J'aimerais te faire un cadeau

Ces deux derniers jours, j'ai longuement repensé aux dernières paroles de Lucie, et je crains le pire. J'avais déjà du mal à poser des limites lorsque ça ne concernait que Maëlle et son admirateur, mais maintenant que cette diablesse de Lucie s'en mêle, où cela va-t-il nous mener ? Quoi qu'il en soit, on est mardi soir et je n'ai pas de nouvelles de la rouquine. C'est sûrement mieux ainsi. Je rentre du boulot après une journée éreintante. Même pas eu le temps de jouer à l'admirateur.

Maëlle a déjà mis les couverts, et une bonne odeur de rôti me fait saliver.
Je l'ai trouvée soucieuse mais n'ai pas voulu la questionner afin d'éviter toute dispute comme celle de la dernière fois. Si elle avait quelque chose à me dire, elle saura le dire.

C'est après le repas qu'elle le fait. Je suis installé sur le canapé, prêt à regarder les infos quand elle arrive avec une brochure dans les mains.

— Papa, il faut qu'on parle.
— Euh, oui…. d'accord, fais-je, inquiet.

Dans ma tête, j'entrevois tout de suite le scénario catastrophe : elle a découvert mon secret ! Mon cœur bat la chamade et des gouttes de sueur commencent à perler sur mon front. Elle inspire un grand coup et s'installe à côté de moi.

— Voilà, j'ai bien réfléchi : je ne veux pas faire des études de commerce après le bac.
— Ah ?

Ce n'est que ça ? Ouf ! Et moi qui craignais le pire… C'est vrai, j'avais complètement oublié cette histoire.

— Je veux faire des études artistiques.
— Tu es sûre ? la coupé-je. Réfléchis bien avant de te lancer.
— C'est déjà tout réfléchi. Voilà, j'ai épluché les différentes écoles et je suis tombée sur celle-ci. C'est l'une des plus proches, et le programme me plaît beaucoup.

Elle me tend sa brochure que je commence à feuilleter. Une école à Montausin ? Cela voudra dire qu'elle ne rentrera pas chaque soir. Merde ! Un pincement au cœur me prend, même si je savais que ce jour arriverait tôt ou tard.

— Pour l'instant, je pars avec un projet d'illustratrice, continue-t-elle tandis que je poursuis la lecture de la brochure, mais les deux premières années sont assez générales ; je pourrai toujours affiner mon projet après.
— Je vois, je vois… ne trouvé-je rien d'autre à dire, toujours sous le choc. Mais ce n'est pas un peu tard pour les candidatures ? Regarde là, elles sont fermées.
— Je sais, oui, mais j'ai appelé tout à l'heure et j'ai réussi à les convaincre de me laisser une chance. Au début c'était un refus catégorique, mais ma motivation a su faire la différence. J'ai un entretien la semaine prochaine, mercredi ; je me suis arrangée avec une amie pour y aller. J'ai même demandé à deux de mes professeurs de soutenir ma candidature avec une lettre de recommandation, et ils ont accepté. Je dois juste amener un book et mes derniers bulletins. Qu'est-ce que tu en dis ?
— C'est que… ben… Je vois que tu as déjà tout tracé. Tu as l'air de savoir ce que tu veux.
— Tu es d'accord, donc ?
— C'est ton choix, ma chérie, si c'est ça qui te rend heureuse.
— Oh merci, papa, je t'aime !

Elle se jette dans mes bras pour un gros câlin. Je la serre fort contre moi, profitant de ce contact plus que bienvenu. Bientôt je n'aurai plus sa présence quotidienne à mes côtés ; je vais me retrouver bien seul… Merde ! Quand elle en a parlé à son admirateur ce week-end, j'avais bêtement cru que ce n'était qu'une idée en l'air ou un vague projet ; je ne m'attendais pas à ce qu'elle fasse autant de démarches en si peu de temps.

— Bon, je file me coucher. Je suis crevée !

Quoi ? Déjà fini, ce câlin ? Et moi qui me satisfaisais de sentir sa poitrine s'écraser contre mon torse… Je suppose qu'elle n'est pas si crevée : elle semble maintenant tout excitée, probablement parce que son père la soutient dans son projet, mais aussi parce qu'elle a hâte de retrouver son correspondant. Bon , je regarde rapidement les infos et file dans ma chambre et sur mon PC portable. Comme je m'y attendais, Maëlle est là. Je suis à peine connecté qu'elle ouvre la conversation :

« J'ai une excellente nouvelle : j'ai peut-être trouvé une école, et mon père est d'accord ! »

Elle m'envoie un lien du site de l'école. J'y trouve les mêmes informations que dans la brochure. Je la félicite et nous discutons un peu de l'école, des différents cours qu'elle va suivre et des dessins qu'elle va choisir pour son book.

« En tout cas, je te remercie beaucoup, m'écrit-elle. Sans toi, jamais je n'aurais osé. »
«  Moi ? Mais je n'ai rien fait du tout. C'est ton projet, c'est toi qui as tout fait de A à Z. »
« Oui, mais avant de te connaître, je n'aurais pas osé me lancer. Franchement, tu as changé ma vie. Depuis que je te connais, je me sens beaucoup mieux, plus sûre de moi, et j'ai quelqu'un avec qui je peux parler de tout. Je t'adore, tu sais… »
« Wouah ! Si tu me voyais, je suis tout rouge. Je n'ai pourtant pas fait grand-chose. »
« Oh si, tu ne t'en rends pas compte. Tu sais, j'aimerais beaucoup te remercier. »
« Mais il n'y a pas de quoi ! »
« Dis, demain après-midi, aurais-tu par hasard du temps libre ? »
« Possible. Pourquoi ? »
« J'aimerais te faire un cadeau. »
« Tu sais, tu n'es pas obligée. »
« Je n'ai pas cours l'après-midi. Je laisserai la porte ouverte. Je t'attendrai à genoux, les yeux bandés. Je veux t'offrir ma première fellation. »

Quoi ? C'est impensable ! Je ne peux accepter ça, même si mon bas-ventre s'est allumé. C'est ma fille, putain !

« Maëlle, non, je ne peux pas. Tu m'as déjà beaucoup donné, et c'est suffisant. Je ne peux t'en demander plus. »
« Mais tu ne demandes rien : c'est moi qui propose. Je veux le faire pour toi, mais aussi pour moi. J'ai très envie d'essayer et je n'ai confiance qu'en toi. »

Au même moment, le téléphone rouge de l'admirateur reçoit un SMS d'un numéro que je reconnais comme étant celui de Lucie. Elle me marque : « Alors, a-t-elle proposé ton cadeau ? » Et merde, c'était une idée de Lulu ; j'aurais dû m'en douter. Et voilà, elle veut la pousser plus loin.

« Tu n'aurais pas dû. », je lui réponds par SMS.
« Alors ? » s'impatiente Maëlle sur Twibook.
« Je ne sais pas. Tu ne sais toujours pas qui je suis. C'est peut-être trop. »
« Moi ? Je n'ai fait que suggérer, elle a monté tout le scénario toute seule, répond Lulu. Je suis tellement fière d'elle… Tu vas prendre un pied d'enfer ! »
« Ah non ! me répond Maëlle. On ne va pas recommencer cette discussion. Nous avions conclu d'assumer. Je veux te sucer, au moins rien qu'une fois. Je suis sûre que tu en as envie, alors assume. »
« Ne t'inquiète pas, je l'ai bien préparée, me pousse Lucie par SMS. Je lui ai expliqué la théorie et elle s'est entraînée sur un de mes godes. »

Merde ! Merde ! Merde ! Cette histoire part vraiment trop loin. Je ne peux décidément permettre que cela arrive. Il me faut trouver un moyen de rattraper le coup. Réfléchis, voyons ! Rhââ, pourquoi mon cerveau ne me nargue-t-il qu'avec des images de ma fille à genoux devant moi ? Stop ! Une solution, vite !

« OK, écris-je à Maëlle. Vers quatorze heures, cela te va ? »
« Parfait, mon père sera au boulot. Je t'attendrai dans le salon. »

J'ai un plan. Je sens que demain papa va rentrer à la maison à l'improviste et qu'il va surprendre sa fille en drôle de posture. Cela me permettra de la gronder et mettre fin à cette folie. Plus tard, on pourra revenir tous les deux, à tête reposée, sur cette histoire et en tirer les leçons. Je n'aurai plus qu'à gérer le « cas Lucie ».

En attendant, l'accord de l'admirateur semble ravir Maëlle. S'ensuit une petite séance cam où elle est bien excitée. Très vite déshabillée, ses mains s'activent sur son corps avec frénésie. Elle me fait vraiment beaucoup d'effet, et malgré moi mon regard reste collé à ses lèvres.


Le lendemain, j'ai une boule au ventre toute la matinée. Heureux d'avoir l'occasion de finir cette histoire une fois pour toutes. C'est allé bien trop loin, mais je crains la discussion à venir avec Maëlle. Je suis tellement stressé que je ne mange quasiment rien le midi et que je ne remarque pas tout les œillades appuyés que m'envoie notre nouvelle collaboratrice.

Bientôt quatorze heures. Je trouve une excuse pour m'absenter, et en route vers le domicile familial. Je me gare devant la maison et m'avance d'un pas nerveux. Ma main tremblante ouvre la porte et je pénètre à l'intérieur. Tout est calme ; on dirait que la maison est vide. J'avance doucement. Me voici devant l'entrée du salon.

Maëlle est là, à genoux et les yeux bandés comme elle l'avait annoncé. Elle semble nerveuse. Elle porte un chemisier très décolleté et un jean slim noir. Je respire un grand coup. Cette fois, il faut y aller : papa doit entrer dans une colère noire…

Mais au lieu de ça, je reste planté là à admirer le spectacle tandis qu'une douce chaleur m'envahit. « Allez, bouge, crétin ! Fais quelque chose ! » me morigéné-je intérieurement. Non, ça doit faire au moins une bonne minute que je ne fais rien, que j'hésite et que ma volonté de père vacille. Je m'avance doucement vers elle pour lui faire face. Elle est si belle, si désirable…

Je pose une main douce sur sa joue et la lui caresse avec tendresse. Mon pouce s'attarde sur ses lèvres. Elle me le gobe avec sensualité. Mon bas-ventre fait des siennes. Ai-je vraiment cru que je résisterais à la tentation ? Je crois plutôt que je ne me suis menti : j'ai juste trouvé une excuse pour me retrouver devant elle et être tenté.

Les doigts fins de Maëlle remontent le long de mon pantalon et trouvent ma braguette. En de lents mouvements, mon sexe raidi est libéré. Il pointe en direction du visage de ma fille. C'est inimaginable ! J'ai l'impression de vivre dans un rêve. Ses doigts agiles entourent ma hampe. D'autres s'attardent sur mes bourses. J'en frissonne de plaisir. Maëlle décalotte mon gland avec lenteur et tendresse. Elle est nerveuse, mais sa timidité apporte du charme à la situation. J'ai du mal à croire qu'elle m'ait choisi, moi, pour sa première fellation. Non : pas moi, mais son admirateur. De mon point de vue, c'est la même chose.

Son visage s'approche. Ses lèvres effleurent mon gland. Une langue curieuse décide d'explorer la terre inconnue puis retourne dans sa bouche. Maëlle bouge sa mâchoire comme si elle savourait cette nouvelle saveur. Un sourire illumine son visage. Mon Dieu, c'est qu'elle aime ça, apparemment !

Je lui laisse le plaisir de la découverte en lui offrant la manœuvre. Sa langue retente un assaut, plus franc ce coup-ci. La caresse sur mes chairs est extraordinaire. Ses lèvres s'ouvrent et se posent juste sur le gland. Je manque de défaillir. Et voilà que son visage d'ange à la chevelure dorée oscille le long de ma hampe. On sent très bien qu'elle n'est pas aussi expérimentée que son amie, mais pour une première, c'est merveilleux. D'autant plus que c'est ma fille qui me suce, bon sang !

C'est de la folie ! Je suis son père et je la laisse me faire ça. Et si elle apprenait ma véritable identité un jour ? Quel choc ce serait ! Tel un Luke Skywalker apprenant la vérité sur son origine de Dark Vador, mais en pire ! Comment pourrais-je lui expliquer toute cette histoire ? Elle me prendrait pour un pervers, un monstre. Non, il ne faut jamais qu'elle le découvre.

Cela n'a rien à voir avec la fellation de Lulu. C'est beaucoup plus mesuré, doux, tendre, réservé. C'est un plaisir différent mais tout aussi intense. Tandis qu'une main me caresse les bourses, sa langue me recouvre affectueusement. Je me languis de cette coquine et me laisse bercer par le plaisir dans lequel flotte mon cerveau. Je ferme les yeux pour savourer. Plusieurs longues minutes de pur bonheur.

Le moment de la fin approche. Je me retire pour éviter de lui gicler dans la bouche, mais elle proteste :

— Non, attends. Je veux te goûter jusqu'au bout.

Je ravale ma salive, abasourdi et ravi par la nouvelle, et la laisse me reprendre en bouche. Sa langue délicate fait des merveilles. Je ne suis pas long à venir. Un râle de plaisir, et je me libère. Tout comme avec son amie, mes giclées sont violentes. Ma fille peine à tout avaler. De grosses gouttes s'échappent de sa bouche et tombent dans son décolleté. Sa langue récupère tout ce qu'elle peut avant de m'abandonner.

Je me retire, me rhabille, dépose une petite caresse sur sa joue et un petit baiser sur son front. Il est temps d'y aller. Tandis que je m'éloigne, elle me donne un « merci ». Non : merci à toi, ma belle.


« C'était merveilleux, mon ange ! Tu t'es très bien débrouillée. »

Là, nous sommes le soir et nous nous sommes rejoints sur Twibook pour faire un petit débriefing de l'expérience.

« C'est vrai ? J'avais peur d'être trop maladroite. Moi aussi, j'ai beaucoup aimé. On recommence quand tu veux. »
« On verra. Déjà la semaine prochaine, pas possible : tu as ton entretien. C'est vrai, tu as aimé ? »
«  Oui. Je te sentais frémir et j'étais fière d'en être responsable. Et encore plus quand tu as éclaté dans ma bouche. J'ai moins aimé le goût du sperme, mais ça ne me dérange pas d'avaler. »
« Oh, Maëlle, tu es vraiment formidable ! »

Bon, au moins elle gardera un bon souvenir de sa première fellation. Je suis heureux de lui avoir procuré cette expérience. D'un autre côté, j'espère toujours qu'elle ne découvrira rien. Pour ça, mieux vaut éviter de trop recommencer ; mieux vaut éviter d'être soumis à nouveau à la tentation. Il va falloir ruser.

« Dis, reprend-elle, je crois que j'ai bien réfléchi. Je pense que j'ai envie de la rencontrer, la nouvelle copine de mon père. »