Le jeu des boutons

En fait, elle frissonne d'excitation ; sa respiration devient difficile. Elle sait qu'il sait… qu'il sent bien qu'elle est folle d'envie d'être touchée plus haut. Les seins lui font mal, ils sont durs, la pointe irritée par le tissu du soutien-gorge qui les comprime. Le cœur cognant la chamade, elle attend, les bras le long du corps, immobile, soumise.

« Mais pourquoi ne remonte-t-il pas sa main plus haut, au-dessus de la lisière des bas… Qu'il touche enfin ma peau, mon sexe, ma… ma chatte ! »

— Euh… non, Monsieur, c'est… votre main !

La caresse continue, insidieuse. La jupe trop serrée gêne la progression de la main ; il dégrafe un bouton. Le temps semble s'être arrêté. Les doigts franchissent enfin le bord du bas, effleurent la peau nue, moite, brûlante. Submergée par l'émotion, elle se dégage et file se réfugier dans son bureau, là où elle se sent en sécurité.

Assise dans son fauteuil elle pose les coudes sur le plateau et se prend la tête dans les mains.

« Mon Dieu, je deviens folle ; je suis… excitée ! Quel pervers ! Il m'a touché la cuisse, dans son bureau, la porte grande ouverte ; n'importe qui aurait pu rentrer et voir… Et je me suis laissé faire, je l'ai laissé caresser ma cuisse. Quelle indécence ! Je me suis comportée comme une salope. Il doit savoir que… que j'aimerais qu'il me baise ! Ouiii, qu'il me baise ! Mon Dieu, aidez-moi… Il faut que je me reprenne, ça doit se voir sur mon visage. »

Saisissant son sac, elle se dirige vers les toilettes. Dans la cabine, elle vérifie deux fois que la porte est bien verrouillée et relève sa jupe avec difficulté, décidément trop serrée. Après avoir détaché avec fébrilité les cinq boutons qui ferment la fente, elle peut enfin écarter les pans de la jupe, s'installer sur le siège, et constater que sa culotte est une fois de plus trempée. « Encore mouillée… Je vais devenir une salope, comme ces femmes qui ne pensent qu'à ça ! Si ça continue, je vais devoir me balader le sexe à l'air… »

Elle baisse sa culotte, soulage sa vessie, saisit une feuille pour s'essuyer, mais la tension est insupportable ; trop de stress. Alors les pulsions prennent le dessus, elle se laisse aller. Ses doigts fouillent la fente de son sexe, écartent les poils englués de mouille, plongent dans les replis de la vulve pour finalement frotter furieusement le clito. Un long gémissement sort de ses lèvres puis un autre tandis que, le dos arqué contre la paroi, elle écarte ses cuisses autant que le lui permet sa culotte coincée par ses genoux. Un orgasme rapide et ravageur – comme à chaque fois depuis ce déjeuner avec Éléanore – lui procure un mélange de bien-être et de culpabilité dans lequel elle s'imagine offerte, cuisses grandes ouvertes, sur le bureau du boss.

Nicole reprend lentement ses esprits ; les membres se détendent, la respiration reprend un rythme normal. « Deux fois en quatre jours… Deux fois que je me masturbe dans les toilettes ! Heureusement qu'elles sont propres. Je deviens vraiment une salope moi aussi. Seules les vicieuses se… se branlent dans les toilettes. Quelle honte ! »

En sortant de la cabine, elle tombe sur Éléanore !

— Nicole ! Bonjour, mais… vous êtes toute rouge ; est-ce que vous allez bien ? s'enquiert-elle en déposant un doux baiser sur la joue tout en lui prenant sa main légèrement poisseuse.
— Bonjour, Éléanore. Oui, oui, merci.
— J'ai entendu un gémissement venir de la cabine… Êtes-vous souffrante ?

Nicole retire aussitôt sa main comme si elle s'était brûlée, mais trop tard, le mal est fait.

— Non, non, tout va bien, je vous assure.
— Ah bon ? Hum, ça ressemblait à des gémissements de jouissance…

Nicole ne répond pas, se lave les mains, s'éponge le front. « Mon Dieu, qu'elle sorte de là ! Qu'elle me laisse tranquille ! Elle sait, elle a compris… Que doit-elle penser ? Que je suis une… une salope qui se branle dans les toilettes ! » Éléanore, intelligemment, comprend la gêne de sa supérieure et entre à son tour dans une cabine, laissant Nicole reprendre ses esprits. Elle porte les doigts à son nez et réalise que ça sent le jus de femme, cette odeur forte de femelle excitée que les hommes adorent sentir.

Calmée, Nicole a pu reprendre son travail. Bien entendu, elle a du mal à se concentrer, mais la masse de dossiers à régler ne peut attendre ; il lui faut terminer avant de partir.

À midi trente, elle sort de l'immeuble pour déjeuner à l'extérieur, seule. C'est alors qu'elle prend réellement conscience du changement de comportement des gens qu'elle croise. Les hommes la regardent ; des regards de mâles, qui suivent sa démarche.

Bien que ce soit l'hiver, le temps est doux, ensoleillé. Assise à la terrasse d'un bar, elle remarque que deux types ont les yeux braqués sur elle. Par jeu, elle tente de croiser les jambes ; impossible, car la jupe est trop serrée. Alors elle dégrafe deux boutons, lui permettant ainsi de poser une cuisse sur l'autre. Derrière ses lunettes de soleil, elle voit très bien les deux hommes jeter de temps en temps des coups d'œil vers ses jambes.

La situation l'amuse. Elle se trouve belle, séduisante ; elle est l'attention de plusieurs hommes. En son for intérieur, elle sait bien ce qu'ils veulent : en voir plus ! Elle décroise, puis recroise les jambes, effectuant la manœuvre lentement. « Je porte des bas, un porte-jarretelles. Vous voudriez voir, espèce de cochons ? Ils vous plaisent, mes escarpins ? Vous aimez mes jambes ? Vous voulez voir mes cuisses ? Vous voulez voir le haut de mes bas ? »

L'excitation est toujours là ; le rouge lui monte au visage, un long frisson parcourt son dos. « Ça recommence, je suis excitée ! Ce sont ces dessous, la stagiaire, le boss… ils se sont ligués pour me pervertir. Et le pire, c'est que ça commence à me plaire ! »


Quelques heures plus tard, en fin d'après-midi, elle doit voir son boss pour prendre une décision au sujet d'un problème fiscal. Alors l'excitation revient, forte. Elle vérifie sa tenue, jette un coup d'œil dans son miroir. Quittant son fauteuil, elle sent son cœur se mettre à battre la chamade. « Va-t-il encore me toucher ? » La jupe bien fermée. Elle entre dans le bureau.

— Nicole, asseyez-vous je vous prie ; j'en ai pour une minute et je suis à vous.

Elle prend place dans le fauteuil situé en face du plateau de verre, pieds et genoux joints. L'attente ne fait qu'attiser sa nervosité. Il lève enfin la tête, un grand sourire aux lèvres.

— Ma chère Nicole, que puis-je faire pour vous ?
— Monsieur, il faut prendre une décision concernant ce problème fiscal.
— Bien sûr ; expliquez-moi ça.

Elle se lance dans les explications, lui soumet une proposition. Le stress lui donne envie de pisser. Elle se dandine sur son siège, serrant les cuisses au maximum. Ne pouvant se retenir davantage, elle se lève :

— Excusez-moi, Monsieur. Je reviens de suite ; une envie pressante…
— Nicole, asseyez-vous !
— Monsieur, s'il vous plaît…
— Une minute. J'ai un petit jeu à vous proposer ; c'est rapide, et vous pourrez y aller… peut-être.

Il saisit un post-it sur lequel il écrit quelque chose, puis le retourne afin qu'elle ne puisse pas voir ce qu'il y a dessus.

— Nicole, sur ce bout de papier j'ai écrit un nombre. Votre jupe comporte cinq boutons. Vous allez me donner un chiffre. Si celui-ci est inférieur ou égal à celui que j'ai écrit, vous ne pourrez pas aller vous soulager avant que nous ayons terminé. S'il est supérieur à mon chiffre, vous pourrez alors aller résoudre votre petit problème… de besoin pressant. En contrepartie, vous devrez ouvrir le nombre de boutons de votre jupe correspondant au chiffre que vous allez me donner ; de plus, vous ne devrez pas reboutonner votre jupe tant que vous serez dans cet immeuble.

L'envie de pisser devient pressante. Il lui suffit pourtant de refuser ce jeu et d'aller se soulager ; c'est ce que n'importe qui d'autre aurait fait. Son boss l'aurait bien entendu laissée faire. Mais il a détecté que sa collaboratrice a perdu toute lucidité, obnubilée qu'elle est par sa tenue vestimentaire. Alors, de façon perverse, il tente de l'entraîner là où il le veut.

Nicole réfléchit à toute vitesse ; le stress causé par ce jeu ridicule imposé par son boss lui rend la situation insupportable. « Il a sûrement choisi 2, ou même 3. Si j'en ouvre cinq, il verra ma culotte. » Alors elle lâche :

— Quatre ! dit-elle en criant presque.
— Bravo, Nicole, vous avez gagné. Vous pouvez y aller, réplique-t-il en lui tendant le post-it.

Elle le saisit en se levant précipitamment.

— Nicole, les boutons !

Elle se fige, réalise qu'il lui faut défaire quatre boutons-pression. Face à lui, elle les défait, puis file aux toilettes.

Assise dans la cabine, soulagée d'avoir pu vider sa vessie, elle réalise qu'elle tient toujours le post-it dans la main. Le retournant, elle découvre le chiffre qu'il a écrit : 1 ! « Le salaud… Bien sûr, il fallait choisir 1, c'était évident. Il ne voulait pas m'humilier, pas son genre. Pourquoi ai-je été si stupide ? Il va voir mes cuisses, les jarretelles. Je suis piégée… »

Incapable de bouger, elle reste là, les coudes posés sur les genoux. « Bon, il faut que j'y retourne, et… mon Dieu, je suis excitée ! Pourquoi ne suis-je pas capable de me maîtriser ? En plus, j'aime ça… »

Quittant les toilettes, elle traverse le couloir, espérant ardemment ne croiser personne. Elle sait bien que la jupe est presque complètement ouverte sur le devant : seuls la ceinture et un bouton-pression la retiennent à la taille. À chaque pas, le haut des bas, les jarretelles et la peau nue des cuisses seraient visibles par quiconque la croiserait.

Arrivée à la porte du boss, elle prend une profonde respiration et entre dans la pièce. Elle s'assoit, serre les genoux, baisse le regard et réalise que les pans de la jupe sont largement ouverts. Le boss l'observe de ses yeux bleus, son regard transperçant le plateau de verre du bureau, braqué sur les cuisses de la femme.

Bien sûr, elle sait qu'une femme aux jambes gainées de bas nylon tenus par un porte-jarretelles envoie aux hommes un signal du genre « Baisez-moi ! » Elle a bien conscience qu'involontairement elle provoque le désir des hommes. Pas vraiment involontairement, d'ailleurs : en s'habillant ce matin, elle était déjà excitée. Elle se doutait bien que la journée allait être particulière…

Elle se sent très nue : il y a le tissu et la peau, le nylon et la chair.

Excitée comme une folle, sous le regard lourd du boss, la respiration saccadée, elle soulève lentement une cuisse qu'elle pose sur l'autre, guettant les signes d'appréciation sur le visage de l'homme qui la mate.

Elle le voit se redresser, tendre le cou pour mieux voir. Elle exulte ! Pour la première fois de sa vie, elle se sent enfin capable de prendre une initiative en matière de lubricité : s'exhiber pour exciter un homme ! Les cuisses sont entièrement découvertes, jusqu'à la culotte.

— Nicole, non seulement vous avez de bien belles jambes, mais de plus vous êtes excitante…

Sous le compliment, elle se cambre. Ses seins, devenus durs, lui font mal ; ils ont gonflé dans ce soutien-gorge trop serré. Mais l'émotion est tellement forte qu'elle ne parvient pas à sourire.

— Vraiment très excitante ! Mais dites-moi, Nicole, cette culotte… Bizarre : elle n'est pas assortie à…

Elle le coupe, et rouge de confusion, avoue :

— Ce matin j'étais en retard ; j'en ai attrapé une en courant, sans vraiment y faire attention.
— Voilà donc ce qui explique cette culotte bleu clair bien couvrante. Enlevez-la donc : elle gâche le spectacle que vous m'offrez.
— Oh, quand même, je ne vais pas…
— Je voudrais vérifier que vous n'êtes pas de ces femmes qui, pour suivre une mode stupide, ont la vulve entièrement épilée. Car voyez-vous, je suis de ces hommes qui aiment l'obscénité ; et quoi de plus obscène qu'une chatte poilue avec des grandes lèvres proéminentes ?
— Non… je ne suis pas épilée… Enfin, juste un peu.

Il ne répond pas ; il attend, le regard plongé dans les yeux de la femme. Puis, après avoir laissé passer une dizaine de secondes, il demande :

— Êtes-vous ce genre de femme qui aime qu'un homme la lui baisse, ou de celles qui préfèrent la baisser elles-mêmes ?

« Tu veux des saloperies… Alors regarde, regarde bien ! » Le défiant du regard, elle décroise les jambes, porte à la taille ses mains aux ongles vernis, saisit les bords de la culotte et la fait descendre. Difficilement, car assise elle doit se tortiller sur le siège pour la faire glisser de son derrière. « J'ai vraiment un gros cul… »

Elle réalise que le tissu de la culotte est mouillé, trempé même, plus qu'elle ne l'a jamais été ! Le tissu glisse enfin sur le haut des cuisses, accroche une des attaches des jarretelles. Pestant, elle réussit enfin à la descendre le long des mollets puis, reportant son regard dans celui de son boss, elle soulève un pied pour la retirer, puis un deuxième. Dans sa main, le tissu est tellement imprégné de mouille qu'elle en a les doigts poisseux. Ne sachant qu'en faire, elle reste là, les jambes jointes, les bras ballants, la culotte dans une main.

— Donnez-la-moi ! dit son boss d'une voix calme mais n'autorisant aucun refus.

« Mon Dieu, il va voir qu'elle est poisseuse ; quelle honte ! Et si elle sentait le pipi… »

— Nicole, j'attends !

Alors, un peu honteuse, elle lui tend le tissu. Il le porte aussitôt à ses narines.

— Voilà une culotte de femelle excitée… une culotte trempée de jus de femme. Quelle délicieuse odeur… Nicole, vous me gâtez !

« Le salaud, il attend quoi pour me baiser ? Il sait bien que je suis prête. Je suis complètement folle… » Elle s'imagine à quatre pattes, le cul bien dressé, comme une femelle en chaleur excitant le mâle. Alors quelque chose craque en elle… Le cœur battant la chamade, elle se laisse glisser sur l'avant du siège. Le regard trouble, lèvres entrouvertes, elle ouvre les cuisses, exposant sa vulve, sa chatte couverte de poils englués de mouille. Du bout des doigts elle les écarte, sépare les grandes lèvres hypertrophiées, gonflées par l'excitation, exhibant son con avec une totale impudeur.

— Nicole, vous êtes… bandante ! Voulez-vous voir dans quel état je suis à cause de vous ?

Elle ne comprend pas la signification de la phrase qu'il vient de prononcer. Dans quel état il est… Mais elle le voit bien : il est excité.

Tout en maintenant sa vulve ouverte, bien exposée au regard de l'homme, elle fait lentement glisser un doigt entre les petites lèvres, ivre du plaisir que lui procure l'exhibition obscène qu'elle n'aurait jamais imaginé pouvoir faire, ni même avoir envie de faire.

Il se lève, contourne le bureau puis, lui faisant face à un mètre environ, ouvre sa braguette pour en extirper une queue raide, fortement veinée.

— Vous voyez, ma chère, vous voyez : vous me faite bander ! Votre impudeur… que dis-je, votre obscénité me fait bander dur. C'est bon, tellement bon de regarder cette chatte que vous m'exhibez avec complaisance…

Il l'attrape par le bras, l'aide à se relever. L'appuyant contre le bureau, les fesses sciées par le plateau de verre, il la force à écarter les pieds.

— Je vais vous récompenser pour le spectacle que vous m'offrez…

Il l'attrape par la nuque, l'attire à lui, pose ses lèvres sur les siennes, la langue prenant possession de sa bouche. Gémissante, elle s'offre au baiser. Les langues se lient, tournoient, fouillent les bouches. Le baiser est torride ; un filet de bave s'écoule de leurs lèvres jointes.

Folle de désir, elle attrape la queue qui est agitée de soubresauts entre ses doigts fins. Une queue… elle a une queue dans la main ; une queue raide, bien dure, une… une bite, une bite qui bande pour elle, elle qui vient de se comporter comme la pire des salopes en exhibant son con de femelle en rut !

Alors il introduit un doigt dans la fente de la femme, s'enroule dans les poils, fouillant les replis de la vulve. Un doigt, puis deux dérapent dans la chair rougie, gluante de mouille, glissent dans le trou, s'enfoncent lentement, inexorablement. La vulve est tellement ouverte qu'il doit en introduire un troisième pour bien la remplir, puis il entreprend un massage de l'intérieur de la chatte, faisant tournoyer ses doigts en les accompagnant d'un mouvement de va-et-vient. De plus en plus vite, les doigts fouillent sans ménagement ; un quatrième vient rejoindre les autres. La paume de sa main frappe le clito. Elle sent quelque chose se passer dans le bas de son ventre, comme une boule qui demande à éclater. Tout en embrassant furieusement son patron, elle entend un bruit obscène de clapotis.

Elle lâche la queue, s'accroche des deux bras au cou de l'homme en posant la tête au creux de son épaule, puis, dans un long gémissement, le dos cambré, offerte à la main qui la fouille, saoulée par le plaisir, elle jouit, crie en faisant gicler un flot de mouille. Lui ne s'arrête pas ; il continue de s'acharner dans la vulve de Nicole, qui s'écroulerait s'il ne la retenait pas. En tremblant, elle continue d'expulser de la mouille par giclées successives. La manche de l'homme est trempée, la main dégouline du jus qui éclabousse le sol. Lorsqu'enfin la source se tarit, elle découvre que les bas qui recouvrent ses jambes sont trempés.

Le regard voilé, elle regarde l'homme qui vient de la faire jouir. Le regard fixé sur ses cuisses, sa vulve, il empoigne sa bite, se branle frénétiquement. D'une voix rauque, il lui dit :

— Nicole, vous m'avez excité à mort. Regardez : je vais souiller votre chatte de mon sperme chaud. Vous le voulez, n'est-ce pas, Nicole ? Vous voulez me voir éjaculer sur vous… Vous voulez mon foutre, salope… Regardez bien !

Dans un gémissement rauque, il jouit à son tour. Un premier jet de foutre éclabousse la chair d'une cuisse, juste au-dessus de la lisière du bas. Puis un deuxième jet atterrit dans les poils du con. À cette vue, un autre orgasme prend Nicole par surprise, qui libère sa jouissance en criant. Enfin un troisième jet de sperme, moins puissant, éclabousse le nylon du bas.

Elle réalise alors que ses jambes sont souillées de liquide poisseux, mélange de foutre et de mouille… Ses escarpins trempent dans une flaque ressemblant à de l'eau. Encore haletante, un peu paniquée, elle gémit :

— J'ai… j'ai fait pipi ; c'est…
— Mais non, Nicole : c'est votre mouille, votre cyprine. Vous avez giclé. Regardez la manchette de ma chemise, trempée de votre jus de femme, votre jus de femelle en manque !

Pas vraiment rassurée mais reconnaissante, elle saisit les couilles, les caresse avec douceur en lui tendant ses lèvres gorgées de sang. Dans un long baiser, tendre et langoureux cette fois-ci, ils échangent leur salive.

Les yeux hagards, elle le voit essuyer sa queue contre le nylon, la glissant même entre le haut du bas et la chair moite. « C'est sale… Quel vicieux, quel pervers ! J'en ai partout : je suis une dépravée, une sa… une salope… et j'aime ça ! »

Dans ses rêves les plus fous, jamais, jamais elle n'aurait imaginé vivre une telle scène. Elle si prude, pieuse au point de ne jamais rater une messe, vient de se comporter comme la dernière des salopes, exhibant sa chatte, se laissant tripoter, fouiller, entièrement habillée à part la culotte, debout dans le bureau de l'entreprise où elle excelle dans son travail. Et – elle se l'avoue – jamais elle n'avait ressenti une telle jouissance.

Reprenant ses esprits, une odeur qu'elle reconnaît lui saute aux narines, mélange de sueur et d'autre chose. Soudain, elle réalise : cette odeur, c'est une odeur de sexe ; celle qu'elle avait sentie quand elle avait pénétré dans le bureau de son boss après qu'Éléanore en soit sortie. Il avait certainement éjaculé sur elle comme il venait de le faire ; peut-être même l'avait-elle… sucé !

Des bruits de talons sur le parquet… Éléanore apparaît à la porte du bureau. Saisie par le spectacle qui s'offre à ses yeux, elle s'arrête sur le seuil, la bouche et les yeux grands ouverts : Nicole, debout appuyée contre le bureau, les deux mains posées sur le plateau, les escarpins baignant dans le jus qu'elle a expulsé, les bas souillés de cyprine et de sperme, le boss la queue à l'air encore tendue, la culotte sur le plateau de verre !

Le boss saisit son smartphone et prend une, puis deux photos de Nicole qui, complètement dépassée par les événements, ne bouge pas. Elle réalise que la porte du bureau est restée ouverte ; n'importe qui aurait pu entrer !

Éléanore, arborant un grand sourire, s'approche de Nicole, caresse une des cuisses poisseuses et dépose un léger baiser sur les lèvres de la femme. Puis elle porte les doigts à sa bouche, et en regardant Nicole dans les yeux :

— Délicieux : on dirait un mélange de foutre et de mouille. Vous avez dû vous régaler ! Je suis arrivée trop tard ; dommage…

Le boss, un large sourire aux lèvres, prend une photo des deux femmes.

— Nicole, vous êtes encore plus belle quand vous avez joui.
— C'est vrai qu'elle est belle, réplique Éléanore. Elle en a de la chance ! Moi aussi, j'aimerais qu'on s'occupe de moi…
— Une autre fois, jeune femme, une autre fois. Nicole m'a vidé, au sens propre du terme.

Éléanore prend la main de Nicole et l'entraîne hors du bureau.

— Venez, Nicole, je vais vous aider à retrouver une allure convenable.
— J'adore ces lundis. Dorénavant, le lundi sera le « Porte-jarretelles day ». Qu'en pensez-vous, les filles ? déclare le boss en riant aux éclats.
— Bien, Monsieur, dit Nicole sans vraiment comprendre pourquoi elle répond.
— Bonne idée, répond Éléanore en riant. Et j'espère que la prochaine fois on s'occupera un peu de moi !

Heureusement, il est tard ; à part eux trois, l'étage est vide de ses occupants. Elle entraîne la femme dans les toilettes. Elle détache les bas, retire les escarpins, puis avec une infinie douceur elle saisit un linge propre pour nettoyer les jambes et la chatte de Nicole qui se laisse faire, encore sous le coup de ce qui vient de se passer. Elle se sent bien dans son corps et dans sa tête, reposée, un peu honteuse de s'être laissée manipuler. Mais après tout, elle l'avait bien cherché…

Éléanore aimerait bien la lécher, mais intelligemment elle se retient, sachant qu'avec les émotions qu'elle vient de vivre, Nicole a besoin de récupérer psychologiquement. Malgré tout, curieuse d'obtenir quelques détails sur ce qui s'est passé, elle demande :

— Il vous a léché la chatte ?
— Non, euh…
— Bizarre. D'habitude, il adore lécher une chatte, surtout une chatte poilue… et aussi la raie du cul. Il vous a bien baisée, quand même ?
— Non, non, il m'a juste fait jouir avec… avec ses doigts, puis il a… Mon Dieu ! Il a… éjaculé sur mes cuisses !
— Et sur votre chatte aussi. Il devait être drôlement excité ; d'habitude il prend son temps avant d'envoyer son foutre.
— Ah bon, « d'habitude » ?

Éléanore lui coupe la parole, l'empêchant de poser trop de questions qui pourraient être embarrassantes pour le moment.

— Je vais vous donner un conseil : dans mon sac, j'ai toujours une paire de bas et un collant neufs. Et une culotte propre, juste au cas où…
— Euh… oui.
— Pour cette fois-ci, vous allez devoir rentrer chez vous les jambes nues. Heureusement, il ne fait pas trop froid.