Un rendez-vous « d'affaires »

Le jour dit, Irène avait particulièrement soigné son look. Elle portait un pull gris très fin et moulant (qui ne dissimulait rien des deux rondeurs de sa poitrine avantageuse), une jupe bleue et élégante qui collait à son postérieur à la forme émouvante et qui s'arrêtait à dix centimètres au-dessus du genou ; ses cuisses étaient gainées de nylon très fin gris foncé et elle avait chaussé des bottes en cuir marron qui s'arrêtaient au-dessus du mollet. Elle était allée chez le coiffeur la veille ; ses cheveux aux mèches blondes étaient impeccablement tenus, avec un volume qui mettait en valeur son visage qu'elle avait soigné avec un fond de teint ambré (sa coiffeuse lui avait donné quelques conseils de maquillage). Elle s'était copieusement aspergée d'une eau de toilette Guerlain au parfum entêtant. Elle ne voulait pas ressembler à une pute, mais voulait que le résultat donne une impression de chic, de bon goût, d'élégance à la française.

« On me demande de faire le maximum ? Eh bien je vais faire le maximum, et je ne voudrais pas qu'il puisse dire que c'est moi qui fais foirer l'affaire. Quoi qu'il arrive, il ne pourra rien me reprocher. » se dit-elle. En fait, elle ne voulait pas s'avouer qu'elle tenait à se faire belle pour Buzzato, qu'elle se faisait une joie de lui plaire, de voir ses regards et ses sourires charmés ; elle savait qu'il lui ferait des compliments, serait chaleureux et attentionné avec elle, presque tendre, et c'était la rare source de joie, de plaisir, qu'elle avait ces derniers temps.

Entre Lefranc qui la méprisait, la prenait pour une moins que rien et son mari qui ne faisait que se plaindre de tout, de ses douleurs, de sa santé déclinante, qui, ronchon, ne voulait plus sortir ni recevoir personne à la maison et passait ses journées devant la télé, le reste du temps à râler, ne s'inquiétant pas d'elle, de ce qui pouvait la faire se soucier, l'inquiéter, ni de ses désirs, et ne lui posait même plus de questions quand elle rentrait le soir, sa vie était devenue d'une tristesse… Et elle n'avait plus aucune satisfaction au travail.

Alors les visites de Buzzato étaient ses rares petits rayons de soleil au milieu d'un hiver sombre et sinistre.

Pour une fois, les clients devaient débarquer de bonne heure. À l'usine, tout le monde avait reçu la consigne d'être là à huit heures, le doigt sur la couture du pantalon.

Irène ne faisait pas exception.

À 8 h 30, il n'y avait toujours personne. Irène avait déjà croisé son patron qui montrait des signes d'énervement. Le stress ambiant était palpable. Irène, elle, ne se sentait pas vraiment stressée. Elle redoutait simplement les remarques aigres et l'agressivité de Lefranc qui était d'une humeur de chien.

À 8 h 40 il débarqua dans son bureau, encore plus énervé :

— Buzzato vient d'appeler ! Il demande que vous alliez les chercher à leur hôtel parce que leur voiture de location ne démarre pas. Non mais, je rêve ! Et il vous a demandée expressément. Il a dit « Est-ce qu'Irène peut venir nous chercher ? » Je lui ai répondu que je venais, mais il a dit, presque agressif « Pourquoi ? Irène n'est pas là ? » Je lui ai répondu que vous étiez là, bien sûr, alors il a dit « Oh, je préférerais que ce soit ma petite Irène… » Il se foutait de ma gueule ! Je ne le supporte plus ! Eh bien, allez-y, Irène, dépêchez-vous ! Qu'est-ce que vous attendez ?!

Elle sauta sur son manteau, attrapa les clefs de voiture du boss au vol, sous son œil presque moqueur et méprisant. Tandis qu'elle se hâtait vers la porte, il lui lança :

— Et faites en sorte qu'il soit dans de bonnes dispositions, comme vous faites toujours. Vous me le détendez, le calmez. Je ne veux pas qu'il se défoule sur nous après !

Irène aurait presque eu envie de l'insulter si elle n'avait pas été heureuse de s'échapper et de voir le bel Italien. En plus, son patron devenait malpoli. Même s'il était sous pression, elle trouvait qu'il se laissait beaucoup aller, tant dans son vocabulaire que dans ses façons de la traiter. Elle en était presque choquée, trouvant cela indigne d'un directeur, d'un homme tel que lui ; et ça ne présageait rien de bon pour l'avenir.

Elle était inquiète et se sentait aussi anxieuse parce qu'il y avait un deuxième homme, là-bas. Comment l'accueillerait-il ? Il ne se montrerait certainement pas gaga envers elle comme l'était Buzzato. Elle n'était pas un sex symbol ni une pin up de vingt ans.

Elle arrivait au Novotel qui était vraiment tout près ; elle n'allait pas tarder à être fixée.

Elle se gara, sortit de voiture, et d'un pas pressé passa la porte du hall de l'hôtel.

Elle n'eut pas à chercher : deux hommes attendaient debout à côté d'un petit salon de réception : Buzzato, toujours super élégant, et un autre, un type plus jeune, début de quarantaine, moche, transparent. Buzzato l'accueillit avec un sourire radieux, ravi, comme toujours. Il lui présenta son collègue, le directeur technique. Ils ne semblaient ni trop pressés, ni impatients.

— Écoutez, Irène, je suis désolé de vous avoir fait venir, de vous avoir dérangée. Finalement, Nicola a réussi à faire démarrer la voiture. Écoutez, voilà ce que je vous propose : Nicola va se rendre à l'entreprise ; nous, nous les rejoindrons plus tard. Je ne suis pas pressé, personnellement : je connais déjà l'usine, et je préfère laisser l'expert faire sa visite avec votre patron.
— Mais, Monsieur Buzzato, mon patron va demander à ce que je rentre…! Tout de suite, je veux dire…
— Ne vous en faites pas, Irène. Je vais l'appeler maintenant, lui expliquer… Lui dire que je veux rester quelques instants avec vous, l'interrompit-il en lui faisant un clin d'œil. Ça fait trop longtemps que je ne vous ai vue !

Et il prit son portable et composa le numéro, tout en disant à son collègue :

— Puoi andare ; ti aspettano lassù ! (Vous pouvez y aller ; ils vous attendent là-haut !)

Elle vit le collègue se diriger vers la sortie.

— Mais il n'est jamais venu… Il sait comment y aller ?
— Ne vous en faites pas, Irène : il a un GPS, il sait se débrouiller.

Elle le trouva quand même rudement culotté. Elle appréhendait. Ça, ça n'allait pas plaire à Lefranc ! Devinant ses pensées, il lui posa la main sur les lèvres et plissa les yeux d'un air complice. Lefranc venait de décrocher.

— Oui, Monsieur Lefranc ? Mon collègue arrive. Finalement, la voiture a réussi à démarrer, mais j'ai demandé à Irène de rester avec moi pour m'aider parce qu'il faut que je contacte le loueur ; il ne faudrait pas qu'on se retrouve en panne à nouveau au moment de repartir à l'aéroport.
— …
— Pas de problème, Monsieur Lefranc. De toute façon, je laisse mon directeur technique faire la visite avec vous ; si je ne suis pas là, ce n'est pas grave. Nous nous reverrons ensuite tous ensemble pour la conclusion et la question du contrat. À toute à l'heure.
— …
— Qu'a-t-il dit ? l'interrogea Irène, inquiète, l'air angoissé.
— Détendez-vous, Irène ! Il n'avait pas l'air tellement content au début, mais quand j'ai prononcé le mot « contrat », je vous promets qu'il a changé de voix. Tout de suite il a eu l'air beaucoup mieux. Il m'a dit « Vous pouvez garder Irène autant de temps que vous voudrez. »
— Non, il n'a pas dit ça ?!
— Non, rit-il ; mais il l'a pensé tellement fort…

Irène le regarda en souriant de sa facétie, l'air charmé. Il regarda autour de lui, affectant un air blasé et lui dit :

— Écoutez, Irène, ici ça manque de chaleur. Je vous propose de venir prendre un petit café dans ma chambre. Il y a tout ce qui faut. C'est un hôtel vraiment bien, vous savez.

Irène piqua un fard. Heureusement, le fond de teint masqua la marque de son émotion. Elle acquiesça d'une voix éteinte et le suivit, se demandant ce qu'elle faisait. Ou plutôt elle ne se le demandait pas : elle essayait de garder la tête vide, ne cherchant surtout pas à savoir ce qui l'animait en le suivant sans même avoir protesté.

Dans l'ascenseur il continua à parler gentiment pour essayer de la mettre en confiance, mais elle n'entendait pas ce qu'il disait. Elle n'osait plus le regarder. Elle essayait de se mettre un masque impassible, un masque d'indifférence, réprimant toute émotion.

La chambre était vraiment grande ; c'était le haut de gamme. Elle pensa que si son patron avait su ça il aurait pesté, disant qu'ils transigeaient pour quelques milliers d'euros alors qu'ils ne regardaient pas à la dépense. Il y avait une petite table et deux fauteuils. Il la fit asseoir et lui proposa un café :

— Espresso ? Ristretto ? Nous les Italiens, vous savez, nous avons besoin de ça : c'est notre carburant. Nous avons un tempérament de feu, mais il faut l'alimenter.

Il revint avec les deux expressos et s'assit sur le second fauteuil. Les sièges étaient vraiment tout près l'un de l'autre. Il but une gorgée puis, lui adressant un regard tendre, c'est avec une voix des plus chaudes mais très virile qu'il lui dit :

— Alors, Irène, comment allez-vous ?
— Oh, fit-elle avec une moue, moyen. C'est difficile en ce moment…
— J'espère que ça n'est pas à cause de moi ?

Elle allait protester mais il continua :

— Je veux dire à cause de ce contrat ; cette pression que votre directeur a l'air de subir, et malheureusement de vous faire subir également…
— Ce n'est pas de votre faute ; c'est le monde des affaires. Ce n'est pas son premier gros contrat, mais il… il est… enfin, il n'était pas comme ça avant.

Il lui sourit tristement.

— Ma pauvre Irène… comment peut-on mal se comporter avec une femme aussi charmante ? Moi, si j'avais une assistante telle que vous, je la soignerais, je serais plein d'attentions pour elle…
— Oh, je n'en doute pas, Monsieur Buzzato. Vous l'êtes tellement avec moi déjà… alors que je ne suis pas votre assistante.

En disant cela, elle eut un air attendri et les larmes lui montèrent aux yeux ; mais ce n'était pas de tristesse : elle était vraiment émue par la reconnaissance qu'elle éprouvait envers ce bel homme mûr.

— Irène… murmura-t-il en caressant son bras puis son épaule, Irène, vous êtes une femme si charmante… et vous êtes si attirante…

Se laissant bercer par ces paroles envoûtantes, apaisantes, elle inclina lentement sa tête sur sa droite jusqu'à ce qu'elle tombe sur l'épaule gauche de l'homme. Il entoura ses deux épaules de ses bras, enfouit son nez dans ses cheveux aux mèches blondes et inspira profondément.

— Vous êtes douce, vous sentez si bon…Vous êtes une si belle femme, Irène ! On a envie de vous consoler, de vous cajoler. J'aimerais tellement que vous vous sentiez bien…

Elle leva la tête vers lui d'une façon si gracieuse, ses yeux bleu foncé si doux se fixant dans les siens, qu'il fondit littéralement et ne résista pas à cette petite bouche tendue vers lui, bouche qu'elle ne lui refusa pas. Ses lèvres se collèrent sur ses belles lèvres roses qui s'entrouvrirent, lui ouvrant la porte de sa bouche. Elle lui offrit sa langue.

Elle ne réfléchissait plus, ni sur le passé, ni sur l'avenir, fondant sous le baiser langoureux qu'il lui prodiguait. Il l'embrassait avec passion, de plus en plus profondément ; elle lui rendait son baiser avec fougue, ne voulant rien savoir des conséquences, de qu'il adviendrait après, et elle lui offrit ses bras, entoura son cou. Elle sentit ses grands bras la ceindre, enserrer son dos et sa taille, et la caresser doucement. Il posa sa main sur sa jupe, caressa sa cuisse moulée sous le tissu épais.

Ils se levèrent d'un même élan, lent et langoureux.

Il passa ses mains sous le pull, trouva la peau nue et replète de la petite blonde, qu'il trouva infiniment douce. Elles montèrent directement dans le dos jusqu'à l'agrafe du soutien-gorge qu'elles défirent, montrant à cette occasion la grande expérience du séducteur. Puis il lui remonta lentement le pull qu'il fit passer par-dessus sa tête et la débarrassa du soutien-gorge ; en un instant elle se retrouva torse nu, ses gros nichons libres et offerts.

Fabrizio abandonna sa bouche pour contempler les magnifiques roploplos, sifflant d'admiration. Elle sourit un peu bêtement, flattée du regard plein de convoitise de l'homme.

Il faut dire que ses deux seins lourds, bien que tombant un peu, avaient fière allure avec leur forme bien ronde, d'un très généreux volume (elle faisait du 95 D). Les deux mains du bel Italien se refermèrent doucement sur les rotondités qui lui étaient offertes comme deux fruits mûrs, comme les mangues de Gauguin. Il les palpa, les soupesa, très doucement, les caressa avec amour. Rapidement, les pointes s'érigèrent, tant de se retrouver à l'air que d'être ainsi exposées aux yeux du beau mâle, et les caresses sur la peau douce des seins ne faisaient rien pour calmer les pointes affolées. La bouche de l'homme fondit sur les beaux mamelons rouge sombre ; il les prit tout entiers, les goba, les aspira. Irène se cabra en arrière, soupirant sous la caresse humide et tellement exquise. Il lécha un peu les petites médailles toutes froncées sous l'effet du thélotisme.

Les mains d'Irène s'étaient posées naturellement sur la nuque de son séducteur qu'elle caressait passionnément. Elle offrait sa poitrine à la bouche goulue de l'homme sans aucun remords, et avec un plaisir non dissimulé.

Elle sentit sa vulve s'humidifier, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

Le bel homme reprit sa bouche, la galocha langoureusement tout en s'attaquant à la fermeture de sa jupe qui tomba à ses pieds. Regardant ce qu'il avait dévoilé, il découvrit avec ravissement qu'Irène portait des bas autofixants et un tanga de tissu rose pâle et vaporeux qui laissait voir par transparence sa toison châtain.

Il lui sourit en grognant de plaisir, prenant conscience qu'elle avait sorti le grand jeu pour lui, comprenant que sa conquête était prête à lui tomber toute cuite dans le bec depuis un moment, et sa tenue sexy ne faisait que renforcer sa conviction qu'elle en avait vraiment envie, qu'elle attendait cela depuis longtemps.

— Oh, vous êtes magnifique, Irène… Quelle femme splendide !

Comme ils se tenaient debout devant le lit, il n'eut qu'à la pousser en douceur pour l'asseoir dessus puis la renverser.

Il caressa en remontant ses cuisses gainées de nylon sombre, lui écarta les jambes avec douceur et posa sa bouche sur la peau laissée nue au-dessus des bas. Elle se laissait faire avec de profonds soupirs. Ses petits baisers s'approchèrent de l'aine. Il empauma la vulve renflée, encore couverte du tissu de soie, la pressa lentement avec gourmandise en la regardant dans les yeux.

Elle haletait désormais, les yeux mi-clos.

Ses doigts attrapèrent délicatement les bords supérieurs du tanga, et très doucement il la déculotta, faisant glisser le joli sous-vêtement ; Irène l'aida en soulevant son bassin. Il fit glisser le tanga le long des cuisses gainées par les bas puis des bottes, et l'en débarrassa.

Se penchant en avant, il découvrit une jolie fente bien émouvante, de couleur corail, dont les pétales étaient perlés d'une rosée fine et odorante, et entourée de petites boucles châtain. Elle avait entrouvert les cuisses d'un geste gracieux et d'invitation. Elle se livrait, s'offrait sans remords.

L'homme, en connaisseur, contempla ce spectacle, le huma, puis après avoir passé ses mains sous les fesses d'Irène il posa sa bouche sur les fines lèvres, pointa sa langue et recueillit la sève qu'il goûta avec délectation. Il se mit à la lécher d'abord lentement et tout doucement, en remontant du bas de la conque jusqu'en haut, puis en appuyant de plus en plus fort sa langue, finissant en pressant fort le petit bourgeon rouge vif et turgescent. Irène gémissait de plus en plus fort, offrant encore plus sa vulve à la divine caresse que l'homme lui prodiguait, qui témoignait de la forte attirance et du puissant désir qu'il nourrissait pour elle depuis des mois.

Ses lèvres étaient bien ouvertes ; l'Italien y engouffra sa langue, explorant avec délice toutes ses saveurs de femme excitée et affolée. Il prenait dans sa bouche les petites lèvres, les suçait, les tétait. La blonde se caressait les seins sans vergogne, se laissant aller au plaisir sans aucune culpabilité. Fabrizio suçait son bouton, les lèvres collées au sexe ouvert et offert d'Irène. Elle se mordait le poing pour ne pas crier ; de petits orgasmes la secouaient par saccades et agitaient tout son corps de petits tremblements.

Les mains du séducteur ne restaient pas inactives : elles lui caressaient les fesses, les hanches douces et replètes, remontant jusqu'aux cuisses. Les saisissant, il les remonta plus haut, exposant le petit canyon entre ses fesses. La langue de l'homme poursuivit logiquement sa course, se mettant à flécher le petit cratère sombre et plissé d'Irène qui se mit à gémir de plus belle. Jamais un homme ne lui avait prodigué une telle caresse !

Ce diable d'homme la léchait littéralement du haut en bas et de bas en haut. De l'anus, où sa langue s'attardait, il parcourait les fines lèvres corail puis montait lentement jusqu'au bourgeon à vif d'Irène, qu'il suçait et aspirait avec des bruits puissants. Elle se mit à geindre, à pousser des petits cris de plaisir, dévastée par l'orgasme qui la saisissait et la parcourait en vagues.

Soudain Fabrizio grogna de contentement. Il se redressa, quitta sa chemise avec violence, descendit pantalon et caleçon sous les yeux fascinés d'Irène. L'homme avait un corps mûr, le poitrail recouvert d'un poil grisonnant et dru, mais était plutôt bien entretenu, avec des muscles bien visibles.

Et surtout elle vit, dressé fièrement vers elle et la désignant comme l'objet de sa concupiscence, un phallus bistre et impressionnant. Elle eut tout de suite envie de ce membre en elle. Elle ouvrit et tendit les bras à l'homme, l'appelant par ce geste à venir sur elle, à la couvrir ; elle se sentait femelle, femme en chaleur, mais elle était trop excitée pour en ressentir de la honte.

L'Italien ne se fit pas prier : il s'allongea sur elle. Les bras d'Irène se refermèrent sur lui, sur son dos puissant et viril. Elle sentit la queue raide et chaude caresser sa fente humide de haut en bas, en des mouvements diaboliques. Elle se mit à gémir :

— Viens, s'il te plaît… Viens en moi, prends-moi !

Il la contemplait, les yeux dans ses yeux, pleinement satisfait. Son Irène se donnait. Elle était à lui : il allait la prendre, et la baiser à fond. Depuis le temps qu'il en avait envie !

Sa queue descendit en glissant. Le gland trouva sans effort l'orifice du sexe d'Irène, bien ouvert, bien accueillant, qui n'attendait que lui. Lentement, Fabrizio se glissa en elle tout en la regardant dans les yeux ; leurs yeux brillaient, ivres de désir, affolés de désir, mais l'homme gardait une totale maîtrise des opérations ; son expérience lui conférait une force qui réprimait tout empressement.

Appuyé sur ses coudes, il posa ses mains sur les seins ronds et étalés de la femme mûre, les pelotant avec délice, tandis que lentement il se mit à jouer du piston en elle, frottant son bas-ventre contre celui d'Irène, sa queue coulissant d'arrière en avant dans le conduit bien lubrifié par le désir.

Elle était brûlante ; il lui faisait un effet bœuf.

Elle avait les cuisses grandes ouvertes, toujours revêtues de ses bas sombres, et refermait ses courtes jambes encore bottées sur la taille de l'homme, l'enserrant comme si elle voulait l'empêcher de partir. Mais à ce moment précis, il n'était pas prêt de se sauver !

Il se mit à la gratifier de coups de boutoir de plus en plus longs, de plus en plus puissants, et Irène ne retint pas les cris de plaisir que lui arrachait à chaque fois sa queue dure en butant tout au fond d'elle et ébranlant son utérus. Elle s'ouvrit encore plus, ses cuisses encore plus écartées pour le prendre encore plus profondément. Elle jouissait sans discontinuer, ayant la sensation de ne jamais avoir eu autant de plaisir. Elle en aurait presque pleuré de joie.