Saison 1 : Une épouse presque fidèle (I)

Il y a quelque temps (le 27 septembre 2012 pour être précis) sur un autre site de littérature érotique j'avais lancé un sujet de discussion intitulé « Rapports réels entre membres du site ». Je désirais savoir si certains d'entre nous avaient déjà fait des rencontres – non pas virtuelles, mais réelles – suite à des contacts initiés sur le forum. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela venait de m'arriver, trois jours auparavant.
Ce qui suit est la relation de ma rencontre avec Jennifer ; nous l'avons écrite ensemble, chacun prenant alternativement la plume pour donner sa propre vision de ce qui s'est passé entre nous.

Lioubov

Coucou ! Ça va ? On se voit dans 40 minutes. Pas trop nerveux ?

Le SMS me tire de ma rêverie.
Nerveux ? Oui, je le suis. Beaucoup, même. J'allume une nouvelle cigarette avant de laisser mes doigts courir sur le clavier virtuel de mon iPhone pour lui répondre :

Très nerveux, en effet… Pas beaucoup dormi, cette nuit. Donc, tu seras là à 8 h 15. Le parking est désert. À tout de suite. Bises !

La réponse arrive presque aussitôt :

Oui, c'est ça. Je serai là pour 8 h 30.

Ma cigarette se consume rapidement, tellement je tire dessus. La lueur rougeoyante de son extrémité s'intensifie au gré des pensées et des images qui défilent dans ma tête, éclairant faiblement l'habitacle du camping-car où je l'attends, elle, la belle Jennifer. Oui, je l'attends, nerveux et fébrile, depuis si longtemps…

Les sens en éveil, je scrute l'entrée du parking. J'écrase ma cigarette nerveusement. L'anxiété me ronge… Va-t-elle vraiment venir ? Ne vais-je pas lui déplaire ? Saurais-je la contenter ? C'est qu'elle attend tellement de moi, cette gamine ! Ne me suis-je pas un peu trop vanté ? En tout cas, je ne suis pas excité sexuellement, bien au contraire. Je sens ma verge pendre entre mes jambes, toute flétrie. Vais-je pouvoir bander, au moins ?

Je dois me rendre à l'évidence : je ne suis plus un jeune homme ; vais-je perdre toute contenance face à cette femme si jeune et tellement désirable ? Je dois me ressaisir et m'affirmer comme mâle, si possible dominant. « La laisse : voilà la solution ! » Je me précipite pour l'attraper. Mes doigts s'emmêlent un peu lorsque je tente de la détacher du collier… Mon iPhone est en standby sur la fonction caméra vidéo. Je règle l'essuie-glace du camping-car sur la position « balayage intermittent », et je scrute, encore et encore, l'entrée du parking. Personne.


Tout avait commencé sur un site où nous avions déjà tous deux publié quelques récits. Nous avions parfois des échanges sur le forum mais, lorsque Jennifer s'aperçut que j'étais en train d'écrire une histoire avec deux autres auteurs, Ripley et Noone (il s'agit de Quelle histoire !), elle me contacta pour me demander si j'étais intéressé par un récit dont nous serions co-auteurs. Je lui répondis positivement.

Nous avons échangé de nombreux mails pour définir les grandes lignes du récit, ses protagonistes, ainsi que nombre de détails. Mais progressivement nos échanges prirent une tournure plus personnelle, et même très personnelle… Sans vouloir nous l'avouer, nous étions dans une démarche de séduction mutuelle. J'ai très facilement succombé à son charme, car les photos que Jennifer me faisait parvenir montraient une belle petite brune au regard coquin et aux lèvres pulpeuses. Quant à son corps, il correspondait en tout point à mes canons de la beauté féminine : mince, une belle petite croupe rebondie et des seins fermes, de taille normale.

Après avoir franchi le stade de la séduction, nous sommes arrivés à celui de l'excitation mutuelle ; pour ce faire, nous utilisions aussi bien les mots les plus crus que des photos – j'allais dire « suggestives ». En fait, elles n'étaient pas que suggestives, puisqu'elles dévoilaient les parties les plus intimes de nos corps. Bientôt nous n'eûmes plus de secrets l'un pour l'autre : Jennifer me connaissait dans mes moindres détails, et réciproquement.

Nos mails étaient tellement chauds que nous avons décidé de nous rencontrer, malgré les 700 km qui nous séparaient.


Ces dernières heures ont été les plus longues de ma vie. J'avais déjà eu de grandes difficultés pour trouver le sommeil, tellement mon impatience était importante ; et puis, à 4 heures du matin, deux puissantes déflagrations m'avaient réveillé : la foudre était tombée non loin de là. Impossible de me rendormir. J'ai donc quitté la douce chaleur de la couette pour me faire un café bien serré. Des cafés, j'ai dû en avaler quelques-uns depuis tout à l'heure ; et le nombre de mégots qui s'empilent dans le cendrier témoigne de ma nervosité.

Le jour commence à poindre ; de gros nuages déversent des torrents de pluie qui martèlent lourdement le toit du camping-car. Encore une cigarette pour tromper l'attente ; bientôt, elle sera là ! 8 h 30 ; je scrute l'entrée du parking, m'attendant à voir Jennifer arriver d'un instant à l'autre. Personne.

Nouveau SMS :

J'ai un peu de retard ; désolée.

Et moi qui croyais qu'elle m'annonçait son arrivée… Déception. Cigarette. Et la pluie, toujours cette pluie qui inonde le pare-brise et qui m'oblige à faire fonctionner les essuie-glaces pour ne pas manquer l'arrivée de Jennifer.

Au fait, j'ai oublié de me présenter ! Vous ne me connaissez que par mes récits ; peut-être aussi par les corrections que je réalise (non, je ne suis pas le Père Fouettard…) Le domaine dans lequel ma sexualité s'épanouit peut vous sembler assez limité, car je ne suis pas homo, ni même bi. Je ne pratique ni l'inceste, ni la zoophilie. Eh oui… Un hétéro bien dans la norme. Ah, un détail qui peut avoir son importance ; je suis passablement âgé : 66 ans, mais assez bien conservé. Avec 1,76 m pour 74 kg, ça peut encore aller. Mes cheveux châtain mêlés de quelques fils gris étant (très) longs, je les porte ramenés en arrière en katogan, mais une frange me descend jusqu'aux yeux (marron) et mon visage est encadré de longues mèches qui masquent mes oreilles. J'ai une bouche que l'on dit sensuelle, dans le genre de celle de Mick Jagger.

À mon âge, la plus grande partie de mon existence est derrière moi ; j'ai fondé une famille : père de deux enfants, je suis également grand-père (par deux fois). C'est là où je voulais en venir : la belle Jennifer, que j'attends, n'a que 30 ans. Elle est plus jeune que ma propre fille, et j'ai l'âge d'être son grand-père ! Vous comprenez à présent pourquoi je suis un peu fébrile : elle est jeune et belle, alors que je suis vieux et un peu fané… Et puis, elle est mariée ; et comme son mari semble être particulièrement jaloux, nous devons agir avec la plus grande discrétion !

Ma femme, sans être jalouse, me surveille d'assez près ; il faut dire que je lui en ai fait voir, moi, le coureur de jupons impénitent… Depuis ma dernière incartade (qui remonte à quatre ans), elle se venge de ce que je lui ai fait subir. Comme elle est bien placée pour connaître mon attirance pour le sexe, elle me punit en me privant de plaisir : cela fait un an que nous n'avons plus fait l'amour. En de rares occasions elle daignait m'apaiser, mais depuis de nombreux mois elle ne m'accorde même plus le soulagement d'une main miséricordieuse. Alors, vous comprenez dans quel état je suis !

Aussi, lorsque j'ai eu l'occasion de m'éloigner du domicile conjugal pour aller prendre livraison à Reims d'un camping-car que je venais d'acheter aux enchères sur eBay, j'en ai profité pour faire un détour afin de rencontrer Jennifer.

Tout est prêt pour son arrivée : le loup noir, les menottes (dont j'ai enlevé les garnitures de fourrure, ne conservant que l'acier glacé pour entrer en contact avec sa peau), une dizaine de mètres de chaînes, des cadenas, un vibromasseur, un œuf vibrant, un double dong souple d'une cinquantaine de centimètres, un gode-ceinture, une boîte métallique renfermant une grosse seringue en verre datant des années 50 ainsi que trois aiguilles acérées de bonne taille… J'ai passé à même la peau un catsuit noir à grosses mailles ajourées que j'ai recouvert d'une tenue d'intérieur facile à enlever. J'attends en fumant une dernière (?) cigarette tandis que la pluie redouble d'intensité. Viendra-t-elle ?

Jennifer

Ma première pensée au réveil est pour Lioubov. Ma peau, qui va être soumise à ses mains expertes dans les prochaines quatre-vingt-dix minutes, frissonne de désir. Nous avons organisé notre entrevue érotique en quelques jours. Le souhait que celle-ci se déroule le mieux possible me rend terriblement nerveuse. Ma tenue sexy prête à le faire succomber à tous mes charmes m'attend patiemment dans mon armoire depuis quatre jours.

Je prépare le petit déjeuner de mes filles comme un matin ordinaire. Mon rôle de mère de famille passe avant tout, bien que mon corps en ébullition supplie d'être caressé.

Je regarde par la fenêtre notre lieu de rendez-vous : des arbres verdoyants m'obstruent la vue sur le parking où il m'attend depuis la veille. J'ai besoin de prendre de ses nouvelles. Je prends fébrilement mon portable et lui envoie un SMS en me demandant si je vais le réveiller :

Coucou ! Ça va ? On se voit dans 40 minutes. Pas trop nerveux ?

Mon regard est fixé sur les 500 mètres qui nous séparent tandis que j'attends une réponse qui ne tarde pas :

Très nerveux, en effet… Pas beaucoup dormi, cette nuit. Donc, tu seras là à 8 h 15. Le parking est désert. À tout de suite. Bises !

Je suis rassurée de savoir qu'il est aussi nerveux que moi. Son impatience me fait sourire ; je réponds :

Oui, c'est ça. Je serai là pour 8 h 30.

Mes filles s'éternisent dans la salle de bain. Le temps s'écoule à une vitesse vertigineuse. Je prie pour qu'il ralentisse sa course lorsque je serai avec Lioubov.


Ses Mémoires d'un vieux cochon m'avaient tant séduite que le désir d'être l'une de ses conquêtes s'est naturellement imposé à moi. Ma vie sexuelle avait été, pour moi aussi, bien épanouie avant mon mariage.

Je m'étais rapprochée de lui sur le forum dans le but de faire sa connaissance. Son éloquence écrite m'avait particulièrement séduite lors de nos échanges privés. C'est donc naturellement que je lui ai confié les désirs secrets que ses récits érotiques avaient éveillés en moi. Je me doutais bien que je ne serais pas la meilleure de ses maîtresses, mais je fantasmais sur le désir de soumettre mon corps à des mains expérimentées.


Mes filles déjeunent rapidement, selon leur habitude. Je natte leurs longs cheveux. Mes doigts tremblants rendent mes gestes maladroits, m'obligeant à m'y reprendre. Le temps, qui défile sous mes yeux impuissants, me fait remarquer que je serai obligée de laisser mes filles partir seules à l'école au lieu de les y accompagner afin de rejoindre Lioubov le plus tôt possible.

Après leur départ, je prends ma tenue indécente qui m'attendait sagement. Je me dénude dans ma course, traversant l'appartement pour me réfugier dans la salle de bain. Je lui envoie un dernier SMS en grimaçant :

J'ai un peu de retard ; désolée.

Je saute sous le jet brûlant de la douche et me savonne avec un gel aphrodisiaque. Je frissonne de désir en sachant qu'il ne pourra pas résister à la fragrance érotique qui parfumera ma peau. Un coup de crayon et de mascara discret sur les yeux, puis une légère touche de rouge à lèvres mettent en valeur ma féminité. Je passe rapidement ma tenue sexy, que je camoufle par des vêtements de tous les jours. Je me dois de préserver mon image de mère de famille et d'épouse modèle !

J'enfile mes talons aiguilles et mon manteau près du corps. Je grimace à cause de l'orage qui m'oblige à prendre mon parapluie. Je cours pratiquement. En cet instant, je souhaiterais voir des ailes me pousser pour réduire la distance qui me sépare de mon Inconnu. Mon retard a déjà dévoré quinze précieuses minutes.

Le camping-car se dessine enfin devant mes yeux. Ma timidité s'empare de moi lorsque Lioubov m'aperçoit. Je ne laisse rien transparaître, préférant lui offrir mon plus beau sourire.

Lioubov

Un mouvement sur ma gauche : une femme. Jeune et belle. C'est elle ! Mon cœur bat à tout rompre… Vêtue d'un long manteau sombre, elle est arrivée par une entrée annexe. Elle ! Jennifer ! Elle me sourit. Vite, l'iPhone… « Record ». Elle voit que je la filme. Je lui fais signe de s'approcher d'une vitre latérale que je fais glisser. Elle me sourit toujours ; ses dents, bien régulières, sont éclatantes de blancheur. « Et cette bouche aux lèvres pulpeuses… Dire que c'est là que je vais insérer ma vieille bite… Dieux du ciel ! Qu'elle est jeune et belle ! Ce n'est pas possible qu'elle veuille de moi. Elle va faire demi-tour lorsqu'elle m'aura mieux vu. » Je surpasse mon appréhension et lui adresse la parole :

— Alors, tu es la petite chienne qui se fait appeler Feeling ?
— Oui.
— Désires-tu être admise dans ce temple de l'érotisme et de la perversion ?
— Oui.
— Tu es vraiment une petite chienne en chaleur ?
— Oui.
— Alors commence par mettre ce collier de chienne !

Je lui tends le collier, qu'elle passe autour de son cou. Ceci fait, elle me rejoint à la portière du camping-car ; j'accroche la laisse au collier et tire Jennifer à l'intérieur.

Là, elle commence à se déshabiller d'elle-même, sans que je le lui aie demandé, toujours en souriant. Bientôt elle se retrouve en sous-vêtements noirs, très sexy. Je m'approche d'elle, lui pose un loup sur les yeux et lui ramène les mains derrière la tête pour lui passer les menottes. Elle se laisse faire, docile, soumise, sans protester. Comme elle est belle, ses bras relevés derrière la tête, ce qui fait ressortir sa poitrine !
Je reste quelques instants à l'admirer, offerte à mes désirs les plus pervers…

Je retire rapidement ma tenue d'intérieur, ne conservant que le catsuit – avec des ouvertures judicieusement disposées – à même la peau et me place derrière Jennifer. Je perçois la tension qui l'habite… Ah, comme j'aimerais pouvoir la rassurer en lui disant « Ne crains rien, Jennifer : ce n'est qu'un jeu. Avec moi, tu ne risques rien… » Mais ces paroles risqueraient de perturber l'atmosphère d'érotisme raffiné dans laquelle nous baignons. Afin de la détendre et de lui donner confiance, je lui caresse la nuque et le dos d'un léger massage dans lequel j'essaie de lui transmettre toute la douceur qui m'anime.

Jennifer

Lioubov se tient là devant moi, derrière le pare-brise du camping-car. Son sourire est caché derrière son iPhone. Je comprends immédiatement qu'il me filme. Je me rappelle ses mots « Je suis un dangereux pervers sexuel. Tu devrais te méfier de moi, jeune enfant… » Une inquiétude s'empare de moi. Personne ne sait que nous avons rendez-vous ; il pourrait facilement prendre ma vie…
Obéissant à son geste, je contourne le camping-car sans laisser paraître mes craintes, un sourire plaqué sur mes lèvres.

— Alors, tu es la petite chienne qui se fait appeler Feeling ? demande-t-il.

Sa question me surprend. Je m'étais habituée qu'il m'appelle « petite chienne » pendant nos échanges électroniques, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il s'adresse à moi de cette façon.
Un « oui » timide franchit mes lèvres.

— Désires-tu être admise dans ce temple de l'érotisme et de la perversion ?

Je suis venue là pour ça ; je ne peux plus reculer.

— Oui.
— Tu es vraiment une petite chienne en chaleur ?
— Oui.
— Alors commence par mettre ce collier de chienne !

Je suis complètement intimidée. Je prends nerveusement l'objet dans mes mains avec la folle envie de m'enfuir. « Au moins, il te met dans le bain directement. Tu sais déjà ce qui va t'arriver ! » pensai-je nerveusement. Je l'attache maladroitement autour de mon cou tandis qu'il continue de me filmer, puis il me fait signe de le rejoindre à la portière. Je suis tellement nerveuse que les quelques secondes d'attente avant qu'il l'ouvre me paraissent devenir des heures.

Il présente une laisse et l'accroche au collier. J'avais déjà eu envie d'être traitée ainsi, mais là, je ne me sens pas du tout à l'aise. Je le suis tout de même lorsqu'il me tire à l'intérieur.

Des jouets intimes de tout genre et des menottes s'étalent devant mes yeux. J'avais donné mon accord à Lioubov pour qu'il utilise quelques accessoires, mais leur nombre m'intimide un peu. Je regarde nerveusement la portière qui se referme devant moi. Je ne peux plus reculer.

Je décide alors de me mettre à l'aise, m'excusant de ma tenue vestimentaire très ordinaire. J'enlève mon manteau, mes talons et mes vêtements inutiles. Je me retrouve en minijupe qui recouvre à peine mes fesses, collants ouverts, string et débardeur qui se noue derrière le cou. Tout cela sous ses yeux attentifs et son iPhone qui ne manque rien de mon effeuillage. Je souris toute seule en me disant que j'aurais pu rendre cela un peu plus sensuel.

Lioubov pose son smartphone et me présente un loup, mon objet fétiche. Je le laisse me le poser sur les yeux. Le noir m'envahit et mes inhibitions se lèvent lentement. Il prend délicatement mes mains pour les menotter derrière ma nuque, où il entreprend un léger massage très agréable. Ses mains douces et chaudes me mettent en confiance. L'envie de les sentir sur tout mon corps s'empare de moi.

Lioubov

Reprenant la laisse, je la tire en direction d'un fauteuil où je la fais s'asseoir. Ainsi, elle est à la hauteur de ma verge. Tiens, celle-là, je l'avais oubliée… Que devient-elle ? En fait, elle est en semi-érection, presque à l'horizontale. Je la saisis pour la passer délicatement sur les joues de Jennifer, puis je lui en caresse légèrement les lèvres, qu'elle entrouvre. Mon excitation augmente encore lorsqu'elle laisse dépasser le bout de sa langue ; que c'est doux ! Elle tire un peu plus sa langue, ce qui me permet de déposer mon gland sur ce support chaud et humide ; je me repais de cette vision hautement érotique !

Mais Jennifer ne me laisse pas beaucoup de temps pour admirer ce spectacle licencieux ; avançant la tête, elle me prend entre ses douces lèvres puis, après quelques allers-retours sur la surface soyeuse de mon gland, elle le fait pénétrer dans sa bouche. Oh, quelle volupté ! Ma verge finit de se déployer dans l'intimité chaude et humide de cette si belle femme… Des sensations extraordinaires m'envahissent lorsque Jennifer commence à faire coulisser délicatement ses lèvres le long de ma hampe, s'interrompant parfois pour aller caresser mon scrotum de sa langue et même prendre mes testicules dans sa bouche brûlante.

Comme ses mains sont entravées par des menottes, elle ne peut les utiliser pour maintenir mon membre ; quant à ses yeux bandés, ils ne lui sont d'aucune utilité. Alors, lorsqu'elle laisse ma verge sortir de sa bouche, elle est obligée de la chercher à tâtons avec ses lèvres sensuelles. Je laisse parfois échapper des « Oh… », des « Hmm… » des « Ouiii… » et des « Oh oui ! » lorsque mon plaisir devient trop fort. Je sens que si elle continue comme ça, je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps…

— Ça va, chienne ; tu t'es assez amusée !

Je me retire – à regret – de sa bouche de suceuse experte et je l'entraîne, au bout de la laisse, vers le lit où je la fais s'allonger sur la couette, les jambes hors de la couche.

Jennifer

Je sens Lioubov tirer sur la laisse. Il me fait asseoir sur un siège. Je sens son gland ferme et d'une douceur incomparable se poser sur mes lèvres. Il ne les caresse pas avec lui, comme il m'avait dit par mail désirer le faire. Alors j'en profite pour l'embrasser délicatement. Sa douceur sensuelle m'attire. Je le lèche doucement. Il se tend vers ma bouche. Je lèche lentement le contour de cette vigoureuse verge sur toute sa longueur. Je titille le frein de la pointe de la langue. J'ai envie de le mordiller et de le sucer, mais il m'échappe.
J'aspire son gland entre mes lèvres. Il est aussi délicieux que je l'avais imaginé. Je le suce avec gourmandise, aspirant doucement sa verge dans les profondeurs de ma bouche. Ma langue s'active savamment le long de sa hampe.

Lioubov me laisse faire en gémissant. Je suis à la fois soumise à ses désirs et maîtresse de son plaisir. Ne pas le voir, mais juste l'entendre est très excitant. Je m'applique encore mieux. Ma bouche fait de longs va-et-vient sur sa verge que j'absorbe entièrement. Elle est vraiment délicieuse !

Je lèche son scrotum qu'il a soigneusement épilé. Quel délice de le sentir frétiller sur ma langue ! Je prends ses bourses délicatement entre mes lèvres, chacune leur tour. Je les suce doucement. Lioubov gémit ; je continue. J'avais envie de les absorber ensemble entre mes lèvres pour les sucer et les lécher délicatement, mais je ne pouvais me libérer pour les maintenir contre ma bouche. Je lèche toute la longueur de cette délicieuse verge et l'aspire profondément entre mes lèvres. Je la dévore entièrement, en faisant de longs et rapides va-et-vient.

— Ça va, chienne ; tu t'es assez amusée !

« Quoi, déjà ? Mais je me régale, moi ! Je n'ai pas envie d'arrêter… » Je suis tout de même mon Maître qui m'entraîne en tirant sur la laisse vers le lit où il m'allonge délicatement. Ma langue frétille toute seule dans ma bouche déjà en manque de son gland.

Lioubov

Jennifer est là, devant moi, toujours entravée et aveuglée, la laisse en travers de la poitrine. Elle attend mon bon vouloir, soumise et confiante, prête à tout. Des collants sombres à motifs gainent ses jambes ; une minijupe ultracourte laisse entrevoir le fin voile d'un string noir qui masque encore – mais si peu – l'objet de mes désirs : sa vulve ! L'iPhone, qui enregistre toujours, se rapproche pour zoomer sur cette vision de rêve. Ma main rabat la minijupe sur son ventre. À travers les mailles ajourées du string, je distingue nettement la fente – encore fermée – de Jennifer. Son pubis est totalement épilé. Je lui caresse les cuisses, laissant parfois ma main glisser négligemment sur son sexe. Alors qu'un de mes doigts tente de se glisser sous le fin voile afin d'offrir à mon regard cette vulve qui m'obsède, elle reçoit un SMS sur son téléphone portable. Jennifer se lève pour répondre. Je lui enlève les menottes et le bandeau qui l'aveuglait.

— Attends ; je reviens et je reprends la pose… dit-elle.
— J'y compte bien !

Jennifer

Le lit est moelleux à souhait. Je suis là, offerte, les cuisses écartées et le corps tremblant d'envie. Je sens ses doigts qui m'effleurent légèrement. Ses mains caressent mes cuisses, et furtivement ma minette. Je la sens dégouliner d'envie et mon clito se tendre.

Mon portable sonne, pour ma plus grande déception. Je m'excuse : cela ne se fait pas. C'est mon époux. Je suis obligée de répondre pour maintenir le faux-semblant. Le retour dans ma vie de tous les jours est rude ! Je pousse un long soupir pour me détendre de nouveau et me replonger dans la volupté de l'instant précédent. Je croise le regard tendre de Lioubov, qui me sourit. J'ai l'impression de le voir pour la première fois, maintenant que la nervosité du premier échange m'a quittée. Ses lèvres pulpeuses attirent les miennes ; j'ai envie de l'embrasser. Son corps mince est vêtu d'un catsuit en résille ; il est habillé sans l'être. Je trouve cela sexy. J'ai envie de tendre la main pour caresser sa peau.

Je suis surprise de voir ses cheveux si longs. Je lui trouvais plus de charme lorsqu'ils étaient libres, tombant sur ses épaules, sur les photos qu'il m'avait envoyées.
Je reviens vers lui, attendant ses ordres.

Lioubov

Lorsqu'elle revient, je détache la laisse et dégage ses seins ; ses aréoles roses sont assez développées, et ses tétons (de plus d'un centimètre) érigés témoignent de l'excitation que ressent Jennifer. Elle reprend sa place sur le lit.

— Alors, tu me le montres, ce minou ?

Pour toute réponse, elle écarte ses cuisses et fait glisser son string sur le côté. Sa vulve apparaît ; ses « petites » lèvres sont d'une taille exceptionnelle… Elles sont déjà entrouvertes ; Jennifer finit de les ouvrir avec ses doigts, les étirant au maximum, et les maintient plaquées contre ses cuisses à l'aide de ses majeurs. Ses index ne restent pas inactifs : elle s'en sert pour dégager un clitoris de belle taille qui bande déjà. Cette petite perverse exhibitionniste offre sa vulve écartelée et luisante de sécrétions à mon regard lourd de convoitise.

— Hmm, charmant… Je sens que je vais me régaler ! Comment aimes-tu te caresser ? Montre-moi.

Elle fait glisser son index le long de ses lèvres qui s'ouvrent encore plus, puis se caresse le clitoris en tournoyant autour de son organe érigé.

– Tu as de superbes lèvres… Elles sont magnifiques !

À présent, Jennifer se branle le clitoris en me regardant droit dans les yeux en me souriant. Parfois elle passe une langue humide sur ses lèvres gourmandes. Un filet de mouille s'écoule de son vagin et glisse le long de sa cuisse. Elle gémit.

— Tu vas jouir ?
— Pas encore…
— Et si j'y mets ma langue ?

Je ne peux plus résister à ce spectacle d'un érotisme insoutenable. Je n'ai plus qu'une envie : me jeter sur cette vulve pour la dévorer !

Jennifer

C'est avec surprise que je le regarde détacher délicatement la laisse et agrandir l'échancrure de mon décolleté pour libérer mes seins. Mes tétons sont dressés vers ses mains si douces, espérant une tendre caresse. Je reprends docilement ma place sur le lit.

— Alors, tu me le montres, ce minou ?

J'écarte un peu plus mes cuisses et la ficelle de mon string. J'ouvre bien grand ma minette, offrant mon intimité à l'objectif de sa caméra.

— Hmm, charmant… Je sens que je vais me régaler ! Comment aimes-tu te caresser ? Montre-moi.

Je commence à faire des cercles autour de mon clito déjà bien dur. J'imagine sa langue le lécher et le sucer. Lioubov se lèche les lèvres d'envie ; il m'excite… Je mouille abondamment sous mes doigts ; j'ai envie qu'il me goûte et de jouir sur sa langue. Mon désir est si fort que j'en gémis ; l'orgasme n'est pas très loin, mais je veux faire durer mon plaisir.

— Tu vas jouir ?
— Pas encore…
— Et si j'y mets ma langue ?

« Oh, que oui ! » Il se rapproche pour me filmer de plus près. J'espère qu'il voit comme je mouille pour lui.

Lioubov

Mes doigts s'approchent lentement de ses lèvres et les écartent délicatement pour ouvrir la corolle de cette fleur vénéneuse qui laisse échapper ses sucs entêtants. Des filets baveux s'étirent entre les replis que je sépare… Je ne peux retenir une exclamation admirative :

— Un vrai bijou !

De toute ma vie amoureuse, jamais je n'avais vu de vulve aussi extraordinairement belle que celle de Jennifer. Et pourtant, j'en ai connues, des vulves ! Mais la sienne correspond exactement à mes préférences, à celles qui me font fantasmer depuis toujours : des lèvres d'une taille démesurée, d'un rose nacré à l'intérieur se transformant progressivement en un gris-mauve sur leur périphérie. Et tellement volumineuses, pesantes et gluantes que je les colle, étalées, sur ses cuisses ouvertes ; son sexe me fait penser à un majestueux papillon aux ailes déployées, prêt à prendre son envol.

Je n'en peux plus d'attendre. Je me précipite sur sa corolle qui palpite, mais c'est avec la plus grande douceur que ma langue fait connaissance avec cette orchidée épanouie. Hmmm… Enfin ! Quelques subtils allers et retours sur toute sa longueur, puis sur ses lèvres déployées avant de les aspirer tendrement. Je suis comblé : ma bouche est entièrement remplie par cette masse de chairs palpitantes que j'enserre délicatement entre mes lèvres. Ma langue commence à suivre les contours de ces lèvres phénoménales avant de s'immiscer entre elles pour les lécher de l'intérieur tout en les tétant.

J'entends Jennifer haleter… Elle gémit lorsque ma langue vient papillonner autour de son clitoris en de subtiles caresses, puis l'aspire tendrement. À présent, je tète alternativement toute la partie supérieure de sa vulve, lèvres et clitoris ensemble, puis sa partie inférieure, périnée et entrée du vagin, dans lequel ma langue s'immisce de plus en plus profondément. Une pensée m'assaille : « Elle a dû prendre une douche ou se laver le sexe. Quel dommage… J'aurais préféré me régaler de son goût naturel, certainement plus prononcé que cette saveur aseptisée. »

Mes caresses buccales se poursuivent longtemps, car c'est une pratique que j'adore, surtout lorsqu'il s'agit de câliner une vulve aussi exceptionnelle que celle de Jennifer. Cependant, malgré toute l'habileté dont je me crois capable, je suis incapable de lui arracher le moindre orgasme. Elle m'avait pourtant dit qu'elle était capable de jouir en moins d'une minute… Aurais-je perdu toutes mes capacités ? Cela m'inquiète.

Jennifer

Lioubov approche doucement ses doigts de ma minette et l'écarte un peu plus. J'ouvre mon vagin pour qu'il le voie mouiller. J'ai envie de sentir ses doigts glisser profondément en moi. Un désir brûlant enflamme ses yeux. Sa langue si douce se pose délicatement sur l'ouverture de mon intimité et commence à lécher, puis sucer mes lèvres.

Humm, tant de douceur… c'est bon ! Je gémis en sentant sa langue caresser mon clito bien dur tandis que ses lèvres l'aspirent doucement. Il lèche soigneusement toute mon intimité, ne se concentrant pas uniquement sur mon clito. Je savoure ce doux plaisir, même si je devine que – de cette manière – je serai longue à jouir. Mais c'est une caresse tellement agréable que je veux bien qu'elle dure plusieurs heures.

Pour une fois que je ne suis pas soumise à un homme qui désire expédier mon orgasme le plus rapidement possible, comme s'il s'agissait d'une vulgaire corvée, alors j'en profite !

Après quelques minutes, je n'ai toujours pas d'orgasme ; le désir et le plaisir sont pourtant toujours présents. J'ai envie de sentir ses doigts profondément en moi pendant qu'il me lèche, mais je refuse de demander quelque faveur que ce soit à mon Maître.

Lioubov

Je viens de procurer à Jennifer de longues caresses buccales qui ne l'ont cependant pas amenée à l'orgasme. Je suppose que mes caresses ont quand même dû la mettre en condition pour recevoir ma verge. Serait-elle plus vaginale que clitoridienne, alors ? Ce n'est pourtant pas ce qu'elle m'avait dit…

Je me redresse et me penche sur elle pour amener mon sexe au contact du sien ; je prends ma verge en main pour guider mon gland turgescent le long de sa fissure, puis je le fais glisser de bas en haut et de haut en bas pendant quelques instants avant de le placer sur son clitoris que je caresse de ma douce extrémité en faisant varier la vitesse et la pression de mes attouchements. Je le place enfin à l'entrée de son vagin, où je le fais aller et venir doucement, mais de plus en plus profondément.

Quelle surprise lorsque je m'introduis en elle : le vagin de Jennifer est aussi étroit et serré que celui d'une jeune fille ! Ses parois m'enserrent délicieusement… J'effectue quelques mouvements de va-et-vient en la pénétrant de plus en plus, mais je me retrouve bientôt au bout de mes possibilités : nos pubis se cognent. J'aimerais la pénétrer plus profondément, mais que puis-je faire avec un sexe moyen ? Je me couche alors sur le dos et demande à Jennifer de venir me chevaucher : dans cette position, la pénétration est censée être plus profonde.

C'est elle qui mène la danse, montant et descendant le long de ma verge. Mes mains se saisissent de ses seins pour en étirer les tétons, mais à un moment ses mouvements se font trop amples et mon sexe est éjecté du sien : je me dis qu'elle doit être habituée à des verges plus imposantes que la mienne (son mari est un Black) et que je ne saurai pas la satisfaire avec mon membre tout ce qu'il y a de normal. À partir de ce moment-là, doutant de mes capacités à lui procurer un orgasme, j'estime que ce n'est pas la peine de continuer et qu'il me faudra employer une technique différente pour l'amener au plaisir.

Je demande à Jennifer de remonter de quelques dizaines de centimètres afin d'amener sa vulve à hauteur de mon visage, puis de s'abaisser légèrement. Dans cette position, son sexe vient se plaquer sur ma bouche. Ses lèvres hypertrophiées se déploient sur mes joues ; j'étouffe presque entre ses cuisses mais je suis bien, là, dans les replis intimes de sa vulve qui palpite et dont les sécrétions intimes coulent sur mon visage et jusqu'au fond de ma gorge. J'aspire les chairs qui s'offrent à moi sans la moindre pudeur, me gorgeant de ce délicieux nectar. C'est trop bon… Jamais je ne pourrais être plus heureux qu'en cet instant précis. « Ah, comme ce serait doux de mourir étouffé et noyé par cette vulve dégoulinante… mais ce serait encore meilleur en affinant mes sens au maximum. » Je laisse Jennifer et me dirige à l'avant du camping-car pour y fumer le pétard d'afghan que je m'étais roulé pour cette occasion.

Jennifer

J'imagine que la langue de Lioubov est endolorie ; j'espère avoir une nouvelle chance de jouir dans sa bouche un peu plus tard. Il prend son sexe dans sa main et se sert de son gland pour caresser ma minette. Je tends mon bassin vers lui, l'invitant à me pénétrer. Son gland glisse doucement dans l'entrée de mon vagin. C'est encore mieux que ses doigts !

Ses va-et-vient sont doux et de plus en plus profonds. Mon intimité l'aspire entièrement. Je comprime les parois de mon vagin afin de le serrer plus encore. Je le sens mieux s'agiter en moi. Je gémis de plaisir. J'ai envie qu'il m'écarte plus les cuisses pour me pénétrer plus profondément encore.

Lioubov me propose de le chevaucher : j'accepte avec grand plaisir. Je me positionne et le prends en moi. « J'aurais dû prendre le temps de me frotter délicieusement sur sa verge… » pensai-je subitement. Comme il entreprend de lents va-et-vient, je l'accompagne et commence à monter et descendre le long de sa hampe. Son sexe est éjecté : je m'y suis évidemment mal prise. Je le réinsère délicatement en moi et j'ondule doucement du bassin d'avant en arrière. Je sens son membre caresser les profondeurs de mon vagin.

Je dénoue mon haut et offre mes seins à la caresse de ses mains douces et brûlantes.

Humm, c'est très bon ! Je l'embrasse tendrement. Lioubov me serre contre lui et rabat les draps sur moi. Je suis bien dans ses bras, contre la douce chaleur de sa peau. Il se retire lentement de moi et commence à caresser ma minette. S'il savait que j'adore ça ! Ses doigts explorent mon intimité ; je me laisse aller à ce plaisir, retenant mon orgasme : j'ai envie qu'il me caresse longuement…

Lioubov me propose alors de le sucer. Je m'exécute et lèche délicatement sa verge endormie.

— Attends ; après avoir fumé, ce sera encore meilleur.

Je le regarde, surprise. Cela ne m'aurait pas dérangée si je supportais la fumée, mais ce n'est pas le cas. Il m'abandonne pour aller fumer une drôle de cigarette à l'avant du camping-car.

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