(Louise) Des jouets pour tous

— Merci beaucoup pour votre don, Monsieur, lâche Sarah avec un grand sourire.

L'homme balbutie un au revoir et s'en va, non sans jeter un dernier coup d'œil envieux vers nous.

— Eh ben, les filles, fait François, encore un gars à qui vous avez tapez dans l'œil.

François c'est le responsable de l'association « Des jeux pour tous » qui s'occupe de collecter des jouets, mais aussi des affaires ou tout ce qui peut être utile, afin de les redistribuer à des enfants de familles défavorisées. Il est grand, plutôt athlétique, charmant. Il doit avoir la trentaine.

Il y a quelque temps, le directeur de notre école, monsieur Povin, a demandé à Sarah si elle pouvait réunir une petite équipe de filles afin de servir de bénévoles à l'association qui organise ce week-end sa première grande collecte. L'association étant dirigée par un ami de monsieur Povin, c'est tout naturellement qu'il a proposé l'aide de ses étudiants. Sans compter qu'il cherche à promouvoir l'image de l'école. En souvenirs des activités officielles de notre club à sa fondation, lorsqu'il faisait encore partie des clubs officiels, et voulant bénéficier d'un atout charme indéniable, c'est à nous qu'il a demandé de l'aide.

Nous voilà donc, Sarah, marraine, Miss Punk et moi, prises pour tout le week-end. Deux autres équipes de filles ont étés déployées aux autres points de récolte. Nous voyons arriver un couple accompagné d'un petit garçon. Ce dernier, un petit garnement aux cheveux blonds, porte fièrement un sac qui semble lourd pour ses petits bras.

— Tenez, Mesdames.
— Oh, mais qu'est-ce que tu nous apportes là ? m'extasié-je en m'agenouillant devant lui.
— Ça, M'dame, fait-il en sortant une figurine en plastique du sac, c'est un dinosaure ! Celui-là, il a un long cou pour manger ce qu'il y a dans les arbres. J'en ai d'autres M'dame. Tu veux les voir ?
— Si tu veux, fais-je, incapable de résister au charme du gamin. Allez montre-moi !
— Celui là, il est très méchant et très gros. Lui, il tape les autres dinosaures avec sa queue quand ils sont méchants avec lui. Et lui, il a trois cornes pour se protéger…
— Ouah ! le coupé-je pour ne pas faire durer la présentation des jouets trop longtemps. Et ils ne vont pas te manquer, tous ces jouets ?
— Bah si, mais j'en ai d'autres. Et puis maman, elle dit que les autres enfants ils en n'ont pas ; alors moi, j'en donne.
— C'est très gentil de ta part, le félicité-je, souriante. Et dis-moi, tu as quel âge ?
— J'ai cinq ans, M'dame ! fait-il tout fier.
— Et tu t'appelles comment ?
— Thomas, M'dame.

Thomas ! J'ai un pincement au cœur en entendant ce nom. Je ne peux pas m'empêcher de penser à un autre Thomas, mon Thomas. Ça fait déjà un moment depuis notre tête à tête. Ça n'a pas été facile au début pour moi. Le malaise s'était installé entre nous deux et il nous a fallu attendre un moment pour retrouver l'ombre de notre complicité. Heureusement, marraine a été là pour me consoler. Je me suis sentie mieux dans ses bras.

Quoi qu'il en soit, je remercie le petit Thomas ainsi que ses parents, et la petite famille finit par partir.

— Il était mignon, ce petit, fais-je.
— Son père, c'est ton décolleté qu'il avait l'air de trouver mignon, lance Miss Punk.

Je rougis de la remarque. C'est vrai qu'avec la position que j'avais, il devait avoir une vue incomparable.

Le temps a continué de défiler et les dons ont continué à affluer, si bien que cela nous rapproche de la fin de notre service. Miss Punk a semble-t-il flirté avec François, et du coin de l'œil j'ai remarqué leurs mains s'égarer sur le corps de l'autre. Ils se sont aussi éclipsés quelques minutes et quand ils sont revenus, Miss-punk nous a fait un clin d'œil en se léchant les lèvres. Avec marraine et Sarah, afin de passer le temps, nous avons joué à un petit jeu ; il suffisait seulement de s'imaginer comment les hommes qui passaient auraient aimé nous baiser. « Lui, je suis sûre qu'il ne rêve que de me la mettre dans le cul. » ; « Lui, il aurait aimé se branler avec mes seins et tout me gicler sur le visage. » ; ou encore « Lui, il est fan de 69 et se serait fait plaisir à me lécher la chatte. ». J'avoue qu'à s'imaginer tout ce que ces hommes auraient pu nous faire m'a pas mal excitée. Même François est venu se mêler au jeu.

— Lui, les filles, a-t-il participé, je suis sûr qu'il n'aimerait pas moins que vos quatre bouches pour s'occuper de sa bite.
— C'est de cet homme dont tu parles, ou c'est de toi ? a plaisanté Sarah.
— J'avoue que ça ne me dérangerait pas, a-t-il avoué sur le ton de la plaisanterie. Vous êtes toutes les quatre si magnifiques !
— Quoi ? Ma bouche ne t'a pas suffi, a fait semblant de s'offusquer Miss Punk, confirmant ainsi ce qu'il s'est passé un peu plus tôt.

Nous avons alors tous éclaté de rire. J'ai vu aussi marraine lui jeter des coups d'œil envieux. Visiblement, il ne la laisse pas non plus indifférente.

— Bonsoir les filles, fait soudain une voix familière. J'apporte moi-même ma contribution. Mes voisins ont eu la gentillesse de participer.

C'est monsieur Povin, notre directeur. Il dépose un sac de jouets et d'affaires, puis demande comment la journée s'est déroulée. Nous bavardons avec lui un petit moment. C'est la première fois que je vois cet homme en-dehors de l'école, et je dois dire qu'il donne une image totalement différente. Il semble être plus chaleureux, plus sympathique et plus détendu. Il plaisante même !

— Alors, on m'a dit que tu avais l'intention de reprendre les rênes de votre club, me dit-il.
— Oui, c'est exactement ça, confirmé-je.
— C'est très bien tout ça. J'ai hâte de faire plus ample connaissance.
— Vous restez ce soir, Monsieur ? lui demande François.
— Ce serait avec plaisir, mais j'ai malheureusement autre chose de prévu.

Et puis monsieur Povin finit par nous quitter et la journée de collecte se termine doucement.

Nous nous dirigeons donc vers la grande salle du siège de l'association où une soirée a été organisée afin de fêter l'événement. Celle-ci a été entièrement financée par le fondateur de l'association, monsieur Bevens, un vieux monsieur qu'on nous présente rapidement. Visiblement, ce dernier a mis les moyens puisqu'on nous sert un champagne de très bonne qualité. Il nous raconte quelques anecdotes de jeunesse qu'il a partagées avec monsieur Povin et qui nous font bien rire. Ils se connaissent donc depuis longtemps.

— C'est vous Mademoiselle de Montferrat, je présume, demande monsieur Bevens à l'attention de Sarah.
— Effectivement, c'est moi.
— J'avais hâte de vous rencontrer. Patrick ne tarit pas d'éloges sur vous.
— Je n'en doute pas un instant, Monsieur. Je suis une présidente dévouée corps et âme à son club.
— Oui, c'est ce qu'il dit, affirme-t-il en la dévorant des yeux.

Puis marraine me prend par la main et me tire à l'écart.

— Viens, me chuchote-t-elle. Avec toute cette histoire de jeu, j'ai envie de m'amuser moi aussi.

Nous nous réfugions dans un couloir désert et marraine me plaque contre le mur et m'embrasse soudain à pleine bouche. Ses mains parcourent mon corps et s'arrêtent sur ma poitrine en me la massant. Sa bouche migre dans mon cou et ses mains descendent. L'une d'entre elles se glisse dans ma culotte et commence à me frotter le sexe.

— Hum… Visiblement, je ne suis pas la seule à être excitée, me fait-elle en se mordant la lèvre.

J'avoue qu'avec la journée passée et l'alcool, je commence à être pas mal en condition. L'état de ma culotte s'en ressent donc.

— Ça ne te dirait pas qu'on se trouve nous aussi un jouet ? continue marraine. Et par « jouet », j'entends bien évidemment une grosse bite bien dure. Ça fait un moment, j'en ai trop envie…
— D'accord, fais-je dans un soupir.

Nous retournons donc dans la grande salle et observons les alentours.

— Attends-moi ici, me fait marraine.

Je la vois se mêler à la foule et rejoindre François. Bizarrement, je ne suis pas surprise. Elle lui murmure quelque chose dans l'oreille et le prend par la main pour l'amener jusqu'à moi. Arrivée à mon niveau, elle me prend moi aussi par la main. Nous nous laissons ainsi guider jusqu'au couloir.

— Pas ici, fait François. Suivez-moi.

C'est désormais lui qui nous guide. Il arrive au niveau d'une petite salle, sort un trousseau de clés de sa poche et ouvre la porte. Nous entrons et découvrons une petite salle peu meublée mais chaleureuse par ses couleurs chatoyantes.

Aliénor plaque François le long du mur et l'embrasse tout en se frottant contre lui. Les mains du gars ne mettent pas longtemps à descendre sur le cul bombé de marraine tandis que je reste en simple spectatrice. Marraine me fait signe d'approcher, ce que je fais d'un pas timide. Ma bouche se soude à celle de François et nos langues se mêlent. Pendant ce temps-là, marraine semble décidée à faire travailler autrement sa bouche. Elle s'est agenouillée et, après avoir tâté la bosse du jean de François, elle en libère son sexe. Une magnifique verge surgit sous mes yeux ébahis.

Marraine l'embouche et commence à le pomper doucement. Je dois avouer que la voir faire ainsi me rend encore plus humide et me met l'eau à la bouche. Je n'ai pas été avec un garçon depuis mon tête-à-tête raté avec Thomas, juste avec marraine. La tentation me brûle les entrailles. Je ne résiste donc pas à m'agenouiller quand François m'appuie sur la tête. Marraine me tend la bite.

Je l'avale tout en fixant François du regard. Hum, je sens un peu de sa mouille mélangée à la salive de marraine.

— Vous êtes incroyables, les filles !
— Deux bouches, ce n'est pas autant que quatre, mais c'est toujours mieux qu'une, lui lance marraine souriante.

Je me régale quelques secondes de cette sucrerie tandis que marraine s'occupe de gober ses bonbons. Puis je libère le gland pour laisser marraine prendre la relève. Après quelques allers-retours, sa bouche migre sur le côté de sa bite. Je fais de même de l'autre côté. Nos lèvres branlent son pénis. Nous nous embrassons l'une et l'autre tout en ayant une bite entre nos deux bouches.

Après plusieurs minutes où nous alternons entre ce manège et du pompage en règle, marraine l'a repris en bouche et le dévore avec avidité. D'un coup, je vois François se crisper et lâcher un grognement.

Marraine abandonne finalement la bite, me caresse doucement la joue d'une main (c'est le genre de geste tendre que j'aime avec elle) pour finalement m'embrasser d'une bouche pleine de liqueur de mâle. Nos langues s'entremêlent dans ce bain de salive et de sperme sous l'œil plus que ravi de notre fournisseur. Finalement, nos bouches se décollent et nous avalons chacune notre part. Marraine se relève et vient lui murmurer quelque chose à l'oreille que je n'entends pas.

François sort alors un portable de sa poche et compose un numéro.

— Hé, mec, les autres sont avec toi ? questionne-t-il.
— …
— OK. Bah, ramenez-vous dans le local tout de suite. Vous n'allez pas être déçus.

Marraine me fait un clin d'œil. Visiblement, elle ne semble pas vouloir se contenter que d'un jouet ce soir. C'est vrai que je ne dirais pas non à une autre sucette ; c'est que je commence à y prendre vraiment goût !

Afin de patienter avant l'arrivée de ces nouveaux protagonistes, Aliénor et moi nous amusons de nouveau l'une avec l'autre tandis que François s'assied dans un coin et nous observe. Marraine me fait vite voler mon débardeur et mon soutien-gorge ; elle sait comment j'aime qu'elle me le fasse, qu'elle m'enserre les seins. Son haut suit peu après le même chemin et ma langue se retrouve à explorer son cou et le sillon de ses seins. Une main se glisse sous ma petite jupe et atteint ma culotte humide. Les miennes viennent flatter les rondeurs de son arrière-train que j'aime tant.

Les garçons ne doivent plus être très loin. Je me demande combien ils seront ; pas trop, j'espère… C'est la première fois que je vais avoir des rapports avec des inconnus. Mais après m'être fait baiser la bouche par cinq types de mon école, je n'ai pas vraiment peur. Je suis juste très excitée.

Les voilà justement ! Quatre types ; trois blanc et un noir. Je suis soudain prise de doute : avec toutes ces histoires qu'on entend sur la taille incroyable des sexes de personnes de couleur, j'espère que ce ne sera pas trop douloureux.

Les types semblent ébahis de nous découvrir toutes les deux torse nu à nous embrasser. Marraine leur fait signe d'approcher et attrape le noir et un autre type pour les attirer à elle. Ouf, elle a prit le noir : je me sens un peu rassurée.

Les deux autres se positionnent l'un en face de moi et l'autre derrière. Ils se collent à moi et nous commençons ainsi une danse sensuelle et langoureuse sur une musique imaginaire. Je me laisse bercer par les flots de notes silencieuses et par ces quatre mains qui rendent hommage à mon corps. Je sens aussi une bosse pointer sur mes fesses et une autre sur mon bas-ventre. Je me laisse lentement glisser à genoux et me retrouve la tête devant une braguette qui ne tarde pas à être ouverte. Une nouvelle bite sort de la cachette, et c'est sans réfléchir que je l'avale. L'autre bite derrière moi a aussi fini de faire cache-cache. Elle pointe maintenant à côté de mon visage. Je jette un coup d'œil à côté : marraine est elle aussi à genoux et tient une bite dans chaque main. Sa bouche passe de l'une à l'autre avec gourmandise. Finalement, le noir n'a pas l'air d'être si bien membré que ça ; sa bite à même l'air d'être en dessous de la moyenne. J'aurais dû savoir éviter les clichés.

Le mec devant moi se retire et laisse la place à son compagnon, qui me surprend en s'engouffrant un peu trop violemment dans ma bouche. Sa bite est bien plus impressionnante que la précédente et je dois faire un effort pour la sucer correctement. L'autre se place derrière moi et me fait signe de redresser le bassin. Je me retrouve après quelques manipulations les jambes tendues et écartées, le dos voûté afin que je poursuive la fellation de l'autre qui, justement, me maintient la tête. Ma culotte est soudainement découpée, ma jupe relevée et une queue fait pression à l'entrée de mon vagin. Elle finit enfin par s'engouffrer dans ma chatte accueillante. J'aurais bien exprimé ma joie de me faire remplir, mais une bite de plus en plus violente me prend la bouche. Je suis ainsi baisée des deux côtés par des inconnus dans une position des plus inconfortables. Mais l'excitation et le plaisir ressentis sont trop forts. J'aime ça ! Je suis d'humeur à servir moi aussi de jouet ce soir. Les deux gars me défoncent comme des brutes. On dirait que la vigueur que chacun met dans ses assauts encourage l'autre à me baiser encore plus fort.

Je n'arrive pas à voir ce que fait marraine à nos côtés, mais les cris qu'elle pousse m'indiquent qu'elle prend du plaisir.

Mes deux jouets échangent maintenant de position, et le type à la bite épaisse se retrouve derrière. Il se plante violemment en moi et redouble de fermeté pour m'arracher des cris de bonheur. Ces derniers sont cependant étouffés par la bite de l'autre qui envahit ma bouche. Je suis surprise sur le coup de sentir le goût de ma cyprine.

Après quelques minutes, ils échangent encore leur place. La bite épaisse réinvestit ma bouche qui devait lui manquer, et quelqu'un d'autre s'installe derrière moi pour me baiser. Le même manège recommence pour mon plus grand bonheur. Et dire que je n'aurais même pas osé cela il y a encore quelques mois… J'ai bien changé entre-temps !

— Oh putain, elle est bonne ! lance une voix derrière moi.

Une voix qui n'est d'autre que celle de François. Il a donc échangé avec l'autre.

— Oh putain, je viens ! gueule-t-il en me serrant les hanches et en donnant quelques derniers grands coups de boutoir.

Après qu'il m'ait abandonnée, je me retrouve complètement épuisée, à genoux devant l'autre type. Il me tire les cheveux en arrière et se branle énergiquement la bite au-dessus de ma tête. Soudain, une série de jets sont expulsés pour m'arroser copieusement le visage.

— Où étiez-vous passés ? nous demande Sarah quand nous la rejoignons après une petite séance de nettoyage.
— On a fait une petite partie avec François et quelques-uns de ses collègues, répond marraine. Et toi, ça a été ?
— Ouais, ça va. Monsieur Bevens a juste voulu me faire visiter les locaux. Mais c'était un prétexte pour s'isoler avec moi et me demander mon cul, que j'ai pris plaisir à lui offrir.