Chapitre 8

Après cette séance plus qu'innovante, nous sommes rentrés ensemble à mon domicile.

— Quelle drôle d'idée tu as eue là ! lui dis-je.
— Oui, j'avais envie de jouer et de jouir. Tu as aimé ?
— Oui : c'était rafraîchissant et très excitant. J'aime bien aussi te prendre par ce petit trou.

Elle rougit mais n'ajoute rien. Maintenant que nous sommes arrivés chez moi, c'est la gentille petite Virginie qui est près de moi, plus la furieuse autostoppeuse de tout à l'heure. Bien que j'aime les deux personnages, j'ai envie de prendre cette jolie demoiselle dans mes bras et d'être doux et câlin avec elle. Elle doit aussi en avoir envie car elle vient se blottir dans mes bras dès que nous entrons dans le salon.
Erreur de jugement : je viens de lire un éclair de malice dans ses yeux, et je sais au moment où elle ouvre la bouche pour parler que je suis en présence de son double maléfique.

— Tu me dois toujours un gage… Alors fais-moi jouir sans utiliser ton sexe, tes mains ou ta bouche.

Eh bien, me voilà dans de beaux draps ! Qu'à cela ne tienne ; mon imagination tourne à plein dès que je suis en présence de cette diablesse. Je lui ordonne donc :

— Mets-toi nue et assieds-toi sur le canapé.

Je la regarde retirer cette jupe beige et son haut assorti ; elle ôte également ses chaussures et s'assied sur le canapé, ses jambes largement écartées dévoilant son sexe luisant de désir. Je la dévore des yeux ; elle est si belle… et je ne vais pas pouvoir la toucher. Elle veut jouir sans mon aide ? Très bien !

— Caresse-toi la chatte.

Elle est surprise : elle ne pensait pas que j'utiliserais ce langage volontairement vulgaire, ni que je lui demanderais de se donner du plaisir elle-même. Cependant elle s'exécute, commençant par le haut de ses grandes lèvres et son clitoris. Elle a posé ses deux mains sur son sexe, et pendant que l'une caresse son clitoris, l'autre engage déjà deux doigts dans son antre mouillé.
Pour le moment, je reste immobile et la regarde faire. Elle rougit mais continue son petit jeu.

— Attends un instant ; ne jouis pas tout de suite, je reviens.

Quand je reviens, ses mains sont toujours affairées dans son vagin. Elle a renversé la tête en arrière et sa bouche entrouverte laisse échapper des râles de plaisir.
Je suis revenu en apportant deux objets : une caméra avec son pied, et un godemichet de taille moyenne que je garde d'une précédente aventure.

— Oh, mais que comptes-tu faire de cela ? demande-t-elle en souriant.
— Te faire jouir. Sans le sexe, la bouche ou les mains, mais je veux en garder une vidéo.

Je comprends à son regard que tout cela l'excite follement. Ses mains s'activent toujours en elle ; je vois la cyprine couler sur sa petite rondelle et parfois ses doigts s'aventurer par là. Je mets la caméra en route et commence à commenter :

— Regarde l'objectif ; montre comme tu es bien salope. Ouvre ta petite chatte avec tes doigts, écarte bien tes jambes et tes lèvres, montre comme tu mouilles.

À chaque injonction elle s'exécute sans un mot ; elle aime se donner du plaisir devant moi.

— Si tu n'es pas obéissante, je mettrai cette vidéo sur le net et tout le monde saura quelle cochonne tu es.
— Oh nooon, gémit-elle en faisant semblant de pleurnicher.
— Enfonce le gode dans ta chatte et baise-toi avec.

Elle se saisit de l'objet et commence à le faire pénétrer en elle ; son sexe l'avale littéralement tant elle est trempée d'envie. Arrivée à la moitié de l'objet, elle s'arrête, me lance un regard pervers et me questionne :

— Tu n'aimerais pas être à sa place ?

Bien sûr que si, mais je ne le lui dirai pas : elle serait si contente de me faire manquer mon gage et ainsi d'en obtenir un autre…

Je zoome sur son sexe détrempé, filmant cet objet de plastique noir s'enfoncer doucement dans son sexe qui s'étire pour le recevoir. De ma main droite je pousse le gode tout au fond de son antre et je plaque ma main gauche sur sa bouche pour retenir les cris ou les protestations qui pourraient en sortir. Je m'active avec l'objet au plus profond d'elle, faisant des allers-retours de plus en plus rapides, la baisant comme je pourrais le faire avec ma queue.

Ses mains ne sont pas restées inertes : l'une s'active sur son bouton au rythme de mes propres mouvements, l'autre est descendue plus bas et s'est introduite dans son anus. Tous ces mouvements et caresses combinés font monter le plaisir dans son ventre, et elle se libère d'un coup dans un long râle, refermant ses cuisses autour de mon bras et crispant son vagin autour du gode enfoncé en elle. Ses jambes sont si serrées que je ne peux me dégager et que je ressens les tremblements de son plaisir.

— Voilà une vidéo que j'aurai plaisir à regarder, ma belle petite salope !


Cela fait maintenant trois jours que nous n'avons pas « joué », Virginie et moi, et je trouve le temps long. Étonnant de ma part : je ne veux plus m'attacher, et je sens pourtant qu'il y a plus que du jeu entre nous. Je ne lui en ai jamais parlé, gardant pour moi ce sentiment naissant.

Ce midi, je dois aller déjeuner avec un de mes clients, alors j'envoie un mail à ma démoniaque petite chérie pour lui dire que je ne serai pas de retour avant 14 h 30. Sa réponse quasi instantanée me laisse penser qu'elle attendait ce message. Ne serais-je pas le seul à qui nos ébats manquent ? « Tu déjeunes avec qui ? » D'humeur taquine et badine, je lui réponds aussitôt : « Un client, tu as un gage. » « OK, je t'écoute. » répond-elle aussitôt. « Rejoins-moi au restaurant ; trouve un prétexte pour me délivrer de ce client. »
Plus un mot de la belle. Jouera-t-elle le jeu ?

Douze heures trente ; je quitte mon bureau et pars rejoindre M. Latestere au restaurant. Il est à l'heure, et remonté à bloc ; je n'ai pas fini d'entendre ses histoires interminables de parties de pêche endiablées aux quatre coins du département ! Le déjeuner est d'une longueur et d'une lenteur frisant avec l'immobilisme. Latestere m'abreuve de ses commentaires sans intérêt autour du nouveau modèle de moteur silencieux de sa barcasse d'eau douce, et moi je l'écoute avec un intérêt feint par politesse. Dès les premières minutes de notre déjeuner il a éludé les questions professionnelles par un « Je vous fais confiance, faites comme d'habitude. » et s'est lancé dans son discours sans aucun intérêt. Je me surprends même à rêver que, comme dans la pub Orangina, un satellite soviétique l'écrase d'un coup.

Subitement, il s'interrompt. Qu'est-ce qui peut bien le laisser sans voix ? Je suis son regard et découvre près de l'entrée une femme sublime. Dans la lumière qui entre à plein par la porte d'entrée, je suis ébloui et ne distingue pas les traits de cette intruse vers qui l'ensemble des hommes de la salle tournent leurs regards. La silhouette qui s'avance vers nous m'est familière, et quand je découvre Virginie, je suis surpris, ayant complètement oublié le gage donné.

Elle porte un ensemble crème, veste et jupe assorties, des bas blanc-cassé et un chemisier blanc. Cependant, la jupe hyper courte dévoile franchement le liseré de ses bas, et son chemisier est si échancré qu'à chaque pas je crains de voir s'échapper l'un de ses merveilleux globes. Elle porte des talons vertigineux et s'avance en balançant ses hanches comme jamais.
Elle m'interpelle ainsi sans relever ses immenses lunettes de soleil :

— Bah alors, Chouchou, tu m'as plantée pour aller causer avec un de tes potes ? Et moi je fais quoi avec la BM en panne sur le boulevard ? T'es gonflé, quand même !

Je me retiens de rire et me lève pour l'attraper par les épaules.

— Je t'ai dit de m'attendre et de faire les boutiques dans le quartier. J'ai un rendez-vous super important, alors retourne à tes occupations, je dois encore travailler.

Sans se préoccuper de ce que je viens de dire à la pseudo-pouffe qu'elle a inventée, elle prend ma chaise et s'adresse à Latestere :

— Vous vous rendez compte ? Il m'abandonne dans la voiture en panne avec Maniac, c'est mon chien. Il me dit de l'attendre, qu'il a un rendez-vous hypeeer-important, et je le retrouve à parler pêche avec vous ! C'est diiingue, noon ?

Je suis à la limite de l'explosion de rire. Elle aurait dû faire du théâtre : le rôle de la pouffe avec un QI d'huître, fallait l'imaginer ! Même la tête de Latestere, qui n'a pas lâché les seins de Virginie des yeux, vaut à elle seule un fou-rire d'une heure. Je me retiens et dis :

— Monsieur Latestere, vous comprendrez…
— Oui… répond ce dernier avec un regard qui va des cuisses aux seins de ma belle.
— Attends, Chouchou ; j'ai envie de faire pipi. Tu m'accompagnes ?

Elle se tourne vers mon client et ajoute :

— Comprenez, M'sieur, ça fait deux heures que je l'attends avec Maniac, mon York.

Les yeux du mec vont tomber dans son assiette ! Il est rubicond, et j'imagine le filet de bave au coin de sa bouche quand elle va lui tourner le dos. Je la prends par les épaules et la conduis vers le fond du restaurant en direction des toilettes.
À peine entré j'éclate de rire, essayant tout de même de ne pas faire trop de bruit. Virginie est hilare également, et nous mettons quelques minutes à nous en remettre.

— Bien joué ! Comment as-tu imaginé cela ?
— Merci, j'ai adoré cette scène…

Puis, reprenant son sérieux :

— Au fait ; une question, une réponse : un gage.
— Pris à mon propre jeu ! Je t'écoute.
— Baise-moi ici et maintenant !

Je la pousse sans ménagement dans l'un des WC, le plus grand, celui aménagé pour les handicapés. Je ferme la porte derrière moi et la plaque contre le mur. Je lance ma main sous sa courte jupe et trouve immédiatement sa peau nue sous mes doigts. Je m'amuse quelques secondes avec ses lèvres, les écartant doucement, puis j'enfile deux de mes doigts dans son sexe tout en caressant son clitoris avec mon pouce. Elle est trempée et laisse déjà échapper de petits gémissements.

— Tu avais drôlement envie, ma belle…
— Oui, cela fait trop longtemps, cela me manque. J'ai envie de toi.

Elle ne reste pas inactive longtemps : en un court instant je me retrouve avec le pantalon et le boxer sur les chevilles, et elle me masturbe avec vigueur. Je la branle plus vite et introduis un doigt resté libre dans son anus qui me laisse entrer sans difficulté aucune. Mon autre main a saisi ses seins dans le corsage déjà grand ouvert et je tète chaque téton avec fougue et passion.

— Prends-moi maintenant ! Je veux te sentir en moi !

Je ne me fais pas prier. Je la pousse vers la cuvette et la fais s'agenouiller sur le couvercle, les mains sur la chasse d'eau. Aussitôt dit aussitôt fait, je pousse ma queue d'un coup au fond de son vagin et enfonce mon pouce dans son cul. Elle gémit plus fort et m'encourage :

— Vas-y fort… Fais-moi jouir… Je suis ta petite salope.
— Je vais te baiser comme tu le mérites, ma petite chienne adorée !

Elle halète plus fort en entendant mes mots. Je la laboure sans vergogne, je pousse fort au fond de son sexe puis ressors presque entièrement, et c'est elle qui, me tenant par la hanche, me ramène en elle. Mon pouce entre et sort de son rectum ; je le fais tourner pour assouplir sa rondelle. Je sors encore une fois mon sexe du sien et m'enfonce d'un coup dans son anus qui cède sans difficulté. C'est elle qui imprime à nos deux corps un rythme encore plus élevé. Je lui baise le cul puis le sexe, et change régulièrement d'orifice, ramonant maintenant les deux conduits chacun à leur tour. Sa main s'active sur son clitoris.

— Je jouis, mon chériiiiiiii ! Je suis ta salope… Décharge dans ma bouche de chienne !

Elle jouit effectivement en gémissant encore plus fort ; je continue mes coups de boutoir pendant quelques secondes encore. Elle se jette à mes genoux, attrape ma queue qu'elle place entre ses délicieuses lèvres et me suce avec vigueur jusqu'à me faire jouir. Je laisse partir ma semence dans sa gorge, et je la vois avaler mon sperme goulûment puis continuer de me pomper, me lécher avec plaisir tout en poussant de petits râles de plaisir.

Une fois la tension retombée, nous nous redonnons une apparence sérieuse et sortons des toilettes.

— C'était très bon, ma merveilleuse diablesse ! J'ai rêvé, ou tu m'as appelé « chéri » ?

Elle n'a pas le temps de répondre car elle vient de s'apercevoir que non seulement Latestere n'est pas parti du restaurant, mais qu'en fait il est juste derrière la porte à l'entrée des toilettes que nous quittons et qu'il a entendu – sinon cette dernière phrase – tous nos ébats.