Nous sommes des salopes

J'abandonne toute velléité de quitter la pièce assez rapidement : les menottes sont en acier, et la tête de lit scellée au sol et au mur. Que me veut cette pétasse ? Pourquoi moi ? Je ne la connais même pas ! Je l'ai juste regardée, même pas touchée.

Cela fait une bonne heure qu'elle est partie quand, enfin, la porte s'ouvre. Nathalie entre dans la pièce, arborant toujours ce magnifique sourire. Même si elle ne me traite pas bien, il faut reconnaître qu'elle est toujours aussi belle.

— Reposé, mon ami ? Prêt à remettre ça ?

Je la regarde avec curiosité mais ne desserre pas les dents.

— Oh, tu boudes ? C'est mignon…

Elle sort de sa poche deux fioles. Me tendant la première, elle dit :

— Hier soir, j'ai mis ça dans ton verre pendant que la jolie petite rousse te suçait. Cela a pris quelques minutes, mais tu as fini par tomber de sommeil.

Je reconnais la fiole qu'elle a retrouvée sur le sol tout à l'heure. Elle tient alors la seconde fiole du bout des doigts et ajoute avec un air gourmand :

— Celle-ci contient un produit plus fun que le Viagra : non seulement tu bandes comme un taureau aussi longtemps que je le souhaite, mais en plus il te rend docile et obéissant.

J'avais entendu parler de cette drogue, mais je ne pensais pas en être la victime un jour. C'est pour cela que je ne me souviens de rien et qu'en plus j'ai mal à la queue. Pour les autres douleurs, je commence à imaginer comment c'est arrivé !

— Et tu comptes me garder longtemps comme ça ?

Elle a de nouveau ce sourire ravageur, et sans un mot commence à défaire les boutons de la veste de son tailleur vert.

— Je ne suis pas la seule à décider ; mais si tu te prêtes au jeu, je pense que nous devrions te libérer rapidement. Nous sommes des salopes, mais pas des kidnappeuses.
— NOUS ? Mais qui ? Pourquoi ?

La veste du tailleur est rejointe, au sol, par la jupe, dévoilant le corps parfait de Nathalie dont la peau très blanche est rehaussée par l'ensemble vert et une paire de bas blancs. Elle est vraiment belle.

Elle reste pourtant à une bonne distance de moi. Toujours attaché au matelas, je ne peux que la regarder. Elle le sait. Elle s'assoit sur une chaise à peine éloignée d'un mètre de moi, proche mais pourtant hors de ma portée. Sans lâcher mon regard, elle se défait de son soutien-gorge, libérant ses magnifiques seins, laiteux, ronds et bien pleins. Elle soulève à peine ses fesses pour retirer la culotte assortie puis écarte largement les jambes, me dévoilant son sexe glabre. Je sens mon sexe s'éveiller et durcir. Quelle frustration ! Une si belle femme, que j'ai baisée mais dont je ne conserve que quelques souvenirs… Et maintenant que j'ai toute ma conscience, qu'elle est nue et offerte, elle est hors de ma portée !
Elle commence à se caresser doucement, son regard de feu planté dans le mien.

— Regarde comme je suis mouillée… J'ai encore envie de ta queue, pourtant ; regarde comme tu m'as déjà défoncée : je suis toute rouge, là.

Elle me désigne ses grandes lèvres effectivement rougies et l'entrée de son anus qui me semble, lui aussi, bien marqué. Ses doigts titillent ses orifices. Moi, je commence à avoir chaud ; ma queue est dure, et je me sens « drôle ».

— Je ne t'ai pas dit ? Non, j'ai dû oublier : la drogue est active pendant 72 heures, alors tu vas nous servir encore un peu.

Je me laisse tomber en arrière. Je vois son visage s'approcher du mien, et elle me murmure :

— Lèche-moi délicatement l'abricot, mon Richard…

Je suis conscient, mais je me sens incapable de réagir ; elle fait de moi ce qu'elle veut. Son sexe se pose alors sur ma bouche et je reçois de petites gouttes de sa liqueur, comme une pluie sur mes lèvres. C'est doux, c'est bon… Je vais m'appliquer (putain, je ne me reconnais plus là !). De toute ma volonté je veux réagir, me rebeller, montrer que je suis un homme et pas un jouet, mais je n'y parviens pas.
Une autre voix se fait alors entendre :

— Mais quelle salope tu fais, Nath ! On devait se le partager. Tu abuses : j'en veux aussi.
— Tu n'étais pas là quand je suis revenue.
— Je mettais les vidéos sur l'ordi pour pouvoir les mettre sur le net.
— Et c'est moi que tu appelles « salope » ? Tu l'es encore plus !

Toute cette conversation se fait alors que je déguste la chatte de ma blonde tortionnaire, qui ne semble plus prêter attention à ma langue qui lui explore le vagin. Je connais l'autre voix ; mais qui est-ce ? De quelles vidéos parlent-elles ? Je me sens de plus en plus mal. Nathalie se redresse, et un autre visage se penche alors sur moi : c'est Carole, ma secrétaire !

— Alors, Richard, on fait moins le fier salaud maintenant ?

Carole, ma gourde de secrétaire, a posé sa joue sur la fesse dénudée de Nathalie et me regarde alors que j'ai encore la langue tirée et le jus de Nathalie sur les lèvres.

— Carole ? Mais que fais-tu ici ? Tu joues à quoi ?
— Nathalie est ma sœur, et je te fais payer pour ces mois d'humiliation que tu m'as fait subir.
— Mais tu aimes ça !
— Oui, mais j'avais aussi besoin de te faire payer : tu me prends pour une conne, tu te sers de moi et tu m'humilies régulièrement.

Elle sourit largement et se redresse, gratifiant au passage la fesse de sa sœur d'une claque retentissante. Nathalie pose à nouveau son abricot juteux sur mes lèvres et me dit :

— Applique-toi, mon Richard.

Je m'y emploie, car malgré la découverte de cette machination ourdie contre moi par les deux frangines, je suis sous l'emprise de cette drogue, qui non seulement me fait bander comme un cerf à la période du brame, mais en plus me rend docile, passif et appliqué. Alors je lèche cette chatte offerte, dégoulinante et bien rougie par mes précédents exploits.

D'un coup elle bascule son bassin, posant son anus visiblement distendu (j'y rentre ma langue sans difficulté) sur ma bouche. C'est l'instant que choisit sa sœur pour poser ses douces lèvres sur mon gland. La fellation qu'elle entreprend alors est des plus intéressantes : elle me pompe littéralement, aspirant ma queue fortement, malaxant mes couilles de ses deux mains et enduisant ma queue d'une incroyable quantité de salive. Cette pipe somptueuse achève de me durcir au maximum.

Une nouvelle sensation apparaît alors : deux autres mains se sont posées sur mon torse, et une bouche gobe mes tétons, lèche mes pectoraux, remonte sur mon cou et mon menton pour finir par déguster le sexe de Nathalie. Je reconnais la délicatesse d'un menton de femme : elles sont donc trois sur moi ! Alors que je m'applique à enfoncer ma langue dans le cratère rougi de la magnifique brune, la blonde me bouffe la queue tandis qu'une troisième s'offre le clitoris de mon amazone. La donne change brutalement.
Ma secrétaire dit alors à Nathalie :

— Vas-y : il est dur et bien trempé !

La brune se soulève de mon visage, avance sur mon torse et se positionne en cavalière sur mon pal qu'elle enfile droit dans son cul. Carole enjambe alors mon visage pour que je lui prodigue la même caresse buccale. J'ai le temps de voir qui est la troisième : il s'agit de la soumise rousse du club. Décidément, toutes les femmes qui me plaisent sont réunies ! La rouquine entreprend alors un lustrage de mes testicules avec sa langue. Moi, je suis aux anges, si ce n'est que je suis drogué et attaché. Que demander de plus ?

Encore une fois la donne change, et les trois furies se détachent de moi. La rousse – dont je ne connais pas le prénom – vient se faire lécher, basculant son bassin afin que j'honore ses deux orifices alternativement. Elle a posé ses genoux sur mes épaules, et du coup je ne peux plus bouger le haut de mon corps. Je sens que l'on me passe une ceinture autour de la taille ; quel nouveau jeu ont-elles inventé ? Je sens également un objet dur qui essaie de s'insinuer dans mon cul. Je proteste :

— Hé ! Non, je n'aime pas ça du tout ! Arrêtez, salopes !

La réponse vient de Carole :

— On s'en fout que tu n'aimes pas : à notre tour de faire de toi ce que l'on veut ! Oui, nous sommes des salopes.

Et elle pousse fort sur le gode qu'elle enfonce dans mon cul. Même en serrant les fesses, je ne parviens pas à l'empêcher. C'est douloureux et désagréable, surtout sans aucune préparation. Nathalie reprend alors sa place au-dessus de mon sexe, mais la sensation est différente : je suis plus à l'étroit. Je comprends alors que j'occupe toujours l'anus de la jolie brune, mais qu'en plus son sexe est maintenant investi par un gode fixé sur la ceinture que l'on m'a passée autour de la taille : elle s'offre une double !

Quant à ma blonde secrétaire, je devine qu'elle s'est installée à l'autre extrémité de l'objet qui me perfore le cul, et qu'elle se l'enfile en rythme. Dans cette configuration, le trio infernal me baise comme il l'entend ; et hormis mon cul endolori, j'apprécie le reste de cette activité. Le plaisir nous submerge assez rapidement, et moi-même je jouis, sans grandes effusions, mais avec force tout de même.
Les trois femmes semblent rassasiées. Carole, se lève, défait ma menotte et me dit :

— Nous avons eu ce que nous voulions : tu peux partir.


Épilogue : Il et elles sont des salauds !

J'ai mis trois jours à me remettre de ce kidnapping sexuel. Trois jours d'abstinence totale.

J'ai viré Carole dès le lundi. En même temps, elle n'a pas reparu.

J'ai téléphoné à Franck pour savoir d'où il connaissait cette Nathalie ; il a éludé la question, m'en retournant mille autres sur mon week-end. Je lui ai donc raconté ce qui m'était arrivé, en omettant bien sûr certains détails (comme ma première sodomie). Il ne m'a pas semblé surpris quand je lui ai dit que ma secrétaire, Nathalie son amie et une soumise du club m'avaient drogué puis retenu contre mon gré. Cela m'a paru un peu suspect, mais je n'ai pas relevé, mettant son manque de réaction sous le coup de l'émotion d'un vieil ami.

Le mardi matin je trouve une feuille sur mon bureau. Pliée en deux, d'un joli gris, parfumée d'un je ne sais quoi, elle ne comporte en son centre que quelques mots :

PEUT-ÊTRE QU'AVEC NOUS TU POURRAIS TE VENGER DE FRANCK, QUI T'A SI BIEN MIS ENTRE NOS MAINS

Je replie le papier. L'idée qui m'avait effleuré se confirme : ce salaud de Franck était dans la combine !
Je vais rappeler Carole.