Partie I : Certains veulent être abusés

Jouet dévoué

Aymeric s'est toujours considéré comme un mec normal et sans histoires. Il est blanc, jeune et hétéro, comme beaucoup d'autre dans le pays. Il se considère plutôt pas mal sur le plan physique ; son look n'a cependant rien d'extravagant. Comme nombre de ses compatriotes, il aime la musique, le cinéma et les jeux vidéo, mais à part cela il ne s'intéresse à pas grand-chose d'autre. Il apprécie aussi faire la fête, surtout quand elle est arrosée d'alcool qu'il engloutit parfois à l'excès. Il est caissier dans une grande chaîne de magasins, boulot qui lui rapporte suffisamment pour s'assurer une vie confortable et financer son train de vie de célibataire. Il ne cherche pas les problèmes, évite de faire souffrir les autres personnes, bien qu'il lui soit déjà arrivé à plusieurs reprises de ne pas rappeler une demoiselle après avoir passé la nuit avec elle. Il n'est pas un dom Juan, ne collectionne pas les femmes comme certains les timbres, mais il possède un certain charme qui, avec une bonne confiance en lui, lui a permis un nombre raisonnable de conquêtes. Une seule d'entre elles a vraiment illuminé son cœur, mais voilà, c'est de l'histoire ancienne et Aymeric préfère ne plus y penser.

Une semaine est passée depuis la soirée en boîte de nuit. Aymeric n'a pas de nouvelles de Bruce. Ils se sont embrouillés le lendemain. Ils devaient passer la journée entre potes, mais l'ambiance était lourde ; Bruce n'arrêtait pas de chercher des noises en lançant sans arrêt des piques et des remarques sarcastiques. Visiblement, il avait l'air d'avoir quelque chose à reprocher mais n'a pas exprimé clairement le fond de sa pensée. À la fin de la journée, Aymeric en a eu marre et le ton entre les deux hommes s'est haussé, et il a quitté son ami en claquant la porte.

En y réfléchissant un peu plus tard, il pense savoir pourquoi Bruce s'en est pris à lui : il suppose que son complice de toujours n'a pas apprécié qu'Aymeric profite de son plan cul. Mais qu'aurait-il dû faire ? Ne pas profiter d'une jolie fille qui s'offre à lui ? Non ! Et puis merde, ce n'était qu'un plan cul. Ça aurait été Clémence, Aymeric aurait compris la réaction de Bruce, mais là… « Pas grave, cela lui passera. » pense-t-il. Ce n'est pas la première fois que les deux hommes se disputent, mais ils finissent toujours par se réconcilier. Aymeric n'a rien fait de mal ; son ami finira par le comprendre, se calmer et le rappellera en faisant comme si rien ne s'était passé, comme toujours. Il n'a qu'à lui laisser du temps.

C'est le week-end, et notre homme compte bien profiter du beau temps pour aller faire son jogging au jardin public de Méronze. La vue des lieux ravive d'anciens souvenirs. Au lycée, les couples avaient l'habitude de se rendre ici lors des trous dans l'emploi du temps pour passer du bon temps ensemble. Les plus téméraires allaient même au fond du bois afin de coucher. C'est ici qu'Aymeric a conclu pour la première fois ; c'était avec son premier et véritable amour, la douce Daisy. Sûrement l'un des plus beaux jours de sa vie.

Il vient d'effectuer plusieurs tours et décide de souffler un peu. Il se jette sur un banc public. Les écouteurs aux oreilles, il n'entend pas des pas s'approcher de lui. Quelqu'un s'assoit. Il n'y prête pas non plus attention, trop absorbé par la dernière application qu'il a téléchargée sur son smartphone.
C'est juste quand une main se pose sur son épaule qu'il réagit. Il sursaute, se tourne vers la personne, et est surpris de voir Madeline.

— Bonjour, comment vas-tu ? commence-t-elle, souriante.
— Oh, bonjour… Oui, ça va…Mais que fais-tu là ?
— Rien de précis ; je me baladais et je t'ai vu.
— Tu as parlé avec Bruce dernièrement ? demande Aymeric après un petit moment de silence.
— Euh… non. J'ai essayé de l'appeler mais il ne répond pas. Et toi ?
— On s'est vu dimanche dernier, mais ça ne s'est pas très bien passé. On s'est un peu disputé.
— Ah bon, pourquoi ?
— Pour des broutilles en plus. Depuis, plus rien.

Aymeric ne préfère pas dire ce qu'il soupçonne : si Madeline apprend que Bruce lui en veut d'avoir couché avec elle, ça risque de la conforter dans sa croyance qu'elle a une chance avec Bruce.

— De toute façon, nous n'avons pas besoin de lui, reprend-t-elle. Nous, nous avons tous les deux, Amour.
— Pardon ? fait Aymeric avec des gros yeux.
— Bah oui, nous sommes ensemble.
— Mais… mais… mais quoi ? Qu'est-ce qui te fait croire ça ?
— Nous avons fait l'amour ensemble la dernière fois.
— Euh, oui… mais c'est tout ! Cela ne signifie rien. C'était juste un coup d'un soir !
— Quoi ? Mais je croyais que cela t'avait plu.
— Bien sûr que cela m'a plu ; mais là n'est pas la question. En plus, tu faisais semblant pour ne pas éveiller les soupçons de Clémence.
— Je n'ai pas fait tant semblant que ça, Amour ! Alors tu ne veux plus qu'on le refasse ? Je ne suis pas à ton goût ?
— Oh, tu es bien ! Très jolie et excitante.
— Bon, si je te plais, alors recommençons et aimons-nous.
— Mais arrête, les choses ne marchent pas ainsi. On ne sort pas avec une personne comme cela.
— Pourquoi ?
— Eh bien, on se connaît à peine, pour commencer.
— Et alors ? Nous aurons le temps de nous découvrir. Et puis nous n'avons pas eu besoin de nous connaître pour baiser.
— Euh, oui, mais…
— Je ferai tout ce que tu veux, le coupe-t-elle en posant sa main sur la cuisse d'Aymeric. Je serai la copine parfaite, toujours là pour toi. Tu pourras me faire tout ce qu'il te plaît. Je ne t'imposerai aucune limite. Mon corps sera ton jouet.

Aymeric la regarde, bouche bée. Impassible, elle lui renvoie son regard. Il se souvient de ce que lui avait narré son pote : elle est donc totalement sérieuse. Il n'en croit pas ses oreilles ! Des images lui envahissent la tête malgré lui. Il la voit à genoux devant lui, il la voit à quatre pattes, le cul tendu… Une érection commence à poindre, renforcée par le fait que la main de la jeune fille lui a atteint l'entrejambe.

— Hum, tu vois que tu en as envie, Amour ! se réjouit-elle. Allons chez toi maintenant, je te montrerai de quoi je suis capable. Crois-moi, tu ne le regretteras pas. À moins que tu préfères le faire ici.

Elle tente d'engouffrer sa main dans le pantalon d'Aymeric. Instinctivement, il la repousse. C'est vrai que Madeline est excitante, mais aussi un peu effrayante. Il n'a jamais connu une fille comme elle. Non pas qu'une femme entreprenante le dérange en temps normal, mais là, elle est d'un tout autre niveau. Oui, recoucher avec elle lui plairait, mais comment savoir ce qui se passera après ? Bruce s'est plaint qu'elle le harcelait presque, et il avait l'air d'être effrayé. Elle prétendait l'aimer, elle était persuadée qu'il l'aimait aussi, et maintenant elle prétend vouloir jouer les copines parfaites, être prête à tout pour Aymeric, et ce, tout juste une semaine après leur rencontre. Décidément, cette fille n'est pas normale. Aymeric se lève d'un coup, manque de trébucher et s'éloigne.

— Je… je ne suis pas intéressé, balbutie-t-il. Laisse-moi tranquille et ne me recontacte plus. Je m'en vais, maintenant.
— À plus tard, mon amour… lui sourit-elle.

Jamais il n'aurait cru qu'il s'enfuirait devant une femme. Une femme qui lui fait des propositions indécentes, d'autant plus… Il ne comprend pas tout à fait sa réaction ; il a agi d'instinct. Sa fierté de mâle en a pris un coup. Se sauver la queue entre les jambes ne lui ressemble pas. Il s'est senti désemparé.

Il rentre directement chez lui et se jette sur le canapé pour reprendre son souffle. Après plusieurs minutes, pris d'un doute, il regarde par la fenêtre s'il l'aperçoit. Il s'attend à ce qu'elle l'ait suivi. Mais non, personne ; il doit être paranoïaque. « À plus tard, mon amour… » lui a-t-elle dit alors qu'il s'en allait. Elle semblait si sûre d'elle alors qu'il lui avait expressément affirmé qu'il ne voulait pas la revoir. Il met environ deux heures avant d'oublier ce qui vient de se passer et de passer à autre chose. Il ne va pas se laisser distraire par elle, après tout : il a bien mieux à faire.

C'est pendant la nuit qu'elle revient le hanter. Les souvenirs de la dernière soirée se mêlent à tout ce qu'elle lui a promis, dans un rêve teinté d'un érotisme vigoureux. Il se réveille, la queue aussi dure que de la pierre ; il est obligé de se masturber pour retrouver le sommeil.

Le lendemain, il s'autorise une grasse matinée. Il se lève finalement vers dix heures pour prendre un petit déjeuner léger devant son ordinateur. Son portable vibre : un SMS d'un numéro inconnu. Curieux, il ouvre le message : « Tu n'as pas fait ton jogging ce matin, Amour ? Dommage, je t'attendais. » Merde ! C'est elle, à n'en pas douter. Comment diable a-t-elle eu son numéro ? C'est comme ça que ça s'est passé avec Bruce. Elle agit exactement pareil. Aymeric jette son portable sur le canapé et vérifie qu'il n'y a personne à la fenêtre, on ne sait jamais…

Un nouveau SMS arrive quelques minutes plus tard. Aymeric hésite mais le lit quand même : « Je m'étais vêtue d'une petite tenue toute courte et sexy pour toi, Amour. J'ai même omis de mettre des sous-vêtements. Ça t'aurait plu à coup sûr. » Elle ne le lâchera pas si facilement. « Vous vous êtes trompée de numéro, Madame. » tente-t-il sans trop y croire. « Bien essayé, Amour Mad Dis, tu aimes la sodomie ? Parce que mon cul a très envie de se faire défoncer. Oh, mon chéri, tu ne veux pas te faire du bien avec mon joli derrière qui n'attend que toi pour le violenter ? Je suis sûre que ça te plairait. »

Elle n'y va pas de main morte ! Décidément, cette fille est sûrement la pire catin de la Terre. Elle ne recule devant rien. Mais merde, comment lui faire comprendre qu'il ne veut pas d'elle ? Oui, ça lui plairait de défoncer son petit cul, de déverser toute sa rage en elle. D'ailleurs, la scène qui se joue dans sa tête a fait naître un petit fourmillement dans son bas-ventre. Malgré tout, il ne peut s'empêcher de ressentir du désir. Mais merde, cette fille n'est décidément pas normale. Vaudrait-il mieux se méfier d'elle ? Prendre de la distance ? Elle lui donne la même impression que le chant des sirènes qui séduit les marins et les attire vers une mort certaine. « Laisse-moi tranquille. » trouve-t-il la force de lui répondre.

Il n'est pas surpris par le fait qu'elle ne tienne pas compte de son message.

« Ou alors tu préfères que j'avale ta longue queue ? Cela m'irait aussi. Tu verras, j'adore, et je suis très douée. J'ai hâte de sentir ton doux sperme couler à flots au fond de ma gorge, à moins que tu ne veuilles jouir sur mon visage ou sur mes seins que tu n'arrêtais pas de mater la dernière fois. C'est comme tu veux. »

Plus Aymeric relit ces mots, plus ses réticences sonnent comme un écho lointain. Il attend impatiemment le prochain message qui tarde à arriver, à la fois excité et effrayé. Il ne lui a pas répondu ce coup-ci mais il doute qu'elle va abandonner maintenant. Que va-t-elle encore bien trouver à dire ? Il se remémore la soirée en boîte, son joli décolleté, son corps qui se déhanchait, et leur folle baise parmi la foule. Il se souvient aussi des images qui ont illuminé son rêve de la nuit et des fantasmes qui lui ont apporté la jouissance juste après. Il est faible, il ne parvient pas à s'empêcher de la désirer. Sa queue est raide. Oh oui, il a très envie de se vider en elle.

Son portable vibre enfin : « Je te lècherai comme jamais, je t'avalerai tout au fond de ma gorge, je ferai monter lentement ton plaisir et je le maintiendrai à son paroxysme jusqu'à ce que tu me supplies de te faire venir, et enfin je te tèterai jusqu'à l'explosion. Par pitié, laisse-moi te montrer comme je suis douée. Tu peux aussi me baiser la bouche si tu préfères, y aller sans douceur. J'aime aussi ça. En fait, j'aime tout ce que tu pourrais me faire. Tu n'as que l'embarras du choix. »

À la lecture de ces mots, les images dansent dans sa tête. « Pourquoi l'ai-je repoussée ? » cherche-t-il à se rappeler. Oui, Bruce semblait effrayé quand il a parlé de Madeline pour la première fois ; mais en y réfléchissant bien, n'était-ce pas dû au fait qu'il craignait d'être découvert par Clémence ? Il avait plus peur pour son couple que d'autre chose ; Aymeric en est persuadé. Lui, il n'aurait pas ce problème : il est célibataire, d'autant plus qu'il l'est déjà depuis un petit moment. Pourquoi ne pas se garder une femme sous le coude pour lui réchauffer le lit ?

Et puis, ce ne sont pas toutes les femmes qui vous proposent de réaliser le moindre de vos fantasmes. Il pourrait s'en servir quand et comme bon lui semble, en faire un plan cul : il n'aurait pas besoin de s'attacher à elle, juste l'utiliser. Après tout, elle ne demande que ça, la salope ! Parce que c'est ce qu'elle est, après tout, comprend Aymeric : une salope, mais probablement la pire salope qu'il a jamais rencontrée ! C'est parfait, en fait. Mais de quoi a-t-il eu si peur ? Que pourrait-elle bien lui faire ? Ce n'est qu'une femme, après tout. Elle ne doit pas peser bien lourd, elle ne peut être dangereuse. Oui, elle a eu son numéro de téléphone sans qu'il ne le lui donne, mais c'est sans doute Bruce qui le lui a passé ; rien d'anormal. C'est rassuré par ces pensées qu'Aymeric attrape son téléphone et s'apprête à lui répondre. Son adresse constitue le seul contenu de son message.

Elle ne met pas longtemps à frapper à la porte. Visiblement, elle était toute proche. Cela n'étonne guère Aymeric, mais il n'en a rien à faire pour le moment. Il n'attend qu'une chose : profiter d'elle.

Elle s'approche doucement de lui, le sourire victorieux. Elle n'avait pas menti sur sa tenue : elle est vêtue d'une petite jupe ample, du genre à s'envoler au moindre coup de vent, et d'un débardeur moulant à fines bretelles. L'absence de soutien-gorge est clairement visible. Ce n'est pas une tenue des plus classe, mais c'est clairement une invitation à venir découvrir les trésors qui restent encore partiellement cachés.

— J'étais sûre que tu en avais envie, Amour.
— Avant de commencer, j'aimerais que l'on mette les choses au clair : je vais te baiser, prendre du plaisir et me vider les couilles avec toi, mais en aucun cas tu n'es ma petite amie. Ne t'attends pas à ce que je tombe amoureux de toi ou à ce que tu vives avec moi. Maintenant, si la situation ne te convient pas, tu peux partir tout de suite, je ne te retiens pas. Est-ce clair ?
— Oh ! fait-elle, surprise. Cela me convient pour le moment, mais je sais que tu finiras par m'aimer.
— Ne rêve pas trop ! Il n'y aura rien d'autre que du cul entre nous deux.
— C'est ce que nous verrons ; mais je…
— Tais-toi, l'interrompt-il sèchement. Je ne veux plus t'entendre parler. Tu n'es pas là pour ça.
— Si tu veux que je me taise, il va falloir que tu m'empêches de causer en me mettant, par exemple, quelque chose de gros dans la bouche.

Arrivée au niveau d'Aymeric, elle s'agenouille, le regard provocateur. Elle attend qu'il fasse le premier geste. Elle ne le lâche pas des yeux. Pourtant elle meurt d'envie de se jeter sur lui, de s'emparer de sa virilité, mais elle préfère que son homme la soumette. Aymeric, à bout de nerfs, ne résiste pas très longtemps : il défait sa ceinture, son pantalon, et libère son sexe. Madeline l'embouche d'un coup sec, trahissant ainsi son impatience.

Elle n'avait pas non plus menti sur ses performances : Aymeric n'a pas souvenir d'avoir été aussi bien pompé. On sent que cette fille met tout son cœur à l'ouvrage et qu'elle se régale. Elle n'a aucune difficulté à s'enfoncer cette tige au fond de la gorge. Elle le fait sans lâcher son homme de son regard pénétrant. Sa langue fait des merveilles ; elle sait où et quand lécher pour faire grimper rapidement la pression tout en évitant d'atteindre le point de non-retour. Aymeric se réjouit de voir ce petit visage de poupée engloutir son sexe, de ses douces lèvres rougeâtres s'enroulant autour de son gland et le tétant avec délectation. Elle, avec son air si innocent quand on la croise dans la rue, se révèle être une suceuse hors pair. Elle met vraiment toute son énergie dans l'opération, le déguste comme si c'était vital pour elle. Aymeric se sent vraiment bien dans sa bouche, mais il a très envie de tenter d'autres choses.

— Bon, ça suffit pour le moment. Il me semble avoir lu que ton cul a besoin qu'on s'occupe de lui.
— Oh oui ! s'exclame-t-elle, un sourire angélique aux lèvres. Il a très envie que tu le maltraites.

Elle se précipite à quatre pattes, remonte sa jupe et tend les fesses en signe d'invitation. Aymeric s'agenouille, caresse délicatement ce petit cul qui semble l'hypnotiser. Il titille l'anus avant d'y engouffrer un doigt. Il joue comme cela pendant plusieurs minutes alors que Madeline, impatiente, dodeline de plus en plus du derrière.

— Bon, ça suffit comme cela ! Tu peux y aller maintenant. Et n'aie pas peur de me faire mal.
— Je n'en avais pas peur.

Aymeric présente son gland à l'entrée de l'anus et attend un peu. Madeline a un mouvement de recul pour venir s'empaler, mais rate son coup. Devant tant de hâte, Aymeric ne la fait plus attendre : il s'engouffre d'un coup de reins. Il n'y a que peu de résistance ; son pénis semble même aspiré. Pourtant, il se sent si à l'étroit dans son fondement… Son sexe est compressé ; c'est une sensation exquise. C'est la première fois qui tente la sodomie. Il l'avait déjà proposée à plusieurs de ses ex, mais aucune n'avait été tentée. Elles avaient, pour la plupart, peur que ce soit douloureux, contrairement à Madeline qui attend justement qu'on lui fasse mal. Alors, il n'y a plus à hésiter : Aymeric y va de toutes ses forces. Il donne de puissants coups de reins qui arrachent de petits cris à Madeline. Leur souffle s'accélère brutalement.

— Oh oui ! hurle-t-elle. Vas-y plus fort… Oui, encore plus fort ! Défonce-moi le cul, je n'attends que ça.

Les encouragements de Madeline le motivent à accélérer la cadence. Il puise dans toutes ses forces. Il veut l'entendre crier. Elle l'a cherché, après tout ! Il se demande encore de quoi a-t-il eu peur avec elle. Elle lui offre ce qu'il désire depuis déjà un bon moment, et il n'a pas à se préoccuper de retenir sa fougue pour ne pas lui faire mal. Au contraire, il peut se laisser complètement aller. Aymeric se réjouit à l'idée de pouvoir profiter encore et encore de ce corps offert.

Il lui pistonne sévèrement le fondement. Madeline accompagne ses gestes en venant tenter de s'empaler plus que possible sur sa queue. Son corps tremble. Ses membres faiblissent à la maintenir en position sous la violence des assauts qu'elle subit. Son souffle est fort et saccadé. Elle gémit, se plaint et crie, mais l'encourage pourtant à lui molester le cul. Aymeric est comme une bête sauvage, réduit à ses plus bas instincts. Il n'est plus que le mâle qui prend sa femelle en chaleur, qui la domine de toute sa puissance. Tout son être ne vit que pour l'objectif d'atteindre la jouissance. Il ne pense à rien d'autre, noyé dans un océan de testostérone. Cette fille a fait de lui un animal.

C'est en poussant un cri rauque qu'il atteint un orgasme fulgurant. Il se déverse, et finit vautré au sol, vidé de son énergie.