Papa, je peux dormir avec toi ?

Je prononce un simple « oui » tout étouffé. Maëlle se jette dans le lit et dans mes bras. Éreintés par le flot d'émotions et les effets de l'alcool, nous ne sommes pas longs à nous endormir.


Les rayons du soleil percent les volets au petit matin. Je me réveille. Ma fille est encore collée à moi, dans mes bras. Ses fesses appuient sur mon sexe qui se trouve tendu. Mince ! Ne voulant pas qu'elle se réveille en sentant le pénis de son père pointer sur son cul, j'essaie de prendre de la distance.

— Non, bouge pas, papa. Je me sens bien dans tes bras.

— Mais, chérie, c'est que…

Je ne trouve pas les mots.

— Quoi ? C'est ton sexe ? Ne t'inquiète pas, je sais que ça arrive au réveil. Ça ne me dérange pas, tu sais. Tu ne le fais pas exprès, c'est ton corps qui réagit tout seul.

Bon, si elle le prend ainsi, je ne vais pas me faire prier, d'autant plus qu'elle revient se plaquer contre moi, écrasant mon sexe contre ses fesses.

De longues minutes passent ; aucun de nous ne se rendort. Mon pénis garde toute sa vigueur. Maëlle ne trouve toujours rien à y redire. Je décide de déculpabiliser et de me laisser aller. Je l'embrasse sur la nuque et lui caresse l'épaule du bout des doigts.

— C'était de la folie hier soir, hein, papa ? Du grand n'importe quoi…
— Oui, on a sans doute été trop loin.
— Oui, c'est sûr, soupire-t-elle.

Et c'est reparti pour plusieurs longues minutes de silence. Je suppose que, tout comme moi, elle a envie de reparler de la soirée mais qu'elle ne trouve pas les mots.

— Papa, action ou vérité ?

Mon cœur fait un bond. Veut-elle vraiment y rejouer ? Ou peut-être est-ce une façon pour elle d'aborder tout ce qu'il s'est passé ?

— Euh… vérité.
— C'est vrai que tu me trouves sexy ?
— Oui, reconnais-je à voix basse. Action ou vérité ?
— Vérité !
— Tu es heureuse ?
— Maman me manque encore beaucoup mais je suis heureuse, grâce à toi. Action ou vérité ?
— Vérité.
— C'est moi qui te fais bander ?

Je respire un grand coup, hésitant à répondre. La question n'était pas posée sur un ton de reproche. Je crois que l'heure est venue de reconnaître mon mal.

— Oui, ma chérie.

Elle ne dit rien, ne bouge pas, ne proteste pas. Je craignais sa réaction, mais voilà qu'elle est absente. Pas de fuite : elle semble accepter, tout simplement.

— Action ou vérité ? retenté-je.
— Action…
— Embrasse-moi, encore.

Elle se retourne et n'hésite plus à poser ses lèvres sur les miennes. Chose nouvelle, sa langue vient à la rencontre de la mienne. Son corps se frotte contre moi. Ses mains s'attaquent à mon torse. C'est divin… enfin ma fille est mienne ! Mon désir est réciproque. Ma main s'égare sur un sein puis part à l'aventure vers les fesses, mais une nouvelle fois Maëlle met brusquement fin à notre étreinte.

— Non : c'est mal, papa ! Nous ne pouvons pas faire ça, c'est de l'inceste. Ça changerait tout entre nous, c'est trop risqué. Papa, c'est une bêtise, hein ?

Je n'en ai pas envie mais je suis obligé d'acquiescer. Depuis le début de cette histoire, une petite voix me dit de ne pas m'aventurer sur ce chemin trop dangereux qui risquerait de tout briser. J'avais fini par la faire taire. Aujourd'hui la voix de la raison s'exprime par la bouche de Maëlle. Je ne peux aller contre sa volonté.

— Papa, et si on restait toute la journée au lit ? Reprends-moi dans tes bras.

Elle se cale comme avant contre moi et mon sexe rigide. Nous n'avons peut-être pas franchi le pas, mais une étape tout de même. Il y a bien une attirance réciproque : ce baiser en était la preuve. Je me sens soulagé par cette nouvelle. Je n'ai plus à culpabiliser de fantasmer sur ma fille. Je peux bander contre ses fesses sans qu'elle soit choquée. Malgré tout, cela n'ira pas plus loin. Elle a été claire, et elle a raison : c'est le plus raisonnable. Ouais, mais je reste tout de même sur ma faim. Mes sentiments se bousculent dans mon crâne. Je me sens heureux qu'elle ressente du désir pour moi, mais triste et à la fois rassuré qu'elle ne veuille pas s'aventurer plus loin.

Nous nous levons tout de même vers midi. Elle part s'habiller dans sa chambre, me laissant seul, perdu dans mes pensées. Il va me falloir du temps pour digérer tous ces récents évènements.

Je m'occupe de préparer le repas. Maëlle arrive et se sert un verre de jus de fruit. Elle a revêtu un maillot large et un jogging, rien de bien sexy. Me voilà presque déçu. Elle me parle du lycée comme si de rien n'était. C'est la Maëlle habituelle que j'ai devant moi. C'est à n'y rien comprendre, comme si rien n'avait eu lieu.

— Au fait, interviens-je, j'ai oublié de te prévenir que ce soir Valérie viendra dîner pour mon anniversaire.

Elle affiche une mine boudeuse et disparaît. Je ne la retrouve que lors du déjeuner, pendant lequel elle ne dit rien. Je lui parle, mais c'est à peine si elle me répond. Purée, j'étais prêt à lui faire l'amour, et là je retrouve l'ancienne Maëlle qui semble se ficher pas mal de son père. C'est frustrant.

Après le repas, elle monte dans sa chambre pour commencer ses révisions du bac. Peut-être plus pour tenter de parler à son admirateur ? Perso, j'avoue ne pas être d'humeur, préférant prendre le temps de réfléchir. Ça vaut la peine de continuer cette histoire d'admirateur secret ? Je pourrais peut-être tout lui raconter ; elle pourrait sûrement comprendre, maintenant. Alors, à quoi bon ?

En fait, je me sens frustré parce que j'avais envie de plus avec elle. Je veux encore profiter de ses charmes. J'en veux même plus. Et si ce n'est pas possible avec son père, alors l'admirateur doit pouvoir continuer. Je décide donc de garder pour le moment actifs le compte Twibook et le secret.

Lulu m'envoie un SMS un peu plus tard :

« Alors, vous avez conclu tous les deux ? »
« On s'est embrassés de nouveau, mais avons décidé d'un commun accord de ne pas aller plus loin. »
« Quoi ? Mais t'es pas sérieux, Ad ! Et moi qui me suis démenée pour te l'amener dans tes filets, et tu m'annonces que tu n'as pas conclu ? Zut alors, je me suis masturbée toute la nuit pour rien en vous imaginant baiser comme des lapins ! »
« Écoute, Lulu, c'était un trop grand pas à franchir pour elle. »
« Tu sais quoi ? Ce n'est que partie remise ! T'inquiète pas, on va réussir tous les deux. »

Je ne réponds pas. Elle n'a pas encore compris que c'est mort. Il ne se passera jamais rien entre Maëlle et son père. Ce n'est plus la peine de compter là-dessus. Putain, ça me déprime !

C'est vers seize heures que je me décide à préparer la soirée. Ce sera un apéro dînatoire : quelques légumes coupés en morceaux à tremper dans des sauces, le tout accompagné d'amuse-gueule et des boissons, rien de bien compliqué. J'ai une érection au moment d'éplucher le concombre.

Valérie doit arriver vers dix-huit heures. Maëlle m'annonce qu'elle va prendre sa douche une heure plus tôt. Elle n'est toujours pas prête à l'arrivée de mon invitée. J'accueille Valérie qui m'embrasse avec fougue.

Nous discutons un peu quand Maëlle descend enfin. Elle a revêtu le bas de son costume d'hier (la minijupe et ses cuissardes noires), un chandail assez sexy, et s'est maquillée. Diable, elle est foutrement attirante ! Elle fait la bise à Valérie avant que nous rejoignions tous le salon.

L'avantage de l'apéro dînatoire, c'est que nous allons manger sur la table basse. Ainsi Valérie ne pourra attaquer mon sexe sous la table. Mais, tout comme la dernière fois, elle s'assoit sur mes cuisses et fait exprès de se dandiner pour me faire bander, stratégie qui se révèle efficace.

Elle finit par m'abandonner pour se rendre aux toilettes. L'œil vif, Maëlle bondit sur l'occasion pour lui ravir sa place ; elle se cale bien sur mon érection, me prend les bras pour les enrouler autour d'elle et me fait un bisou sur la joue.

— À quoi tu joues, biquette ?
— Bah quoi, j'ai pas le droit de profiter de mon papa chéri ?

Que cherche-t-elle ? À marquer son territoire ? Valérie la rendrait-elle jalouse ? Serait-ce une façon de lui faire comprendre que je lui appartiens ?

— Tu sais, papa, je t'aime, et je t'aimerai quoi qu'il arrive !

Et là, que veut-elle dire ? Est-ce une façon de me faire comprendre qu'elle a changé d'avis, qu'elle est prête à s'offrir à moi ? Ou est-ce moi qui imagine encore ce qui m'arrange ? Pas le temps de lui demander de clarifier sa pensée, Valérie revient et semble surprise de voir sa place prise. Elle se retrouve obligée de s'asseoir dans le fauteuil.
La discussion reprend là où elle s'était arrêtée, et nous continuons à boire et à manger.

— Mon petit papa d'amour, tu veux quelque chose ? Des cacahuètes ? Des chips ? Des légumes ? Non, bouge pas, je te sers.

Comme je ne suis pas tout à fait libre de mes mouvements avec elle sur moi, Maëlle est aux petits soins pour moi, s'assurant que je ne manque de rien. C'est à peine si elle ne glisse pas les amuse-gueules dans ma bouche. De plus, elle se montre très câline et, tout comme Val, n'arrête pas de gigoter, ce qui n'arrange en rien mon érection qu'elle ne peut ignorer. Elle me prend une main pour la poser sur sa cuisse, à la naissance de sa minijupe.

Val observe ce manège d'un œil curieux. Elle semble très intéressée par la situation.

Maëlle se sert un morceau de concombre qu'elle trempe dans de la sauce blanche. Avant de le croquer d'une façon assez suggestive, elle me fixe du regard, s'assurant que je la vois bien faire. Merde, y aurait-il un message derrière ça, ou alors c'est juste mon esprit pervers qui déconne ?

Qu'attend-elle de moi ? Je suis surpris par son comportement ce soir, surpris et excité. Elle me fait craquer. Je ne sais plus sur quel pied danser. J'aimerais bien savoir ce qu'elle a en tête.

Quoi qu'il en soit, je n'aurai pas de réponse ce soir. Ce petit jeu se termine en fin de soirée. Je n'ai pas le temps de demander des explications que Val me coince et me propose de finir au lit. Après toute l'excitation accumulée depuis hier, je ne suis pas dur à me laisser convaincre. J'ai besoin de me défouler.

Maëlle part dans sa chambre, mon employée et moi dans la mienne. Le portable rouge reçoit un SMS : c'est Maëlle qui souhaite discuter avec son admirateur.

« J'ai vraiment très envie de faire des cochonneries ce soir. Tu viens ? »
« C'est très tentant, ma belle, mais ce soir je ne peux pas. Désolé. »

Ah, pas de quoi calmer mes nerfs. J'ai presque envie de virer Val pour retrouver mon rôle d'admirateur, voir le spectacle et essayer de savoir d'où viennent les envies cochonnes de ma fille. Y a-t-il un rapport avec son comportement d'allumeuse de la soirée ?

— Dis donc, ta fille, elle est toujours à te coller comme ça ? demande Val.
— Nous avons une relation très proche elle et moi, et puis je suis son dernier parent.
— Oui, bien sûr, ça s'explique… Mais sa tenue, elle s'habille souvent comme ça ?
— Cela lui arrive. À la maison, elle est libre de s'habiller comme ça lui chante. Je m'en moque. Elle est majeure…
— Oui, oui… Et la culotte au bureau, tu ne m'as toujours pas dit à qui elle appartenait.
— Bon, tu es venue baiser ou me soumettre à un interrogatoire ? fais-je, agacé.

Pour seule réponse, Val fait tomber son chemisier, dégrafe son soutien-gorge et me défie du regard. Je lui saute dessus et l'embrasse à pleine bouche. Elle m'arrache mes vêtements et je la pousse sur le lit. Je bondis sur elle, lui enlève sa jupe et sa culotte. Mon visage plonge vers son entrejambe trempé. De puissants parfums s'en dégagent. Ma bouche se soude à ses lèvres intimes. Ma langue joue avec son clitoris. Mes doigts agacent ses chairs.

Soumise à ce traitement, Val est prompte à réagir. Sa respiration s'accélère. Son corps se soulève. Elle gémit. J'ai très envie de la faire crier pour que Maëlle entende tout ce qu'il se passe. Je veux la rendre jalouse ou lui montrer ce qu'elle rate. Je sais, c'est un peu bas, mais mon ego est décidé à se démener ce soir, à donner le meilleur de moi. Peut-être ma fille va-t-elle se masturber en nous entendant et en s'imaginant à la place de Valérie ?

En attendant, c'est bien Val qui rugit de plaisir sous les assauts de ma langue. Je me régale de sa mouille aux arômes musqués. Son corps est pris de soubresauts. Je suis heureux de ne pas avoir perdu la main, depuis le temps.

— Oh oui, c'est bon… Continue, patron !

Bien entendu que je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. Je veux lui offrir l'orgasme ainsi, qu'on l'entende crier jusqu'à l'autre bout de la rue, que Maëlle ne rate rien de ce qu'il se passe. C'est en bonne voie. Je me démène, donne le meilleur de moi. Elle est sur le point de céder, de sombrer dans les méandres de l'orgasme.

Sa main se plaque sur ma tignasse, empêchant toute fuite de ma part. Ça y est, elle hurle à en faire trembler les murs et son corps se soulève. C'est gagné !

Je lui laisse un peu de temps pour reprendre son souffle avant de passer à la suite. Mon membre viril se plante dans son passage intime. C'est parti pour une longue nuit où je compte ne lui laisser aucun répit.