Chapitre 2

Le jour dit, elle vint seule. Agnès l'accueillit, la fit entrer dans le grand appartement cossu que je louais à la journée dans les beaux quartiers de la ville.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'Éva Deline était cette fameuse cliente ! Qui ne connaissait pas cette ancienne speakerine et présentatrice que les téléspectateurs ont pu contempler des années durant et quotidiennement sur leur petit écran, et en pied !

Je l'accueillis chaleureusement, lui tendis la main comme à une grande dame, et la félicitai pour sa fraîcheur éternelle, sa beauté resplendissante ; je lui déclarai très sincèrement que je la trouvais beaucoup plus belle et pimpante qu'à ses débuts alors qu'elle était plus jeune ; la maturité lui allait bien, elle semblait avoir trouvé un équilibre céleste, la grâce l'habitait réellement.

— Vil flatteur ! me dit-elle en souriant de toutes ses dents, rayonnante.

J'étais subjugué par sa voix douce et féminine. Il est vrai qu'elle avait dû être choisie pour ce job à ses débuts en raison de cette voix, ce charme et cette beauté, et que c'était vraiment mérité.

Je lui dis de se mettre à l'aise, de s'asseoir et qu'Agnès allait nous préparer un thé.
Pendant que l'eau chauffait elle me parlait avec ravissement, sans s'arrêter, sans doute rendue un peu anxieuse par cette rencontre, tandis que je buvais ses paroles.
Puis Agnès nous servit le thé et nous demanda si elle pouvait partir. La question était autant destinée à Éva qu'à moi. Éva se frotta les mains, ses belles et grandes mains fines, d'un geste un peu nerveux, et acquiesça avec un sourire un peu crispé.

Nous restâmes donc tous les deux et finîmes notre thé, sans hâte. J'avais tout mon temps à lui consacrer. À mes yeux, elle était un peu une princesse, et mon temps n'avait plus d'importance. Elle ne méritait aucune précipitation, mais mon plus grand soin.
La conversation commençait à s'assécher.

— Bon, dis-je, et si nous en venions à ce pour quoi vous êtes venue ?

Elle eut un petit rire nerveux.
Je pris sa fiche technique qui était juste sous ma main.

— Vous avez envie d'être soumise à un homme… dans le respect, bien entendu.
— Oui…
— Parfait. Vous pouvez être tout à fait rassurée. Je suis l'homme qu'il vous faut. Naturellement, si vous ne vous sentez pas encore prête aujourd'hui, ou si vous avez peur, on peut prendre rendez-vous pour une fois prochaine. C'est comme vous voulez. C'était convenu comme ça, et je tiens à respecter ce que j'annonce. Je ne souhaite pas vous brusquer ; c'est vous qui décidez… ajoutai-je en la regardant avec un air interrogateur.
— Non, non, je suis prête. Je suis venue avec cette intention, dit-elle après un court silence.
— Bon, alors commençons. Si vous commenciez par vous lever ?
— Oui, fit-elle en se levant de sa chaise.
— Mettez-vous là debout devant moi, et déshabillez-vous.
— Oui. Euh… entièrement ?
— Naturellement : entièrement. Il est venu, le temps de réaliser vos fantasmes. Et pour commencer, d'obéir. Il est trop tard pour avoir un sursaut de pudeur.
— Oui… dit-elle tout en commençant à se déshabiller et à poser ses vêtements sur la chaise.
— Et pour commencer, prenez l'habitude de m'appeler « Maître » ou « Monsieur » ; je vous laisse le choix.
— Oui, Monsieur.
— Quand vous avez terminé, vous mettez les mains sur votre nuque et vous vous tenez droite face à moi, jambes légèrement écartées.
— Oui, Monsieur.

Elle avait déjà retiré sa jupe, ses collants et son polo, et se trouvait dans un adorable shorty blanc en dentelle et un soutien-gorge coordonné ravissant. Elle le retira et se déculotta lentement et avec grâce.
J'avais l'impression qu'elle prenait du plaisir à s'exhiber. Il faut dire que pour son âge elle avait un corps très appétissant et tout à fait délectable.

Je constatai avec satisfaction que son pubis était parfaitement glabre, conformément aux recommandations qui sont envoyées aux clientes avant leur premier rendez-vous, comme celles qui demandent que le corps soit parfaitement soigné et que leur tenue vestimentaire soit recherchée (sans être vulgaire).

J'avais déjà remarqué que ses ongles étaient longs et soignés, joliment couverts d'un vernis rose brillant. Sa coupe de cheveux était impeccable ; courte mais légèrement bouclée, elle lui allait vraiment bien. Elle avait gardé son joli collier de perles et ses boucles d'oreilles assorties qui lui donnaient un air élégant et chic, très excitant.

— Vous gardez vos bottes.

Elle remit ses jolies bottes de cuir marron et se plaça comme je le lui avais dit. Elle semblait un peu tendue et n'en menait pas large. Je me levai et m'approchai d'elle. Elle était vraiment belle. Je tins à la mettre à l'aise, à la rassurer un peu.

— Je constate avec satisfaction que vous vous êtes parfaitement conformée aux recommandations. Votre corps est parfait. Mettez bien vos coudes en arrière. Cambrez-vous un peu ; redressez-vous. Une soumise doit être fière, et se tenir fièrement. Parfait ! Vous êtes vraiment très belle.

Je posai ma main sur son bras. Elle frissonna. Je caressai un peu son épaule au galbe parfait. Je pris son pubis dans ma main et le pressai légèrement.

— Mmmm… Vous avez une peau très douce. Et votre sexe est magnifique. Ce bombement est très émouvant.

Je me mis à palper ses seins l'un après l'autre, les soulevai un peu, les soupesai, les caressai délicatement.

— Vous avez vraiment de beaux seins. Ils tombent un peu, ce qui est normal compte tenu de votre âge, mais ils sont magnifiques. De belles mamelles de soumise. Ils sont sensibles ?
— Oui, un peu, répondit-elle en baissant les yeux, … Monsieur.
— Ne baissez pas les yeux. Seulement quand je vous le demanderai. Regardez-moi droit dans les yeux.

Elle fixa ses beaux yeux clairs dans les miens. Ils étaient doux et résignés.
Je commençai à attraper une pointe de ses seins et à jouer avec.

— Ces mamelons sont ravissants, dis-je tout en sentant qu'ils se dressaient instantanément. Vous savez que je les appelle « fraises » ? Tout ça, c'est parce que quand ils ont subi le traitement que j'aime leur appliquer ils prennent cette jolie couleur rouge qui rappelle les fraises bien mûres…

Son regard se troublait. J'y lus un semblant d'inquiétude.

— Pensez-vous que vous pourrez le supporter ? ajoutai-je en froissant de plus en plus fort son adorable mamelon.
— Oui… peut-être… J'essaierai, Monsieur.
— Bien. Tu es une bonne fille. Une bonne soumise.

Ses yeux brillaient, toujours dans les miens, s'humidifiaient. Je faisais alterner les pressions fortes entre mes doigts et les caresses en faisant rouler pouce et index. Je sentais son souffle un peu court mais elle ne criait pas, ne gémissait pas, subissait le travail sur ces parties des plus sensibles bien docilement.

— Hum, tu es une bonne élève. Je sens que tu vas t'appliquer à devenir une bonne soumise. Je te sens très docile. Je sens que tu es douée, que tu es faite pour ça. Tu sais que j'adore dominer les femmes de ton âge ? Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Je vais t'éduquer, te dresser, comme une bonne femelle que tu es. Et je vais y prendre beaucoup de plaisir… et toi aussi, bien entendu. N'est-ce pas ? lui dis-je alors que j'avais saisi sa nuque frêle, lui faisant sentir mon emprise avec ce signe de possession.
— Oui Monsieur ! répondit-elle avec comme un sourire dans la voix, où je sentis du contentement ou de la satisfaction.

Je ne pus résister à fondre sur sa bouche fraîche, finement enduite d'un rose brillant et discret, et l'embrassai profondément et sensuellement.
Je la lâchai et lui ordonnai :

— Maintenant, tourne-toi !

Elle s'exécuta, effectuant un lent et gracieux demi-tour, toujours les mains sur la nuque.
Sa taille, sa chute de reins et sa croupe étaient des plus émouvantes. Et ses cuisses étaient parfaites, lisses et sans défaut.

— Hmmm… tu as des fesses de princesse, oblongues et gracieuses. Tout ton corps est harmonie. On dirait un instrument de musique.
— Merci, Monsieur.

Je caressai ses hanches et le bord extérieur de ses fesses. Quel ravissant postérieur ! Quelles courbes délicieuses !

— Enlève tes mains de ta nuque. Maintenant, tu vas écarter un peu plus tes jambes et te pencher lentement en avant, au maximum, et poser tes mains sur tes chevilles… si tu peux ; sinon, sur tes jambes.

Mais la bougresse, avec son corps de gazelle, était souple, et elle se pencha délicieusement et sensuellement, atteignant presque ses chevilles. J'aurais juré qu'elle prenait du plaisir à cette impudique exhibition.

— Mmmm… je ne sais pas si tu as conscience du spectacle que tu m'offres. En tout cas, tu as l'air d'aimer ça. J'aime qu'une femelle m'offre de bonne grâce pareille vue sur son intimité.

Pas besoin d'écarter ses fesses ainsi bien tendues et bien déployées. Je les caressai, ces fesses félines, et vis sa petite rosette borgne, délicate, toute glabre et bien nette, qui était d'une jolie teinte cuivrée. Je passai un index sur cette jolie petite cible pour en apprécier la douceur. J'appuyai un peu sur l'anneau musclé qui me parut bien tonique.

— Humm… on dirait que tu as encore une petite rondelle de jeune fille. J'ai l'impression qu'elle n'a pas beaucoup servi.

Elle ne broncha pas. J'insistai :

— Je suppose quand même que tu l'as déjà offerte à un homme ?
— Non… enfin, pas souvent… Il y a longtemps, Monsieur.
— Eh bien, je devrai la prendre, comme chacun de tes trois orifices.
— Mais ça fait mal, Monsieur !
— Ne t'inquiète pas. Je suis très patient. Je saurai te préparer suffisamment longtemps et avec douceur. Je prendrai le temps qu'il faut pour la conquérir. Aucune petite rosette ne m'a jamais résisté, et je me rendrai maître de ta citadelle comme de toutes les autres.

Sa fente bâillait juste en dessous, entre deux paires de lèvres souples et bien charnues.
J'empaumai délicatement cette vulve offerte aux babines lisses et la caressai lentement.

— Tu as une belle chatte. Une jolie tirelire. Une belle chatte de femelle. Une vulve parfaite de soumise. Il n'y manque qu'un petit anneau d'or de chaque côté, qui permettrait de la fermer par un petit cadenas d'amour. Reste comme ça ! lui dis-je en faisant le tour.

Sa nuque était légèrement redressée ; elle essayait de me regarder. D'une main ferme je la remis droite, autant pour qu'elle ne souffre pas d'une courbature du cou que pour lui montrer que le maître avait autorité sur son corps.
Dans cette position, ses seins charmants pendaient comme de fins obus. J'en saisis un et me mis à le presser de plus en plus fort.

— Voilà de ravissantes mamelles de soumise. J'ai hâte de te voir à quatre pattes dans une position pour laquelle tu es faite. J'ai envie de te traire, de te pomper, de te vider les seins de toute leur substance (même s'il n'y a plus rien dedans), de te les essorer. Si je pouvais, je te brancherais même à une trayeuse pour te les aspirer.

Elle eut comme un petit frisson d'angoisse.
Je pris son joli menton dans ma main, caressai son beau visage, puis je la redressai et l'embrassai profondément à nouveau. Le baiser se prolongea assez longtemps.
Lorsque je me détachai de sa bouche, elle avait les yeux humides. Elle me souffla :

— Merci… Monsieur.

Je refermai à nouveau ma main sur sa fine nuque.

— Viens, ma belle.

Je l'entraînai dans la pièce à côté, un élégant séjour qui est transformé quelque peu lorsque je loue cet appartement cossu (du mobilier spécial pour soumises est sorti des placards et installé pour la circonstance par la femme de ménage selon mes directives – je vous raconterai une prochaine fois comment la femme de ménage, lors d'une de mes visites, a demandé avec un regard trouble des explications sur l'utilisation de ce mobilier et a demandé à l'essayer, ce que je ne lui ai pas refusé ; la propriétaire de l'appartement me presse également pour que je lui offre une première expérience…) : un cheval d'arçon muni d'attaches pour les membres, un chevalet horizontal en X, et une croix de St André verticale y sont installés, sans compter une grande armoire et une commode remplies d'instruments que j'affectionne.
Un bureau permet d'y pencher et d'y attacher les soumises, torse contre le plateau, des crochets de cuivre au sol (le reste du temps dissimulés sous un tapis ancien) permettant d'y fixer leurs chevilles tenues à bonne distance l'une de l'autre par une barre d'écartement.

Je demandai à ma chère Éva de bien vouloir monter sur le cheval d'arçon et de s'y installer le mieux possible.
Celui-ci est recouvert d'un cuir confortable, mais est assez court, si bien que la soumise n'y repose en appui que sur son ventre : il s'arrête juste en dessous des seins, qui pendent dans le vide, libres.

Eva, qui est assez grande, eut un peu de mal à s'y asseoir à cheval, faisant reposer sa vulve sur le rebord postérieur, sa poitrine étant libre et en porte-à-faux bien en avant du rebord antérieur. Elle ne savait que faire de ses mains ; je lui ordonnai de laisser ses bras ballants au lieu d'essayer de se cramponner au cuir de la selle. Je lui passai des bracelets de cuir autour des chevilles et des poignets que je reliai avec un mousqueton aux anneaux de métal justement prévus à cet effet et situés sur les pieds du cheval d'arçon.

Elle ne semblait pas très rassurée.

— Est-ce vraiment nécessaire, Monsieur ? Pardon de vous poser cette question, Monsieur.
— Je sais que tu es une bonne soumise, et bien docile, jusqu'à présent. Néanmoins, ceci est destiné à t'éviter des mouvements intempestifs de fuite qui m'obligeraient à te punir sévèrement.

Et j'ajoutai immédiatement :

— Aie confiance en ton maître.

Elle était vraiment belle et gracieuse ainsi installée, sa croupe offerte et tendue en arrière, ses seins fuselés pointant piteusement vers le sol. Je ne pus résister au désir de caresser ses fesses entrouvertes. Sa peau était incroyablement douce. Quelle magnifique poupée ! Et toute à moi en ce jour.

— Ma chère et douce Evelyne, je vais vous fesser.

Elle ne rétorqua rien.

Je continuai :

— À quand remonte la dernière fois où vous avez été fessée ?
— Oh… des années.
— Quel âge aviez-vous donc la dernière fois ?
— Dix ans, peut-être…
— Vous n'avez donc jamais été fessée.
— …
— Vous avez donc bien fait de venir me voir. À 66 ans, il est temps de commencer. Vous allez découvrir quelque chose ; je vais vous faire découvrir un plaisir nouveau. Vous ne regretterez pas, vous verrez. Quand une femelle commence, ensuite elle n'a plus envie d'arrêter.