Chapitre 3

Cela fait deux fois que je rêve ainsi, ou alors est-ce comme dans le film Un jour sans fin ? Je revis la même journée encore et encore jusqu'à… jusqu'à ce que quoi ? Je ne comprends pas le but. Le rêve semble si réel à chaque fois ! Impossible de savoir. Toujours est-il que mon réveil sonne depuis un long moment et que je vais réveiller toute la maison si je ne l'arrête pas.

Je coupe la sonnerie et me tourne vers mon épouse pour la réveiller d'un baiser comme je le fais chaque matin. Elle s'est cachée sous la couette, me tournant le dos, alors je décide de la laisser en paix encore quelques minutes afin qu'elle profite pendant quelques instants supplémentaires de la douceur de son lit. La laisser dormir encore un peu, le temps que je prenne ma douche, ne devrait pas la mettre en retard. Je me lève discrètement et me glisse sans un bruit dans la salle de bain pour me mettre sous le jet d'eau chaude bienfaisante.

Je suis en train de me savonner quand j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir et ma chérie entrer. Elle défait son peignoir de la patère et quitte la pièce sans un mot. Placé comme je suis, je ne peux que deviner sa venue et reste un peu plus longtemps que d'habitude sous l'eau, repensant à ce drôle de rêve que je viens de faire pour la deuxième fois. J'aime mon épouse. La voisine est certes jolie, mais je ne suis pas infidèle et ne comprends pas pourquoi mon cerveau élabore de tels scénarios qui semblent si réels.

Je sors enfin de la douche, et c'est dans le plus simple appareil que je me rends dans notre chambre à coucher. Le lit est fait, la chambre rangée, et mes vêtements sont sur le fauteuil, comme tous les matins. Je m'habille et file vers la cuisine pour déjeuner. Étonnamment, notre fils n'as pas encore fait de bruit ; lui, si matinal les autres jours, doit encore dormir. J'entre dans la cuisine et lance à mon épouse qui se trouve, elle, dans le salon :

— Bonjour, mon cœur, il dort encore, Tom ?

La réponse qui me parvient en même temps que le bruit de pas qui l'accompagne me surprend :

— Tom ? Qui est Tom ? Tu veux dire Axel ? Tu sais bien qu'il est chez ta mère.

Je me prépare à répondre à cette phrase incongrue quand mon épouse entre dans la cuisine et me laisse sans voix. En effet, dans le peignoir de ma chérie, ce n'est pas elle mais Stéphanie, ma jolie voisine blonde qui me regarde avec un œil inquiet.

— Ça ne va pas, mon chéri ? Tu ne te rappelles pas qu'il est parti hier après-midi en vacances là-bas pour la semaine ? Tu as l'air d'avoir vu un zombie… Tu es malade ?

Je dois effectivement avoir une drôle de tête ; le sang a même dû quitter mon visage. J'ai un vertige. Que se passe-t-il ici ? C'est un gag, une caméra cachée… Tout est normal, sauf la femme qui joue le rôle de mon épouse et mon fils qui a été rebaptisé Axel pour l'occasion. Je dois être encore en train de dormir, de rêver ou de cauchemarder, je ne sais pas trop. Elle s'avance vers moi et a les mêmes gestes et attitudes que mon épouse à mon égard ; elle pose sa main sur mon front pour estimer ma température, sourit et ajoute :

— Tu devrais rester là ; tu n'as pas l'air bien. Tu n'as pas de rendez-vous ; reste et repose-toi.

Je suis toujours sans voix et sans réaction. Je tourne la tête et regarde le décor : c'est bien ma maison, ce sont bien mes vêtements, mon chat, mon canapé. Mais ce n'est pas mon épouse. Les photos sur le mur sont pourtant exactement les mêmes, mais avec Stéphanie et non ma Sophie. J'avoue être paumé.

Mécaniquement, je prends mon portable et envoie un SMS à ma secrétaire pour l'informer de mon absence. Ceci fait, je regarde dans mes contacts : pas de Sophie, mais régulièrement le journal d'appels fait référence à Stéphanie. Plus étrange encore, les photos de mon fils dans mon portable n'ont pas changé : le même petit garçon de 10 ans, mais avec un autre prénom.

— Fred ? Fred, ça va ?

C'est Stéphanie qui m'interpelle ainsi. Étant donné que ce n'est pas mon prénom, je n'avais pas réagi. Je m'appelle Marc… enfin, je crois.

— J'ai rencontré le nouveau voisin hier ; il s'appelle Marc. Je l'ai invité à boire un café ici, il est très sympa.

Je ne parviens plus à savoir où est le rêve et où est la réalité. C'est moi, Marc, qui suis venu saluer ma voisine. Dans mes songes, je la baisais même, la jolie voisine. Et maintenant cette même personne me dit qu'hier elle a rencontré Marc… moi, son voisin. Il l'a baisée ? Non, je ne vais pas lui demander ça. Je viens d'entrer dans la quatrième dimension !

Considérant que je suis toujours dans un rêve, je n'ai qu'à en profiter pour y faire ce que je veux, puisque visiblement j'en ai le pouvoir et que cela n'a pas de conséquences sur le réel… ou l'inverse, je ne sais plus trop.

— Stéphanie ? Si on allait baiser, puisque nous sommes seuls.

Elle me regarde, un peu surprise, et dit :

— On a déjà fait l'amour toute la nuit et tu en veux encore ?

Détail absent de ma mémoire, et pour cause ! Pas grave.

— J'ai encore envie de toi.

Elle me regarde droit dans les yeux et s'agenouille devant moi. Elle dézippe mon jean et libère ma queue. Je me penche pour la regarder faire ; je suis surpris par la taille de ma bite en érection. Elle m'embouche avec un regard complice et gourmand, et je me laisse volontiers dévorer par la belle voisine… non, épouse.

Elle me pompe si bien que j'ai l'impression que mon sexe a encore grossi entre ses lèvres. Elle se défait de son peignoir tout en me léchant la queue et apparaît nue sous mes yeux. Ses seins sont tels que je les ai vus dans mes rêves ; je me saisis de l'un d'eux pour le caresser. Elle continue sa caresse buccale, me menant à la limite de la jouissance. Limite qu'elle connaît visiblement bien puisqu'elle cesse de me sucer avant que je ne me laisse aller dans sa bouche. Elle me glisse à l'oreille en se relevant :

— Tu as bien dit que tu voulais me baiser ? Alors baise-moi le cul comme tu l'as si bien fait cette nuit !

Et elle se penche en avant, saisissant à pleines mains le rebord du plan de travail de la cuisine. Je me retrouve avec ce magnifique postérieur devant les yeux, et surtout avec l'ordre de l'honorer de mon sexe. Je m'agenouille donc derrière elle pour lui lécher l'anus et le préparer à la pénétration.

— Tu m'as tellement défoncée hier soir que je pense que tu peux me prendre comme cela, sans plus de préparation.

OK, toujours pas de souvenirs de la soirée, mais j'ai visiblement déjà bien œuvré. J'écarte donc ses fesses et présente ma queue à l'entrée de son orifice anal. Effectivement, il est déjà bien ouvert et bien rouge. Le peu de cyprine qui a coulé de son sexe pendant qu'elle me suçait rend la zone légèrement humide, si bien que je n'ai qu'à étaler un peu de son nectar avec mon doigt sur la rondelle pour la rendre plus accueillante. Je m'enfonce d'un coup en la prenant par les hanches. Elle pousse un petit cri mais ne cherche pas à m'échapper ; au contraire, elle lance son bassin à ma rencontre. Mes mains bien plantées dans sa chair, je commence les va-et-vient dans son conduit, et je sens déjà sa main passer entre ses cuisses pour se caresser le clitoris.

Son cul est accueillant et pas trop étroit (a priori, j'y ai travaillé cette nuit), et c'est un pur bonheur que de prendre ainsi cette si belle femme. En même temps, cela fait deux nuits que je rêve de la baiser ainsi, alors je profite pleinement de cette sodomie qui me faisait tant envie.

Je la sens se contracter de plus en plus sous mes coups de boutoir, et elle se laisse aller à la jouissance dans un long râle. Excité par l'image de ce postérieur que je suis en train de posséder et par les gémissements de plaisir de ma partenaire, je me laisse aller dans un dernier éperonnage de son cul et déverse mon plaisir en longs jets au fond de sa grotte. Mon plaisir est tel que je râle et ferme les yeux.

Quand je les rouvre enfin, ma queue est toujours prisonnière. Bien au chaud dans… la bouche de Stéphanie ! Encore un rêve ?