Demande-moi ce que tu veux

Sur le chemin du retour, dans la voiture, Maëlle ne tient plus en place. Elle ne voulait pas partir, et voilà que maintenant elle a hâte de rentrer à la maison. Bien étonné, je lui demande ce qu'elle a. Elle me répond qu'elle a juste un truc à voir sur Internet. Une boule me chauffe le ventre ; je pense deviner qu'elle souhaite maintenant retrouver son admirateur secret.

Arrivés à destination, elle m'aide à débarrasser la voiture et disparaît dans sa chambre. J'hésite à la rejoindre tout de suite sur Twibook, mais je me dis que je devrais éviter. Après ce week-end tendu, il serait temps que je mette fin à cette folie car cela m'emmène sur une mauvaise voie. Malgré tout, l'excitation est trop forte et je me précipite à mon tour dans ma chambre.

J'ai de plus en plus de mal à me laisser convaincre par mes propres protestations. Et puis je suis curieux de savoir ce qu'elle pourra révéler à son admirateur de son week-end. Installé sur le lit, j'allume mon ordinateur portable et me connecte au site. Je double-clique sur son nom.

« Bonjour, ma belle. Alors comment s'est passé ton week-end ? »
« Très bien. C'était très cool, mais tu m'as manqué. »
« Oui, à moi aussi nos conversations m'ont manqué. C'était si triste sans toi, mais l'important c'est que tu te sois bien amusée. Tu me racontes ? »
« Oh, il n'y a pas tant de choses à dire. C'était très reposant. Je me suis baignée, j'ai discuté un peu avec mon père, lu un peu, et surtout fait bronzette. Tu verras, j'ai pris des couleurs, de partout. »
« De partout ? J'ose comprendre que tu as fait tomber le maillot ? Et devant ton père en plus ? Tu n'étais pas un peu gênée ? »
« Si, un peu au début, mais après ça allait mieux. C'est mon père, il s'en foutait, alors je ne vois pas pourquoi je m'en serais privée. »

M'en foutre ? Si elle savait, la pauvre, l'effet que cette vision de rêve a eue sur moi !

« Et puis, poursuit-elle, j'exagère un peu quand je dis « de partout ». J'ai juste fait tomber le haut. J'allais pas non plus me mettre à poil devant mon père ; j'ai mes limites, mais c'était déjà pas mal. »

Des limites ? Mais en attendant cela ne la gênait pas que moi, à poil, je la prenne dans mes bras. Va-t-elle me parler de ce passage ?

« Et avec ton père, comment cela s'est-il passé ? L'autre fois, tu lui en voulais car tu pensais qu'il avait oublié ta mère… »
« Oui, mais je me suis trompée. D'ailleurs, merci à toi : notre discussion m'a permis de relativiser les choses. Il n'a pas oublié ma mère, et même si c'était le cas, il a droit au bonheur. Je lui ai dis que cela ne me dérangeait pas s'il fréquentait d'autres femmes. »
« Eh bien, sacrée évolution ! Voilà qui a dû l'apaiser. »

J'essaie d'insister ensuite sur sa relation père-fille, voir comment elle a vécu les évènements de ce week-end, ce qu'elle a vraiment ressenti à se promener seins à l'air devant son père. Rien n'y fait, je n'obtiens rien de croustillant. Elle n'évoque même pas notre sieste de cet après-midi, bien que mes questions tentent de la pousser sur ce terrain. Non, pour elle tout semble normal, elle n'a rien de particulier à me dire. Me voilà quelque part déçu. J'espérais qu'elle avoue s'être au moins sentie troublée ; mais non, rien. À moins qu'elle n'ose pas dire à son admirateur ses véritables sentiments et une attirance naissante envers son père, de peur qu'il la juge mal. Mes fantasmes me font sûrement perdre conscience de la réalité, je ne sais plus quoi penser.

Tant pis, mettons ma déception de côté et passons à autre chose. Je dois dire que mon excitation du week-end me brûle encore dans les veines. J'espère pouvoir enfin libérer la tension qui m'anime. Je sais que je ne devrais pas, mais il me faut nourrir ma bête. De toute façon, si Maëlle n'est pas intéressée par son père, elle l'est par son admirateur, ce qui revient presque au même.

« Maëlle, je voudrais te voir. Peux-tu allumer ta cam ? »

Elle n'est pas longue à accéder à ma requête. Son visage souriant apparaît sur mon écran. Une lueur anime son regard. Mon cœur s'accélère.

« Et si tu me montrais l'effet de ton bronzage ? Déshabille-toi… »

Une fois le message envoyé, j'ai soudain peur d'avoir été trop direct, mais son sourire m'indique qu'elle ne le prend pas du tout mal. Elle doit apprécier que je prenne pour une fois les devants et se hâte d'obéir. Enfin, pas tout à fait puisqu'elle joue avec mes nerfs en prenant son temps à défaire sa chemise et son soutien-gorge. De mon côté, mon sexe s'est redressé en un éclair.

Ses seins me réapparaissent une nouvelle fois dans toute leur splendeur, et cette fois dans un cadre plus érotique que le reste du week-end. Elle fait glisser ses mains sur sa poitrine et l'enserre afin de me provoquer. Mon état d'excitation est à mon comble et je me sens douloureusement à l'étroit dans mon pantalon. Je libère ma hampe et commence à la caresser avec douceur. Je crois que je ne suis plus capable de prendre une décision rationnelle.

« Maëlle, je veux en voir plus. Déshabille-toi complètement. »

Son regard est surpris et son sourire s'efface alors qu'elle se mordille les lèvres. Elle hésite. C'est une nouvelle étape que je réclame. Peut-être en demandé-je trop.

« D'accord, m'écrit-elle cependant. Comme tu veux. »

Elle se lève de sa chaise, recule un peu pour bien être visible en totalité par sa cam. Elle détache les boutons de son jean un à un avec une ferveur retenue. J'ose à peine croire ce que je viens de demander à ma fille. Je n'arrive plus à la considérer comme telle sur le moment : elle est une femme que je désire.

La voilà maintenant en petite culotte rose. Elle hésite encore à se séparer de ce dernier rempart. Je relance un message pour l'encourager. Elle m'obéit encore et sa culotte timide tombe à ses pieds. Je crois que je peux maintenant lui demander n'importe quoi ; elle est à moi !

« Approche-toi, je veux voir de plus près. »

Conquise, elle s'avance. Je peux voir sa fine toison blonde qui lui recouvre le pubis et ses lèvres envoûtantes. Elle pivote sur elle-même afin que je la découvre sous tous les angles et que j'admire sa croupe harmonieuse. Mes mains glissent avec plus d'ardeur le long de mon membre. Le spectacle est saisissant.

« Tu es vraiment une jeune femme merveilleuse, Maëlle, belle et sensuelle. Je suis heureux de te connaître. Comment te sens-tu ? »

Elle se penche pour me répondre, m'offrant une vue magnifique sur ses seins.

« Moi aussi je suis heureuse de te connaître et de te plaire. Je crois que ça me plaît de pouvoir me montrer toute nue à toi et de savoir que tu as les yeux fixés sur ma chatte. D'ailleurs, tu la préfères rasée ou comme cela ? »
« En général, je préfère rasée ; mais là c'est très joli aussi. Es-tu excitée par la situation ? »
« Oui. Et toi ? Je t'imagine déjà en train de te caresser devant ton écran. »
« Et tu imagines bien, ma chérie. Ferais-tu tout ce que je te demande ? »
« Oh oui. Demande-moi ce que tu veux. Je veux te satisfaire. »
« Déjà, si tu t'asseyais, parce que là tu risques de te casser le dos à la longue. »

Elle rit et obéit. Elle manipule ensuite sa caméra pour m'offrir la vision la plus intéressante et complète possible. Ses mains glissent sur ses cuisses écartées.

« Tu es une drôle de fille, Maëlle. Tu ne sais toujours pas qui je suis, et pourtant tu promets de m'obéir. »
« Moi aussi je m'étonne, mais même si je ne connais pas ton nom, je sais qui tu es au fond et j'ai confiance. Et puis, je crois que l'inconnu m'excite vraiment. Je n'ai pas envie de connaître ton identité. Savoir que tu bandes pour moi me convient très bien. »
« Oh oui, je bande, ma chérie, comme un fou ! Je sais que je ne devrais pas… Tu me rends dingue. »
« Alors soulage-toi, mon cher admirateur. Laisse-toi aller. Il n'y a aucun mal à se faire plaisir. »
« Toi aussi, ma belle, je veux te voir te donner du plaisir. Je veux te voir te soulager. Caresse-toi les seins et masturbe-toi. Je serais là, les yeux rivés sur ton corps et je ne manquerai pas une miette. »
« À tes souhaits… »

Mes mots ont l'air de l'émouvoir avec force. Elle ne tient plus en place. Ses mains s'agitent sur et entre ses cuisses. Des doigts disparaissent dans sa vallée aux merveilles. Ils en ressortent recouvert de son miel. Comme j'aimerais le goûter, m'abreuver de ce nectar délicat… Son autre main empoigne un sein et le triture dans tous les sens. J'imagine aisément ce contact dodu sous ma paume. J'y plongerais ma bouche et je lécherais cette grosse friandise !

J'admire son corps offert et ses gourmandises exquises. C'est le plus fin des spectacles. Elle a vraiment un corps de rêve. Tout amant serait heureux de la posséder. Je me régale aussi de son visage d'ange, de ses lèvres brillantes, de son regard couleur menthe et de sa chevelure dorée. Son expression prend une allure extatique tandis qu'elle se donne du plaisir devant son admirateur. Elle est à croquer !

Ma main s'agite sur mon membre. Après l'excitation du week-end, c'est bon de se laisser enfin aller. Je me branle en reluquant ma fille faire de même. Cela aurait été impensable il y a encore quelque temps. Je ne rate rien du spectacle, observent ses doigts qui continuent de s'activer dans sa vulve et sur son clitoris. Oh, comme je suis fou ! Mais c'est si bon…

Sur son fauteuil, les jambes grandes écartées, Maëlle ne tient plus en place. Son corps, comme possédé, remue dans tous les sens. Sa bouche est grande ouverte et ses yeux sont fermés de bonheur. Nul doute qu'elle prend énormément de plaisir, et très vite. Je ne serais pas étonné qu'elle atteigne l'orgasme dans les minutes qui viennent. Et dire que tout se passe dans la chambre d'à côté !

Moi de même, trop excité par la dégustation visuelle, je ne tiendrai plus longtemps. C'est tellement exceptionnel comme show que le plaisir va rapidement m'emporter. C'est une chance unique qui s'est offerte à moi et que je savoure en conséquence. Ma main s'agite avec frénésie sur mon membre. Mon corps se soulève et j'éjacule de puissant jets de semence partout sur mon matelas. Oui, enfin je jouis !

De son côté, Maëlle aussi est proche du précipice. Ce n'est qu'après avoir lu mon message lui disant que j'ai atteint l'orgasme qu'elle atteint le sien. Elle se mord les lèvres pour ne pas crier, mais le cœur y est. Elle s'effondre ensuite dans son fauteuil, un grand sourire aux lèvres. Sa respiration est forte.

« Merci à toi, ma beauté. Tu étais magnifique. »


Une nouvelle semaine démarre. J'ai une sensation étrange au bureau ; tout a l'air si banalement irréel… C'est perturbant de retrouver mon train-train quotidien alors que ma vie est en train d'être chamboulée. L'arrivée de Valérie, notre nouvelle collaboratrice, apporte une touche d'inédit qui me sort un peu de la torpeur dans laquelle mes conversations avec ma fille me mettent. Je me suis pas trompé sur son compte : son enthousiasme et sa fraîcheur lui permettent rapidement de s'intégrer à l'équipe.

Le lundi, je reste la journée avec elle afin de l'aider à prendre pied dans l'entreprise. Elle comprend rapidement les enjeux de notre nouveau contrat et prend vite ses marques. Bien, je lui laisse plus d'autonomie et demande à Marc, l'un de mes meilleurs éléments, de rester à sa disposition en cas de besoin. Il semble ravi de ma demande. Je crois qu'elle lui a tapé dans l'œil.

Entre Maëlle et son correspondant, ça continue sur la même route. Dès que je quitte le bureau, je n'ai qu'une idée en tête : rentrer, rejoindre ma fille sur Twibook et l'observer se faire du bien devant sa webcam. À vrai dire, cette idée n'est jamais bien loin dans mon crâne tout au long des journées. C'est comme une obsession ou une drogue à laquelle je suis devenu accro. J'ai honte de penser à ma fille de cette façon, mais je suis incapable de résister. Diable, si j'avais su, me serais-je lancé dans cette entreprise folle ?

Je prends trop de plaisir à voir ma fille se caresser devant sa cam. La savoir se faire du bien dans la chambre d'à côté alors qu'elle s'imagine que son père ne se doute de rien est si excitant… Je colle mon oreille au mur pour entendre ses soupirs mais elle se montre discrète et je peine à vraiment les percevoir. Je m'imagine rentrer sans prévenir dans sa chambre afin de la surprendre. Dans mon scénario, prise sur le fait, elle décide de se donner à moi et je la baise sans ménagement. Ce n'est absolument pas crédible, mais ça me fait beaucoup fantasmer. Oui, j'ai honte de penser à ma fille de cette façon, mais tant que ça reste dans ma tête ou virtuel, il n'y a pas vraiment de mal. Jamais je ne la toucherai. Tout ça n'est que fictif. Impossible que mes fantasmes se concrétisent un jour.


Le mardi soir, après notre séance de masturbation et une conversation passionnante, Maëlle me surprend avec une nouvelle annonce :

« Demain, je ne porterai pas de culotte sous ma jupe. Tu seras le seul à le savoir, et tu y repenseras en me voyant. J'espère que tu banderas. Et moi je serai là, à me dire que tu peux être n'importe qui. Je ne chercherai pas à savoir si tu me regardes, mais tu peux être sûr que j'y penserai à chaque instant et que j'en mouillerai ma culotte… enfin, non, puisque je n'en aurai pas. »

Gloups, j'en bave devant mon écran rien qu'à y penser ! Ma fille ne semble pas avoir froid aux yeux. Ou alors c'est son admirateur qui la rend dingue. Elle est folle ! Sortir sans culotte n'est pas raisonnable… mais j'aime l'idée.