise, incapable de réagir. Seul le désir s'éveillait vraiment en elle. Jamais elle n'aurait cru que cela venait du baume qu'elle apposait plusieurs fois par jour sur ses lèvres. C'est d'une voix faible qu'elle répondit :

— Je vous demande pardon, Maître. Je ne suis qu'une femelle, je dois garder ma place.
— Puisque tu le comprends, c'est mieux ainsi. Dès demain, je t'emmène chez un vétérinaire qui procèdera à un examen complet de tes organes : tu dois comprendre qu'un Maître tel que moi ne peut pas s'abaisser à saillir n'importe quelle femelle !
— Bien sûr, Maître, je comprends. Que dois-je faire ce soir en attendant ?
— Commence par préparer le repas ; après dîner, tu t'efforceras de me distraire. Et je te recommande d'être inventive !
— Oui, Maître.

C'est la tête toujours basse que Camille se retira dans la cuisine pour préparer le dîner.
Après un repas assez silencieux, et sentant le silence à la fois impatient et accusateur de Michel, elle se leva pour faire face à son Maître. Elle avala sa salive, respira profondément, puis se lança :

— Maître, j'y ai beaucoup réfléchi et j'ai conscience de n'avoir pas été à la hauteur, ce soir. Je voudrais vous proposer de dormir au pied de votre lit pour vous montrer ma soumission.
— Voilà qui est mieux ! Pour me prouver tes bonnes dispositions, tu porteras le collier de chien – que tu connais bien – et je garderai en main l'extrémité de la laisse. Je ne la lâcherai pas de toute la nuit, même si je dois t'accompagner aux toilettes ! Et maintenant, j'espère que tu as trouvé quelque chose de convenable pour me distraire, ainsi que je te l'ai demandé. Qu'as-tu à me proposer ?
— Je pensais à une danse du ventre. Je vous prie de m'excuser, mais je n'ai pas votre esprit.
— C'est tout ? Il va falloir trouver mieux que ça pour satisfaire ton Maître. Peut-être que quelques zébrures de cravache sur ton joli petit cul t'aideraient à trouver l'inspiration ?
— Plairait-il à mon Maître que je lui serve du saké à la japonaise, à la température du corps, après l'avoir gardé en moi ?
— Cette proposition me convient déjà mieux… Comment vas-tu t'y prendre ? Mais souviens-toi qu'il ne s'agit que d'un prélude : continue de réfléchir sur la meilleure façon de me servir. Allez ! Je t'écoute !
— Je pensais à une petite fiasque insérée dans mon vagin. Il me suffirait d'en contracter les muscles pour vous servir.
— Pas mal du tout ; je constate que tu as une certaine imagination… Mais ton sexe est un lieu réservé à un tout autre genre de plaisir. Je le réserve donc à un autre usage. Tu réchaufferas le saké à la bonne température ; tu le garderas en bouche, et quand j’en exigerai, tu viendras me le donner en m’embrassant.

Camille sourit à cette proposition et se jeta dans les bras de Michel qui lui caressa la tête avec une bienveillance amusée. Elle sentait les mains du retraité glisser le long de ses hanches, l’une venant lui peloter les fesses tandis que l’autre s’insinuait en elle et lui pinçait le clitoris que son humidité intime rendait déjà visqueux.

— Mais tu es toute mouillée ! Tu as envie ?
— Oui, Maître… J’ai toujours envie… Je crois que c’est votre odeur…
— Va chercher le collier et la laisse. Je vais te prendre comme la chienne que tu es !

À ces mots, Camille partit en courant vers sa chambre sous le regard du sexagénaire à la fois amusé et attendri par la spontanéité et la fraîcheur de la jeune fille. Si elle n’avait pas la technique de ses vieilles amies de la rue Saint-Denis, c’est autre chose qu’elle lui apportait et qu’il appréciait beaucoup. Elle revint bientôt, entièrement nue à l’exception de son collier auquel était attachée la laisse qu’elle tenait dans sa bouche. Elle la lui présenta puis alla s’installer à quatre pattes, bien cambrée, sur la table basse du salon. Cette petite table en bois brut, solide et stable, l’amenait juste à la bonne hauteur pour que Michel puisse profiter d’elle sans avoir à se pencher.

Ce vieux pervers regardait avec un plaisir non dissimulé la croupe juvénile que Camille lui présentait. Ah, ce petit cul bien cambré surmontant des cuisses fuselées et légèrement écartées qui laissaient apparaître, dépassant du sillon vulvaire, deux lèvres que l'excitation faisait gonfler et qui suintaient déjà d'un liquide visqueux… Inconsciemment, elle ondulait légèrement des hanches, attirant le regard de son Maître qui avait le plus grand mal à ne pas profiter immédiatement de l'occasion de la façon la plus animale.

Il glissa un doigt en elle, ce qui la fit gémir et ronronner de plaisir. Le faisant pénétrer jusqu'à la souple membrane de son hymen, il songeait aux merveilles qu’il allait bientôt pouvoir consommer. C'était comme caresser du doigt l'emballage d’un jouet alors qu'il lui fallait attendre Noël pour l'ouvrir. « Mais pourquoi attendre Noël pour en profiter ? Je pourrais déjà en retirer du plaisir sans le déballer complètement… » pensa-t-il.

Il dégagea prestement son membre rigide de son pantalon et, le maintenant fermement d’une main, il fit quelques pas en direction de la table. Il amena son vieux gland tout gonflé d'un désir pervers au contact des lèvres à présent ruisselantes. À cet attouchement, il la sentit frissonner d'impatience ; elle poussa ses hanches en arrière à sa rencontre. Surpris par cette initiative, Michel se força à reculer pour ne pas l'emmancher. Même si cela avait été trop court à son goût, l’audace de Camille lui offrait une occasion tout à fait appropriée.

— Comment oses-tu ? Tu n'es qu'une chienne : ce n'est pas à toi de choisir quand et comment te faire saillir !
— Je suis désolée, Maître ! J'ai tellement envie…

Lui aussi en avait fichtrement envie. C'était le moment idéal pour lui parler du public ; il pouvait lui présenter ça comme une juste punition.

— Puisque c'est comme ça, puisque tu as tellement envie de moi, je te prendrai publiquement afin que ton désir soit évident pour tous !

Elle ne répondit rien, mais n’en devint pas moins humide pour autant, bien au contraire…

Michel ne pouvait pas quitter des yeux les lèvres luisantes de sa locataire ; elles dégoulinaient littéralement : des coulures ruisselaient le long de ses cuisses, et quelques gouttes tombaient même directement sur le plateau de la table. Son désir devenait impérieux : s'il ne faisait rien, il allait éjaculer sans même s'être touché. Il se rapprocha à nouveau de cette croupe livrée de façon obscène à sa concupiscence et, sans dire un mot, plaça son membre vibrant d'impatience entre les lèvres de l'étudiante.

— Ne bouge pas, cette fois !

Il entreprit de faire coulisser sa hampe le long des lèvres gluantes, laissant parfois l’extrémité de sa verge pénétrer sur quelques centimètres l'entrée du vagin de la jeune fille. La chaleur moite dans laquelle baignait son gland devenu hypersensible ajoutait à l'excitation due à la situation : il dominait cette toute jeune fille ! elle était sous sa coupe, cette petite soumise !

Des soubresauts envahirent son vieux membre ; des ondes de plaisir montaient dans le creux de ses reins… Non, il n'allait quand même pas éjaculer dans ce jeune con, au risque de féconder sa locataire ! Se ressaisissant, il dégagea sa verge de la douce emprise de l'entrée de ce vagin visqueux et, étirant encore plus les lèvres déjà hypertrophiées de Camille, il s’en enveloppa le gland et se servit de ces excroissances charnues pour se branler délicieusement. Les lèvres gluantes coulissaient autour de son membre à la manière d'une bouche experte ; il fit durer ce plaisir indicible aussi longtemps qu’il put se retenir, mais bientôt il dut s’avouer vaincu et son long cri de délivrance – à la mesure de la jouissance qu’il éprouvait – retentit dans l'appartement alors que plusieurs traînées grumeleuses, jaillissant par saccades, vinrent zébrer le plateau de la table.

Camille avait apprécié ce moment comme on apprécie un mets succulent pendant sa cuisson ; elle en avait l'eau à la bouche sans pouvoir vraiment s’en délecter. En fait, elle en retirait plus de frustration que de vrai plaisir. Et pourtant, le plaisir était là, tout proche. Elle avait parfaitement conscience que le grand moment n'allait pas tarder, qu'elle allait bientôt pouvoir en profiter.

Elle se retira pour observer les traînées laiteuses sur le bois ciré. Tournant les yeux vers Michel, elle ne put distinguer grand-chose dans son regard : le vieil homme était encore en extase, dans cette félicité qu'on ne désire pas quitter. Curieuse d'un sujet souvent abordé dans les récits érotiques qu’elle se complaisait à lire, elle trempa son doigt dans la substance et le porta à sa bouche. C'était doux, bon, et même très agréable en fait. Se penchant en avant, elle se mit en devoir de nettoyer la table avec sa langue.

Michel observa avec plaisir cette scène sensuelle : Camille était prête !