Chapitre 4

Après m'avoir fait ôter mon jean et mon slip, elle me demande de m'asseoir sur le bord du canapé. Je suis à moitié allongé sur une flopée de coussins orientaux, la trique à l'air. Très à l'aise, Myriam attrape un récipient sur la table basse derrière nous avant de s'installer à genoux entre mes jambes. Elle ouvre le pot et y plonge les doigts, qui ressortent luisants d'une crème beige à l'odeur bizarre.

— C'est quoi ?
— Un truc à base de camphre mentholé. Tu vas voir, ça va te plaire.

Elle saisit ma bite entre ses mains, des mains qui me paraissent soudain très chaudes, comme si une sorte de feu couvait sous sa peau. Elle se met en devoir de me décalotter, mais doit s'y reprendre à plusieurs fois tant ses doigts sont glissants. Une fois mon gland découvert, elle le parcourt de la langue, le lèche amoureusement, essaie de l'enfoncer dans sa bouche. Elle parvient à en caser une partie entre ses lèvres distendues. Je sens sa langue flatter mon bout, taquiner mon méat, ses petites dents pointues agacer le derme sensible de mon casque écarlate. Pendant ce temps, ses mains exécutent une danse endiablée sur ma colonne, me graissant peu à peu sur toute ma longueur. Une chaleur infernale contamine ma queue, qui n'a jamais bandé aussi fort.

— Attention… je… je crois que je vais gicler !

À mon grand regret, Myriam éloigne ses lèvres, cessant la succion effrénée de mon bout qui pulse de désir inassouvi. Après avoir repris une bonne dose de crème dans le creux de la main, elle entreprend de me masser le gland, forçant sur ses pouces pour bien faire pénétrer l'onguent dans les plis du prépuce. La sensation est délirante. Comme si on avait plongé ma bite dans de la poix chaude, une substance magique qui, au lieu de brûler ma chair, l'aurait enveloppée d'un plaisir à la limite de la douleur. Elle s'est tellement bien occupée de mon nœud que je suis sûr de briller dans le noir comme une torche fluorescente si elle éteint la lumière.

Elle interrompt ses caresses, se penche une nouvelle fois en arrière et pêche sur la table une lanière translucide. Sans me laisser le temps de dire ouf, elle entoure la base de mon pénis avec le lien, me comprimant de toutes ses forces.

— T'inquiète pas si ça serre. Y'a pas de danger…

Un afflux de sang se produit dans mon membre qui se gonfle encore plus et prend une teinte violacée, telle une baudruche de cauchemar. Bon Dieu ! J'étais pas assez épais comme ça, pour elle ? Quand elle se saisit du long tube de plastique gris qu'elle m'a présenté tout à l'heure, je comprends enfin à quoi tout ça rime. Myriam me voulait au maximum de ma forme, au moment de « prendre l'empreinte ». Quelle vicieuse ! C'en est diabolique !

Elle dégage la base du tube et en coiffe mon nœud dressé à la verticale. L'intérieur du cylindre est rempli de gel. Au fur et à mesure qu'elle l'enfile sur mon membre, j'éprouve des sensations étonnantes, à l'opposé du traitement qu'elle vient de me faire subir : l'impression de m'enfoncer dans quelque chose de froid et d'humide. Le contraste n'est pas déplaisant ; bien qu'un peu poisseux, c'est agréablement frais. Une fois le cylindre bien en place, elle me demande de rester immobile une minute ou deux, avant de défaire le cockring improvisé à la base de mon sexe. Les battements de mon cœur cessent de retentir dans mon gland oppressé, au bord de l'explosion. Ma bite dégonfle peu à peu, libérant un interstice entre moi et mon « empreinte ».

Myriam, très concentrée, un petit bout de langue dépassant entre les lèvres, entreprend de retirer le moule avec précaution, comme une James Bond Girl désamorçant une tête nucléaire. Ou une petite fille en train de démouler un drôle de gâteau…

— Voi-là ! Parfait !

Mon sexe réapparaît à l'air libre, au mieux de sa forme. À part qu'il est enduit d'une matière glaireuse et recouvert de filaments verdâtres. Pas très ragoûtant !

— Bon, allez ! À la douche, maintenant. Et tâche de pas en foutre partout…

Je me lève avec précaution puis la suis dans une coquette salle d'eau joliment décorée. Pas vraiment le temps d'admirer les faïences : Myriam retire ce qui lui reste – pas lourd : des bas et un soutif – et je me retrouve soudain baba devant une paire de seins absolument splendides. En plus, ils ont l'air d'être d'origine ! Comme dans un rêve, j'ôte le reste de mes vêtements et la rejoins dans une grande douche à l'italienne, carrelée en carreaux cassés. Je m'approche d'elle, me presse contre son corps nu et appétissant, lui maculant le ventre de résidus spongieux.

— Ben c'est malin, ça ! s'énerve-t-elle avant de me claquer les fesses du plat de la main, de façon retentissante. Pour la peine, tu vas devoir me laver !

Et avec un grand rire elle ouvre le mitigeur à fond. Un torrent gicle aussitôt du plafond de douche à effet pluie.

— Oh, putain ! Mais c'est glacial ! hurlé-je, ce qui la fait rire encore plus fort.
— Ça tombe bien : c'est comme ça que j'aime, me crie-t-elle dans l'oreille.

Puis, passant ses bras autour de mon cou, elle m'enlace et plaque sa bouche sur la mienne, sa petite langue de vipère forçant mes lèvres à s'ouvrir. Nos corps ruissellent sous l'onde glacée, nos bouches s'emboîtent, sa salive et la mienne se mélangent à l'eau de la douche tandis que je lui rends son baiser. À tâtons, elle arrêta le jet avant de s'arracher à mon étreinte, essoufflée.

— Dis donc, va falloir que je prenne des cours d'apnée, avec toi !

Je baisse les yeux. Je n'embrasse pas très bien. Manque de pratique, sûrement…

— Eh ben, Patrick, fais pas cette tête-là ! T'es vexé ou quoi ?

Je ne réponds pas, perturbé par mon éternel manque de confiance en moi. Myriam, elle, ne perd pas le nord. Elle me tend un flacon de gel douche :

— Faut que tu me récures, à présent. Allez ! J'attends !

Le plus sérieusement du monde, je débouche le flacon et verse une bonne rasade de savon liquide dans le creux de ma main. Comme elle me tourne le dos, je lui savonne la nuque, les épaules, le dos, les flancs, le haut des fesses. J'ose même passer mes mains savonneuses sous ses aisselles pour m'occuper de ses gros seins. Qu'est-ce qu'elle a la peau douce ! Pour les parties intimes, j'hésite un peu… Comment le prendrait-elle si je me permettais ce genre de privauté ?

— C'est bien sage, tout ça ! Je te rappelle que tu m'en as mis plein sur le ventre… et maintenant, ça a coulé dans ma chatte. Allez ! Lave-moi, esclave !

La prenant au mot, je m'accroupis à ses pieds et lui savonne les mollets avant de m'attaquer au creux des genoux et remonter vers ses cuisses, bientôt toutes blanches de savon.

— Ça suffit ! Plus haut, maintenant…

Elle écarte les cuisses, posant un pied sur mon épaule tout en appuyant sa main contre le mur. De là où je suis, j'ai une vision saisissante de sa vulve toute lisse, parsemée de gouttelettes d'eau, qui paraît encore plus bombée et ouverte en l'absence de poils. Évidemment, je bande. Elle aussi se régale, vu le spectacle que je lui donne avec ma barre à mine pointée vers elle.

— Insiste bien partout, sinon je te fais finir avec la langue…

Le petit jeu qui s'est installé entre nous me trouble. Je ressens un plaisir intense à me laisser diriger, et même humilier par l'infirmière. C'est une nouveauté pour moi, et je pressens que Myriam pourrait pousser sa domination assez loin sans que je me rebelle.

Je commence par le ventre de la donzelle, que je débarrasse en quelques gestes de tous ces vilains filaments verdâtres. Puis je frotte son ticket de métro, doux comme une barbe de quelques jours. Myriam s'impatiente, ondule du bassin. Oui ! J'y viens ! Il ne me déplaît pas de la faire mariner un peu…

Je reprends du savon, le fais mousser dans mes mains, puis m'occupe sérieusement de ses muqueuses impatientes que je récure dans les moindres détails. Là-haut, ça se tord et ça gémit. Sa chatte coule en abondance. Des débordements odorants, sans cesse renouvelés, que je me fais un plaisir de recueillir avec les doigts.

— Le… le petit trou aussi, ordonne Myriam en dégageant son pied de ma clavicule.

Elle se tourne dans l'autre sens, se cambre, écartant ses fesses à deux mains, ses gros seins plaqués sur la faïence de la douche. Les joues de son con bâillent sur une blessure rose vif d'où suinte un liquide nacré. Juste au-dessus, la rosette de son anus palpite doucement, comme une petite bouche impatiente. Position classique pour une fouille corporelle très poussée… Et moi, je suis là, tout rouge, le souffle coupé, contemplant les merveilles étalées sous mes yeux sans pouvoir agir, empoté que je suis. Il faut dire que c'est la première fois que je contemple le côté pile d'une dame.

— Mon cul te plaît ?
— Oui !
— Alors, qu'est-ce que tu attends ? J'ai envie. Profite-en, idiot…

Conforté par le timbre rauque de sa voix, je m'enhardis. Mais au lieu d'attaquer ma cible de manière frontale, je ruse un peu et plonge deux doigts dans sa chatte, les faisant coulisser quelques secondes dans son con très humide avant de les ressortir dégoulinants de sécrétions. Un lubrifiant fort convenable, vu le traitement qu'elle souhaite se faire administrer.

Je pose mon majeur sur le petit trou brun glissant. Myriam frissonne, avant de m'encourager en s'ouvrant encore plus. Je pousse un peu. Sa rondelle s'épanouit aussitôt sous la stimulation digitale, acceptant sans problème l'intrusion de mon doigt qui s'enfonce jusqu'à la garde. Avec surprise, je constate que le canal lisse et chaud de son rectum est aussi large qu'une caverne – j'en touche à peine les parois ! De la place en perspective pour du gros calibre. D'autre part, la souplesse de son anus confirme clairement, s'il en était besoin, que Myriam adore se faire prendre le derrière. Je me prends à rêver…

Poussant mon avantage, je lance mon index dans la bataille. Il rejoint bientôt son partenaire de jeu dans le fondement docile de l'infirmière où ils entament ensemble une série d'allers-retours. Se faire fouiller le cul n'a pas vraiment l'air de l'offusquer. Bien au contraire ! Elle accompagne mes doigts, agitant son bassin d'avant en arrière pour mieux les sentir. Encouragé par les gémissements de la belle, j'immisce mon annulaire dans son anneau accueillant qui se dilate pour recevoir ce troisième envahisseur. Elle devient glissante tandis que je la pilonne ; une fine pellicule de mucus clair, légèrement poisseux, inonde mes doigts. J'y crois pas : elle mouille du cul !

Elle n'est pas en reste, se doigtant furieusement la chatte. À travers la fine paroi qui sépare son cul de son con, non loin de mes doigts, je sens ses phalanges qui s'activent sur un rythme endiablé. Elle accompagne sa masturbation de grognements sourds, rythmés, gutturaux. C'est sûr, Myriam a un sacré tempérament ! Ses cris montent soudain dans les octaves. En se rapprochant, ils deviennent une sorte de longue plainte très aiguë. Bien que ce soit un peu crétin, je ne peux m'empêcher de penser aux bruits que fait Gladys, la petite chatte angora de mes parents, quand elle a ses chaleurs.

Tandis que Myriam beugle à nous arracher les tympans, un truc incroyable se produit soudain : un jet très dru gicle en abondance de son con, comme si on avait lâché les vannes d'un barrage ! Ça ne dure que quelques secondes, mais c'est très puissant ; comme un mini-geyser ! Ça ferait presque penser à une éjaculation particulièrement forte. Je n'avais jamais entendu parler de ce phénomène et je ne sais pas du tout quel est ce liquide qu'elle a éjecté – pas de la pisse en tout cas, car c'est translucide et ça n'a aucune odeur. Plus tard, si je l'ose, je lui demanderai de m'expliquer ce qui s'est passé… En tout cas, j'ai adoré la voir jouir ainsi, comme une folle ! Bizarre, mais carrément excitant !

Myriam est en train de redescendre. Elle retire la main de sa chatte en frissonnant. L'imitant, je laisse glisser mes doigts hors de son cul. Son anneau se rétracte un peu mais reste ouvert, légèrement distendu. J'espère que je ne lui ai pas fait mal !

— Oh ! Bon Dieu ! C'était fort !

Elle vacille avant de s'asseoir en tailleur sur le sol de la douche. La jouissance a l'air de l'avoir crevée ! J'admire en silence son corps magnifique, terriblement bandant, tandis qu'elle appuie sa chevelure contre la faïence et ferme les yeux. Elle ne bouge plus. Ça dure un bon moment, au point que je me demande si elle ne s'est pas assoupie. Ma queue, toujours bandée, me rappelle douloureusement à la réalité. Qu'est-ce que je fais, à présent ? Je me branle et je gicle sur elle ?

— Et toi, pauvre Patrick ? Je t'ai un peu oublié, dans tout ça ! finit-elle par dire, ouvrant un œil. Tu aimerais jouir à ton tour, j'imagine…

Eh ben…
— Alors, voyons ce qu'on peut faire pour toi, dit-elle, un sourire coquin aux lèvres.

Et là, elle vient vers moi à quatre pattes, une lueur lubrique dans le regard. Décidément, elle a la santé, l'infirmière ! Tant mieux, ça m'évitera de devoir faire ceinture !

Elle s'agenouille devant moi, profitant que je suis toujours accroupi pour prendre ma bite en main. À deux mains, même. Ce n'est pas évident de me branler, vu la taille. Je lui montre comment j'aime, et elle prend vite le coup. Se penchant en avant, elle gobe comme elle peut la pointe de mon pénis, en pourlèche le gland à grands coups de langue tandis que ses mains s'activent de part et d'autre de ma colonne, me branlant de plus en plus fort. De temps à autre, elle flatte mes couilles avant de reprendre sa masturbation. Avec un tel traitement, je ne devrais pas trop tarder à venir !

Je repense à ses fesses écartelées, à son anneau souple, qui coulissait si bien sous mes doigts. Si j'osais…

— Myriam…
— Oui ? demande-t-elle, relevant la tête, avant de repousser sa chevelure épaisse d'un geste élégant.
— Eh bien, j'ai jamais… J'aimerais…
— Tout ce que tu veux, Patrick ; tu n'as qu'à demander.
— Est-ce que je pourrais… jouir sur ton cul ?
— Mais c'est que tu te dévergondes, là… fait-elle avant d'ajouter, voyant que je deviens tout rouge ; c'est une très bonne idée : j'adore ça !

Toujours à quatre pattes, elle se tourne, et sans que je n'aie rien à lui dire, attrape ses fesses à deux mains et pose ses gros lolos sur le sol. Waouh ! Cette femme est trop « hot » ! Cambrée et écartée comme elle l'est, elle m'offre une vision panoramique sur tous ses trésors. Ça me permet d'ailleurs de constater que son trou de balle a repris des dimensions raisonnables, ce qui me rassure. Je m'approche d'elle, à genoux, et pose mon gland sur la zone tendre entre son anus et l'entrée de son vagin. Je presse doucement, tout en commençant à m'astiquer.

— Regarde bien, ça va te plaire… glousse-t-elle.

Heureusement qu'elle m'a prévenu ! Son popotin se crispe un peu, et soudain son anus s'ouvre bien grand, comme une petite bouche qui s'apprêterait à me parler. Il s'ouvre et se ferme plusieurs fois, me laissant apercevoir les stries rosées de son rectum. C'est plutôt surprenant ! Ma queue, elle, apprécie les performances anales de l'infirmière. Mon casque écarlate se tend encore un peu, grossissant notablement. Ça me donne envie de… de… eh bien, d'enculer Myriam, tout simplement !

Je ne résiste pas à cette invite. Je pèse doucement contre l'anus ventriloque, le sens qui se crispe et se détend en rythme, mâchonnant de sa bouche sans dents la pointe de mon gland décalotté qui pénètre peu à peu. Perdant soudain toute retenue, je pousse plus fort. Myriam grogne, surprise, mais ne s'esquive pas, attendant simplement de voir ce qui va advenir – jusqu'où je vais pouvoir m'enfoncer en elle. Pas aussi loin que je l'espérais, en fait. Les rebords du casque écartèlent son cul au possible mais ne franchissent pas l'obstacle. Tout autour de la peau fripée de mon gland, ça force, mais les muqueuses refusent de céder. Il nous faudrait bien plus d'entraînement et des tonnes de gel…

Tant pis, je vais me contenter de branler la tête de mon nœud dans son trou. Distendue comme elle l'est, je ne peux pas lui en demander plus ; c'est déjà un bel exploit de sa part ! Je suis sur le point de gicler au fond de sa caverne quand la sonnerie du téléphone nous tire de notre hébétement coïtal. Ça sonne, et ça sonne… Cette stridence me perturbe ; je m'énerve et ne viens pas.

— Désolée, Patrick… Je vais devoir répondre.

Elle se retire doucement, éjectant l'arrondi de mon gland avec un petit bruit mouillé, puis court décrocher le téléphone. Au bout de cinq minutes, elle n'est toujours pas revenue. Moment de solitude, assis seul dans sa douche. « Je me finis, ou bien j'attends qu'elle, elle ait fini ? »