Elle vient de franchir une nouvelle étape

Jeudi matin, je m'assieds à mon bureau au boulot et consulte mes mails. Oh, j'en ai un de Lulu. L'objet est : « Soirée très intéressante ». C'est le premier message que j'ouvre. Un fichier vidéo est en pièce jointe. « Ta fille est une bombe, elle vient de franchir une nouvelle étape. Je t'ai laissé la vidéo de nos échanges d'hier soir pour que tu sois à jour. Je te rends le téléphone dès que possible. Bonne branlette ! »

J'ai hâte de voir ça, mais pour le moment il faut bosser. J'ouvre le mail suivant ; pff, barbant. Celui d'après, je le lis trois fois avant de comprendre de quoi il s'agit. Mon esprit est trop distrait par Maëlle. Bon, je me lève et verrouille ma porte. Je veux voir cette vidéo.

L'écran se partage entre les images de la cam de Maëlle et la fenêtre de discussion. C'est bien, je vais pouvoir suivre leur conversation en temps réel.

Cela commence par les retours de l'entretien de Maëlle où elle répète ce qu'elle m'a déjà dit hier soir. Sur l'écran, on voit qu'elle est encore éméchée. L'admirateur lui fait d'ailleurs la remarque ce qui fait rire ma fille.

« Et tu sais quoi ? raconte un moment Maëlle. J'ai cru que tu étais mon père tout à l'heure. »
« Ah oui, qu'est-ce qui t'a fait croire cela ? »
« Tu m'as appelé « ma biquette » ; j'ai trouvé cela bizarre. Seul mon père m'appelait comme ça. »
« Ma biquette ? C'était juste l'inspiration du moment. »
« Ouais, j'aurais dû m'en douter plutôt que de me faire des théories foireuses. Principe de parcimonie oblige, une simple coïncidence était plus probable que l'idée que mon père monte tout un stratagème pour profiter de moi, qu'il aille même engager une femme pour jouer sa nouvelle conquête dans le but de me tromper. C'était complètement tiré par les cheveux. »
« Aurais-tu aimé que je sois ton père ? »

Sur l'écran, Maëlle rougit d'un coup puis éclate d'un rire nerveux.

« Euh… joker ! »
« Non, mais dis-moi. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te juger. »
« J'ai déjà assez à faire avec toi. Joker, j'ai dit. »

Lulu n'insiste pas. Encore une fois, nous ne saurons pas ce qu'elle ressent pour son père. Qu'elle réponde « joker » est plutôt intriguant : elle aurait pu se contenter de répondre par la négative, mais non, ce qui me laisse l'espoir que mes désirs soient réciproques. Et si c'était le cas, je me sentirais moins coupable.

« Bon, assez parlé ! reprend Maëlle. J'ai envie de m'amuser ce soir, et je suis plutôt excitée. Si on passait aux choses sérieuses ? »
« Cela tombe bien, c'était mon intention. Commence par te triturer les seins. »

Maëlle sourit, se mord la lèvre et pose une main sur son sein droit qu'elle se met à palper. Une vague de chaleur m'envahit. J'imagine ma main remplacer la sienne. Son débardeur saute. Sa poitrine opulente et désirable apparaît une nouvelle fois devant mes yeux.

« Aurais-tu un gode par hasard ou quelque chose comme cela ? »

Maëlle rougit avant de répondre :

« Oui, Lulu m'en a donné un pour que je m'entraîne pour la fellation. »
« Très bien, va le chercher ! »

Maëlle fouille dans son armoire et en sort l'engin de bonne taille.

« Dis-moi, tu t'en es servie juste pour t'entraîner, ou tu as joué un peu avec ? »
« J'ai joué avec. » reconnaît Maëlle.
« Très bien. Qu'as-tu fait exactement ? »
« Je me suis caressée et je me le suis enfoncé en pensant à toi. »
« Tu l'as enfoncé bien profond ? »
« Oui. Je t'imaginais tout au fond de mon vagin. »
« Tu vas voir, la petite séance de ce soir ne sera pas si différente de ce que tu as déjà fait. Pour commencer, remontre-moi comment tu suces. »

Maëlle s'exécute sans discuter en s'enfonce la bite de plastique dans la bouche pour mimer une fellation. Elle fait des va-et-vient sur l'objet puis lui donne de petits coups de langue évocateurs sur le bout. Je me sens serré dans mon pantalon.

« Bien, bien, mais tu oublies le regard de cochonne. »

Maëlle sourit et s'amuse à jeter à l'écran le plus gros regard de salope possible. J'ai soudain très chaud. J'ouvre ma braguette et commence à me masturber. Au début, elle était assez maladroite dans sa façon de provoquer, mais maintenant elle est vraiment très stimulante. Lulu avait raison : nous avons fait d'elle un incendie. C'est tout ce que je craignais avant de me lancer dans cette histoire, et maintenant elle m'excite trop. J'ai envie de la mener encore plus loin.

Maëlle continue sa fausse fellation. Son jeu d'actrice est très convaincant. Elle semble prendre un réel plaisir à faire sa démonstration. Ma main glisse le long de mon membre au même rythme que ses lèvres le long de la fausse bite.

« Bien, maintenant mets-toi à quatre pattes et bourre-toi la chatte. »

Visiblement trempée, Maëlle n'a aucun mal à s'enfoncer le gode dans le sexe. Le cul tendu vers l'écran, elle offre une vue parfaite sur l'intrus en plastique pillant sa grotte au trésor encore et encore. Je m'imagine derrière elle, la prenant en levrette. Son visage tourné le plus possible vers l'écran est tout rouge.

« Vas-y, plus vite ! » ordonne Lulu.

Je ne sais pas si Maëlle arrive vraiment à lire le message de là où elle est, mais quoi qu'il en soit, la voilà qui accélère la cadence. On sent qu'elle retient ses gémissements de peur de réveiller son père à côté. Je me suis endormi comme une masse hier soir – l'alcool m'a toujours fait cet effet – elle ne risquait rien.

« Bien ! Il est temps de passer à la suite du programme. Tu dois avoir du lubrifiant dans ton armoire à pharmacie. Va en chercher. »

Maëlle remue et s'approche de l'écran pour mieux lire.

« Pour faire quoi ? »
« Tu verras, ma toute belle. As-tu confiance en moi ? »
« Bien sûr. »
« Alors vas-y. »

Maëlle disparaît de l'écran un moment. Je pense savoir où veut en venir la rouquine. C'est pas possible, elle ne va pas lui demander ça, quand même ! Retour de Maëlle au regard légèrement inquiet. Elle s'installe sur son fauteuil, devant la cam, afin de lire la suite des messages.

« Alors, as-tu vraiment confiance en moi ? »
« Oui », tape Maëlle.
« Et tu feras tout ce que je te demande ? Tu assumeras jusqu'au bout ? »
« Oui », confirme-t-elle.
« Très bien ; je vais te faire découvrir quelque chose de nouveau. Nous allons y aller tout en douceur, alors ne t'inquiète pas. De toute façon, c'est toi qui as le contrôle. Es-tu prête ? »
« Oui. »
« Très bien, je suis fière de toi. Tu l'as sans doute deviné : je vais te demander de te goder le cul. En premier, il va falloir préparer l'entrée. Comme c'est ta première fois, je te conseille de ne pas hésiter à te tartiner de lubrifiant. Tu commences ensuite par t'enfoncer un doigt et à te masser l'œillet tout en douceur. Une fois que tu seras habituée à cette présence, tu en mets en deuxième, et ainsi de suite afin de t'élargir le passage peu à peu. As-tu bien compris ? »
« Oui, je crois. »
« Très bien. Tu reprends la même position que tout à l'heure sur le lit. Je veux tout voir. »

Maëlle quitte son fauteuil pour retourner sur son matelas, à quatre pattes, postérieur tendu vers la webcam. Elle commence à suivre les indications de l'admirateur en se badigeonnant l'œillet. Elle hésite un moment avant de s'insérer un premier doigt. Il entre de quelques centimètres.

Elle ajoute du lubrifiant. Retente. Cette fois, son index s'enfonce plus profondément, presque entièrement. Maëlle, le visage toujours tourné vers la cam, grimace. On ne saurait dire si c'est par plaisir ou par gêne. Son regard est cependant déterminé. Elle fixe la caméra, l'air de dire « Tu vois, je ferai tout ce que tu veux. »

Le majeur rejoint l'index. Deux doigts lui fouillent le fondement. Maëlle semble commencer à se détendre. Ses doigts glissent dans son conduit avec plus d'assurance. Zut, je peine à croire qu'elle s'est vraiment doigté le cul.

Après plusieurs minutes, elle passe à l'étape suivante et s'empare du gode. Elle l'enduit abondamment de lubrifiant. Le voilà qui pointe à l'entrée. Elle appuie. Il semble tout de même avoir du mal à se frayer un chemin. Ma petite blonde grimace et semble retenir un cri. Seul le gland de la fausse bite est entré. Elle le retire et reprend son souffle. Nouvel assaut ; même résultat.

Il lui faut plusieurs reprises avant de progresser un peu puis, comme si son cul cédait d'un coup, la bite s'enfonce profondément. Le visage de Maëlle est rouge. Sa respiration est saccadée. Le spectacle est saisissant. Je me masturbe avec vigueur. J'imagine que Lulu devait faire la même chose devant ces images hier soir, peut-être se godait-elle elle-même.

Le gode coulisse sans presque plus aucune résistance. Des doigts s'agitent en même temps sur son clitoris. Le visage de Maëlle exprime du plaisir. Son regard est fier. Elle aime se montrer ainsi, et j'aime la voir. Je dois être le plus misérable des pères à prendre plaisir à reluquer ma fille se donner ainsi en spectacle, mais tant pis. Je n'ai envie de rien d'autre que de poursuivre sur cette voie, et tant pis si ça fait de moi un être damné. C'est trop bon !

Je jouis avant la fin du spectacle. Je nettoie mon espace de travail tandis que Maëlle finit aussi de son côté. La vidéo se coupe.

Bon sang, je perds de plus en plus la tête avec cette histoire… Maëlle me rend dingue, et Lulu n'arrange rien. Même si j'ai encore peur des conséquences, j'ai de plus en plus envie de tenter le coup avec le fruit de mes entrailles. Si seulement je savais ce qu'a Maëlle en tête, mais il n'y a aucun moyen de le savoir, à moins que…
J'envoie un SMS à Lulu : « Peux-tu me rappeler dès que possible, STP ? »

Il n'y a plus qu'à attendre son coup de fil. Pour patienter, je me mets enfin au boulot, même si l'esprit est toujours ailleurs. Heureusement que j'ai une bonne équipe, parce que je ne suis pas le patron le plus assidu en ce moment.

C'est vers midi que Lulu me rappelle. En train de déjeuner dans mon bureau, je me précipite sur mon téléphone et verrouille ma porte pour ne pas être dérangé.

— Allô ?
— Oui, Ad, qu'est-ce que tu voulais ?
— T'es seule, là ?
— Ma n'est pas là, si c'est ce que tu voulais savoir. Alors, la branlette a été bonne ? T'as vu, notre Maëlle fait de beaux progrès !
— Ouais, mais ce n'est pas pour ça que j'appelle. Je voulais savoir, t'a-t-elle déjà parlé de moi ? Je veux dire, t'a-t-elle déjà laissé des raisons de penser qu'elle pourrait être attirée par moi, son père ?
— Ben non, pas vraiment. Dès qu'on aborde ton cas, elle se referme. Le sujet semble sensible. Pourquoi, tu veux réellement essayer de te la taper ?
— Disons que je cherchais à savoir ce qu'elle ressentait vraiment pour moi avant de tenter quoi que ce soit. Je me pose des questions.
— Et la soirée d'hier ? Comment cela s'est passé ? Elle a montré des signes prometteurs ? Elle m'a semblée bien excitée quand elle est arrivée sur Twibook.
— Ben justement, je n'arrive pas à savoir.
— Vas-y, raconte tout.

Je lui détaille tous les évènements de la soirée. Son comportement étrange à mon arrivée, la porte de la salle de bain ouverte, sa tenue d'après, la danse, le repas et notre accolade jusqu'au SMS de l'admirateur. Je lui fais part des différentes interprétations que j'ai pu faire de ce comportement. Lulu est très intéressée.

— Ah ouais ! s'enthousiasme-t-elle.
— C'est plutôt bon signe d'après toi ?
— On ne peut être sûr de rien, mais je pense que c'est encourageant. C'est la première fois que vous vivez une situation ambiguë comme celle-là ?
— Non, pas vraiment : y'a eu notre week-end camping. Elle t'en a parlé par hasard ?
— Elle a été très évasive. Elle a dit que c'était cool, qu'elle s'était reposée et avait bronzé. C'est tout. Pourquoi, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je lui raconte en détail le week-end, la bronzette seins nus, et surtout notre dernière sieste où elle a voulu que je la câline malgré ma nudité.

— Ouais, ouais, c'est bon ça ! jubile Lulu.
— Encore une fois, peut-être qu'elle voulait juste un câlin de son père sans arrière-pensée et qu'elle se contrefichait de ma nudité. Ne crois-tu pas que si elle fantasmait sur son père elle en aurait parlé soit à toi, soit à son admirateur ?
— Possible ; nous sommes ses deux confidents niveau cul. Mais faut pas oublier que l'inceste reste un tabou majeur dans notre société. Qui sait si elle oserait en parler à quelqu'un si elle nourrissait des fantasmes de cette nature ? La connaissant, c'est possible que non.
— Oui, tu as raison. Tu peux pas essayer de lui faire cracher le morceau, de voir ce qu'elle ressent ?
— Déjà essayé, même avant que cette histoire d'admirateur ne commence, mais c'est délicat à aborder. Dès que je parle de toi elle se méfie. Je ne veux pas qu'elle s'imagine que j'ai des vues sur toi, parce qu'elle m'a clairement fait comprendre qu'elle ne me pardonnerait pas si je touchais à toi. Elle doit vouloir garder toute l'attention de son papa chéri pour elle seule.

Possible, il y a peut-être un peu de jalousie, pas forcément amoureuse. À moins qu'elle ne souhaite pas voir une amie prendre la place de sa mère. Je sais que c'était un sujet sensible.

— Je peux te poser une autre question, Lulu, un peu plus personnelle ?
— Bien sûr.
— Pourquoi tu fais tout ça ? Pourquoi tu m'aides ? Qu'est-ce que tu y gagnes ?
— Ben, ça m'excite, tout simplement. L'idée que ma meilleure amie puisse se taper son père canon me fait mouiller à un point… Moi-même, si mon beau-père avait été pas trop moche et moins con, j'aurais été une bonne fille à papa, dévouée et obéissante. Alors je me rattrape avec vous deux pour interpréter mes envies. J'ai bien un cousin pas trop mal foutu qui nourrit mes fantasmes incestueux, mais ce n'est pas pareil. En plus, il est difficile à faire craquer car trop amoureux de sa brunasse sèche comme un haricot. Mais j'aime les défis.
— Et fantasmer sur l'inceste ne t'a jamais posé problème ?
— Un peu au début, mais après, à quoi bon se battre contre soi ? Quand quelque chose t'excite, tu ne peux rien y faire !

Cette dernière phrase me laisse songeur. Puis-je vraiment ne rien pouvoir faire pour me défaire de mes désirs contre-nature ? Suis-je condamné à les accepter ? À m'enfoncer toujours plus dans cette attirance ? Non, je ne crois pas. Il doit y avoir un moyen de se détacher de tout cela d'une façon ou d'une autre. Suffit d'avoir la volonté. Mais là, je ne suis pas sûr de l'avoir.

— Bon. Écoute, Ad. Là, il faut que j'y aille, mais je vais mener ma petite enquête, même si je doute d'aboutir à des résultats. Et tu sais quoi ? Je crois que je vais tenter quelque chose afin de la faire craquer. Pas tout de suite parce que j'ai des plans cul à voir, mais plus tard. C'est bientôt ton anniversaire, je crois ?
— Oui, dans deux semaines.
— OK, va pour ton anniversaire. Je vais t'en organiser un dont tu te souviendras toute ta vie.