Aux obsèques en porte-jarretelles

— Bonjour, Monsieur Picard.
— Bonjour, Nicole. Vous êtes très en beauté, comme d'habitude.
— Merci, Monsieur, répond Nicole avec un sourire radieux.

La DAF a revêtu une robe aux motifs bleus et mauves s'arrêtant au-dessus des genoux, très près du corps, moulant la croupe et les seins. Depuis les aventures qu'elle a récemment vécues, elle a pris confiance en elle. Plus enjouée qu'auparavant, elle sait qu'elle plaît aux hommes, alors elle en joue.

— Comment va Éléanore ?
— Bien, mais un peu déçue par Patrick.
— Ah bon ; et pourquoi donc ?
— Elle ne le trouve pas assez… vicieux, répond-elle dans un petit rire.
— C'est vrai, il est un peu intimidé. Il faut dire qu'Éléanore est très extravertie ; elle doit lui faire un peu peur.
— Très extravertie ? Oui, c'est le mot ! Elle est tout sauf timide, et elle aime la fessée, m'a-t-elle dit.
— Vous êtes au courant ?
— Oui, elle m'a raconté ; mais certainement pas tout, n'est-ce pas ?

Le boss émet un petit rire, contourne le bureau pour faire face à Nicole.

— Et vous, ça vous plairait ?
— Attendez, j'ai quelque chose à vous annoncer : mon beau-frère est décédé ; il faut que j'accompagne ma sœur aux obsèques.
— Oh, je suis désolé, Nicole, et…
— Non, non ; bien au contraire, c'est une délivrance pour ma sœur : ce type était un con qui ne se plaisait qu'à emmerder le monde.
— Ah bon. Et quand auront lieu les obsèques ?
— Eh bien, c'est un peu ennuyeux, mais elles sont fixées à lundi prochain.

Un sourire illumine le visage du boss.

— Lundi ? Je serai disponible. Voulez-vous que je vous accompagne ?
— M'accompagner ? Mais pourquoi donc ? Vous n'avez pas à…
— Nicole, je serais enchanté de vous tenir compagnie ; ces moments sont souvent difficiles à vivre.
— Difficiles ? Pas du tout. À part la famille de mon beau-frère – que d'ailleurs ma sœur et moi ne voyons pratiquement jamais – personne ne sera vraiment triste.
— Permettez-moi d'insister : nous sommes proches, je me dois d'être à vos côtés.

« “Proches” ; il a dit “proches”. Après ce qu'il m'a fait faire, je comprends ce qu'il veut dire ; et puis lundi, c'est… » Il lui prend la main, plonge ses yeux dans ceux de Nicole.

— Nicole ?
— Oui, mais… lundi, c'est… Porte-jarretelles day.
— Bien entendu, répond-il en riant.

Elle sourit. Un frémissement qu'elle connaît bien court le long de son dos.

— Je vous vois venir… Je ne vais quand même pas y aller avec un porte-jarretelles ; ce serait indécent.
— N'aimez-vous pas l'indécence ? Imaginez-vous dans cette église ; tout le monde prendra un air triste, tandis que vous, Nicole, vous qui aimez les situations, disons… équivoques, vous aurez l'apparence d'une femme sérieuse avec des dessous de…
— Salope ! C'est ce que vous voulez dire ?
— On peut le dire comme ça. Ce serait excitant, autant pour moi que pour vous.
— Vous êtes vraiment pervers !
— Je ne le nie pas ; c'est ce que vous aimez, n'est-ce pas…

Il la saisit à la taille, la colle contre lui, glisse ses mains sur ses fesses, flattant les rondeurs. Leurs lèvres se joignent. Le baiser est voluptueux ; les langues se mêlent dans un échange de salive chaude. Elle s'imagine dans l'église, le boss assis à ses côtés, collant sa cuisse contre la sienne, en tenue de femelle prête à se faire enfiler. À cette idée, sentant l'excitation monter, elle presse son pubis contre le sexe dur.

— Monsieur… arrêtez, vous m'excitez avec vos histoires.
— Moi aussi vous m'excitez… Voudriez-vous me sucer, ma chère femelle préférée ?

Quelques secondes d'hésitation ; elle soupire, remue les hanches pour mieux sentir le désir de l'homme qui la trouble avec cette histoire de porte-jarretelles, puis :

— Peut-être aimeriez-vous voir mes « gros nichons », comme vous dites, pendant que je vous suce ?

Elle dégrafe la fermeture Éclair de sa robe ; le haut tombe à sa taille, puis le soutien-gorge, exhibant ses seins alourdis par l'excitation. Elle s'agenouille, puis avec frénésie elle ouvre la braguette du pantalon de l'homme et plonge la main dans l'ouverture pour extirper la queue dure. D'une voix rauque chargée d'excitation, elle lui crie presque :

— Vous me rendez folle… Oui, votre femelle préférée va vous sucer, sucer votre sale bite de pervers !

En fixant des yeux le membre qu'elle s'apprête à déguster, elle demande :

— Mais après je veux que vous me fassiez jouir ; comme la première fois, vous savez…
— Bien sûr que je sais ce que vous voulez : que je vous fasse gicler.
— Ouiii !


Le lundi suivant, le boss passe prendre Nicole chez elle.
En jupe ample de couleur gris foncé, chemisier blanc transparent, foulard mauve autour du cou, elle a choisi ses escarpins les plus hauts, noirs, aux talons fins. Pour rester d'apparence décente, son manteau la couvre des genoux au ras du cou.

— Nicole, que vous êtes très sexy en femme éplorée !
— Je vous plais ?
— Comme toujours, ma femelle préférée.

En conduisant, il a posé sa main sur le genou de Nicole, flattant des doigts l'attache de la cuisse couverte de bas couleur taupe. « Je suis une femelle faite pour exciter les hommes, “sa femelle préférée” ! » Comme à chaque fois qu'il pose une main sur le bas de sa cuisse, une sourde excitation l'envahit. Quelques minutes plus tard, le désir de Nicole est trop fort. Les cuisses légèrement écartées pour offrir son genou à cette main qui le caresse, qui remonte lentement sur la cuisse pour redescendre aussi vite, l'incite à en vouloir plus. À un kilomètre de l'église, elle demande :

— Arrêtez-vous sur le côté, s'il vous plaît ; j'ai une proposition à vous faire.
— Un coin tranquille ?
— Ce n'est pas nécessaire. Où vous voulez. Mais ne nous mettez pas en retard.

Il trouve une place, se gare le long du trottoir.
Elle se penche vers lui, le fixe d'un regard trouble, puis, d'une voix rauque :

— Voulez-vous vérifier ? Vérifier que la tenue de votre femelle préférée est adéquate pour des obsèques ?
— Je n'osais pas vous le demander, bien que j'en brûle d'envie.

Il remonte sa main sous l'ourlet de la jupe, lentement, trop lentement pour Nicole. Elle écarte les cuisses de plus en plus au fur et à mesure que la main progresse vers le haut. Les doigts accrochent l'attache d'une jarretelle, glissent le long de la peau chaude et moite.

— Nicole, vous êtes terriblement excitante…

Elle adore cette main qui prend possession de son intimité, ces doigts qui courent le long de sa peau. Les cuisses largement ouvertes, un talon posé sur l'accoudoir de la portière dans une position indécente, elle se prête à la caresse. Les doigts écartent avec fébrilité la culotte de soie beige, puis plongent dans la masse de chairs trempées d'excitation. Elle se cambre, avance les fesses sur le devant du siège de cuir pour mieux s'offrir à cette main diabolique.

— Vous êtes trempée… J'adore écarter vos poils pour fouiller votre chatte ; c'est brûlant à l'intérieur… Vous allez couler sur le siège, cochonne !

« Mon Dieu, c'est bon, trop bon ! Je vais jouir s'il continue. Je suis folle de faire ça en pleine ville ; si un passant nous voit… » Nicole, sous l'emprise des vagues de plaisir qui déferlent dans son ventre, saisit le poignet de l'homme.

— Stop ! Vous en avez assez vu, dit-elle en criant presque. Je crois que j'ai taché ma jupe. Et puis des passants pourraient nous voir.
— Pas grave : votre manteau cachera l'auréole.
— Tss-tss, soyez sage, répond-elle en soupirant.
— Vous croyez que c'est facile de me retenir ? Donnez-moi votre culotte.
— Oh non, quand même pas, vous êtes fou !
— Allez, donnez-la moi.

Elle abdique, attrape difficilement les bords de sa culotte, la fait glisser le long de ses cuisses en se tortillant, puis de ses jambes ; un bord du tissu s'accroche au talon d'un escarpin. Le visage rouge d'un mélange d'excitation et de honte, elle la lui tend.

— Vicieuse… Vous allez aux obsèques sans culotte, cul nu ! dit-il en portant le tissu à ses narines.
— Mais c'est vous qui…
— Vous vous laissez facilement faire, dit-il en la coupant. Ne bougez pas.

Il ouvre la boîte à gants, en sort une boîte bleue, déchire la feuille plastique de protection.

— J'ai prévu quelque chose que je voulais utiliser plus tard ; mais puisque vous m'en donnez l'occasion…
— Qu'avez-vous encore en tête ?

Il ouvre la boîte, en extrait un objet noir de forme oblongue ressemblant à une grosse gélule de trois centimètres de diamètre et six de long, et un petit boîtier, noir lui aussi, avec six touches. Il l'ouvre, vérifie que la pile est en place, se penche entre les cuisses de la femme.

— Ouvrez-vous bien.
— Mais… que faites-vous ?
— Laissez-moi faire, voyons, vous allez nous mettre en retard !

Il écarte les grandes lèvres de la vulve aux poils collés par la cyprine, fait glisser la grosse gélule le long des chairs gonflées et l'enfonce au plus profond de la chatte.

— Qu'est-ce que c'est ?

Il saisit le petit boîtier, appuie sur un bouton. Nicole sursaute : l'objet qu'il a introduit en elle vient de se mettre à vibrer.

— Amusant, n'est-ce pas ?
— Amusant ? Vous trouvez ça amusant ? lui lance-t-elle en s'exclamant. Vous êtes malade ! Je ne peux pas sortir avec ce truc que vous allez faire vibrer à votre guise !

Elle comprend… Cette grosse gélule qu'il a introduite dans son sexe est télécommandée. « Il ne va pas me faire aller aux obsèques avec ça dans ma chatte ! C'est… c'est démoniaque, je ne vais jamais tenir le coup ! »

— Remettez votre culotte, sinon vous risquez de le perdre en marchant.
— Mais… je ne vais pas garder ça pendant les obsèques !
— Bien sûr que si.
— Vous êtes dingue !
— Dingue, non. Pervers, oui. Osez dire que vous n'aimez pas ce que je vous fais découvrir… Il faut y aller, sinon nous allons nous faire remarquer.

Elle abdique, reprend la culotte qu'il lui tend et l'enfile avec difficulté, tant l'excitation est forte.

Enfin arrivés devant l'église, ils descendent de voiture, elle lui tenant le bras.

— Comment vous sentez-vous, Nicole ?
— Terriblement excitée, et… un peu salope.
— C'est comme ça que je vous aime, ma chère femelle préférée. Allez rejoindre votre famille. Je reste au fond de l'église ; on se retrouve à la fin de la messe.


Assise au deuxième rang, aux côtés de sa sœur, derrière la famille du défunt, son cœur bat la chamade. Elle appréhende le moment où il va actionner la télécommande. Rien ne se passe pendant la première demi-heure ; elle finit par se calmer, pensant qu'il n'osera pas. Elle en oublie presque la grosse gélule enfoncée dans son sexe.

Le prêtre soulève le calice en marmonnant quelques versets qu'elle entend à peine. Son esprit divague ; elle a hâte que l'office soit terminé. C'est à ce moment précis que l'objet se met à vibrer. Elle sursaute. La vibration est tout d'abord lente, puis de plus forte intensité. Elle rougit, saisit le bras de sa sœur. Puis plus rien.

— Tu ne te sens pas bien ? demande sa sœur en chuchotant.
— Si… si, ne t'inquiète pas.
— Tu es certaine ? Tu es toute rouge.

« Le salaud ! Il a choisi le pire moment ; j'ai failli crier. Je me suis mise toute seule dans cette situation, c'est n'importe quoi ! Comment ai-je pu accepter ça ? Je suis devenue une dépravée… »
Puis ça recommence ; des vibrations oscillant entre rapides et lentes, d'intensité forte ou faible. Ce n'est pas tant la sensation de l'objet vibrant dans son corps qui l'excite – après tout, ce n'est pas vraiment excitant – mais le fait de savoir qu'il est à quelques rangs derrière elle, la main dans sa poche actionnant la télécommande, d'être à sa merci, la transporte dans une excitation qu'elle ne peut pas contenir. Il joue ainsi avec elle jusqu'à la fin de la messe. Elle croise et décroise les jambes, sa sœur lui jetant de temps en temps des coups d'œil.

— C'est long, lui murmure sa sœur. J'en ai marre.
— Euh… oui, encore au moins un quart d'heure je crois, répond Nicole alors que les vibrations sont au maximum, lui remuant le ventre.
— Ce sale con ne mérite pas tout ce cinéma… dit sa sœur en soupirant.

Elle tente de maîtriser l'excitation malsaine qui l'a envahie, serrant convulsivement les cuisses, mais ses pensées sont constamment tournées vers les scènes lubriques auxquelles elle a participé avec veulerie. Elle écarte un peu les genoux, les resserre, puis ouvre un peu plus les cuisses, imagine qu'elle offre le compas de ses jambes ouvertes à son boss, au curé. Elle aimerait remonter sa jupe pour montrer à sa sœur le haut de ses bas, les attaches des jarretelles, comme pour lui dire « Tu devrais faire comme moi, exciter les hommes ; ils te feront jouir. »

Enfin la cérémonie se termine. En se relevant, elle constate que sa culotte lui colle aux fesses. Heureusement, son manteau est suffisamment épais pour ne rien laisser paraître. Elle a hâte de le retrouver, lui dire qu'il n'aurait jamais dû faire ça, mais aussi combien elle a adoré. Lui dire qu'elle voudrait qu'il la baise, violemment, lui dire qu'elle aime être sa femelle préférée.

De retour à la voiture, elle s'assoit en soupirant, le fixe du regard, longuement, puis lui sourit.

— C'était terrible ! J'ai eu un mal fou à ne pas gémir. Pas à cause de cet objet démoniaque qui vibrait dans ma chatte, mais à cause de la situation. Dans cette église, au milieu de tous ces gens, dans cette atmosphère tendue, je… j'avais envie de vous avoir à mes côtés, d'écarter les cuisses pour ouvrir le chemin à vos doigts… Oh, mon Dieu, vous avez fait de moi une dépravée, et… j'adore ça !

Il lui sourit, pose la main sur son genou et remonte la jupe. Machinalement, elle écarte largement les cuisses. En soupirant, elle fixe la main qui prend possession de sa chair, la peau moite au-dessus de la lisière des bas. « Vas-y, touche ma culotte ; elle est trempée, elle sent la femelle excitée. Tu veux la baiser ta femelle ? Tu veux qu'elle coule, salaud ? Tu veux que ma chatte gicle son sale jus de salope ? »

— Vous en aviez envie, Nicole. Venir à des obsèques en porte-jarretelles, avec un chemisier transparent, c'est quand même un peu provocant, non ? Vous saviez qu'en acceptant que je vous accompagne, j'allais vous faire connaître de nouvelles sensations. D'ailleurs, j'aimerais voir ces gros nichons remuer librement. Ouvrez votre manteau, Nicole, et retirez-moi ce soutien-gorge.

Excitée comme une folle, elle obéit.

— Avant, j'avais honte de mes gros seins ; maintenant, j'en suis fière, dit-elle en se tournant vers lui, le chemisier ouvert, exhibant ses seins gonflés de désir exacerbé. Vous savez, je ne suis ni une pute ni nymphomane. J'ai découvert le sexe, le plaisir de plaire, de m'exhiber. Ce sont les évènements que je vis qui sont excitants ; ils me transportent de plaisir.

Puis après quelques secondes, d'une voix gémissante elle lui demande :

— Ils sont assez gros pour vous, les nichons de votre femelle ?
— Ils sont superbes ; vous savez bien combien je les aime, vos belles mamelles de femelle !
— Oh… j'ai besoin de jouir, que vous me fassiez jouir. Emmenez-moi dans un endroit tranquille, un bois par exemple.
— J'ai une idée : retournons à l'église.
— Non, j'ai envie d'être…
— Venez, j'ai envie de baiser une veuve… sexy ! dit-il en la coupant.
— Mais je ne suis pas veuve, seulement divorcée.
— Ne voulez-vous pas vous amuser ? Allons-y, tout le monde est parti !
— Décidément, vous êtes incorrigible, répond-elle en soupirant. Je suppose que je n'ai pas le choix… Vous n'allez pas me baiser dans l'église, hein, vous n'allez pas faire ça ?
— Vous ai-je déjà forcée ?
— Bon, d'accord. Vous êtes sûr qu'il n'y a plus personne ?
— Mais oui, ne vous inquiétez pas ; et puis je suis là.
— Justement, c'est bien ce qui m'inquiète…

Ils entrent dans l'église, elle avec le cœur battant la chamade. Il l'entraîne vers l'escalier menant aux orgues. Dans le silence du bâtiment vide, elle a l'impression que le claquement des talons sur le sol de vieilles pierres est assourdissant.

— Donnez-moi votre manteau et passez devant, je vous suis.
— Je vous vois venir : vous voulez voir mes cuisses.
— Comment avez-vous deviné ? réplique-t-il en souriant.

Excitée à la folie, en tortillant exagérément des hanches, elle monte lentement l'escalier, faisant grincer le vieux bois des marches. L'homme en profite pour flatter des doigts le nylon couvrant les jambes. Elle s'arrête quelques secondes, le laissant prendre possession de sa peau avec veulerie. Lorsque les doigts atteignent la lisière des bas, elle reprend sa marche. Mais il l'arrête, saisit l'ourlet de la jupe et la remonte à la taille, la coince dans la ceinture pour qu'elle ne retombe pas. Il a devant lui, sur les marches menant à la mezzanine, une femme, les jambes gainées de bas marron foncé, les fesses moulées par une fine culotte ne cachant rien de sa chair. « Il voit tout ! Mes cuisses, mon porte-jarretelles, mes bas, mon… mon gros cul. Je suis folle de me laisser faire, mais c'est tellement bon… Vas-y, sers-toi ! »

Elle reprend sa marche, sublime, en se déhanchant pour mieux l'exciter.

— Vous êtes merveilleusement belle, bandante, belle à croquer.
— Bonne à baiser, vous voulez dire… répond-elle en chuchotant.

Arrivée en haut, elle colle son ventre contre la rambarde de la mezzanine, le regard face à l'autel en contrebas, se cambre.

— Retirez-moi ce truc ; j'ai envie de sentir votre bite.
— Votre vocabulaire s'améliore, ma chère femelle, et…
— Michelle ! Qu'est-ce que vous faites là ?

Elle rabat prestement sa jupe, croise les bras sur sa poitrine pour tenter de cacher ses seins totalement visibles à travers le corsage transparent.

— Bonjour, Nicole ; bonjour, Monsieur… ?
— Nicole, qui est-ce ?
— C'est… c'est… la responsable de la chorale. Elle joue de l'orgue et… mon Dieu, elle était là !

« Elle m'a vue les fesses à l'air… Elle nous a certainement entendus. Elle… elle va tout raconter au curé, aux gens de la paroisse ! » Michelle les regarde alternativement en souriant. Personne ne bouge. Le silence règne pendant quelques interminables secondes. Nicole est en mode panique, aucun mot ne peut sortir de sa gorge. Alors le boss tente de dédramatiser la situation.

— Enchanté, Madame… ?
— Moi de même, Monsieur. Mais appelez-moi Michelle ; je suis une amie proche de Nicole, affirme Michelle avec un large sourire.

« Une amie proche ? Elle est gonflée ! Nous n'avons jamais été amies, ni même copines. Quelle garce ! »

— Nous sommes si proches que nous avons les mêmes envies, et les… mêmes tenues sous nos jupes.

Nicole la regarde d'un air effaré. Toujours incapable de parler, de réagir, elle subit la situation avec angoisse. Toujours en souriant, Michelle fixe le boss, se penche pour saisir l'ourlet de sa jupe qui lui couvre les genoux et la remonte lentement jusqu'à ce que la chair blanche des cuisses apparaisse au-dessus des bas, la peau barrée par les lanières d'un porte-jarretelles de couleur rouge-orangé et d'un slip assorti, l'ensemble étant un peu vulgaire. Les cuisses sont un peu maigres, avec du jour à l'entrejambe.
« C'est pas vrai… elle va quand même pas faire ça ! »

— Vous voyez, moi aussi je m'habille comme une pute sous mon apparence sage. Depuis que j'ai vu Nicole venir assister à la messe en porte-jarretelles, j'ai compris qu'elle est possédée par le vice. Alors je fais comme elle. Ça vous excite, Monsieur ? Moi, ça m'excite de me montrer à vous. Vous alliez la baiser ? Voulez-vous que je vous suce avant de l'enfiler, cette pute ? Je suce bien, vous savez…

Nicole sent la panique monter en elle. « La salope… Elle va me piquer mon amant, mon mec ! Qu'est-ce qu'il attend pour l'envoyer balader ? » Elle fixe son boss d'un regard, cherchant du secours.
Le boss s'approche de Michelle, lui saisit le bras, la retourne, la plaque contre le clavier des orgues, appuie sur le haut du dos pour la forcer à se courber. Puis il baisse la culotte et lui assène une claque sonore sur chaque fesse.

— Écoutez-moi bien : Nicole n'est pas une pute ; je veux que vous vous rentriez ça dans le crâne. Vous avez tout intérêt à être discrète, sinon je m'occuperai personnellement de vous. Avez-vous bien compris ?

Pour appuyer ses dires, il assène une autre paire de claques encore plus fortes sur les fesses de Michelle.

— Aïe… vous me faite mal ! Oui, oui, je suis discrète.
— Nicole, venez la punir.

« Ouf, il me défend. Mon Dieu, j'ai eu peur… » Nicole s'ébroue, avale un grand bol d'air et s'approche.

— Tu as compris, salope ? Je ne suis pas une pute ! Moi, je ne vais pas dans un parking pour sucer des bites d'inconnus.

Et elle se met à asséner des claques sur les fesses de Michelle, ne s'arrêtant que lorsque la main lui fait mal.

— Ouiii, arrêtez, j'ai compris, je… je vous promets de ne rien dire.
— Nicole, je crois que vous avez des choses à me raconter, dit le boss. Je vous écoute, ma femelle préférée.

Nicole souffle, reprend le dessus sur la panique qui un moment l'avait laissée sans réaction. Et elle reprend la fessée, évacuant la peur qui l'avait envahie. Puis elle cesse, raconte à son boss ce qui s'était passé le dimanche après-midi chez Michelle, qui s'était mise nue devant elle en prenant le thé, se faisant jouir en s'enfonçant un gode dans le vagin, les aveux qu'elle avait faits au sujet de son mari l'emmenant dans un sous-bois où elle s'exhibait et suçait les sexes des voyeurs, mais en prenant soin de ne pas faire mention de l'épisode où elle s'était fait lécher la chatte par la garce. Pendant ces explications, Michelle n'a pas bougé. Les fesses écarlates, elle écoute sans oser interrompre Nicole.

— Eh bien, c'est intéressant, tout ça. En effet, c'est une pute, cette chef de chorale. Je crois qu'il faut la punir encore plus ; par exemple en la frustrant. Qu'en pensez-vous, Nicole ?
— Bonne idée, mais comment ?

Il s'approche de sa maîtresse, l'enlace, prend ses lèvres pour l'embrasser profondément tandis que Michelle n'ose toujours pas bouger. Il remonte la jupe de Nicole, flatte les cuisses en faisant crisser le nylon et lui murmure :

— Elle ne va pas gâcher notre matinée ; je vais vous baiser, bien à fond, devant elle.

Puis, s'adressant à Michelle en utilisant son ton autoritaire :

— La pute, asseyez-vous sur le tabouret. Ne bougez surtout pas ; je ne veux rien entendre.
— Je ne bougerai pas, promis. Oui, je suis une pute… C'est la faute du Malin, le diable qui a pris le contrôle de moi, et…
— J'ai dit sans un mot !

Elle se tait et s'assoit en baissant la tête.

Nicole respire, l'excitation reprend le dessus. Son boss a maîtrisé la situation. Rassurée, son amant ayant réagi comme il le fallait, elle lui adresse un large sourire puis lui tourne le dos, le cul bien en vue du regard de l'homme, baisse sa culotte en gardant les jambes tendues. La grosse gélule tombe dans le creux du tissu : sa vulve étant tellement détrempée de cyprine, le poids de l'objet pourtant léger a fait le reste. Elle émet un petit rire, se débarrasse de sa culotte. Puis elle se tourne vers Michelle, lui donne la grosse gélule.

— Tiens, salope. Lèche. Lèche bien !

Michelle, ayant bien compris qu'elle a intérêt à obéir, prend l'objet gluant de mouille et le lèche tout en gardant les yeux baissés.

— Quelle dépravée, celle-là ! Une vraie pute obéissante. Regarde-nous : je vais le sucer.

Fébrilement, elle dégrafe le pantalon de l'homme, extirpe du slip la queue déjà dure, s'agenouille, les cuisses bien écartées et le suce goulûment avec veulerie.
Après quelques minutes, lorsqu'elle le sent au bord de l'éjaculation, elle se lève, se remet contre la rambarde face à la nef et lui présente son cul. En plein délire, utilisant le tutoiement, elle lui lance :

— J'aime ta bite… Bon Dieu, elle est dure ! Vas-y, baise-moi, fort ; baise ta femelle préférée ! Je suis ta salope, lui murmure-t-elle.

Il agrippe les hanches, fixe du regard le large cul et s'enfonce en elle, bien profond. Ses fesses, un peu grasses, tremblent à chaque coup de boutoir que l'homme lui assène. Elle gémit, apprécie la sensation de la queue qui prend possession de sa chatte. Folle d'excitation, Nicole se met à délirer. Jetant un œil vers Michelle, elle l'aperçoit la jupe relevée, les cuisses écartées, se fouillant la vulve. Furieuse, elle lui lance :

— Regarde-moi, traînée ! Je lui offre mon gros cul ; il me baise bien…

Il la retourne face à lui, passe une main sous un genou pour lui relever une cuisse afin de mieux s'enfoncer en elle. Elle lui tend les lèvres, l'embrasse furieusement. Une forte odeur de sexe couvre celle du vieux bois de la mezzanine.

— Tu vois bien tout, Michelle ? Je sens sa bite ; elle est dure, elle me remplit… Il va m'envoyer son foutre !

Folle d'excitation, la voix hachée par la jouissance qui monte, elle parvient à dire :

— Oh… il a enfoncé un doigt entre mes fesses ! C'est vicieux… c'est tellement bon ! Toi, on t'emmènera sur des parkings d'autoroute… tu feras la pute, salope… tu… tu suceras les queues sales des camionneurs, et…

Sous les coups de queue que son amant lui assène et le doigt qui fouille son anus, elle se met à crier. Ses jambes tremblent, et elle jouit en lâchant un jet de mouille sur la queue de son amant.

Un lourd silence envahit la mezzanine, hormis la respiration encore un peu haletante de Nicole. Patrick la redresse, dépose quelques baisers sur le visage.

Une idée perverse vient de germer dans le cerveau encore embrumé de Nicole. Elle se met face à Michelle, les pieds bien écartés, et la fixe. Un filet de sperme s'écoule de sa chatte, reste accroché aux poils quelques secondes, puis d'autres grosses gouttes dégorgent du con enflammé, glissent le long de la cuisse avant de tomber sur le vieux parquet. Alors, posant un doigt sur le liquide gluant, elle en récupère une larme, le porte à sa bouche, le regard défiant Michelle comme pour lui dire « son sperme est à moi ».


Le lendemain matin, Nicole a tenté de se concentrer sur son travail, sans réel succès. Elle est constamment excitée et attend fébrilement que les bureaux se vident pour l'heure du déjeuner. En se levant ce matin, les souvenirs de la veille ont ressurgi de façon lancinante. Alors elle s'est apprêtée avec soin : les cheveux bien tirés en chignon, elle a mis une jupe marron foncé, un chemisier beige assorti, des bas de couleur chair, un porte-jarretelles blanc, et des escarpins noirs aux pieds ; puis des bracelets à chaque poignet, les ongles vernis, long collier autour du cou dont la boucle basse repose sur le haut des seins.

Son boss est déjà venu la saluer lorsqu'il est arrivé au bureau. Un échange de regards a suffi pour qu'il comprenne : elle a envie de baiser. Il lui a lancé un « À tout à l'heure, midi trente ? » ; elle a acquiescé par un hochement de tête accompagné d'un sourire complice.

Midi presque trente… Elle ferme à clef la porte de son bureau, retire sa culotte, change sa jupe pour une autre plus évasée au bas des cuisses mais ultra serrée aux fesses, qui lui moule délicieusement le derrière, ce large cul que son boss aime avoir sous les yeux lorsqu'elle lui tourne le dos. Elle ouvre son chemisier, se débarrasse du soutien-gorge : son boss aime tant ses « gros nichons qui ballottent », comme il se plaît à dire… Elle vérifie son maquillage, sort de son bureau et entre dans celui du boss, ferme la porte à clef. Debout face à lui, elle se laisse examiner, tremblante d'excitation.

Elle saisit l'ourlet de sa jupe, la remonte pour pouvoir attraper les bords de sa culotte qu'elle baisse en se tortillant un peu maladroitement. Puis elle rabat sa jupe, s'approche du plateau derrière lequel est assis son boss, y dépose la culotte. La voix rendue rauque par un désir trop longtemps contenu, elle demande :

— Monsieur, je suis très excitée avec ce porte-jarretelles et ces bas ; je n'en peux plus, et… votre femelle préférée a envie de sucer votre bite.

Elle contourne le bureau, dégrafe le pantalon de son boss, extrait la queue déjà raide. Alors, accroupie, jupe remontée à la taille, elle lève les yeux, plonge son regard dans celui de l'homme et engloutit la bite dans sa belle bouche de femelle avide.