Chapitre 3

Me voilà bien agacé ; mais c'est de ma faute : à force de jouer avec elle, j'ai maintenant une furieuse envie d'elle. Bon, restons calme et serein. Maintenant qu'elle a quitté le bureau, que mon érection s'est calmée, je vais reprendre mon boulot et ne plus penser à Virginie. Cette diablesse va bien finir par se calmer un peu… Je dis cela mais je ne le pense pas du tout : j'ai envie de continuer à jouer.
Je me replonge dans mes dossiers, et le reste de la journée passe sans aucun nouvel événement.

Vers 18 heures je commence à ranger mes affaires et prends mes clefs. Je ferme mon bureau et descends pour rejoindre le parking. Mon portable vibre alors que je marche vers ma voiture.
Un SMS de Virginie : « Question : où suis-je à cet instant ? » Une photo est jointe à l'envoi. Il s'agit encore une fois d'un selfie, ses jambes gainées de bas et ses chaussures à talons. Vu sous cet angle, même le sol est flou et difficilement identifiable.

J'ouvre ma voiture et m'y assieds pour détailler l'image. Rien d'identifiable dans le peu de décor que j'aperçois. Cette fois-ci, je suis bon pour un gage ! Je lui réponds : « Je ne sais pas du tout. » Visiblement contente d'elle, elle répond aussitôt : « Perdu ! Donc, tu as un gage : tu me rejoins dans le bureau 123 au premier étage, et tu devras me donner du plaisir sans utiliser tes mains. »

Amusant ! Je pose mes affaires dans mon véhicule et me dirige de nouveau vers le bâtiment. Au niveau de la porte, je croise Fred qui m'interpelle :

— Tu vas où ?
— J'ai oublié des papiers pour mes rendez-vous de demain ; j'y retourne. Pas de tête, alors des jambes !

Je prends l'ascenseur pour me rendre au premier. Le bureau 123, c'est au fond d'un couloir où personne ne va : on y stocke des imprimantes et des archives, mais comme il n'a pas d'autres utilités, du coup toute la zone est déserte depuis des années. Mais pas pour tout le monde : Virginie a visiblement trouvé l'endroit propice à nos jeux et récupéré la clef de ce petit bureau.

Je frappe. Pas de réponse ; j'entre. La pièce est sombre, sans lumière, et le store de la seule fenêtre est descendu. La pièce est peu meublée : un bureau, deux fauteuils et une armoire pleine de boîte d'archivage. Au centre de la pièce, Virginie. Elle a fait tomber sa robe à ses pieds, ouvert son chemisier afin de libérer sa belle poitrine et ne porte plus que ses bas et ses chaussures. Elle est divinement sexy ainsi offerte à mes yeux.

— Heureusement que tu as accepté le gage, j'aurais attrapé froid.
— Je vais m'occuper de te réchauffer !
— Tu comptes t'y prendre comment sans tes mains ?
— J'ai mon idée…

Je m'avance vers elle et me penche un peu afin d'arriver à la hauteur de sa bouche ; nos lèvres se rencontrent enfin et nous échangeons un baiser des plus torrides (il faut dire que toute cette tension sexuelle contenue jusque là dans nos jeux va enfin se libérer… un peu). Ma bouche descend le long de son cou, de sa gorge, puis enfin de sa poitrine. Je lèche doucement l'aréole d'un téton en évitant soigneusement la partie turgescente, puis je l'aspire entre mes lèvres dans le but de le voir durcir. Cela semble lui plaire : elle passe ses bras autour de mon cou. Je la sermonne :

— Sans les mains pour toi également !

Elle retire ses bras et se laisse embrasser les seins. Je renouvelle ma caresse sur l'autre téton, l'aspirant un peu plus fort. Elle gémit :

— Humm, c'est divin… Mon mec ne sait pas faire des trucs comme ça.
— Tu vois, je vais t'initier à quelques petites choses.
— Si tu me promets que tout sera aussi bon, je veux bien.
— Promis !

Je quitte ses seins et continue ma descente vers son mont de Vénus. Sa peau est douce, ferme, et a un goût sucré. Ma bouche ne se décolle jamais de sa chair alors que je progresse doucement vers son sexe. Cependant, la position n'est guère confortable, ni pour elle, ni pour moi qui suis maintenant presque à genoux. Elle le comprend et se recule jusqu'au bureau, y pose ses fesses et écarte un peu ses jambes. La position est idéale ; je découvre enfin son intimité que je vois humide dans la pénombre.

Son sexe aussi est joli, finement dessiné, ses grandes lèvres à peine écartées. Ma bouche arrive sur son aine, mais plutôt que de fondre sur son sexe palpitant, je glisse vers l'intérieur de sa cuisse jusqu'à la lisière de son bas. La peau à cet endroit est si fine et douce que je m'y attarde un peu. J'avance enfin vers son délicieux petit abricot que je commence par couvrir de petits baisers, puis ma langue prend le relais et je lèche tendrement les grandes lèvres sans essayer d'aller plus loin.

— Tu le fais exprès… me dit elle dans un souffle.
— Oui.

Du bout de la langue j'écarte enfin ses lèvres intimes pour découvrir ses petites lèvres que je lèche de la même manière mais en contournant et évitant, bien sûr, son clitoris ; chaque fois que je m'en approche, je sens son bassin s'avancer vers moi mais j'esquive systématiquement la zone.

J'enfonce maintenant ma langue dans son puits d'amour pour y collecter son nectar ; le goût en est agréable et légèrement sucré. Je constate que ses grandes lèvres sont bien écartées, alors j'en lèche chaque ourlet. Son sexe est entrouvert, le désir est flagrant. Je remonte enfin vers son petit bouton et le découvre du bout de la langue. Je le parcours doucement, explorant chaque millimètre avec attention, puis je le lèche plus largement et enfin je l'aspire doucement entre mes lèvres et le suçote tendrement. Virginie aime la caresse ; elle se laisse porter par son plaisir, respirant de plus en plus vite, et son bassin pousse son sexe à la rencontre de ma bouche.

Je continue ma lente exploration de son intimité ; la salive mélangée à sa cyprine coule sur le bord du bureau et son sexe s'ouvre, semblable à une fleur. Mes caresses se font plus précises et plus rapides ; sa respiration également. Soudain ses deux mains se plaquent sur ma tête afin de me maintenir à la place exacte de son plaisir, et elle jouit dans un long râle. Je continue mes caresses sur son sexe jusqu'au bout de sa jouissance, la laissant pantelante.

Je me redresse, essuie mes lèvres humides de son plaisir et la contemple. Elle a les yeux clos, les jambes encore tremblantes, et elle s'est laissée glisser sur le bureau. Je la trouve vraiment belle ainsi, et sexy en diable dans cette position et dans cette tenue.

— C'était vraiment bon ; tu recommences quand tu veux ! s'extasie-t-elle.
— J'ai bien d'autres projets pour toi.
— Ah oui ? Lesquels ?
— Tu verras bien avec les prochains gages.

Elle se redresse et regarde mon entrejambe.

— Oh, mon pauvre chou… Je ne vais pas te laisser comme ça !
— Bien sûr que si ; rappelle-toi : c'est mon gage. À demain, belle Virginie.

Je me retourne et quitte le bureau, la laissant seule pour se rhabiller.