Préparatifs pour le départ

Des voix venant de la cuisine me réveillèrent. Je venais de passer une soirée torride avec Ingrid et on s'était endormis assez tardivement. Cette conversation me fit comprendre qu'Ingrid n'était pas seule : un homme était présent, mais je n'arrivais pas à saisir le sujet de ce dialogue. Un doute m'envahit. Je me levai, et après avoir passé un peignoir de bain je m'approchai de la porte de la chambre qui donnait sur le couloir. Les paroles me parvinrent beaucoup plus distinctement. La voix masculine s'exprimait calmement :

— Nous étions convenus que chacun de nous reprendrait officieusement sa liberté. Tu fais ce que tu veux, Ingrid ; je ne m'octroie pas le droit de te juger ni de t'en vouloir. Je le connais ?
— Oui. Si tu ne le connais pas personnellement, tu l'as certainement croisé lors d'un briefing des commandants de bord.
— Ah bon ? C'est qui ?
— C'est mon boss, Adam Paradis.
— OK. Et c'est sérieux entre vous ?
— En ce qui me concerne, je suis amoureuse. Je l'aime.
— Bon. Je suis heureux pour toi ! Je ne me mêlerai pas de tes affaires. Il va emménager ici ?
— Nous n'avons pas abordé ce sujet. Il a un petit appartement à Altona. Mais j'aimerais bien…
— Dans ces conditions, tu me tiens au courant des suites ; sache que je ne m'opposerai pas à ta décision.
— Merci, Karl. Et toi, comment vas-tu faire ? Il ne sait encore rien. Mais je ne lui proposerai pas de venir habiter ici aussi longtemps que….
— Je te rassure tout de suite. Je passerai cet après-midi pour prendre mes vêtements, et nous discuterons des questions administratives à ton retour de formation. Car je pense que tu vas demander le divorce ?
— Je suis d'accord. Mais cet après-midi, je pars en formation pour trois semaines à Frankfurt.
— Tu me laisses un message à ton retour et on mettra quelque chose en place. Je me sauve !

J'entendis la porte d'entrée se fermer, et c'est à ce moment-là que je pris la décision de sortir pour rejoindre ma chérie dans la cuisine.

Ingrid se tenait assise sur un des hauts tabourets près du comptoir qui servait de table dans la cuisine américaine. Quand elle me vit, elle vint vers moi, encercla ma nuque de ses bras et déposa un baiser sur mes lèvres.

— J'ai entendu une voix d'homme. Tu as eu de la visite ?
— Oui : c'est Karl, mon mari officiel, qui est passé. Je l'ai mis au courant en ce qui nous concerne. Après la formation on mettra en route une procédure de divorce à l'amiable.

Elle m'expliqua toute la conversation sans omettre un seul détail. Elle avait pris la décision de racheter la maison à Karl ; elle réussirait certainement à obtenir un crédit de sa banque. Elle m'annonça également que, pour ne pas nous gêner, il passerait dans l'après-midi pour récupérer ses vêtements. Quant au reste, ils verraient plus tard afin qu'il emporte toutes les affaires auxquelles il accordait de l'importance pour les stocker provisoirement chez son copain.

Ingrid avait des cernes sous les yeux, témoins de nos galipettes de la veille.

Cette journée allait être chargée car nous voulions arriver le soir même chez Helena et son mari Patrice, mon ex-copilote dans l'Armée de l'Air, celui qui m'avait fait entrer au sein de la Lufthansa. Nous passerons la soirée avec eux dans leur villa, et le lendemain matin nous devons nous présenter à la direction du Ausbildung Zentrum für den Flugpersonal (Centre d'Instruction du Personnel Navigant) à Francfort/Main afin de recevoir le programme de cette formation qui allait durer trois semaines.

Ingrid suivrait sa formation dans un autre bâtiment que celui où je me trouverais.

Ce que je voulais, c'est qu'il nous soit attribué une seule chambre. J'étais certain qu'Helena, qui occupait un poste important en qualité de DRH au service du personnel, allait pouvoir régler cela.

Nous irions avec une seule voiture : la XM était plus confortable que l'Opel Ascona que possédait Ingrid, et vu les autobahn allemandes, nous pourrions pousser la voiture facilement à 180 ou 200 km/h.

Ce matin-là, après le départ du mari de ma chérie, nous restâmes sages, assez éprouvés par nos ébats amoureux de la veille. Je rentrai chez moi, à 12 km de là, afin de préparer ma valise. Pour moi, ce fut chose facile étant donné que j'appliquais la technique militaire au niveau rangement et organisation intérieure : six chemises blanches, deux pantalons civils et un d'uniforme, sous-vêtements, articles de toilette… Au bout d'un quart d'heure la valise ainsi que mon « baise en ville » étaient soigneusement rangés dans le coffre de mon véhicule.
Je décrochai mon téléphone et appelai Helena à son poste au Personal Abteilung.

Hallo! Helena Marchand, Personal Abteilung der Lufthansa, Guten Tag.
Hallo Helena, c'est Adam.
— Salut Adam ! Quoi de neuf ?
— Juste un petit problème…
Ach so? Et quel problème ?
— Je voulais te demander un service, Helena.
— Si je peux, ce sera avec plaisir. Explique.
— Voilà : il s'agit de ma cheffe de cabine, Ingrid Guenther. Elle est aussi en formation durant trois semaines sur le module Bravo7-3-8 en qualité de cadre Papa November Charlie (Personnel Navigant Commercial).
— Et toi également sur le même module, mais en qualité d'Oscar Tango November (Officier Technique Navigant).
— Affirmatif. On commence tous les deux demain matin, et nous arriverons chez vous ce soir.
— Tu vas passer la prendre ou elle descend par la navette ?
— Elle habite à douze kilomètres de chez moi, donc je la prends et on fait la route ensemble.
— Et en quoi je peux vous être utile ?
— Tu peux t'arranger avec la conciergerie pour la distribution des hébergements afin qu'ils la mettent dans la même chambre que moi ?
— Hein ? C'est quoi, ça ? Ne me dis pas que vous êtes ensemble…
— Si, justement.
— Cachottier ! Et tu nous l'avais caché… Patrice était au courant ?
— Non. C'est seulement depuis hier que nous avons pris la décision.
— Et bien entendu, tu voudrais qu'elle soit ta « permanente CPNC » à bord ?
— Affirmatif.
— C'est bien ; tu peux compter sur moi. Ce soir je te donnerai ta carte magnétique pour la chambre. Je m'en occupe. Mais vous couchez à la maison ce soir…
— Volontiers, merci.
— Donc à ce soir, on vous attend. Schuss!
Schuss!


Le cadran de mon bracelet-montre indiquait 14:30. Je me suis garé juste devant le porche de la maison d'Ingrid. Un bip sur ma télécommande, la XM fermée, et je montai les quelques marches qui me séparaient de la porte d'entrée. Au moment où mon doigt allait appuyer sur le bouton de la sonnette, la porte s'ouvrit, et un mannequin digne des plus grands couturiers de mode apparut dans l'encadrement. Une beauté de femme. Non pas une jeune bimbo, mais une femme qui ne fait pas son âge, légèrement maquillée, les lèvres peintes d'un gloss pailleté rouge fraise qui donnait envie de les déguster. Ses cheveux châtain foncé, avec quelques mèches bondes savamment disposées, tombaient librement sur ses épaules. Au sèche-cheveux, elle leur avait même donné quelques ondulations. Rien à dire : elle était sublime ! J'en restai sans voix.

Ingrid savait s'habiller, se mettre en valeur. Cet après-midi elle avait passé un chemisier de couleur marron ouvert jusqu'au deuxième bouton. Il ne montrait rien mais laissait tout deviner. Son cou était ceint d'un foulard de soie rouge et blanc. Elle portait un tailleur beige dont la jupe s'arrêtait juste au-dessus des genoux, ce qui permettait de voir des jambes fines et musclées dans des bas de soie couleur chair qui scintillaient suivant l'angle où la lumière les éclairait. Une veste de même couleur, savamment cintrée, mettait en valeur une poitrine à damner un saint. Je ne saurais dire si ma description correspond réellement à la vérité, mais c'est ainsi que je la voyais. J'avais une excuse : pour moi, Ingrid était la plus belle femme du monde. J'étais tombé amoureux.

Elle prit place à l'avant, à mes côtés. Elle avait les jambes jointes, ses genoux dirigés vers moi. Seule la console centrale supportant le sélecteur de vitesses automatiques me séparait d'eux.
Pas plutôt en place, avant de mettre la ceinture de sécurité, elle déposa un rapide baiser sur mes lèvres.

— Alors ?… Est-ce que je plais ainsi à mon Commandant ?
— Madame est sublime, mais cruelle !
— Pourquoi cruelle ? s'étonna-t-elle.
— Parce que je vais devoir passer cinq heures avec toi sans pouvoir te toucher…
— Donne ta main !

Je me tournai sur le côté droit et lui tendis ma main gauche. Elle me la saisit, la dirigea entre ses jambes qu'elle venait d'ouvrir, et la fit monter jusqu'à son sexe qui était nu, sans culotte ni string.

— Tu vois, chéri, que tu pourras me toucher ; et puis…
— Et puis quoi, ma Dame ?
— Tu seras obligé de faire une pause en cours de route ; on trouvera bien un lieu tranquille pour se faire un câlin…
— Mon Dieu, quel programme !

J'engageai la clé de contact, composai le code sécurité et mis le V6 en route. Il tournait en silence. Je passai en « D » et la voiture décolla du trottoir. Je regagnai l'autoroute de ceinture afin de sortir de la métropole hanséatique et m'engager sur l'A7. Ensuite, 500 kilomètres à avaler donc. Si tout allait bien, si on ne prenait pas trop de retard sur la route, nous serions à Wiesbaden (la ville où habitaient nos amis) vers 20 heures.


Cela faisait une heure et demie que nous roulions ; nous n'étions pas loin de Hanovre. Hélas, la circulation était telle que je ne pouvais pas faire donner à mon V6 tout son potentiel. Les sections d'autoroute étaient limitées, des travaux signalés, et les Polizei étaient nombreux, avec leurs Audi, BMW et Porsche de couleur verte, à veiller au grain.

Au niveau de Hildesheim je quittai l'autobahn pour me réfugier sur une aire de repos. Durant le trajet, Ingrid m'avait bien chauffé… mon excitation était à son comble. Elle avait posé sa main gauche sur ma cuisse, puis l'avait fait monter jusqu'à mon pubis. Il ne me fallait pas grand-chose pour réveiller ma sentinelle… Elle avait descendu la fermeture à glissière de mon pantalon et s'était saisie de son sucre d'orge qu'elle commença à câliner du bout des doigts : rien de plus « horrible » comme torture !

Dehors, le temps était maussade : il bruinait. Toutes les vitres de la voiture étaient embuées, et avec le moteur arrêté, le pare-brise allait lui aussi devenir opaque. D'un seul coup Ingrid se libéra de la ceinture de sécurité et se pencha sur mon entrejambe après avoir vérifié que personne à l'extérieur ne pouvait l'apercevoir. Ses lèvres se posèrent sur mon gland puis engloutirent la moitié de ma verge. Sa main enserrait mon sexe à sa base tandis que, sans bouger, de sa langue gourmande elle me câlinait l'extrémité du sexe. À ce rythme, je ne croyais pas pouvoir résister longtemps… Et en plus, avec le stress d'être surpris dans cette position par une autre personne ou – pire – par un AutobahnPolizei qui se serait arrêté afin de vider sa vessie, notre compte aurait été bon !

Ingrid me suçait et me caressait le gland de sa langue tout en me gratifiant d'un regard rempli de tendresse.
Une onde de chaleur me monta de dessous les testicules, annonciatrice de l'éruption volcanique.

Achtung, Schatz! l'avertis-je.
Komm… Komm…

Je lâchai les vannes. Le premier jet fit ouvrir tout grands les yeux de ma compagne. Le deuxième arriva moins fort ; je la sentis déglutir. Au troisième, sa langue se promenait autour de la collerette, léchait le frein et repassait sur le méat. Elle avala ce qu'elle avait dans la bouche et se redressa pour me donner ses lèvres. Sa langue avait un goût de sperme. Pendant que nous échangions ce baiser, de sa main elle rangea dans mon caleçon le sexe qui avait perdu de sa superbe et remonta la fermeture zip du pantalon.

— Est-ce qu'il se sent mieux, mon chéri ?
— Tu es sublime, mon amour. Merci !
— Tu n'as pas à me remercier : moi aussi je prends du plaisir à te voir jouir. Alors…
— Ouais, mais je me sens un peu égoïste dans cette affaire. Toi, tu n'as rien eu.
— Là, tu plaisantes ! Quand tu conduisais, avec ta main en train de jouer avec ma chatte, tes doigts me taquinant la framboise et le doigt qui me caressait l'entrée du vagin, tu crois que ça me laissait de bois ?
— Mais tu n'as pas eu d'orgasme, chérie…
— C'est ce que tu crois ! Je peux jouir en silence, mon amour. C'est une question de maîtrise de soi. Mais je t'assure que tu m'as fait décoller pendant que tu conduisais.
— Au fait, trésor, tu veux prendre le volant peut-être ?
— Une autre fois ; là, je te vois venir : tu vas en profiter… et je ne veux pas provoquer un accident. Ne t'inquiète pas, on aura encore des occasions pour faire quelques haltes câlines !

J'avais donc repris la route. Sortis de Hildesheim (en Basse Saxe), la circulation devint plus fluide. J'ai donc pu pousser ma limousine bien au-dessus de ses vitesses habituelles. Le compteur frisait les 220 km/h. On venait de passer la station Aral de Kassel. La XM tenait tellement bien la route qu'on ne se rendait pas compte de la vitesse : seule l'aiguille du compteur nous l'indiquait.

Ingrid était toujours assise confortablement. Elle avait actionné la commande électrique pour reculer le siège et accentuer l'inclinaison du dossier. Je posai ma main droite sur sa cuisse ; elle me la prit gentiment et la replaça sur le volant.

— Tu sais, Liebling, quand on est en haut et que nous filons à 850 km/h, je n'ai pas peur ; et puis tu as un pilote automatique. Mais là tu es sur Terre et tu n'as pas le PA. À 220 km/h, je préfère que tu aies les deux mains sur le volant.
— Tu as peur ?
— Ce n'est pas que j'aie peur, mais je suis amoureuse, et j'aime mon homme. Je voudrais vivre réellement cet amour très, très longtemps.
— Tu as raison. Tu veux que je ralentisse ?
— Non : j'ai confiance en ta façon de conduire, mais je ne veux pas te distraire.

Nous passâmes un bon quart d'heure à garder le silence. La radio de bord diffusait une douce musique d'ambiance, parfois coupée par une information routière de l'ADAC. Nous arrivions à Giessen ; nous avions fait les trois quarts du trajet. La nuit était tombée. Nous n'allions pas pouvoir être à 20 heures à Wiesbaden : par correction, il me fallait avertir Helena qui nous attendait. Je sortis de l'autoroute à Giessen pour aller me garer sur une aire de repos. D'ailleurs Ingrid m'avait fait part de son besoin d'aller aux toilettes.
Ma compagne redressa son siège, se pencha pour m'embrasser et me dit d'une voix espiègle :

— Si la voie est libre, je te téléphone et tu me rejoins.
— Tu crois que c'est prudent ? lui demandai-je.
— J'ai faim de toi ! Pas toi ?
— Ce ne sont pas des questions que tu dois poser, chérie.

Elle venait juste de sortir de la voiture quand Patrice décrocha.

Hallo
— Salut, Patrice ; c'est Adam.
— Salut ! Ça va comme tu veux ? Vous êtes où ?
— On vient de s'arrêter pour la pause pipi sur une aire à Giessen. Je crains que l'on prenne un peu de retard…
— Oh, encore une heure et demie et vous êtes arrivés. Prenez votre temps, et surtout soyez prudents !
— Je suis désolé pour le retard. Tu nous excuseras auprès de ta femme.
— T'inquiète pas !

Je raccrochai, et une minute plus tard mon téléphone sonnait. Sur l'écran s'affichait le prénom de ma copine.

— Tu peux venir, chéri. La voie est libre. Il n'y a pas un chat.
— J'arrive.

En effet, à part deux semi-remorques garés toutes lumières éteintes sur le parking réservé aux poids lourds, il n'y avait personne. Aussitôt entré dans le bungalow des toilettes, j'aperçus Ingrid qui attendait devant la porte des WC pour handicapés. Quand elle me vit, elle disparut à l'intérieur. Je la suivis et fermai la porte soigneusement derrière moi.

— Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, Liebling, mais je suis toute mouillée…

Elle avait retroussé sa jupe jusqu'au nombril. Je la poussai délicatement vers la lunette et la fis asseoir. Le carrelage blanc était d'une propreté impeccable. Je me mis à genoux devant elle. Déjà elle écartait les cuisses au maximum. En effet, elle ruisselait de cyprine ! Lorsque j'approchai ma tête de son pubis, elle posa ses deux mains sur mon occiput et m'attira vers elle. Les lèvres extérieures de sa vulve étaient grandes ouvertes ainsi que ses deux nymphes, qu'elle avait petites et bien proportionnées. Ma langue commença à les lécher pendant que j'introduisais mon majeur dans son vagin. Tout glissait à merveille. Sa liqueur imbibait mes moustaches et son odeur de fruits de mer remplissait mes narines. Je sentais la respiration d'Ingrid s'accélérer : c'était le signe qu'elle n'allait pas tarder à réussir son take-off. Je continuai à lui masser la paroi supérieure du vagin avec des va-et-vient de mon doigt légèrement recourbé pendant que ma langue asticotait sa framboise qui était sortie de son étui.

— Ouiiiiii, chéri… Ouiiii, Liebling! Tu me rends folle, je décolle… surtout ne t'arrête pas !

Je n'avais nulle intention de m'arrêter : mon objectif était bien de la faire jouir, de lui donner un orgasme formidable. Elle s'était préparée car elle avait mis entre ses dents un mouchoir afin d'étouffer ses cris au cas où elle aurait été trop bruyante.
Elle vint enfin en m'envoyant un jet de cyprine en plein visage.

— Merci, mon homme à moi : j'ai passé le mur du son !
— J'ai vu ! Mais tu n'as pas à me remercier.

Ma « femme » avait pris son pied, avait joui comme il se doit. Par contre mon « petit copain », lui, n'était pas content. Il avait grossi et grandi dans mon caleçon. J'avais même dû passer ma main pour le ranger de côté de façon à atténuer la douleur naissante provoquée par cet emprisonnement. Je n'eus pas besoin de dire quoi que ce soit car Ingrid, d'un regard, s'en était aperçue. Elle porta la main à la ceinture de mon pantalon et la dégrafa. Lorsqu'elle abaissa mon caleçon, ma verge sortit comme un diable de sa boîte. Sur le gland, une larme apparaissait hors du méat. Elle la nettoya avec sa langue puis, toujours en tenant mon sexe en main, elle se leva, fit un demi-tour et s'appuyant des deux mains sur la faïence et me présenta ses fesses.

— Viens, chéri, prends-moi comme ça !

Je ne me fis pas prier. Je m'approchai en guidant d'une main mon sexe à l'entrée du vagin ; Ingrid, le sentant au bon endroit, fit un mouvement de recul avec ses fesses et je me trouvai à l'intérieur d'elle, dans une cavité toute lubrifiée, toute chaude et accueillante.

— Ne bouge pas, Schatz, me dit-elle dans un souffle. Laisse-moi faire. Tiens-moi seulement par les hanches.

C'est ce que je fis, et j'allai même jusqu'à saisir ses seins par-dessus son chemisier. Ses tétons étaient tout durs. Ingrid se démenait dans un mouvement de hula hoop sur mon sexe, avançant son bassin puis le reculant tout en synchronisant ce va-et-vient avec un mouvement de rotation. Le résultat ne se fit pas attendre. Elle le ressentit car mon gland de plus en plus dur avait augmenté de volume et lui remplissait encore plus le vagin. Par des mouvements involontaires je m'étais mis à coïter en elle.

— Allez viens, chéri ! Ne te retiens pas… Donne-moi tout !

Je me lâchai, arrosant le fond de son vagin de plusieurs jets de semence. Vidé, je me retirai.
Ingrid se redressa de sa position de levrette et s'assit sur la lunette des WC. Elle se saisit de mon sexe pour le nettoyer dans sa bouche. Comme ses jambes étaient toujours grandes ouvertes, je voyais s'écouler de sa vulve mon sperme en filets visqueux. Ingrid remarqua mon regard.

— Je suis désolée, Liebling, pour ce gaspillage ; mais vu la situation logistique, je ne pouvais pas garder ta liqueur en moi.

Elle prit du papier toilette afin de s'essuyer, puis elle en roula un peu en un petit cylindre de la grosseur d'un Tampax qu'elle plaça à l'intérieur de son vagin. Comme par magie elle sortit de son sac à main une culotte de dentelle bleu nuit dans laquelle elle plaça une lingette hygiénique, puis elle enfila le sous-vêtement et abaissa sa jupe.

Je sortis le premier des toilettes au cas où il y aurait eu une file d'attente ; je m'étais préparé à trouver une excuse selon laquelle ma femme aurait eu une incontinence… mais la voie était libre. Personne ! Il y a un dieu pour les amoureux… Là, je me rendis compte que, de toute ma vie, jamais encore je ne m'étais trouvé dans une telle situation.

Nous regagnâmes la voiture bras dessus bras dessous, Ingrid se serrant contre moi comme si elle voulait s'incruster dans mon corps. Je me demandai quelle attitude elle aurait au travail…

Nous reprîmes la route jusqu'à la sortie Biebrich, quelques kilomètres après Francfort, et à 21 h 15 j'immobilisai notre carrosse devant la villa de mes amis. Ils vivaient hors de la ville de Wiesbaden, dans le quartier résidentiel. Leur maison était assez éloignée des autres. Ils entendirent certainement ma voiture arriver car aussitôt que je coupai le moteur une lumière s'alluma sur le porche et je vis apparaître mon pote Patrice dans le cadre de la porte.

— Eh bien, vous voilà arrivés à bon port ! s'exclama-t-il en me serrant contre lui dans une accolade amicale.

Je fis les présentations :

— Je te présente Ingrid, ma compagne et cheffe de cabine. Ingrid, je te présente Patrice, mon copain de l'armée, et celui grâce à qui je suis entré à la Lufthansa.
— Permettez-moi de rectifier, répondit-il en enlaçant Ingrid pour lui faire la bise sur les deux joues. Ce n'est pas moi qui l'ai fait entrer à la compagnie, mais mon épouse Helena.

Sur ces entrefaites, Helena était elle aussi sortie pour nous accueillir. C'était une jolie femme, typiquement allemande : grande, blonde, aux seins assez imposants, et très exubérante. Déjà elle faisait la bise à Ingrid en lui souhaitant la bienvenue.

— Je ne vous serai jamais assez reconnaissante, Helena, d'avoir accepté mon Adam dans la Compagnie…
— Tatatata… Ce n'est pas votre homme que j'ai fait entrer chez nous, mais le pilote que mon mari m'avait présenté.
— Ça ne fait rien. Merci tout de même. C'est un boss formidable !
— Bon, maintenant on laisse le « vous » sur le porche, et à partir de maintenant c'est « tu ».