Effets indésirables

— Que souhaitez-vous, Maître ?
— Enlève ta culotte, petite chienne.
— Je n'en porte jamais, mon Maître.

Elle répond un peu mécaniquement, mais cela fonctionne.

— Montre-moi.

Elle saisit le bas de sa jupe et la remonte, me dévoilant un sexe au pelage fourni.

— Va dans ma salle de bain ; rase-toi la chatte et la raie, je n'aime pas les poils. Reviens me montrer.

Aussitôt elle s'exécute et file vers ma salle de bain située à côté de ma chambre. À peine a-t-elle disparu de la pièce que l'on frappe à la porte. Je vais ouvrir à l'opportun qui me dérange dans ma première séance de domination.
L'opportun est en fait une opportune : c'est Léa qui est à ma porte.

— Que vous arrive-t-il, Léa ?

Elle me pousse littéralement à l'intérieur, et me collant contre la porte me dit dans un souffle :

— Je suis trempée, j'ai besoin que vous me baisiez !
— Je suis occupé, Léa, et puis vous avez un mec.
— Je sais, mais il n'y arrive pas, il ne me satisfait pas et j'ai encore envie !

Je la repousse délicatement mais elle se colle à moi. C'est le moment que choisit Nathalie pour revenir de la salle de bain. Elle se positionne face à moi et sans un mot remonte de nouveau sa jupe pour me montrer son sexe glabre. Léa va pour se retourner, car en suivant mon regard elle a pris conscience que je regardais ailleurs. Je lance alors :

— Léa, dormez.

Et la blonde tombe dans mes bras.
Bon dieu, j'ai eu chaud. L'autre est en transe hypnotique mais pas Léa. Pourquoi son envie ne s'arrête pas ? Quel crétin, j'ai oublié de lui donner un ordre d'arrêt pour qu'elle retrouve sa vie normale ! Du coup, j'ai dû oublier pour Laura également, qui doit être bouffée par des envies de sperme et de sodomie… Je porte Léa sur le canapé. Je vais appeler Laura pour corriger cela également ; Nathalie, elle restera là si je le lui ordonne.

— Nathalie, prenez soin de Léa ; je reviens, je vais aller m'occuper de Laura.
— Oui, mon Maître, je ferai tout pour vous être agréable.

Je sors alors sur la terrasse pour téléphoner à Laura afin qu'elle revienne à la maison pour une nouvelle séance, et surtout un petit réglage. Je suis vraiment un débutant. Pourvu qu'elle n'ait pas entrepris de se faire enculer par tout le département pour soulager son désir !
Après plusieurs tentatives infructueuses, je parviens à la joindre et parle avec elle un long moment car, comme je le soupçonnais, elle est très excitée ; mais sa timidité maladive l'a, pour le moment, empêchée de chercher des mâles.

Quand je reviens dans le salon, la situation a empiré d'un cran : Nathalie est assise entre les genoux de Léa, toujours endormie ; elle lui a retiré son jean et sa culotte et a commencé de lui raser le sexe.

— Nathalie, que faites-vous ?
— Mon Maître n'aime pas la pilosité ; cette femme ne respectait pas la demande.

Me voilà bien, maintenant ! Léa est rasée ; à son réveil, cela risque d'être « fun », comme elle dirait.

— Nathalie, dormez !

La jolie femme s'effondre contre les genoux de sa comparse. Je la soulève et la dépose sur le canapé, près de sa camarade. Je vais régler les problèmes les uns après les autres. Par quoi commencer ?

On frappe de nouveau à la porte : on va commencer par ça. Je vais ouvrir ; c'est Laura, le regard mauvais, qui entre dans le salon. Je la suis, un pas derrière elle, mais elle s'arrête brutalement. Je regarde par-dessus son épaule et constate avec horreur que le spectacle sur le canapé est des plus surprenants : en effet, Léa a le pantalon et la culotte sur les chevilles, un peu de mousse à raser sur le ventre, et le sexe dénudé et luisant. Nathalie présente le même spectacle car quand je l'ai portée sur le canapé, sa jupe s'est relevée et Laura vient de découvrir ses deux collègues endormies et dans des tenues qui pourraient laisser penser que j'ai abusé de la situation.
Avant qu'elle ne s'énerve, crie, hurle, appelle et me frappe, je lui lance :

— Laura, dormez !

Et la petite brune s'endort instantanément. Je la rattrape avant qu'elle ne tombe et la dépose près de ses camarades. « Bon réfléchissons maintenant à la manière de remettre tout en bon ordre… »