Une visite surprise

Je commençais à me lasser de cette maison. Je l'avais habitée durant très peu de temps avec ma femme avant de la perdre. Depuis, j'y avais vécu de belles histoires, de belles aventures.
J'entretenais encore des relations sulfureuses avec des voisines, des anciennes connaissances, comme je l'ai raconté dans les épisodes précédents.

J'avais changé d'entreprise juste avant le décès de mon épouse, et si j'avais quitté cette boîte, ce n'était pas pour l'ambiance (qui était excellente) mais pour l'intérêt du travail. J'avais donc gardé le contact avec mes anciens collègues, ou plutôt mes anciennes collègues avec qui on bossait dur mais on rigolait bien. Étant quasiment le seul mec avec toutes ces nanas, j'avais en quelque sorte une cour. Pas question de drague ni d'aventures avec aucune d'elles : ce n'était que de l'affection réciproque (d'autant qu'étant alors encore marié, j'étais sérieux).

Néanmoins, il y avait au moins deux secrétaires de mon âge qui m'appréciaient et semblaient me trouver du charme. Bien entendu, cela se résumait à des allusions, à des plaisanteries gentillettes et bon enfant.

J'avais dit à l'une d'elle, Marie-Christine, que je l'épouserais dans une autre vie, tout ça toujours dans une ambiance joyeuse. Elle semblait heureuse en couple avec son compagnon, et moi également ; il était évident qu'aucun de nous n'avait envie d'aller plus loin.

Avec Carole c'était pareil, sauf que je savais que son mec était plutôt du genre connard ; malgré tout, elle semblait s'en être accommodée – résignée sans doute – mais sans que ça déteigne sur son éternelle bonne humeur, sa joie de vivre et son énergie. J'avais su cela par l'indiscrétion de ma secrétaire qui m'avait raconté que, se croyant irrésistible, ce con draguait autant qu'il pouvait ; étant un peu plus jeune qu'elle et plutôt beau gosse, il avait tendance à la rabaisser, jusqu'à lui donner des complexes et un sentiment d'infériorité. Encore un mec qui n'assumait pas la vie de couple, qui regrettait peut-être de ne pas avoir profité de son célibat étant plus jeune.

D'accord il n'était pas moche (ce pourquoi sans doute il lui avait plu quand ils s'étaient connus), mais si je me fiais à mon jugement de mec hétéro (qui sait à peu près d'expérience le physique masculin qui plaît à la majorité de femmes) il ne cassait quand même pas trois pattes à un canard. Quant à elle, si elle n'avait pas un visage parfait (quelques petits défauts, mais qui n'en a pas ?), son sourire communicatif lui donnait du charme. Elle avait de belles formes, sans être franchement ronde (bref, tout pour plaire à un homme) et elle savait s'habiller avec goût : un look de secrétaire standard, pas trop chic, souvent des chemisiers blancs, des jupes droites arrivant juste au-dessus du genou, des bottes, par exemple ; en tout cas, de ce que je me rappelais de ses tenues vestimentaires quand je travaillais avec elle.

Quand nous étions à la cuisine pour la pause déjeuner, nous plaisantions beaucoup, particulièrement avec Marie-Christine. Je me rappelle ce jour où j'étais à côté d'elle ; à un moment donné elle dut partir, Carole s'assit en prenant sa place sur le tabouret et me dit en rigolant :

— Ah, quand même, je peux me mettre à côté de vous. Y en a que pour Marie-Christine !

Je rigolai aussi, naturellement, de la boutade et de ce petit jeu où l'on faisait semblant de se disputer une place à côté de moi, étant un peu fier intérieurement – il faut bien l‘avouer – d'être apprécié de femmes agréables et marrantes.

Une autre fois, partis dans le genre de déconnades qui était notre habitude, on était en train de parler de leur responsable qui était un peu soupe-au-lait et qui, en fonction de ses humeurs, était capable de balancer des réflexions aigres aux secrétaires (au sujet de leur manque d'organisation entre elles, par exemple). Cette responsable, sans être vraiment leur bête noire, était du coup le sujet de beaucoup de conversations débridées qui servaient souvent de défouloirs.

Alors qu'un jour elles évoquaient un énième mouvement d'humeur qu'elle avait eu le matin même et une réflexion qu'elle avait balancé à Carole, je lui sortis :

— Vous allez finir par recevoir la fessée.

Elle me regarda droit dans les yeux et répliqua avec enthousiasme et un sourire moqueur :

— Chouette !

Je sentis alors dans son sourire joyeux et son regard planté dans mes yeux que ça pouvait être un de ses fantasmes ; mais plutôt avec moi bien entendu, pas avec sa rombière de chef. En tout cas, je savais que c'était ce genre de fille à qui je plaisais, même si mon pouvoir de séduction tenait – j'en étais sûr – plus à ma bonne humeur et à ma propension à déconner, à partir en vrille, à les suivre sur le terrain de la rigolade, renchérissant sur les blagues qui fusaient, qu'à mon sex-appeal, car je savais mon physique très quelconque. La séduction est parfois de cet ordre, et chez les hommes, le charme n'est pas toujours là on l'imagine, quand est un homme.

J'avais, pour toutes ces raisons, des bons souvenirs de cette équipe et de cette période professionnelle, et c'est tout naturellement que j'avais gardé le contact avec ces quelques personnes. On essayait de se faire une petite bouffe au restau au moins une fois par an.

Quand j'avais visité ma maison juste avant de l'acheter, me souvenant que Carole habitait cette ville, je lui avais envoyé un SMS pour lui demander ce qu'elle pensait du quartier. Puis, quand j'avais signé, elle avait évoqué la chance d'être presque voisins (en fait, plutôt à deux kilomètres l'un de l'autre) et envisagé que nous pourrions faire un barbecue, un apéro.

Mais le temps avait passé, et ça ne s'était jamais fait. Et à peine avions-nous entamé des transformations – quelques travaux – dans cette maison que je m'étais retrouvé veuf.

Durant de cette période, avec Carole, Marie-Christine et les autres collègues, nous nous étions vus de façon encore plus espacée ; les liens s'étaient distendus, comme c'est souvent le cas dans la vie.

J'ignore par qui elles avaient su que je m'étais retrouvé veuf, mais j'ai appris qu'elles étaient au courant de ma situation. Je n'avais pas donné de nouvelles à ce moment-là : c'était pour moi un moment difficile, et je ne savais pas quoi leur écrire ; c'est certainement par pudeur que je ne les avais pas informées. Et puis elles n'étaient pas des proches, à proprement parler. Je m'étais dit que j'allais laisser passer un peu le temps avant de les recontacter. Quant à elles, elles devaient être gênées : pas facile de savoir quoi dire et comment se comporter quand on sait ce qui vient d'arriver à cette personne. Nos derniers échanges et discussions étant maintenant un peu éloignés, c'était difficile de reprendre le fil de cette relation.

Mais un jour, vers dix-huit heures dix-huit heures trente, alors que j'étais rentré chez moi il y avait peu, j'eus la surprise d'entendre sonner à ma porte. Et encore plus de découvrir Carole, souriante comme toujours.

— Quelle surprise ! dis-je joyeusement. Quel plaisir de vous voir !

Elle comprit que j'étais sincèrement heureux de sa visite, et je pense que ça diminua sa gêne et l'appréhension qu'elle avait dû avoir. Personnellement, je lui étais reconnaissant de son courage à affronter le chagrin d'un nouveau veuf.
Mais naturellement je ne tins pas à m'étendre sur le sujet.

Le motif de sa visite ? M'apporter quelques légumes de son jardin, mais elle ne cacha qu'à peine qu'il s'agissait d'un prétexte pour passer me voir et prendre de mes nouvelles. Elle évoqua mon veuvage. J'éludai rapidement le sujet : j'allais de l'avant, je n'allais pas vivre sur mon passé, et je la remerciai d'être passé me voir, que c'était vraiment gentil de sa part.

— Mais c'est normal ; ça me fait vraiment plaisir de vous voir.
— À moi aussi, si vous saviez…

J'avais vraiment de l'affection pour cette fille, et la surprise provoquée par sa venue me touchait énormément.
Je lui proposai un thé, mais il était tard. Finalement, on prit un apéro ensemble.

Le cadre devait la gêner un peu : c'était la maison que j'avais achetée avec ma femme, et c'était mon intimité ; nous ne nous étions jamais rencontrés ailleurs qu'au boulot ou dans un restau. Mais je fis tout pour la mettre à l'aise, entre autres en ressortant mes blagues comme avant. Elle rigola. Nous plaisantâmes. Rapidement elle se détendit.

Lorsqu' elle prit congé, je la remerciai chaleureusement, tant pour son passage que pour les légumes de son jardin. Elle n'était pas restée longtemps, mais ce n'était pas grave : sa visite m'avait fait chaud au cœur et je le lui dis car c'était sincère. Je l'embrassai affectueusement.

— Je repasserai, me dit-elle, et pas dans six mois.

Elle avait pas mal de légumes en ce moment, des tomates en abondance. Elle proposa même de venir m'en déposer le vendredi de la semaine en cours puisque nous avions le même planning, ne travaillant pas les vendredis après-midi (merci les 35 heures).
J'acquiesçai : je n'avais rien de spécial ce jour-là.
Elle me dit qu'elle passerait sans faute.

Elle me laissa, avec dans l'air son parfum, dans les yeux le souvenir de son sourire franc et sincère, de ses joues rouges (toujours très rouges quand elle était avec moi, je le savais) et de sa bonne humeur.


Le vendredi, elle sonna aux alentours de 15 heures. Je la trouvai encore plus enjouée que d'habitude, mais je compris qu'elle cherchait à dissimuler une certaine nervosité sous un air encore plus blagueur, moins naturel.

Elle entra. Ses joues étaient écarlates. Elle m'offrit ce qu'elle m'avait apporté.
Gêné moi aussi, je lui proposai un café.

— Je vous trouve très en beauté, Carole. Je ne vais pas dire « aujourd'hui », parce que vous l'êtes toujours, mais aujourd'hui encore plus.
— Hou, vous allez me faire rougir.

Comme si elle n'était pas déjà de la même couleur que ses tomates…

— Non, mais je trouve que vous savez vous habiller avec goût, et ce petit chemisier blanc, cette jolie jupe, avec vos bottes, ça vous va à ravir. J'aime votre style.
— Ah, vous aimez bien mes bottes ?
— Oui. Et pas que. Et votre jupe cintrée vous met en valeur.
— Oui… mon gros popotin, rigola-t-elle.
— Il est parfait, Carole. Vous devez le savoir : je n'aime pas les femmes maigrichonnes. Une belle femme, ça doit avoir de belles formes.
— Ah, bah, pour ça, je suis servie ! continua-t-elle à rire nerveusement.
— Juste ce qu'il faut, Carolinette : y a rien de trop.
— Oui, bof. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour cacher ce qu'il y a en trop, et y arriver… mais j'y arrive, la preuve.
— Vous êtes une belle fille, Caroline, lui dis-je très sérieusement en lui caressant légèrement la joue. Vous avez du caractère, tout en étant une femme très féminine. Comme j'aime.
— Eh bien, quelle déclaration ! Arrêtez, D., vous allez me donner des vapeurs ; j'ai très chaud tout d'un coup.
— Le genre de femme qui, j'en suis sûr, aime appartenir à un homme… à partir du moment où il l'admire et où il est bienveillant avec elle.

À ce moment-là, je pensais à son mari – mais sans le dire, bien entendu – sachant qu'il était tout l'inverse.

— C'est exactement ça, dit-elle en baissant un peu les yeux. Un homme avec qui on n'a pas de complexes parce qu'on sait qu'on est appréciée et respectée.
— Oui. Et je sais que votre côté rebelle n'est qu'une façade. Vous avez besoin de vous affirmer, de montrer que vous existez, qu'on vous écoute… mais vous êtes très douce.
— Oui, et si je me montre trop rebelle, avec un homme comme ça j'accepterais qu'il me remette à ma place. J'en aurais besoin.
— Et… et comment ?
— Une bonne fessée, c'est ce qu'il faut aux vilaines filles. De temps en temps elles ont besoin qu'on les remette dans le droit chemin.
— Hum… c'est aussi ce que je pense, Caroline.

Surpris par sa sortie mais sans m'être laissé décontenancer, je saisis la balle au vol :

— Vous croyez que vous avez besoin d'être remise dans le droit chemin, Carolinette ?
— Euh… un tout petit peu.
— Vous voudriez que je vous « prenne en main » ?
— Oui… en mains ! répondit-elle avec une pointe d'ironie, carrément écarlate, au bord de l'apoplexie.
— Entendu, Carolinette. Sûr que vous ne regretterez pas ?
— Dépêchez-vous avant que je change d'avis, dit-elle d'une voix de gorge, le trouble étant manifestement en train de l'étouffer.
— Très bien, Caroline. Enlevez votre culotte. Pour commencer.

Je m'attendais à ce qu'elle doive enlever un collant, mais à ma surprise je la vis passer ses mains sous sa jupe et baisser promptement une jolie culotte de dentelle blanche, qui s'avéra être un joli shorty. J'étais sûr que je l'aurais trouvée ravissante, moulée dans ce joli sous-vêtement, mais j'en avais décidé autrement.

Je pris une chaise, la tirai de sous ma grande table de salle à manger, et la plaçai loin de celle-ci, presque en plein milieu de la pièce.

— Mettez-vous à califourchon sur cette chaise, Caroline.

Elle allait s'exécuter en s'avançant vers la chaise mais elle hésita, tourna sa tête vers moi, voyant bien que sa jupe droite l'empêcherait d'écarter les jambes.

— Comment je fais ? demanda-t-elle en tentant d'écarter sa jupe pour me montrer qu'elle était trop étroite.
— Vous remontez votre jupe sur vos reins, bien entendu. Vous n'êtes pas sotte.

Elle obéit, plus rouge que jamais, me dévoilant un fessier encore plus beau que je l'avais imaginé, du moins selon mes critères : des fesses larges, blanches comme neige, qui s'évasaient vers le bas tel un hanap à l'envers. Un fessier de reine, dont la dimension contrastant avec la taille modeste de cette fille lui donnait, en élargissant ses hanches, une majesté unique !
Avec de pareilles fesses à l'air, sa jupe anthracite troussée sur ses reins, ses bas fumée ornés de volutes décoratives, ses bottes de cuir droites et unies gainant ses jambes, elle était bandante comme jamais.

— Reculez votre croupe, Caroline. Mettez-vous tout au bord de la chaise et cambrez-vous bien. Posez vos avant-bras sur le dossier.

Je la considérai durant quelques secondes avant de m'extasier :

— Vous avez un cul magnifique, ma chère, lui dis-je sur un ton plus bas et les yeux baissés vers le fessier ainsi exposé. Je savais que vous aviez un beau cul – du moins l'avais-je deviné – mais là, je suis soufflé : un des plus beaux culs que j'aie jamais vus. Cela dépasse tout ce que j'avais imaginé…

Malgré son émotion tangible, l'effrontée trouva le courage de répondre, toujours sur un ton légèrement moqueur :

— Parce que vous l'aviez imaginé ? Je suis flattée…
— Je vous regardais… comme un homme regarde toutes les jolies femmes, plus ou moins discrètement. En tout cas je pensais être discret… mais vous je vous regardais encore plus, petite Caroline : quand une femme est charmante, les yeux d'un homme ont une curiosité encore plus accrue.
— Oui, il imagine… comment elle doit être sous ses vêtements. Est-ce qu'il aimerait lui faire l'amour ?
— Par exemple… Mais tout ça passe par des chemins à peine conscients. Mais trêve de débats philosophiques : vous savez pourquoi vous êtes venue, Caroline. En fait, sous vos airs de petite fille sage, vous êtes une petite allumeuse.
— Oh…
— J'exagère, lui dis-je à voix basse, tout près de son oreille. Il me faut bien un motif pour vous punir.
— Mais je le mérite, répondit-elle dans un souffle. Je l'avoue : j'aimais jouer ce petit jeu de séduction avec vous, et si j'ai pu vous allumer discrètement, je ne le regrette pas… Punissez-moi, ajouta-t-elle, le souffle court.
— Et c'est votre magnifique fessier qui va prendre, ma petite Caroline. Je vais vous punir par là où vous avez péché.
— Oui, il le mérite, cet insolent ! S'il vous a excité, il devrait avoir honte, et il mérite d'être châtié, cria-t-elle presque.

Ne pouvant résister à cet appel plus longtemps, je levai la main et l'abattis sèchement sur la fesse droite. Puis sur la fesse gauche. Caroline, la bouche fermée, les lèvres serrées, n'émit que de tout petits bruits étouffés.

Des salves s'abattirent ensuite à un rythme soutenu : fesse droite, fesse gauche, une fois que j'eus changé de position. Caroline poussait à présent des petits cris ; ça devait commencer à la chauffer. Et moi je commençais à m'échauffer…

— Allez, belle écolière, voilà ce que vous méritez ! Un aussi beau cul, aussi insolent, une croupe aussi bandante ne peut pas rester impunie. Cambrez-vous mieux ! Et reculez encore, jusqu'à être tout au bord de la chaise. N'essayez pas d'échapper à votre châtiment, juste car bien mérité. Offrez bien votre cul.

Elle s'exécuta d'un mouvement gracieux, reculant une jambe après l'autre. Désormais sa vulve était on ne peut plus visible, et vu l'humidité que j'y apercevais sous forme de gouttes de rosée, le traitement ne la laissait pas indifférente.

— On dirait que ça vous plaît, petite Caroline ? dis-je en joignant le geste à la parole, mes doigts recueillant entre les pétales de sa fleur la sève de son désir. Vous aimez être punie… ou bien est-ce le plaisir de recevoir ce que vous attendiez depuis longtemps ?

La caresse la fit tressaillir ; elle balbutia :

— Oui, j'aime être punie par vous. Je le méritais. Et j'avoue que je suis une petite dévergondée, une pécheresse, parce qu'il y a longtemps que je rêve de sentir vos mains sur moi…
— Ah, la petite friponne, elle le reconnaît !

Et je ponctuai mon propos en me plaçant juste derrière cette croupe insolente que je me mis à claquer à deux mains, chaque main sur sa fesse, en jouant ma partition de percussion tel un véritable roulement de tambour, à un rythme intense.

La peau blanche si douce rosissait à vue d'œil tandis que, sous l'impact, des ondes parcouraient les chairs souples en remontant vers les hanches. Caroline, le visage crispé, le front plissé, s'efforçait de serrer les dents et de ne pas crier.

Décidant de ne pas me montrer cruel, je ne fis pas durer ce tonnerre roulant plus de deux ou trois minutes, d'autant qu'elle encaissait bien, acceptant sans faille son châtiment. Si elle se montrait une bonne soumise, elle n'en était pas moins une jeune femme sensuelle et pleine de désir.
Pour ma part, je me sentais à l'étroit dans mon slip : je bandais comme un cerf !

— Allez, petite Carole, on va changer d'endroit. Allez vous installer à genoux là-bas sur mon canapé.

Elle obéit, sans doute pas fâchée de laisser ses fesses se rafraîchir quelques instants. Elle descendit de la chaise. Sa jupe retomba, et elle grimpa pour se placer à genoux à l‘endroit que je lui désignais, près de l'angle du canapé.
Elle allait se retrousser à nouveau quand je lui dis, d'un ton impérieux :

— Enlevez votre jupe, cette fois ! Je veux voir votre cul bien épanoui tout à fait libéré.

Une fois la jupe jetée à côté elle reprit position, les jambes légèrement écartées, posa ses avant-bras sur le dossier du sofa et sa joue sur ses mains, dans une attitude tout à fait charmante. Parfaitement docile, elle prit cette posture d'attente qui voulait dire « Je suis à vous. »

— Écartez bien les cuisses, Caroline. Il n'y a pas que de votre cul dont je veux l'offrande.

Le visage écarlate, elle écarta largement ses cuisses et se cambra comme jamais, m'offrant une vue imprenable sur sa fente et son entre-fesses.

Je mis un genou sur le canapé juste à côté d'elle puis posai ma main droite sur la belle croupe que je me mis à caresser. Elle ferma les yeux de plaisir. Je caressai la peau veloutée et désormais chaude de chaque hémisphère, mes doigts s'égarant dans le sillon profond, puis en descendant ils effleurèrent le pourtour de la vulve et le mont de Vénus que j'empaumai tout entier. Son souffle devint court. Elle releva la tête, et d'une voix rauque elle articula :

— Fessez-moi encore ; je l'ai mérité, je suis une petite vicieuse. Mais pas comme ça : à plat ventre en travers de vos genoux, comme une sale gamine. J'en ai rêvé…
— Vos désirs sont des ordres, ma petite Caroline, ris-je. Mais vous garderez vos bottes et vos bas… et votre chemisier blanc de sage petite secrétaire. Moi aussi j'ai rêvé de vous fesser comme ça… comme une petite salope.

Elle descendit du canapé et resta légèrement penchée vers moi durant une seconde. C'était trop tentant : je pris son menton entre mes doigts et l'attirai vers moi pour l'embrasser doucement, puis à pleine bouche. Elle me rendit mon baiser avec passion.

J'attrapai sa nuque comme pour la guider, mais aussi pour lui montrer mon emprise qui, loin de la révolter, l'excitait pleinement. Et gracieusement, de tout son long elle s'allongea sur moi, plaçant son fessier exactement comme je le souhaitais, sans avoir besoin que je le lui demande.

Son beau postérieur bien développé était juste à portée confortable de ma main droite.
Alors lentement d'abord, puis accélérant très progressivement, je la gratifiai d'une longue fessée, allant crescendo, appuyant bien ma main dans sa chair à chaque claque, une main possessive aux doigts bien écartées qui laissait son empreinte rouge, faisant pousser à la chère soumise un cri bref, de plus en plus fort au fur et à mesure que mes claques devenaient plus puissantes. Là, il n'était plus question de caresses : que du sérieux. Après tout, c'est elle qui me l'avait réclamée cette fessée, cette punition, dans la position humiliante qu'elle avait voulue.

Je ne marquai pas de pause, et lorsque j'arrêtai la fessée et le concert de ses « Ah ! Ah ! » qui ponctuaient chaque claquement sonore sur sa croupe, je mimai la colère, et sous l'effet de mon excitation redoublée j'ordonnai :

— Allez, ça suffit maintenant, Caroline. À poil ! Vous n'êtes plus une petite fille ; je vais terminer cette punition en beauté. Vous enlevez tout… sauf vos bas et vos bottes, naturellement.

Ma petite Caroline n'eut donc pas grand-chose à enlever : elle déboutonna son chemisier sans se presser, me regardant du coin de l'œil, le regard brillant, en réprimant un sourire vainqueur, puis elle dégrafa son joli soutien-gorge en dentelle, assorti à sa culotte.

Mais je tenais à calmer sa joie : j'ouvris un tiroir de ma petite table de salon et en sortis un martinet flambant neuf, aux lanières de peau que je lissai en la regardant fixement.

— Et comme vous n'êtes plus une petite fille, vous allez avoir droit à une punition digne d'une grande fille, une punition cinglante à laquelle vous allez faire honneur en tant que magnifique et obéissante soumise.

Caroline eut d'abord un petit regard d'effroi en fixant l'objet (elle me connaissait, mais se demanda un instant si elle me connaissait tant que ça : ne serais-je pas un pervers sadique ?) mais décida sans rien dire de continuer à se soumettre et à me faire confiance, se souvenant sans doute de la tendresse que je lui avais toujours manifestée.

— Allez, en place ! Remettez-vous à genoux, là, belle ingénue ! dis-je en désignant l'endroit où elle se tenait il y a quelques minutes encore sur le canapé.

Elle se replaça bien docilement, comme ordonné, un peu crispée et craintive, cependant.

— En tout cas, je vous félicite : vous avez des seins magnifiques. Je m'en doutais un peu, mais là, ils sont encore plus beaux que ce que j'avais imaginé.

Je vis son petit sourire se transformer en soupir de contentement quand elle savoura, les yeux mi-clos, la caresse de ma main se refermant sur son sein gauche que je palpai longuement, soupesai, pétris, agaçant l'aréole, faisant rouler la pointe entre pouce et index, la pressant légèrement puis de plus en plus fort, testant sa sensibilité et son endurance que je conclus élevées.

— J'ai toute une collection de belles pinces, de jolis bijoux, certains munis de petits grelots que j'ai bien envie d'entendre bientôt tinter en cadence…

Elle soupira profondément à ces mots. Je me plaçai en position, à un demi-mètre derrière elle.

— Préparez-vous. Je vais fustiger votre belle croupe, votre cul ô combien bandant, Caroline chérie.

Je pris un faible élan, et à coups mesurés, sur un rythme lent et régulier, je me mis à flageller le bel objet qui m'était offert. Chaque impact était ponctué d'un petit cri retenu de la belle. Ses mains se cramponnaient, crispées, au coussin du dossier du sofa. Sa coupe de cheveux était toujours impeccable (c'est vrai qu'elle prenait toujours grand soin de sa coiffure : cheveux courts impeccablement tenus avec un peu de gel, et méchés de blond avec goût), et elle mit un zèle que je ne manquai pas d'observer pour se remettre en position (croupe tendue, reins bien cambrés, fessier totalement offert) après chaque cinglée des lanières. Une soumise parfaite ! J'étais vraiment fier d'elle.

Sans accélérer je continuai mon œuvre, zébrant ses belles courbes, descendant du bas des reins jusque sous les fesses. Je finis même par cingler le haut de ses cuisses – la partie laissée nue par les bas. Elle ne protestait pas, subissant sa punition avec application.

Tout échauffé, et de plus en plus excité, je décidai de frapper plus fort pour voir jusqu'où elle pouvait aller. Ne la prenant pas en traître, j'annonçai :

— On va passer au bouquet final, Carolinette. Vous allez sentir la morsure des lanières : j'ai envie de vous marquer, et surtout de vous entendre crier. Ne vous gênez pas ; vous pouvez donner libre cours à votre voix. Vous pouvez vous époumoner, appeler, supplier, jurer, gueuler des grossièretés… vous n'avez rien à craindre : la maison n'est pas mitoyenne, personne ne vous entendra. Par contre, si vous ne supportez plus, vous pouvez crier le mot « Grâce ! » et j'arrêterai.

Je me mis donc à la cingler d'une main plus ferme, augmentant progressivement la force de mes coups. Elle se mit à crier, hululer, jurer :

— Ah, la vache ! Aïe ! Oh ! Putaaaain… !

Mais elle ne lâchait pas le mot-clé. Cependant elle osa :

— Aïe ! Doucement ! Ah ! Ouille ! Moins fort !

Guidé par ses indications, et comprenant qu'elle ne voulait pas mettre fin de suite à la punition mais prolonger ce moment qu'elle semblait apprécier, je diminuai la puissance de mes coups et continuai à lui zébrer lentement son gros cul, en faisant durer le plaisir.

— Allez, Carolinette, les trois derniers. Très forts. Vous êtes d'accord ? On y va ?
— Oui, fit-elle en se crispant, s'agrippant de toutes ses forces au coussin et serrant les dents.
— Un.
— AAAH !
— Deux.
— Ouille-ouille-ouille !
— Trois.
— Aïeee ! Ah, ah… fit-elle en se frottant les fesses.

Je lâchai le martinet, pris sa majestueuse croupe entre mes mains comme je l'aurais fait d'un vase précieux.

— Vous avez un cul magnifique, ma petite Caroline… et vous êtes une merveilleuse soumise.

Et sans le lâcher je m'agenouillai derrière sa belle mappemonde et me mis à lécher… non, recueillir le nectar que sa chatte laissait échapper, rendant luisant tout le pourtour de ses grandes lèvres et l'intérieur nu de ses cuisses. Je me mis à lui laper avidement la vulve, mordillant ses tendres pétales, son bourgeon, insinuant ma langue dans l'orée rose de sa grotte, remontant en lui tenant les fesses ouvertes jusqu'à l'œillet que je mis à flécher avec soif et gourmandise.

Rapidement, s'étant abandonnée à l'hommage de ma bouche, elle se mit à soupirer puis gémir, puis pousser de longues plaintes où je sentis son plaisir monter puis exploser tandis que je lui dévorais la fleur. Ma bouche recueillit même avec délice quelques petits jets de cyprine. Je lui suçai la rosette à grands bruits (comment lui montrer mieux ma vénération pour son cul splendide ?) puis me relevai, me collai à son dos, pris ses seins dans mes mains pour les malaxer en l'embrassant dans le cou avec avidité.

Elle tourna sa tête, m'offrit sa bouche. Je lui dévorai la menteuse, nos langues se livrant à un ballet frénétique. Elle retira sa langue de ma bouche juste pour dire dans un souffle :

— Prends-moi ! Viens. Baise-moi !

Je ne me fis évidemment pas prier : ma queue raide sortie n'eut aucun mal à trouver le chemin de sa chatte trempée, et je l'enfilai d'un coup jusqu'au fond. Elle cria aussitôt, un cri de jouissance, qui fut suivi de longs feulements tandis que je m'agrippais à ses seins ronds qui remplissaient mes mains, et même en débordaient.

Collé à elle, j'entamai des longs va-et-vient, des mouvements de reptation passionnés qui nous arrachaient à tous deux des cris désespérés de plaisir. Excité comme un dément, je lui léchais le cou, lui murmurais des obscénités à l'oreille, lui pinçotais le bout des mamelons.

— Je vais te poser mes pinces à seins les plus fortes… Je vais te mettre un collier de chienne… un harnais en cuir… Je vais te baiser comme une chienne… attachée à la chaise… Je vais te baiser, les mains menottées dans le dos…

Mais je continuai à la baiser à grands coups de reins souples et amples jusqu'à ce que, n'y tenant plus, je m'accroche à ses hanches, et prenant tantôt appui sur son large bassin, tantôt agrippant ses douces poignées d'amour, ses tendres bourrelets, je me mis à la pilonner comme un dément dans un concert de hurlements conjoints, de cris lubriques, jusqu'à ce que j'envoie sans tenter de les retenir mes longs jets de foutre tout au fond de sa chatte.

Nous restâmes longtemps ainsi collés et enlacés, mon vit encore gonflé en elle, et tandis que je la caressais doucement de mes deux mains, nos bouches continuèrent à se lutiner tendrement. Puis je l'emmenai dans ma douche à l'italienne et nous nous savonnâmes tendrement, nous séchâmes mutuellement. Nous prîmes un café, échangeant peu de mots. Son visage encore rouge affichait toujours un léger sourire ravi. Sa bonne humeur était décidément communicative !

Elle finit par prendre congé. Avant de passer la porte, elle se retourna. Je l'enlaçai doucement, l'embrassai encore.

— Vous reviendrez ?
— Je ne sais pas… Je plaisante : oui, je reviendrai. J'en ai envie, mais je ne sais pas quand. Quand je pourrai…
— Rien ne presse, Carolinette. Ne prenez pas de risques. Nos retrouvailles n'en seront que meilleures ; je vous promets un feu d'artifice.
— Hum… Vous allez me donner envie de revenir vite ! A bientôt.
— À bientôt.

Et elle se sauva.