Bêtisier

Vous l’aurez compris avec ce titre, ce chapitre sera une compilation d’anecdotes amusantes (et parfois un peu gênantes) qui me sont réellement arrivées. Bien sûr, il s’agira d’anecdotes en rapport avec la sexualité. Je ne vais pas les raconter par ordre chronologique ni même préciser l’âge (sauf au cas où cela pourrait avoir un intérêt dans le récit) auquel j’ai vécu chacune de ces situations cocasses. En espérant que ça vous amuse.

Comme un cheveu sur la soupe

La première anecdote est une histoire qui n’est pas arrivée qu’à moi. Pour en avoir parlé avec des amis, je sais que ça peut se produire de temps en temps ; peut-être avez-vous déjà connu cette situation également.

Je suis dans le plus simple appareil, agenouillé sur le lit, penché en avant. Mon visage est encadré par deux jolies jambes à la peau douce. Je suis en train, comme vous vous en doutez sûrement, de pratiquer un cunnilingus. La bouche collée à son intimité, ma langue s’active sur le petit berlingot de ma copine. Je la doigte en même temps pour lui donner encore plus de plaisir tandis que de mon autre main je caresse son corps. Tout se passe pour le mieux, je me délecte de son sexe et de sa cyprine.

Le détail important qu’il faut que je précise, c’est que la belle n’est pas épilée au niveau de son sexe : son petit buisson d’amour est taillé, bien sûr, mais elle arbore quand même une jolie petite toison. J’aime tellement cette pratique que j’ai toujours du mal à me contenir et à m’arrêter. C’est encore le cas aujourd’hui, mais la jeune femme me demande de venir avec insistance, elle me veut en elle. « Viens, viens… » répète-t-elle. Elle essaye de me prendre par les épaules pour m’attirer vers le haut. Mais cette fois, au-delà du fait que j’adore ce que je suis en train de faire, il y a autre chose qui me retient « en bas ».

Je ne sais pas exactement comment c’est arrivé, mais j’ai un poil pubien de la demoiselle qui se balade dans ma bouche. C’est gênant, et je ne sais pas trop comment le retirer, surtout qu’il bouge et que je ne sais pas exactement où il se trouve. Je finis par venir sur elle comme elle le souhaite et par la pénétrer. Je plonge ma tête dans son cou, et avec mon doigt j’essaye de choper ce putain de poil. Elle veut m’embrasser, et ne comprend pas pourquoi je ne veux pas. C’est affreux ! Je me dis que si je ne le retire pas et que je l’embrasse, elle va peut-être se retrouver avec son poil dans la bouche ou le sentir dans la mienne. C’est une situation assez embarrassante… J’ai l’impression que ça dure depuis un moment alors que ça ne fait sûrement que quelques secondes que je suis en train de « batailler ». Le temps me paraît très long, pourtant. C’est vraiment stressant. J’ai envie de me comporter normalement, et en plus j’ai peur qu’elle se vexe et qu’elle croie que je n’ai pas envie de l’embrasser. Finalement, j’arrive enfin à me débarrasser du pileux intrus et je peux reprendre nos ébats d’une manière plus naturelle et décontractée.

Si cela devait m’arrivait aujourd’hui, je pense que je dirais simplement à ma partenaire que j’ai un petit souci, et nous en rigolerions probablement. Mais à cette époque-là je n’ai pas osé ; j’ai eu peur de la mettre dans l’embarras et du ridicule de la situation. Je ne voulais pas casser un moment agréable et chaud. Mais, d’une certaine façon, j’ai bien fait : ça rend le souvenir plus amusant encore.


Bon anniver-sexe

Ma deuxième anecdote met en évidence que, parfois, les amis (surtout quand ils sont tout juste majeurs) peuvent être un peu crétins et lourds, même sans vouloir être méchants ni malintentionnés.

C’est le jour de mon anniversaire, et pour l’occasion je suis chez un ami avec plein de potes à nous. Depuis quelque temps il m’arrive de coucher avec une fille. Amélie n’est pas un canon, mais une coquine ; ça, c’est certain. De plus, elle possède deux gros atouts dans son soutien-gorge et, à cet âge-là, ce sont déjà des qualités qu’un jeune homme aime admirer chez une fille. Ce qui est étonnant par contre, c’est que par la suite, mes goûts se précisant et s’affinant, il se trouve que j’ai accordé ma préférence à des poitrines plus modestes. Mais revenons à ce jour d’anniversaire.

Amélie est présente, et je dois avouer que j’ai très envie qu’elle s’occupe de ma bougie ; l’occasion paraît idéale. Je me rapproche d’elle et la papouille de manière très explicite. Mon pote ne tarde pas à s’en apercevoir et vient me dire discrètement que je peux aller dans la chambre d’amis pour fêter dignement mon anniversaire avec Amélie. J’accepte dans la seconde et invite la coquine à me suivre.

Quelques minutes plus tard, je suis allongé sur elle ; nous sommes en train de coucher ensemble. Nous n’avons pas pris le soin ni le temps de nous cacher sous les draps : c’est censé être un petit coup vite fait… Les volets sont presque entièrement clos, donc nous sommes juste éclairés par un filet de lumière du jour. Il me semble percevoir des bruits, puis plus rien. Donc je continue à m’activer sur Amélie.

Soudain, la porte s’ouvre à la volée, la lumière s’allume, et je vois pratiquement tous mes copains entrer dans la chambre en hurlant « Joyeux anniversaire ! » Quelle bande de crétins ! Je me retrouve cul nu, entre les cuisses de ma copine, sous les yeux de ces débiles qui restent là à se marrer. J’aimerais me lever pour les chasser et leur jeter des trucs à la gueule, mais si je me lève j’expose de fait le sexe ouvert d’Amélie et le mien en me retournant. Bref, je suis coincé !

Je leur hurle dessus, je les insulte, et eux ils se marrent comme des baleines. Amélie se cache comme elle peut et croise les bras sur sa poitrine imposante. En fait, ces débiles, ne me voyant plus, ont obligé mon pote à leur dire où j’étais, et avec qui surtout. C’est d’ailleurs lui qui arrive en dernier et qui fait sortir tous les autres en gueulant et en les poussant. Tout le monde sort, la lumière s’éteint et la porte se referme. Nous nous regardons ; la honte et la colère se lisent sur nos visages. Puis, petit à petit, comme dans une vidéo traitée au morphing, nos visages se transforment : la honte et la colère deviennent lubricité et amusement. Nous sourions, nous nous embrassons, et petit à petit je reprends mes mouvements.


En coup de vent

Pour ma troisième anecdote, je vais repartir sur une histoire de cunnilingus. Je suis dans la même position que pour la première anecdote, agenouillé entre les jambes d’une jolie jeune fille. C’est la première fois que je lui donne du plaisir de cette façon, et comme toujours je m’applique à la tâche. Je suis en train de lécher son clitoris pendant que deux puis trois de mes doigts font des allers-retours dans son sexe trempé. Tout se passe très bien ; la demoiselle apprécie, et moi je suis fou d’excitation tant j’aime ce que je suis en train de faire.

C’est là qu’en enfonçant mes doigts et en les retirant une fois encore, un étrange bruit se fait entendre. Je rêve, ou elle vient juste de me péter dessus ? Je m’arrête, ne sachant pas quoi faire et n’osant pas trop respirer. Elle me regarde ; je ne sais que dire. En fait, je viens d’assister – et aux premières loges – à un « pet de chatte » (l’expression est moche, mais je ne me vois pas utiliser le terme de flatulence vaginale). À cette époque je ne connaissais pas cela, et j’avoue que j’ai eu très peur.

Assez vite, une fois qu’elle m’a expliqué le truc, on en rigole ensemble. J’aime à imaginer que ma petite mèche de cheveux s’est soulevée au souffle de ce « pet de chatte » ; c’est d’ailleurs ce que je lui dis en rigolant. Je me doute que ma réaction sur le moment peut paraître idiote et que je n’aurais jamais dû penser qu’elle se lâchait sur moi, mais mettez-vous à ma place et n’oubliez pas que je n’étais pas encore très expérimenté. C’est arrivé plusieurs fois par la suite avec elle, et je n’en ai plus jamais fait cas.


Du danger de la moquette (et du mélangisme)

Cet épisode amusant se déroule pendant ma toute première expérience de mélangisme. Ma copine et moi avons décidé de fêter Noël avec un couple d’amis quelques jours après le 25, car pendant cette période les gens sont surtout en famille. On se retrouve dans notre appartement, le 28. Nous avions déjà couché avec un ami à moi à trois avec ma copine et on s’était dit que ça pourrait être intéressant de renouveler l’expérience, mais avec un couple. Cette soirée semble être l’occasion idéale. Je vous passe les détails pour en venir plus précisément à l’anecdote.

Après quelques attouchements et jeux de bouches, ma copine est sur le lit avec son amant d’un soir tandis que (je ne sais plus exactement de quelle manière) je suis sur la moquette avec ma maîtresse. Je suis assis, adossé contre le mur, nu bien sûr, et elle me chevauche, empalée sur moi. Je lui tiens fermement les fesses et je l’aide de cette façon à s’activer sur mon sexe. Elle va d’avant en arrière et accélère de plus en plus, jusqu’à jouir dans cette position. Nous changeons ensuite de position une ou deux fois.

Ce n’est que plus tard dans la nuit que j’ai remarqué des marques sur ses genoux. Étonné, je lui demande ce qu’elle a. En fait, c’est le frottement de ses genoux sur la moquette qui a entraîné un genre de brûlure sur ses deux genoux. Ainsi elle aura pu conserver durant quelques jours un souvenir physique de nos ébats imprimé sur sa peau.


Nausée, nausée Joséphine

C’est l’anniversaire de la sœur de ma copine. Nous nous connaissons depuis quelques mois mais nous ne sortons ensemble que depuis deux semaines. Nous n’avons pas encore couché ensemble. La soirée se déroule bien et je dois dormir avec ma copine ce soir. Il se peut donc que ce soit le bon moment pour notre première fois. Je fais attention de ne pas trop boire pour être au mieux de ma forme au cas où, mais ma copine a décidé de bien fêter l’anniversaire de sa sœur. Elle boit pas mal et fume même un peu d’herbe. Maudit mélange !

Bien plus tard dans la nuit, nous partons au lit. Moi, je suis chaud et j’ai très envie de coucher avec elle, et je m’aperçois qu’elle aussi. C’est cool ! Nous nous déshabillons en prenant le temps de nous découvrir en douceur. Son corps est magnifique. Je suis fou d’elle et j’ai envie de lui faire l’amour. J’ai envie que cette première fois soit magique pour elle comme pour moi (oui, c’est un peur fleur bleue, je sais). Du coup, je lui demande si elle n’est pas trop ivre et si elle en a vraiment envie : je ne voudrais pas profiter d’elle alors qu’elle est saoule, mais elle m’assure qu’elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle fait. OK, allons-y ! On se chauffe un peu et je lui fais un petit cunni. Je mets mon préservatif et m’installe entre ses jambes. Nous commençons à faire l’amour. C’est franchement top.

Mais (oui, il y a un mais, sinon ce ne serait pas un bêtisier) soudain, elle me demande d’arrêter. Je suis étonné parce que je croyais que ça se passait bien. Je lui demande si je fais quelque chose de mal ; elle me répond précipitamment que le problème ne vient pas de moi mais qu’il faut que je me retire. Je me dégage d’elle, et à peine ai-je reculé qu’elle se lève et part en courant. Et là, j’entends que ma copine vomir dans les toilettes, et pas qu’un peu : elle est en train de recréer les chutes du Niagara, mais version dégueulis ! Quand elle revient, je la regarde et souris, mais je lui dis aussi qu’on va remettre notre première fois à plus tard. Elle rit jaune mais elle est d’accord ; cela dit, je m’en doutais.

Nous avons fait notre vraie première fois quelques jours plus tard, et tout s’est très bien passé cette fois.


Tout nu et tout… gêné

Nous sommes en vacances d’été dans l’Hérault. Quand je dis « nous », il s’agit de ma meilleure amie (et ex) et moi. Ce jour-là il fait très beau et très chaud. Nous venons de visiter un joli petit village et nous décidons de nous arrêter au bord de la rivière pour nous poser et nous baigner. Nous trouvons un emplacement pour garer la voiture puis nous longeons la rivière afin de trouver un coin sympa et tranquille. Et voilà, nous arrivons sur un très joli spot. Nous nous installons sur les rochers, un peu en hauteur avec la rivière en contrebas. Ma copine se met en maillot deux pièces et se pose pour bronzer. Je me mets en maillot et plonge directement dans l’eau du haut du rocher. Je barbote un peu, et quand je ressors ma pote est là, assise au soleil. C’est mon ex – je vous l’ai déjà dit – mais je suis célibataire et son corps me fait toujours autant d’effet. Elle s’enduit le corps d’huile de monoï ; sa peau est superbe. Elle me connaît bien et sait que je suis un coquin et un déconneur. Je l’appelle en enlevant mon maillot de bain puis, exhibant bêtement mon sexe en demi-érection, je l’interpelle :

— Hé regarde ! Tu me fais encore pas mal d’effet, dis donc…
— T’es con… me balance-t-elle en se marrant. Rhabille-toi, crétin !
— Hum, non, je crois bien que je vais rester comme ça un moment et profiter du soleil.

Je m’avance vers le bord du rocher qui surplombe la rivière et la berge. Dos à elle, je lui montre mes jolies petites fesses (oui je sais, ça fait prétentieux, mais je vous jure que c’est vrai) blanches. Une fois tout au bout du rocher, pour la faire marrer je déclare à haute voix, avec ma main tendue au dessus des yeux, le regard vers l’horizon :

— Azur, nos bêtes sont bondées d’un cri. Je m’éveille, songeant aux fruits noirs de l’amibe dans sa cupule verruqueuse et tronquée… Saint-John Perse.

Je ne connais pas Saint-John Perse par cœur : c’est juste la phrase que sort Christian Clavier dans Les bronzés quand il s’avance dans la mer. Ma copine sait à quoi je fais référence, et on se marre tous les deux, tant et si bien que je ne fais pas attention aux bruits autour de moi ; de plus, le son du torrent ajoute à ce manque d’attention. Pourtant, du coin de l’œil, il me semble voir bouger quelque chose de l’autre côté de la rivière. Je me retourne entièrement pour voir de quoi il s’agit puis, étant en hauteur, je baisse les yeux sur la rive opposée ; et là je vois une petite famille : le père, la mère et deux enfants (garçon et fille) qui doivent avoir entre cinq et sept ans environ. Vu comme je suis placé, ils ont une vue imprenable sur mes bourses et mon sexe toujours en semi érection.

Mon visage se décompose et mon sourire s’efface ! Je rougis et pose immédiatement les mains devant moi pour essayer de cacher mon service trois-pièces. Je suis plus gêné que jamais, surtout par rapport aux enfants. Je me sens mal à l’aise pour cette famille qui voulait juste se détendre au bord de la rivière et qui tombe sur énergumène à poil sur un rocher en train de se marrer. Je me confonds en excuses et demande à ma copine de me balancer une serviette ou mon maillot, mais cette garce préfère se tordre de rire et me regarder galérer. Je m’accroupis et me recroqueville en lui disant de se grouiller ; elle finit par m’envoyer une serviette que je m’empresse de passer autour de ma taille, puis je me relève enfin.

Les parents et leurs enfants sont en train de s’éloigner pour trouver un autre endroit où se poser. Je m’excuse encore une fois auprès d’eux ; ils me regardent en souriant et m’assurent que ce n’est pas très grave. Ils ont vite compris à ma réaction que j’étais encore plus gêné qu’eux.

Mon amie se fout encore régulièrement de moi à cause de cette anecdote.


Et voilà, c’en est fini de mon petit bêtisier. J’espère vous avoir fait sourire, tout en souhaitant ne pas être le seul à avoir vécu de telles situations rigolotes et gênantes à la fois.