Un samedi à la campagne

Plusieurs mois après, mon assistante m'appela pour me dire qu'une dame – une antiquaire – avait cherché à me joindre en appelant au numéro que je lui avais laissé. Je me rappelai évidemment de ma belle, pulpeuse et mûre antiquaire blonde, et avec émotion me remémorai la façon dont j'avais essayé sur elle la strappe en cuir qu'elle venait de me vendre. Je la rappelai donc le jour même, dans la soirée.

— Madame M. ? Bonsoir, je suis monsieur Lazarius L. Vous avez essayé de me joindre aujourd'hui…
— Oui, bonsoir Monsieur. En effet. Voilà, je voulais savoir si vous étiez toujours intéressé par des objets anciens.
— Oui, bien sûr. Enfin, il faut voir…
— Oui, bien entendu. Je vous appelle parce qu'en Normandie j'ai pu en récupérer tout un lot dans une vente aux enchères. Cela va du petit meuble à divers objets rustiques.
— Comme je vous l'ai dit, il faut voir. Pourquoi pas ?
— Par contre, ils sont là-bas. J'ai conscience que ça fait loin ; cent-soixante kilomètres de Paris. Je vous propose de venir voir parce qu'il y a pas mal de choses… enfin, si vous avez l'occasion et la possibilité de venir un week-end. Personnellement, je n'y vais pas toutes les semaines ; mais si vous le souhaitez, vous me dites quand, et je m'adapterai.
— OK. Patientez, je regarde mon agenda. Mais ça sera plutôt un samedi : les dimanches, je suis très pris.
— Bon… D'habitude, j'ouvre ma boutique à Paris le samedi. Mais je pourrai peut-être m'arranger, trouver quelqu'un pour la tenir… exceptionnellement.
— Le 20 avril, ça serait possible. Pas avant. De toute façon, quitte à aller en Normandie un week-end, je préfère attendre le printemps pour profiter de la région. Je connais, mais il y a bien longtemps que je m'y suis rendu.
— Oui, ça irait. Je m'arrangerai. De toute façon, Monsieur Lazarius, je vous invite à déjeuner chez moi ; vu les kilomètres que vous allez faire, je peux quand même vous offrir le couvert !
— Oh, mais avec plaisir ! Je me sens obligé d'accepter.
— Entendu, alors. Je vous enverrai l'adresse par SMS au numéro de portable que vous m'avez donné.
— Parfait, Madame M. Alors au 20. Sans faute.
— Entendu. Au 20. Bonne soirée.
— Bonne fin de soirée, Madame M.

Je me demandai quelles vieilleries Madame M. avait bien pu dénicher à la campagne. Je ne m'attendais pas à trouver quoi que ce fût d'intéressant. Mais bon, j'avais accepté d'autant l'invitation que, premièrement, c'était une petite femme appétissante, et que, deuxièmement, nous nous étions quittés la dernière fois sur ma proposition de la fesser quand ça la tenterait.

Il est vrai qu'elle ne m'avait pas appelé pour ça, mais les femmes sont souvent très fines, et rarement directes. Et puis, elle aurait sans doute eu peur d'essuyer un refus si elle m'avait demandé de venir la fesser à cent-soixante kilomètres de Paris alors que je pouvais très bien le faire dans la capitale au lieu de perdre quatre heures aller et retour sur la route.

Elle m'envoya donc deux jours après un SMS pour m‘indiquer l'adresse, et un autre le 17 pour me dire qu'elle m'attendait à midi (histoire de me rappeler, l'air de rien, le rendez-vous : elle devait avoir peur que j'oublie).
Mais je n'avais pas oublié.


Le samedi 20, donc, je pris la route. Je m'arrêtai en chemin chez un pépiniériste près de Montfort-sur-Risle et lui pris une énorme gerbe de fleurs. Je suis galant et civilisé ; je ne lésine pas quand il s'agit d'une femme charmante.

À l'adresse qu'elle m'avait donnée, il y avait une très grande propriété rustique et une maison à toit de chaume et murs à colombages, typique du pays. Je sonnai, et elle m'accueillit avec un grand sourire. Elle était joliment maquillée ; sa coiffure était soignée, bouclée, les cheveux fraichement teints, avec des mèches blondes. Elle portait une robe en fin lainage, assez moulante mais légère, qui lui descendait en dessous des genoux, des escarpins noirs vernis, des bas gris fumée. On aurait dit qu'elle s'était habillée pour sortir ; j'en fus flatté.

Elle fut ravie de mes fleurs. On aurait dit que c'était un rendez-vous galant. Elle me fit entrer. La maison était sombre, comme ces maisons dont le toit descend trop bas et dont les fenêtres, rustiques, sont trop petites ; les pièces, vastes, étaient cependant encombrées d'un mobilier ancien, de pièces d'antiquité comme une mappemonde, une petite table d'échecs, pour ne citer que ce dont je me rappelle.

Elle me fit asseoir et me proposa de nous servir l'apéro, et d'aller ensuite me montrer sa « collection » d'antiquités récemment acquise et qui était susceptible de m'intéresser. Nous bûmes donc une coupe de champagne en parlant de cette maison, de la région que je ne connais pas assez. Son terrain était trop grand, et c'était compliqué de l'entretenir, d'autant qu'elle ne venait pas assez souvent. Dès le printemps, la végétation, avec les pluies fréquentes et les quelques rayons de soleil, poussait à une vitesse fulgurante, et il lui était difficile de trouver des jardiniers pour venir s'en occuper en semaine. C'était une maison de famille dont elle avait hérité il y avait déjà longtemps, mais elle songeait à s'en séparer. « Mais vous connaissez le marché de l'immobilier maintenant… Même à vil prix, je ne suis même pas sûre de trouver un acquéreur. »

Notre coupe une fois descendue, elle me proposa de m'emmener dans l'une de ses dépendances où elle avait remisé ses acquisitions.

— Attention, ça glisse. Il y a des pas japonais, mais avec la pluie et la végétation qui est pressée de reprendre ses droits, on ne les voit plus pour la plupart… Et puis, moi-même, je ne suis pas vraiment chaussée pour marcher là.

Je devinai que c'était bien la coquetterie et le désir de me séduire qui lui avait fait revêtir une telle tenue et enfiler de pareilles chaussures.

— Vous voulez bien me tenir le bras ? ajouta-t-elle avec une petite moue ; j'ai peur de glisser et de m'étaler. Il a tellement plu la semaine dernière…

Je crochai donc son bras et la suivis jusqu'à un bâtiment en torchis distant seulement d'une quarantaine de mètres de la maison. C'est vrai que le sol, herbeux et boueux, n'était pas un cadeau pour les chaussures de ville. Elle me fit entrer. Le bâtiment était froid, mais suffisamment clair, doté de fenêtres anciennes mais propres. Elle alluma l'éclairage.

Ses pièces d'antiquités étaient surtout des petits bancs, des chaises, des guéridons. Je vis un petit secrétaire, un bureau sans intérêt, un vieux boulier très ancien, des vieux outils agricoles, des ustensiles de cuisine, un pupitre, un ou deux miroirs, enfin rien qui ne m'intéressât. J'avoue, certains objets étaient en bon état et très anciens. Mais à moins qu'elle eût oublié ce que je recherchais (des objets de déco et plutôt insolites), je me demandais un peu pourquoi elle m'avait fait venir. Je ne dissimulai pas ma déception (bien que je subodorasse qu'elle ne m'avait pas invité que pour voir ses objets chinés), et je lui en fis part :

— Bon, ces objets ont certainement du cachet pour certains, une valeur susceptible d'intéresser quelques amateurs, mais ils ne sont pas dans le registre de ce que je recherche.
— Oui, je comprends ; désolée. Mais je ne vous ai pas dit que j'avais forcément quelque chose qui vous plairait. Ça n'était pas garanti. Enfin, je vous ai dit que c'était à tout hasard…
— Ouais… « à tout hasard »… Dommage ! fis-je en faisant la grimace,

Je tournai les talons, me dirigeant vers la porte de la remise. Je la laissai éteindre, refermer la porte, et commençai à revenir vers la maison, cette fois sans l'attendre, sans lui donner le bras. Elle me suivit à deux pas derrière moi, dans un silence un peu froid. Elle devait penser que j'étais contrarié. Je ne l'étais pas vraiment… mais je fis tout pour qu'elle le croie.

Arrivés dans son séjour, elle me fit asseoir à la grande table qu'elle avait dressée pour deux. Une très belle table rustique. Elle m'avait concocté un repas normand qui était vraiment goûteux et que j'appréciai d'autant plus que je n'avais pas dégusté d'escalope à la crème flambée au calvados depuis bien des années.

Nous parlâmes beaucoup. Elle me raconta sa vie, comment elle était devenue antiquaire, comment elle était devenue Normande d'adoption en achetant cette maison, tandis que moi, qui étais Normand à l'origine, j'avais quitté cette région depuis la fin de mes études. Elle me questionna bien évidemment sur ma condition de représentant isolé du sexe dit fort dans un monde devenu un monde de femmes.

Je racontai, mais sans vraiment me livrer ; je n'avais pas trop le cœur à m'épancher. Si je trouvais cette femme attirante, c'est parce qu'elle était un peu guindée, une bourgeoise mûre qui manifestement avait toujours eu du fric, la petite fille née avec une cuillère en argent dans la bouche qui avait grandi sans connaître une seule galère, du moins aucune galère financière.

Elle évoquait souvent les temps devenus durs pour les affaires, le commerce – surtout le commerce de luxe – de l'immobilier, des produits hauts de gamme, parce que l'économie s'était un peu effondrée. Elle m'énervait un peu aux entournures parce qu'elle semblait hors du besoin, et si elle devait réduire son train de vie, elle ne risquait pas de se retrouver sans le sou ni à la rue. « Poor little rich girl… pensai-je, dont les rêves de vie dorée, avec un riad à Marrakech s'étaient juste un peu éloignés. » Mais si ce n'était pas le type de femme avec qui je me sentais très à l'aise, avec qui j'allais me mettre à copiner – bref, que j'aurais considérée naturellement, sans réfléchir, comme mon égale – elle m'attirait plutôt par son allure bourgeoise, et faisait naître en moi des envies coupables de la punir, de la voir lâcher prise, abandonner toute retenue sous la jouissance et la douleur.

— Et vous ? La vie n'est pas trop dure pour vous ?
— Non, ça va, lui répondis-je en lui taisant que j'étais médecin, que je n'exerçais plus, et comment j'arrivais à me faire pas mal de fric en monnayant prudemment ma présence auprès des femmes que je triais sur le volet ; je me débrouille.

Elle n'était pas stupide, et devait bien deviner qu'un mec, de nos jours, à moins qu'il soit totalement coincé ou idiot, avait mille façons de gagner de l'argent facilement.

— Bon, lui dis-je soudain à un moment où la conversation commençait à se tarir, en partie parce qu'elle ne m'intéressait pas vraiment, je pense que vous ne m'avez pas fait venir ici, à plus de cent-cinquante kilomètres de chez moi, pour me montrer votre maison, quelques vieilleries, et converser des difficultés économiques du monde actuel où l'a précipité le syndrome de Barjavel* ?

Elle sembla surprise de mon ton devenu brusquement un peu acerbe et de mes mots, il faut l'avouer, un peu blessants. Elle rougit, balbutia un semblant d'interrogation, feignant de ne pas comprendre où je voulais en venir, ni pourquoi, d'un seul coup, je devenais agressif. Je ne lui laissai pas chercher la raison de mon changement de ton et continuai :

— Oui, bon, je sais : vous allez me dire que vous aviez quelques objets mais que vous ne pouviez pas trop savoir à l'avance s'ils allaient me plaire… Vous allez me faire le coup très « tarte à la crème » des commerciaux du « coup de cœur », ce qu'on ne peut jamais prévoir. Mais la vérité – enchaînai-je sans la laisser répondre – c'est que la dernière fois que nous nous sommes vus à Paris, quand je vous ai parlé de la possibilité de vous fesser un jour, j'ai vu votre œil s'allumer ! Et vous n'avez cessé d'y penser depuis la dernière fois.
— Eh bien, euh…
— Avouez !
— Non, je…
— Arrêtez de me raconter des histoires et de vous les raconter également ! Vous avez pris prétexte d'avoir ramassé ces quelques objets chinés – que vous saviez pertinemment qu'ils n'avaient rien à voir avec ce que je cherchais – pour m'appeler, me faire venir ici pour que je m'occupe de vos fesses comme je vous l'ai proposé. Bref, pour vous administrer LA fessée que vous avez envie d'essayer depuis longtemps !

Elle baissa un peu les yeux, manifestement très troublée, et bredouilla :

— Bon… Les antiquités, c'était aussi pour vous rendre service. Je… je ne m'avoue jamais vaincue comme antiquaire… si… enfin, si un client…
— Oui. Comme antiquaire ; mais comme femme, je vous sens vaincue, et quelque chose me dit que vous aimez ça. Et je pourrais même ajouter que vous m'avez fourni un bon motif, s'il en fallait un, pour vous punir, quoique vous vous en défendiez.

Nous étions au salon. Nous venions de prendre le café, elle était assise en face de moi sur le canapé, et j'étais dans un de ses confortables fauteuils cossus ; cela faisait un bon moment que je voyais ses jambes et le bas de ses cuisses qu'elle avait croisées et décroisées nerveusement, m'offrant une vue imprenable et plaisante sur sa chair replète gainée de nylon couleur fumée. Aussi je me redressai sur mon siège sans me lever et lui montrai d'une voix autoritaire le grand fauteuil resté libre :

— Allez ! Allez vous placer à genoux sur ce fauteuil, face tournée vers le dossier. Et si vous portez une culotte, vous la descendez jusque sur les genoux ! Vous restez en robe, avec vos chaussures, vous appuyez les avant-bras sur le dossier et vous attendez, bien docilement.

Elle se redressa, interdite, hésitante, le regard perdu, en proie à un immense trouble.
Le ton redoublant de sévérité, le doigt pointé vers ce fauteuil, j'ordonnai :

— Allez, dépêchez-vous ! Vous me faites perdre mon temps.

Elle obéit, déplia son corps pulpeux, bien moulé dans sa robe de lainage, et grimpa sur le fauteuil, s'installa avec une certaine nonchalance ; des mouvements que je trouvai souples et gracieux, d'une terrible sensualité, que je soupçonnai d'être un peu calculés. Elle était en train de m'allumer, de me chauffer même. Mais c'était son somptueux derrière qui allait bientôt monter en température.

Elle prit la posture que je venais de lui ordonner, et en se contorsionnant avec une grâce certaine elle passa une main puis l'autre sous sa robe, et je vis sa culotte – un ravissant tanga de dentelle rouge – descendre au bas de ses cuisses, sur ses bas, ce qui me confirma que ce n'était pas un collant qu'elle portait. Ce détail, pour le connaisseur que je suis, a son importance, et il suffit d'un petit rien supplémentaire pour me mettre en appétit, ou plutôt pour me l'ouvrir davantage.

Je pris mon temps pour me lever de mon fauteuil et m'approchai lentement, nonchalamment, de mon antiquaire qui m'attendait bien docilement. Je jugeai cependant que sa posture n'était pas parfaite. Aussi lui dis-je sur un ton sévère :

— Cambrez-vous plus. Creusez les reins. Tendez-moi cette croupe bien ronde, bien pleine. Et écartez un peu les cuisses, du moins autant que votre culotte qui les entrave le permet, mais laissez-là où elle est, c'est parfait : ça vous donne un air pas bien malin, et j'aime ça ! J'aime les écolières qui présentent bien leur cul parce qu'elles savent qu'elles ont mérité d'être punies et qu'elles savent ce qui les attend ! Enfin une écolière… ajoutai-je après un silence et sur un ton moqueur et condescendant… Quel âge avez-vous, Madame l'antiquaire…?
— Cinquante-sept ans, répondit-elle d'une voix presque éteinte.
— Combien ? Je n'ai pas entendu !
— Cinquante-sept ans, redit-elle plus clairement.
— Eh bien, vous ne ressentez pas de honte, à cinquante-sept ans, d'être traitée comme une gamine mal élevée ou gaffeuse ?
— Si…
— Vous vous sentez comment, là ?
— Je me sens humiliée…
— A la bonne heure. C'est parfait ! Et c'est tout ce que vous ressentez ? ajoutai-je après un nouveau silence.
— Non… Je…
— Oui ?
— …
— Oui quoi ? J'attends !
— Je… je suis excitée, continua-t-elle d'une voix faible.
— Ahhh, nous y voilà ! Voilà qui devient intéressant. Vous en avez donc envie de cette fessée ?
— Oui…
— C'est donc plutôt pour que je vous fesse que vous m'avez demandé de venir, n'est-ce pas ?
— Oui.
— Faute à moitié avouée est déjà pardonnée, ajoutai-je sur un ton plus doux.

Et comme en lui parlant j'étais arrivé en face d'elle, je pris son menton entre mes doigts et l'embrassai doucement mais à pleine bouche. Elle me rendit son baiser, et nos langues se mêlèrent passionnément pendant une bonne dizaine de secondes. Quand mes lèvres se décollèrent enfin des siennes, elle leva des yeux presque implorants sur moi et prononça très doucement :

— S'il vous plaît, n'y allez pas trop fort…
— Faites-moi confiance. Je fais toujours en sorte que le remède ne soit pas pire que le mal. Et le mal… dis-je alors que je m'étais replacé derrière son séant bien galbé … est là ! ajoutai-je alors que ma main droite était passée sous sa robe et qu'elle avait trouvé à l'aveuglette le chemin le plus direct pour atteindre ce qu'elle cherchait : mes doigts avaient écarté délicatement les lèvres de son sexe où je sentis, avec ravissement, une moiteur plus qu'émouvante.

Elle frissonna à ce contact, surprise de ce que mes doigts eurent si rapidement trouvé leur cible.
Toujours à l'aveugle, j'entrouvris la fleur aux pétales soyeux, en caressai l'intérieur, appréciant le contact humide, recueillis les quelques gouttes de rosée qui y perlaient, et portant mes doigts à ma bouche et fermant les yeux, je les suçai avec félicité.

— Hummm… ne pus-je m'empêcher de prononcer.

Mon antiquaire ne me vit pas car elle avait gardé bien docilement la posture exigée, les reins bien cambrés, le dos droit, et elle regardait bien en face d'elle comme une bonne soumise zélée, mais elle dut bien comprendre ce que je venais de faire. Ne souhaitant pas la laisser languir plus longtemps, je pris le bas de sa robe des deux côtés et commençai à la remonter lentement. Le spectacle de ses cuisses bien pleines dans leur fourreau de nylon gris était des plus délicieux.

— Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses. Quand une jolie femme me fait faire cent-soixante kilomètres pour la fesser, il ne faut pas la décevoir. Et un aussi beau fessier, aussi plantureux, aussi épanoui, n'a le droit de souffrir d'aucun amateurisme, d'aucune approximation.

Je vis ses reins se creuser : mes mots choisis avec précision semblaient la mettre dans tous ses états. Je remontai le plus lentement possible la robe en lainage jusqu'à révéler les jarretières des bas autofixants qui serraient le haut de ses cuisses grasses puis, continuant mon ascension, je découvris ses deux globes bien larges, bien épanouis, et d'une blancheur attendrissante.
Comme j'avais défait sa ceinture qui cintrait bien sa taille (en mettant ses formes en valeur), je repliai la robe sur le haut de ses reins et la rebouclai pour maintenir le tissu et empêcher qu'il retombe. La grosse pêche bien fendue du bas des reins jusqu'à la vulve pulpeuse trônait devant mes yeux, bien exposée, bien offerte.

J'admirai de longues minutes ce somptueux fessier comme une parfaite et précieuse œuvre d'art dont on vient de faire l'acquisition, n'osant pas même l'effleurer et encore moins le caresser, m'extasiant en silence sur ce chef-d'œuvre de la nature féminine, appréciant les courbes, les arrondis, les plats et méplats de la peau moelleuse, les délicieuses petites pentes qui en font la courbure magnifique. Finalement, interrompant ma rêverie émue, je lui annonçai calmement mais solennellement :

— Je vais vous fesser, Madame.

Joignant sans attendre le geste à la parole, ma main droite claqua assez fortement sa fesse homolatérale et y resta appuyée deux bonnes secondes comme pour en apprécier le moelleux et absorber la chaleur nouvelle que je venais d'y produire.
Elle poussa un petit cri venu du fond de la poitrine. La seconde tomba sur la même fesse un peu plus bas, et exerça la même pression prolongée avant de reculer et de recommencer un peu plus à l'extérieur.

Je la fessais avec la main largement ouverte en signe de possession comme si celle-ci s'en arrogeait la pleine propriété. C'est vrai que j'avais envie de ce gros fessier, plantureux, bien épanoui, envie de parcourir sa chair sur toute sa surface, et même son épaisseur. Alors, vicieusement, en prenant bien mon temps, à un rythme égal, lent et régulier, je claquai uniformément la fesse droite puis la gauche, osant même monter tout près des reins, bien que plus doucement car la peau étant plus tendue et moins grasse, la douleur peut être intense.

En fesseur expérimenté et même expert en la matière, je sais exactement comment doser les claques pour qu'elles soient bien ressenties, qu'elles provoquent juste ce qu'il faut de cuisson, mais pas de douleur lancinante et insupportable. Un bon fesseur doit aussi se caler sur les réactions de sa partenaire, mais aussi les anticiper et aussi savoir faire sans. Et ma belle blonde aux cheveux bouclés ne s'était pas encore montrée très "démonstrative" jusque là. J'aurais pu avoir la faiblesse de croire que ma fessée ne lui faisait pas beaucoup d'effet, qu'elle était trop en deçà du seuil de la douleur, mais elle poussait quand même des petits "ah" secs qui montraient que la sensation la secouait, sans être insupportable.

Afin de vérifier ma théorie, je me mis à accélérer et à lui administrer des claques un peu plus fortes et plus sèches sans laisser, cette fois, ma main en appui ; l'effet est garanti et provoque une sensation de cuisson qui devient rapidement intense. Ma belle antiquaire ne mit pas longtemps à réagir et se mit à pousser des petits cris dès la cinquième claque. Sa belle chair qui avait été à peine rosie et avait pris l'empreinte de mes doigts se mit à prendre une teinte franchement rouge.
Je fis une petite pause et, admiratif, la félicitai sur son anatomie :

— Vous avez vraiment un beau cul, Madame l'antiquaire ; et je suis un connaisseur ! Il est développé à souhait, avec des fesses aux formes comme je les aime : épanouies, pleines, opulentes… Humm… la perfection. À mon sens.
— Merci, répondit-elle, émue.
— C'est vraiment un plaisir de vous fesser. Votre cul est vraiment une pièce de choix pour un fesseur tel que moi. Je suis ravi que vous ayez souhaité tenter cette expérience. Mais bon, assez parlé. Vous ne demandez pas encore grâce : je peux continuer ?
— Ou… oui, pas trop fort…
— Faites-moi confiance. C'est moins douloureux qu'avec la strappe, n'est-ce pas ?
— Ah oui, c'est sûr !
— Alors continuons. Mais nous ferons les pauses qu'il faut pour que vous ne saturiez pas… et que vous ayez bien le temps de sentir monter la cuisson dont je vais vous gratifier.

Je recommençai à un rythme lent puis variable, prenant bien soin d'alterner le site choisi pour l'impact de ma main ainsi que la façon de lui claquer sa chair, tantôt de façon appuyée, tantôt sèchement, en effleurant à peine la peau. Selon la force de la claque, elle poussait des geignements brefs, à peine sentis, tantôt des cris de surprise sous mes claques un peu vaches. Son volumineux fessier prenait peu à peu une délicieuse couleur tomate, avec des stries un peu plus sombres.
Je commençais vraiment à avoir envie de son cul.

J'arrêtai un instant, comme promis. Elle s'était un peu avachie, le torse vautré sur le dossier du fauteuil. Je descendis ses bas jusqu'au pli du genou, lui déclarant :

— Vous avez aussi des belles cuisses. Elles seraient jalouses si je ne les traitais pas de la même façon…
— Aïe… La peau est sensible, là… Doucement.
— Je sais doser. Je connais parfaitement l'anatomie, et encore plus l'anatomie féminine, ma belle ! dis-je en lui caressant la peau on ne peut plus douce du derrière de ses cuisses, comme pour la flatter, mais surtout pour le plaisir de ce contact avec une telle surface fraîche et satinée.
— Et je dois dire que vous avez des magnifiques cuisses ; elles ont une forme splendide, une surface parfaite… Si j'étais votre amant, j'aurais plaisir à vous voir vous promener avec des robes et des jupes courtes, en bas et en bottes.
— Oh, jamais je n'oserais ! Vous savez comme les femmes sont dures entre elles : je me ferais moquer et me prendrais des remarques acides…
— Si vous étiez à mon bras, elles n'oseraient pas.

Puis je me mis à les lui claquer doucement. Sa peau fine était sensible ; elle cria un peu, sursauta parfois. J'alternais cuisse droite, cuisse gauche ; la peau rosit doucement.

J'interrompis. Je fis glisser la culotte en dessous de ses genoux, la lui ôtai complètement, puis lui ordonnai de bien ouvrir les cuisses, ce qui me permit de mieux en claquer l'intérieur, mais aussi d'examiner juste après – et sans ménager sa pudeur – les lèvres de son sexe que j'entrouvris ; d'abord les grandes, charnues, bronzées, puis les petites, fines et délicates, délicieusement ourlées, rose vif et perlées de sa rosée qu'elle continuait à sécréter sous l'effet de mon regard inquisiteur et vicieux. Enfin je lui entrouvris les fesses, puis les lui écartai mieux afin de contempler avec un air consciencieux et concentré son petit œillet bistre.
Elle ne broncha pas, mais elle devait bien ressentir l'humiliation de cet examen.

Le petit cratère froncé était néanmoins impeccable, absolument propre et net de tout poil. Je mouillai mon index, et du bas des reins je le fis glisser lentement, bien au fond du sillon fessier. Il passa sans s'arrêter sur la rosette (à ce moment-là, je la sentis frissonner), puis descendit en glissant sur la fente vulvaire. Je me retins pour ne pas la doigter. Mais par ce geste, je lui avais montré qu'elle m'appartenait, que tout ce que je touchais m'était accessible et disponible ; elle ne protesta pas ni n'émit la moindre plainte, me confirmant ce que je venais d'indiquer par ce geste, me prouvant que j'avais raison, et à savoir qu'elle serait toute à moi !

Conforté dans cette conviction, encouragé par sa passivité, sa docilité et les réactions physiologiques qui prouvaient qu'elle appréciait mon traitement, de plus en plus excité par cette grosse poule qui m'avait offert son généreux corps l'air de rien, d'un ton très autoritaire je lui ordonnai :

— Allez, foutez-vous entièrement à poil maintenant ! Je vais vous fesser en travers de mes genoux !

Elle ne discuta pas. Je vis dans ses yeux pendant un dixième de seconde de la surprise (bien qu'elle pût alors s'attendre à tout de ma part, du moment que j'avais son consentement, ou plutôt son acquiescement tacite), yeux qu'elle baissa aussitôt et regarda vers le sol, d'un air honteux ou gêné (était-ce la honte ou la gêne à prendre du plaisir en se prêtant à mon jeu, en recevant des ordres et en m'obéissant sans discuter, en m'offrant son corps gras et mûr sans rechigner, plutôt que de la pudeur ?). Elle finit de descendre ses bas jusqu'à ses pieds, ouvrit sa ceinture qu'elle enleva, retira sa robe par le haut, dégrafa son soutien-gorge et se retrouva devant moi nue comme au premier jour, m'exhibant son corps potelé et replet bien blanc.
Elle leva ses yeux vers moi, un peu penaude ; son regard interrogateur était doux et soumis.

— Remettez vos jolis escarpins à talons hauts : vous serez encore plus bandante comme ça.

Elle rechaussa ses souliers vernis et brillants tandis que, sans la toucher, je m'assis confortablement dans le fond du canapé et lui ordonnai :

— À plat-ventre, en travers de mes genoux !

Elle s'allongea maladroitement, gênée par cette proximité et le contact de nos deux corps ; je dus la faire se repositionner plusieurs fois afin que son somptueux fessier déjà rougi soit bien dans la juste trajectoire de ma main. Je sentais la chaleur de son ventre étalé sur mes cuisses, et je ne savais pas si son flanc allait sentir le bâton dur qui était de plus en plus à l'étroit dans mon pantalon. Je posai ma main gauche sur sa large taille, m'installant bien confortablement. Nous étions positionnés idéalement pour son tannage de cul.

Je commençai à caresser doucement sur toute sa surface sa mappemonde dont la peau était déjà bouillante. Mon pouce s'immisçait de plus en plus loin dans le profond sillon de cette belle pêche. Je voyais ses seins plantureux écrasés sous son torse. Tout son corps voluptueux était un appel au plaisir. De ma main gauche, je caressai doucement son dos avec une sensualité rare, puis, mettant fin à ce tendre intermède (en conformité avec mes règles selon lesquelles il faut alterner douceur et sévérité), je me mis à la fesser lentement, fermement, avec application, et méthodiquement. Je m'interrompais souvent pour la laisser reprendre son souffle.

Elle se mit à crier rapidement dès le début des claques, poussant des cris brefs et excitants, et encore plus quand je me mis à accélérer méchamment, répartissant les claques sur toute la surface des fesses et des cuisses, alternant, changeant ; je m'efforçais de la surprendre, bien qu'objectivement elle n'avait pas le temps d'anticiper, de deviner où la suivante allait tomber. Pour elle, le résultat était le même : c'était un déluge brûlant qui s'abattait sur ses pauvres hémisphères, et je voyais avec émotion les ondes de choc se propager dans sa chair grasse et remonter jusqu'à ses flancs plantureux.
Emporté par mon excitation, je lui lançai avec enthousiasme, presque joyeusement, sans arrêter mes claques :

— Vous savez que j'adore fesser les bourgeoises, surtout quand elles sont grasses et un peu avachies, quand on sent qu'elles ont bien profité comme vous ?
— Aïe ! Aïe ! Aah !
— Oui, j'adore punir les BCBG mûres et vicieuses comme vous, surtout quand elles ont l'air de ne pas y toucher et qu'elles s'amusent, l'air de rien, à m'allumer !
— Ouille ! Aïe ! AAH !
— J'adore les femmes au corps gras et aux formes bien épanouies comme vous, au cas où vous ne vous en seriez pas aperçue, bien sûr… J'aime – j'adore – en avoir plein les mains ! Que ce soit pour les fesser ou les palper, les peloter à pleines pognes !

Elle ne répondit pas à toutes ces remarques, ne relevant même pas l'ironie de mon propos. Il faut dire qu'elle était concentrée sur la cuisson de ses fesses, la sensation de brûlure de ses cuisses… Interrompant un instant ma claquée et comme pour corroborer ce que je venais de dire, je palpai fermement les chairs souples et rouge vif de ses larges fesses, pressant dans mes doigts des replis de peau grasse, allant jusqu'à peloter sans retenue les abondants bourrelets qui s'étalaient de son ventre en débordant sous moi.

— Et on peut dire, ma chère Madame, que vous êtes plutôt bien pourvue ! On voit que vous avez bien vécu ; d'autant – il faut vous l'accorder – que vous êtes une excellente cuisinière.

Ma forte antiquaire commençait à se trémousser sous l'action de mes doigts et réprimait des gloussements.

— Bon, annonçai-je d'un ton martial, et si nous finissions cette punition ? Il est temps maintenant de vous administrer le coup de grâce !
— Oooh… se mit-elle à geindre d'une façon plaintive et qui trahissait une appréhension.

Je ne lui laissai pas plus longtemps redouter ce qui allait s'en suivre ; joignant le geste à la parole, je débutai le bouquet final : je me mis à faire pleuvoir une grêlée de claques fortes, sèches, éparses, réparties le plus également possible sur les fesses, le haut des cuisses, le gras de ses hanches, et j'eus bien du mal à maintenir son corps lourd sur moi, qui, pour le coup, avait retrouvé une nouvelle vigueur et des ressources en énergie insoupçonnées puisqu'elle l'agitait en tous sens, et surtout avec des ruades vers le haut qui cherchaient à se libérer de mon emprise, tout ceci accompagné de cris déchirants, aigus, intenses.

Pour un peu, elle m'aurait attendri, et l'envie d'abréger son châtiment corporel me tenaillait, d'autant que la peau de ses grosses joues fessières carrées était uniformément framboise bien mûre et que je ne trouvais plus un coin de peau qui avait été un tant soit peu épargné par ma main vengeresse. Mais je savais cette dame mûre très courageuse ; je songeai en même temps à la façon héroïque avec laquelle elle avait reçu la strappe dans son magasin d'antiquités, sans faiblir, avec à peine des larmes dans ses yeux en fin de punition, et je me dis qu'un bon tannage de cul, même vigoureux, à la main, n'était pas une torture pour une femme de son âge. Aussi, en modérant mon ardeur toutes les deux ou trois claques, je lui administrai cette bonne et intense fessée jusqu'au terme des deux minutes que je m'étais approximativement fixé pour ce final, d'autant que – même si elle se débattait et criait, jurait, faisait des bonds contenus par mon bras autoritaire – à aucun moment elle ne demanda pitié ou grâce, ou ne me supplia d'arrêter.

J'étais autant excité par ses cris de femelle soumise qu'ému par autant de volonté, de ténacité, de fierté bien placée (si on peut dire, parlant du moelleux postérieur de cette belle blonde quinqua). Quand la dernière claque tomba (les trois dernières furent volontairement les plus vigoureuses), elle haletait. Je lui donnai aussitôt cet ordre bref et sec :

— Levez-vous. Et allez vous mettre à genoux là-bas, dans cet angle de votre salon, tournée vers le mur, les mains sur la tête. Vous ferez pénitence cinq bonnes minutes ! Et vous ne vous lèverez que quand j'y mettrai un terme !

Elle s'exécuta, se leva lourdement, me libérant du poids de son corps et de sa chaleur envahissante. Je lui administrai une grande claque sur la fesse pour la presser un peu. Elle cria, mit ses mains sur la tête sans discuter en se hâtant et alla se placer comme je le lui avais dit.
La vue était plus que délectable : une belle femme aux formes généreuses et au volumineux cul rouge comme une tomate qu'elle offrait à ma contemplation, à genoux, face au mur, les mains sur la tête (qui glissèrent peu à peu sur la nuque, ce qui était sans aucun doute dû à la fatigue et que je fis semblant de ne pas remarquer).

Les minutes qui suivirent parurent très longues. On entendait les mouches voler. Par moments, je me demandais si je n'exagérais pas un peu, si je ne poussais pas le bouchon un peu trop loin. Bien sûr, cette femme au physique plantureux était docile et avait un incontestable penchant pour la soumission, ce qu'elle n'aurait pu nier. Mais je me disais que cinq minutes, c'est long, et qu'elle allait peut-être se lasser et trouver la mise en scène un peu saumâtre. Aussi, au bout de deux longues minutes, je lui dis :

— C'est bon. Votre punition est terminée.

Elle se releva lentement et vint vers moi. Je souriais. Elle me rendit timidement mon sourire, comprenant que le jeu avait pris fin. Elle se frotta les fesses.

— Vous ne m'avez pas loupée, hein ?
— Vous la vouliez, cette fessée ; osez dire le contraire.
— Oui, bien sûr, je l'ai voulue. J'y ai pensé pendant longtemps… j'en ai rêvé, même. Mais vous n'y allez pas de main morte.
— Désolé si j'y suis allé trop fort ; votre cul va vous cuire pendant quelques heures.
— Oh, ça, n'est pas bien grave. Je ne suis plus une gamine, je m'en remettrai.
— Vous avez aimé quand même ? lui demandai-je doucement en lui prenant le menton.

Elle était face à moi, toujours nue. Elle répondit d'une voix trouble :

— Hum, ce que je préfère, c'est la honte… l'humiliation d'obéir… de VOUS obéir. De recevoir vos ordres et d'obéir à votre autorité. C'est… c'est troublant.
— Excitant ?
— Oui.
— Mouillant ? lui demandai-je en inclinant légèrement la tête avec un petit sourire coquin tandis que je posais la main sur sa chatte renflée et que mes doigts s'aventuraient timidement entre ses petites lèvres sexuelles.
— Jugez-en par vous-même… répondit-elle doucement, son visage tout près du mien.

Je pris alors sa bouche, lentement, avec sensualité. Nos bouches s'ouvrirent, nos langues se mêlèrent tandis que mes doigts glissaient d'arrière en avant dans sa fente toute humide. Je me mis à caresser avec insistance les muqueuses soyeuses de sa vulve. Elle passa ses bras autour de mon cou ; ses mains se refermèrent sur mes épaules, me pressant contre elle.
Je décollai un instant ma bouche de la sienne pour lui murmurer :

— J'ai envie de votre belle chatte. J'ai envie de vous donner du plaisir.

Ses yeux tout près des miens étaient tout brillants. Elle soupira :

— Elle est toute à vous. Je vous en prie, faites tout ce que voulez.
— Et si nous allions sur un lit ?
— Venez, me dit-elle en me poussant sans desserrer son étreinte, et elle reprit ma bouche.

À reculons, je me laissai guider ; elle me conduisit ainsi jusqu'à sa chambre.
J'avais lâché sa chatte et mes mains la caressaient, étaient parties à la découverte de son corps, exploraient ses belles formes et sa peau douce, descendant des épaules jusqu'aux flancs moelleux, caressaient les hanches larges et pleines.

Nous étions arrivés devant son lit. Je la basculai doucement. Elle gémit un peu quand ses fesses en feu rencontrèrent le couvre-lit. Pour lui épargner ce contact encore difficile sur son séant à vif, je lui fis mettre le bassin au bord de la couche et lui relevai les cuisses, lui demandant de les ouvrir. Elle ne se fit pas prier et m'exposa sans pudeur sa belle chatte épilée, l'offrant à ma bouche assoiffée. Mes mains s'emparèrent de ses cuisses pleines, de chaque côté de ma tête, et tout en les caressant voluptueusement ma bouche ouverte commença à se livrer à un ballet diabolique sur ses muqueuses vulvaires, toutes gonflées et luisantes de désir. Le vampire que j'étais aspirait ses sécrétions, se délectait de sa cyprine qui commençait à couler en abondance, s'en abreuvait comme un pèlerin à genoux après une traversée du désert.

Elle commençait à devenir folle, criait son plaisir qui monta très vite ; et tandis que je léchais et suçotais ses doux pétales, que je tétais son petit bourgeon durci, je sentis exploser ses orgasmes. Tout son corps était secoué de tremblements. Elle mordait son poing, sa tête roulait à droite et à gauche, et moi je m'abreuvais à la source de sa jouissance. Finalement, je me redressai, lui relevai ses jambes et, gagné par l'excitation, je lui annonçai d'une voix rauque :

— Madame, je vais vous prendre. Vous n'y voyez pas d'inconvénient ? ajoutai-je avec humour et sur un ton badin.

— Prends-moi ! Baise-moi ! J'ai envie !

Je me libérai en un éclair de tout ce qui revêtait mon membre viril qui était, depuis de longues minutes, dans les dispositions propices à sabrer cette belle blonde en chaleur, et sans autre forme de procès je l'introduisis dans le fourreau qui m'attendait avec impatience.

— Hum, votre belle chatte est brûlante comme l'enfer.

Je m'y enfonçai jusqu'à la garde avec délectation, ce qui fut accueilli par ma blonde avec des cris de joie sauvage et d'encouragement à la pilonner :

— Baise-moi ! Défonce-moi ! Prends-moi à grands coups de reins !
— Mais vos désirs sont des ordres, Madame. Vous savez que vous avez une belle chatte, et qui est en plus bien accueillante ?

Je refermai mes mains sur ses seins plantureux, les malaxant comme un malade tandis qu'à grands coups de bélier je me mis à ébranler son corps replet et animal. Ma bouche fit taire un instant ses cris d'hystérique tandis que je pilonnais à grands coups de pine son utérus et ses ovaires, recueillant ses cris étouffés par ma langue qui la bâillonnait.

Je continuai cette cavalcade debout en maintenant ses cuisses à la verticale bien plaquées contre moi, et mes va-et-vient à l'amplitude maximale firent sortir de sa gorge de nouvelles vocalises. Elle n'arrêtait pas de jouir, tout son corps secoué de tremblements et de spasmes ; ce spectacle ajouté à son chant d'amour et à la sensation exquise de sa belle chatte eurent raison de moi : je jouis en rugissant comme un dément, lui envoyant des puissants jets de foutre tout au fond de son délicieux conduit !

Je m'écroulai sur elle d'épuisement, et je restai ainsi, dans ses bras, de longues minutes tandis que nous reprenions notre souffle.

Après une bonne douche, nous prîmes un autre café.
Coquine, elle me lança :

— Alors, pas trop déçu d'avoir fait tant de kilomètres et de n'avoir trouvé aucune antiquité intéressante ?
— Et vous, pas trop déçue de ne m'avoir rien vendu ?

Nous éclatâmes d'un rire commun.

— Tu as remarqué que je n'ai pas fait le déplacement pour rien ? lui dis-je d'un air complice et en prenant sa main.
— Ah oui, je l'ai remarqué… et mes fesses l'ont senti !
— Avoue que tu l'as bien cherché, et que c'est ce que tu voulais. Je te soupçonne même d'avoir fait exprès de me faire venir alors que tu savais que tu n'avais rien qui me plairait pour me mettre en colère et me donner une vraie et bonne raison de te fesser.
— Il me semble que ça a marché, bien au-delà de mes espérances ; j'ai même cru que tu étais réellement fâché.
— Bon, j'avoue que tu m'aurais déniché une pièce qui m'aurait plu, ça aurait été un plus pour moi… Mais ton fessier était une motivation beaucoup plus stimulante, et qui valait largement le déplacement. Pour tout dire, pour un aussi beau cul, j'aurais été prêt à faire cinq cents kilomètres s'il l'avait fallu. Alors, je t'avoue que j'ai joué le mec fâché : fallait bien une mise en scène.
— J'aurais pu te faire venir à Paris, je sais…
— Oui, mais il fallait bien un prétexte pour me faire venir. Je ne t'imaginais pas m'appeler et me dire « Bonjour, Monsieur. Est-ce que vous voulez bien venir me fesser chez moi ? » Ah, les femmes et leur retenue…

Elle baissa les yeux.

— Oui, tu as tout compris…
— Mais tu as eu raison : c'était très bien comme ça. Et puis ça a été très agréable, cette journée à la campagne avec toi, cet excellent déjeuner…
— Merci.
— Bon, mais je ne vais pas tarder à rentrer sur Paris.
— Tu ne veux pas rester dormir avec moi ? Il est déjà presque dix-sept heures… et puis il y a longtemps que je n'ai pas dormi avec un homme dans mon lit.

— C'est que je dois rentrer ; j'ai à faire… Elle insista. J'avoue que j'étais un peu fatigué et que je n'avais pas trop envie de me retaper cette route juste après. Je finis par céder.

— Mais à une condition.
— Laquelle ?
— D'abord, que lorsque tu auras envie d'être fessée, la prochaine fois tu m'appelleras et me vouvoieras : je comprendrai.
— OK, répondit-elle en riant.
— Et puis une autre.
— Laquelle ?
— Allons nous promener dans la campagne pendant qu'il fait encore clair ; il fait si beau, et il y a si longtemps que je ne me suis pas promené avec une femme, main dans la main.

* Rappel : syndrome de Barjavel : maladie (à l'agent pathogène inconnu) qui a éliminé en 3 ans presque tous les individus de sexe mâle, réalisant ce que cet auteur de science-fiction avait imaginé dans son roman Ravage. Seuls 0,002 % des hommes y ont survécu, dont Lazarius.