Deuxième effet

On frappe à ma porte. On frappe encore à ma porte. Non, je dois rêver ; je me tourne de l'autre côté dans mon lit. On frappe à la porte. Cette fois-ci, j'en suis certain. Je jette un coup d'œil au réveil : 3 h 23. Qui peut bien frapper ainsi à une heure si tardive ? On frappe à la porte.

— Voilà, voilà, j'arrive. Une minute !

Dans la pénombre, je quitte mon lit et rejoins le salon et j'allume la petite lampe qui décore le guéridon de l'entrée. On frappe encore. Cela doit être important pour venir en pleine nuit ; un voisin qui a un vrai problème, un accident, un incendie ?
Je regarde par l'œilleton et découvre la jolie brunette, Laura. J'ouvre.

— Laura, il est 3 heures du matin, que se passe-t-il ? Vous avez eu un accident ?

Dans la pénombre, je ne distingue pas bien ses traits. Mais elle n'a pas l'air de souffrir. Elle me pousse pour entrer de force chez moi. Je la laisse passer. Elle s'assoit sur le canapé, à la place même où, il y a quelques heures, j'ai honoré sa collègue.

— J'ai un problème !

Je m'assois en face d'elle, prenant garde à ne rien dévoiler de mon anatomie. Je ne porte qu'un tee-shirt et un caleçon un peu lâche pour dormir.

— Vu l'heure, oui, je confirme : vous devez avoir un gros problème.

Son regard habituellement noisette est maintenant noir. Elle me regarde sous sa frange.

— Ne vous moquez pas de moi. Je n'arrive pas à dormir, et j'ai de drôles d'envies.
— Vous me réveillez à trois heures du matin pour me dire que vous ne dormez pas ?
— Non… Oui… mais c'est à cause de vous !
— De moi ?

Encore une fois je joue les innocents.

— Oui. Vous m'avez fait un truc, et maintenant je ne me tiens plus ! Défaites ce que vous avez fait !
— Je ne vous ai rien fait ; vous avez seulement évoqué votre sexualité, et j'ai essayé de vous rassurer.

Je vois bien qu'elle s'énerve ; elle ne me croit pas et me tient pour responsable.

— Je ne pense pas que ce soit normal d'avoir envie de vous sucer la queue, et surtout goûter votre sperme alors que je ne fais pas cela et que je trouvais cette idée répugnante !
— Peut-être ai-je débloqué ce tabou ; peut-être que vous m'assimilez à ce déblocage.

Elle non plus n'est pas du tout convaincue par mon explication. Elle semble en colère, et elle est rouge écarlate.

— Puisque c'est cette envie qui me tient éveillée, je vais essayer pour voir si céder à la pulsion me libère.

Je suis encore plus étonné qu'avec sa collègue. Elle, si timide et coincée, veut maintenant me sucer la queue. Je n'ai pas le temps de répondre que déjà la brune aux cheveux courts est assise près de moi. Elle enlève son pantalon de lin blanc, sans raison, et entreprend de sortir ma queue de son logement. Cette dernière est encore à demi endormie et se réveille sous les tendres attentions de la jolie gestionnaire. Comme je l'avais deviné lors de notre rendez-vous de fin d'après-midi, elle a un joli postérieur, bien rond, qui incite à la caresse, ce dont je ne me prive surtout pas, vu qu'il est à ma portée. Tout comme elle le fait avec ma bite, j'y vais doucement, de peur qu'elle ne s'envole elle aussi dans un sursaut de honte. Mais elle me laisse caresser doucement sa peau satinée. Petit à petit mes doigts s'approchent de la raie culière, de son puits d'amour et de son bouton magique. Petit à petit ma queue prend de la texture, et la demoiselle s'applique maintenant à me lécher délicatement le gland. Je l'observe et constate le ravissement sur son visage : elle aime sucer.

Ma main explore maintenant son vagin ; sans vergogne, j'ai enfilé deux doigts dans son antre et je fais des va-et-vient de plus en plus loin au fond d'elle. De son côté, elle enfourne ma queue de plus en plus profondément et de plus en plus goulûment. Je l'entends geindre ; mes caresses ou le plaisir de me sucer, je ne sais pas, mais son sexe est inondé et son clitoris dur. Je sors mes doigts du nid douillet et humide où ils jouaient et caresse maintenant doucement sa rosette serrée. Je l'ai approchée délicatement, car d'après ses déclarations de cet après-midi, je connais son aversion pour le sexe anal. Mais à peine ai-je posé mon index sur son anus qu'elle lâche ma queue un instant pour me susurrer :

— Oh oui, là…

Et elle replonge sur mon manche qu'elle se met à astiquer au même rythme que le branlage de son petit trou que je viens d'entreprendre. Ma surprise est encore plus grande lorsque c'est elle qui se met à remuer son fessier pour enfoncer mon doigt plus profondément dans son rectum. Ce n'est qu'une fois enfoncé jusqu'à la garde qu'elle se met à râler et accélère les mouvements de son cul et de sa bouche. Les mouvements de son arrière-train deviennent désordonnés et elle geint encore plus fort. Elle va jouir de cette première pénétration anale !

Toujours plus vite, plus désordonnée, elle bave, râle et jouit d'un coup. Ne me contrôlant plus, je me laisse aller dans sa bouche, et elle avale mon jus en grognant de plaisir. Elle me libère après avoir fini d'avaler ma semence et me regarde, l'air ravi.

— C'était divin ! Je ne sais pas ce que vous m'avez fait pendant votre séance d'hypnose, mais maintenant je me régale ! Je suis honteuse, mais je me régale.

Elle se lève brutalement, les joues rouges, enfile son pantalon, son pull informe et ses ballerines. Son regard se fixe sur ma queue qui se recroqueville doucement ; elle y aperçoit une goutte qui lui a échappée, alors elle se penche, et d'un coup de langue la fait disparaître. Son sourire est celui de la femme ravie mais honteuse ; elle tourne les talons aussi vite que possible et quitte ma maison en claquant la porte.

Bien ; encore un effet plus ou moins inattendu de ma séance du jour.