Chapitre 5

C'est avec une jolie couleur rouge sur son visage que Virginie quitte le restaurant, jurant de ne plus jamais y mettre les pieds. Moi, je l'accompagne sans un mot, la laissant tempêter contre le vilain curieux. Je lui fais quand même remarquer :

— Tu sais, cela aurait pu être pire : mes exigences augmentant chaque jour, il aurait pu te voir dans une situation bien pire.
— C'est déjà assez humiliant comme ça… Rends-moi ma culotte !
— Je l'ai laissée sur la table ; elle était trop sale, et le cuisinier n'a pas fini de se branler dessus dans les jours à venir, je crois…
— Salaud ! Tu me dois une culotte ! Et ma dignité, alors, tu en fais quoi ?
— T'inquiète pas pour ça : lui, il e en l'air avec Monique, alors je le remettrai à sa place si jamais il se permet une remarque.
— N'empêche que tu m'as bien eue… Et maintenant, on fait quoi ?
— Je te dois une culotte, je crois ; allons en acheter une. Il y a un magasin de lingerie au centre commercial.
— Mais on va nous voir ensemble dans ce magasin de lingerie : pour se faire griller, rien de mieux !
— T'inquiète pas pour ça, j'ai mon idée : je vais y aller, choisir quelques articles, les déposer à la caisse et tu iras ensuite les essayer.

Quelques minutes après j'entre dans le magasin de lingerie. Je fais le tour des rayons et trouves trois articles qui me plaisent ; je prends également les soutiens-gorge assortis et dépose les articles en caisse, avec instruction de les remettre à la jeune femme qui viendra sous peu en faire la demande.

Je n'ai pris que de la dentelle de couleur, et pour autant que je puisse en juger, relativement transparente : un ensemble violet foncé avec tanga et soutien-gorge pigeonnant qui mettra bien ses fesses et ses seins en valeur, un ensemble rouge que je trouve un peu vulgaire mais avec un string très fin, et enfin du jaune vif avec une culotte qui au premier abord semble sage, mais qui se dégrafe entre les jambes. Voilà mes choix arrêtés ; je paye et file vers le fond du magasin en faisant semblant de regarder d'autres articles. Au passage, je regarde l'ordonnancement des cabines d'essayage qui sont au nombre de deux et relativement grandes.

Mon portable vibre ; c'est un SMS de Virginie : « Tu as fini tes courses ? Je peux venir voir ? Je commence à avoir l'entrejambe gelé ! » Il est vrai que je l'ai encore une fois laissée sans sous-vêtements… Je lui réponds : « Oui, les articles sont à la caisse. Enfile le premier et sors de la cabine pour me montrer. »

Je l'aperçois entrer dans la boutique ; elle parle à la vendeuse puis s'engouffre dans la première cabine. Je me poste dans le rayon en face et attends. De là, je la verrai sortir en petite tenue de la cabine d'essayage. Le rideau s'écarte un peu ; elle passe la tête pour vérifier s'il y a quelqu'un, m'aperçoit ainsi que la vendeuse, et écarte le rideau furtivement, me laissant juste entrevoir la couleur portée. Violet. Je me retourne, faisant mine de l'ignorer. Elle tire le rideau et rentre dans la cabine, visiblement excédée.

Je lui envoie un texto : « Rien vu. Dommage… » Elle répond aussitôt : « Je ne suis pas une exhibitionniste. Tu veux quoi exactement ? » Je saisis encore une fois l'opportunité (je suis vraiment tordu) et envoie le message suivant : « Nouvelle question, nouvelle bonne réponse : te voir. Nouveau gage : reste dans la cabine avec l'ensemble rouge. Il y a un fauteuil ; tu tournes le dos au rideau et tu te mets à genoux dessus. » Je vois le rideau bouger de nouveau. La cabine est grande. Elle doit être en train de changer de tenue ou de positionner le fauteuil que j'ai vu lors de mon passage devant les cabines.

La vendeuse s'occupe d'une nouvelle cliente, aussi j'en profite pour m'engouffrer dans la cabine. Virginie a passé l'ensemble string rouge ; elle fait face au miroir au fond de la cabine et s'est mise à genoux sur l'assise du fauteuil, offrant à ma vue son magnifique postérieur. Dans le miroir, je vois ses seins qui pendent malgré le soutien-gorge.

Je m'avance et pose ma main sur ses fesses. Je les caresse tendrement, parcourant du doigt le bord du string qui vient se cacher entre ses globes fessiers. Mon doigt descend entre ses fesses, puis jusqu'à son sexe. J'écarte la ficelle du string pour découvrir ses trésors. Dans le miroir, elle ne me lâche pas du regard. Moi, je n'ai d'yeux que pour son intimité.

J'écarte doucement ses grandes lèvres afin d'introduire un doigt dans son sexe ; c'est humide, chaud et doux. Elle ferme les yeux. Mon autre main caresse maintenant ses fesses et glisse le long de sa raie culière pour s'arrêter sur sa petite rosette bien fermée. Elle serre les fesses afin de me faire comprendre sa désapprobation. D'autorité je force un peu afin qu'elle desserre son étreinte et continue ma caresse.

Mon doigt mouillé par ses sécrétions intimes remonte vers son anus pour en caresser l'aréole tandis que la main qui jusque là était sur ses fesses descend vers sa petite chatte ; j'y introduis deux doigts. Douce sensation… Il est vrai que depuis que le jeu a commencé, je ne l'ai jamais pénétrée, ni même caressée aussi profondément. Ma deuxième main force le passage et introduit le bout d'une phalange dans son anus. Elle me laisse faire, même si je sais que cette caresse ne lui est pas familière, mais elle semble accepter mon envie.

Je ressors mon doigt de son cul et le porte à ma bouche en la regardant droit dans les yeux, via le miroir. Je le lèche abondamment afin de le mouiller plus, puis je l'enfonce à nouveau dans son cul maintenant plus docile. Mon autre main a continué ses allers et retours dans son sexe, effleurant parfois du pouce son clitoris à présent bien gonflé.

Mon doigt dans son fondement, maintenant enfoncé profondément, fait lui aussi des allers-retours au même rythme que les deux autres dans son sexe maintenant très humide. Je me penche et lèche doucement la rondelle fermée autour de mon doigt, passant ma langue sur sa rosette et sur mon doigt afin de l'humidifier encore.

Je la sens au bord de la jouissance… Je la regarde dans le miroir : le regard un peu voilé, la poitrine pendante se balançant d'avant en arrière au rythme de mes caresses et de son plaisir, les fesses bien cambrées vers moi, tous ces détails m'excitent vraiment mais je ne laisse rien transparaître et continue mes caresses, bien décidé à la faire jouir.
Cela ne tarde pas à arriver : elle serre les cuisses et les fesses et laisse échapper un long soupir contenu.

Je porte de nouveau ma main à ma bouche et lèche chaque doigt impliqué dans son plaisir et encore enduit de sa cyprine. Je fais de même avec celui qui se trouvait dans son fondement quelques secondes auparavant tout en la regardant droit dans les yeux, puis je me retourne et quitte l'endroit sans même chercher à savoir si quelqu'un m'aura vu sortir de cette cabine et la laissant à ses choix de culottes.

Là, je sais que je suis allé un peu loin. Bah, on verra comment réagira la jeune femme. Moi, encore une fois, je n'ai pensé qu'à son plaisir et à mes propres travers. Il faut bien l'avouer, cette damnée fille me rend un tantinet pervers. Mon imagination tourne à plein régime et je ne sais quelle nouvelle perversion je vais encore lui infliger. Peut-être est-ce elle qui reprendra le dessus dans ce jeu ; qui sait ? Mon portable, peut-être, car il vibre de nouveau.

J'ai pensé à cela tout le week-end, temps libre qui a été très compliqué car je me suis séparé de ma compagne pour d'autres raisons que ma liaison, et ce matin je ne suis pas de bonne humeur, mais alors pas du tout, et le SMS qui vient d'arriver et qui devrait me redonner la pêche ne m'intéresse même pas.

Nous sommes lundi, et bien que toutes mes pensées aient été pour Virginie durant ce week-end malgré les événements familiaux, ce matin je n'ai pas envie de jouer. Je laisse donc le message sans réponse.

Neuf heures trente. Pause-café avec Fred, discussions autour de ma vie privée (Fred est avant tout un ami) et retour dans mon bureau. Je ferme la porte car je ne veux pas être dérangé.

Au fait, je n'ai pas vu Virginie ce matin ; elle n'est pas venue me saluer. Du coup son SMS est peut-être important, alors je le consulte enfin : « Devine où je suis ? » Y est joint une photo d'un tissu carotté bleu. Je renvoie aussitôt : « Pas au bureau, en tout cas. » Sa réponse est instantanée : « Non, effectivement : je suis en RTT et sous ma couette. Perdu, tu as un gage ! » Ma réponse : « OK pour un gage. »

Ce jeu me redonne un peu de bonne humeur et je me plie finalement volontiers à cet échange qui me sort de mes noires pensées.
Mon téléphone portable sonne ; je réponds car j'ai identifié le numéro de la belle.

— Tu es dans ton bureau ?
— Oui.
— Va fermer ta porte.
— C'est déjà fait.
— Branche ta webcam et connecte-toi à mon compte Live.
— OK, mais qu'est ce que tu mijotes ?
— Autre question ; nouvelle réponse, ce que je mijote : un gage pour toi ! Je le garde pour plus tard, celui-là… Tu vois, moi aussi je sais jouer avec les mots comme tu le fais si bien.
— D'accord, c'est fait… Ah, te voilà. Bonjour, belle dame.
— Bonjour, Monsieur. Voilà ton gage : en me regardant, tu vas te masturber maintenant, debout dans ton bureau.
— … non ? Tu ne vas pas me demander ça ! Quelqu'un pourrait entrer…
— Je l'ai bien fait, moi. Alors regarde et montre-toi bien devant la cam, ton sexe à la main.

Elle se recule sur ce qui me semble être son lit et apparaît nue sur mon écran.
J'ai accepté le jeu, je dois accepter le gage. Je desserre mon ceinturon, défais le bouton de mon jean et baisse la braguette. Je plonge ma main dans le boxer pour saisir ma queue qui pour le moment est au repos. Sur l'écran, Virginie caresse ses jolis seins en pinçant un peu chaque téton, puis elle les prend à pleines mains et les presse l'un contre l'autre. Mon sexe se réveille devant ces images sexy et je commence à me dire que je lui ferais bien ces caresses moi-même. Je commence à me caresser doucement alors que mon sexe s'allonge de plus en plus.

Virginie a fait glisser ses mains vers son entrejambe et caresse doucement ses grandes lèvres en glissant doucement un doigt entre elles afin de trouver son clitoris. Son sexe semble déjà bien humide ; je la soupçonne d'avoir préparé ce gage depuis déjà un bon moment.

Je me caresse debout devant mon écran tout en la regardant faire de même du fond de son lit.
Ses doigts sont maintenant bien enfoncés en elle et elle caresse son clitoris de plus en plus rapidement. De mon côté je me caresse de plus en plus vite. Des trois doigts qu'elle avait plongés dans son vagin, j'en vois un sortir de son antre et caresser sa rondelle anale. L'image est trop excitante : je décharge d'un coup dans ma main. Le sperme dégouline entre mes doigts tant il est abondant, et je n'ai rien prévu pour pallier cette situation… Comble de malchance, j'entends des pas dans le couloir ! Pendant ce temps je vois ma belle prendre son pied en gémissant de plus belle, gémissements qui bien sûr sont retransmis en direct par les haut-parleurs de mon  PC.

Me voici dans une situation bien gênante : debout dans mon bureau, la queue à la main, dégoulinant de sperme, le son de ma connexion retransmettant les râles de plaisir de Virginie à plein tube et un ou une personne arrivant à ma porte !

D'une main (la propre) je coupe le Live avec la belle tandis que j'essuie rapidement ma main sur la poche arrière de mon jean, m'assois sans refermer le pantalon et tire sur mon pull tout en m'avançant au maximum contre le bord de mon bureau. J'essaie de prendre un air concentré, voire peu avenant afin de renvoyer au plus vite l'impudent qui me dérange. Le rouge est quand même monté à mes joues et j'en ressens la chaleur quand la porte s'ouvre sur l'animatrice du plateau clientèle (sur qui je fantasme également, mais cela est une autre histoire).

La rousse et jolie responsable du plateau clientèle entre en même temps qu'elle frappe à la porte.

— Bonjour ; je ne crois pas que l'on se soit vu aujourd'hui.
— Non, en effet.

Comment la saluer sans me lever de mon bureau et déballer toute l'artillerie devant cette femme, au demeurant bien polie ? Elle pallie d'elle-même mon absence de réaction en contournant le bureau et me fait une bise sur la joue.

— Que puis-je faire pour toi ?
— J'ai besoin que tu me renseignes sur un dossier que nous avons reçu dans mon service. Normalement, c'est Virginie qui s'en occupe mais elle est en congé aujourd'hui et toi seul peut m'aider.
— OK. Elle m'en a parlé ; donne-moi cinq minutes et je te rejoins à ton bureau avec mes infos.

Elle quitte le bureau et je peux enfin me laisser aller dans mon fauteuil pour évacuer toute cette tension et souffler un peu. Je profite de ces quelques secondes de répit pour me rhabiller et nettoyer la poche arrière de mon jean toute poisseuse de ma jouissance. J'envoie un SMS à Virginie pour lui expliquer cette interruption brutale de notre conversation et file rejoindre la jolie rouquine dans son bureau.

Ce n'est que vers 12 h 30 que je rejoins enfin mon bureau et me replonge dans mon travail.
Le reste de la journée passe lentement et me semble bien fade après une matinée « épique ».
Vers 18 heures, alors que je monte dans mon véhicule, on vient frapper à ma vitre ; c'est Fred qui me propose d'aller boire un verre dans un bar du centre-ville. Pourquoi pas ? Je n'ai plus à me soucier de rentrer tôt et je n'ai guère envie de rentrer chez moi pour retrouver mon logement vide.

Nous prenons quelques bières au Sons of Anarchy, un bar où se retrouvent souvent les Hells Angels du coin et les fans de mécanique US. Un endroit où je me sens toujours bien, entouré de passionnés.

Vingt heures. J'ai bu plus que ne me l'autorise la loi ; je ne peux décemment pas reprendre ma voiture. Je me dirige vers Denis, le patron du bar, pour lui demander de m'appeler un taxi quand mon portable sonne. C'est Virginie qui m'appelle.

— Oui, belle dame.
— On peu se voir ce soir ?
— Je ne sais pas trop ; j'ai un peu bu, je suis dans un bar et j'allais appeler un taxi pour rentrer.
— Dis-moi où tu es, je viens te chercher.

Après lui avoir donné le nom du bar, je prends poliment congé de Fred et des habitués des lieux et sors pour prendre l'air et attendre la demoiselle. Elle ne tarde pas à montrer le bout de son nez, se gare sur le trottoir devant moi et ouvre la portière passager. Je monte dans la voiture. Elle me regarde fixement puis me lâche :

— J'avais une idée de gage pour toi, mais vu ton état je ne suis pas sûre que tu sois en capacité de jouer…
— Certes j'ai bu, mais je ne suis pas saoul. Annonce ton gage et on verra si je tiens le coup.
— Non, je serais trop déçue si tu n'assures pas et je ne veux pas gâcher cette idée-là. On verra une autre fois. Je vais te ramener et tu vas te reposer jusqu'à demain.
— Comme tu veux ; c'est gentil d'être venue me chercher. Tu as aimé notre jeu de ce matin ?
— Oh oui ! C'était amusant et jouissif.
— Oui, et gênant pour moi ensuite.

Et je lui conte la suite telle que j'ai eu à la vivre. Elle rit de mon désarroi, alors j'en rajoute un peu : j'adore l'entendre rire.

— Nous voici arrivés chez toi. Je pense que tu n'es pas vraiment saoul ; je vais donc te donner ton gage.
— Entre avec moi ; je me plierai à toutes tes exigences.

Nous entrons dans mon appartement, j'allume quelques lumières et me débarrasse de mes chaussures et de mon blouson. Je suis en train de l'accrocher au portemanteau quand Virginie passe derrière moi et me pousse contre le mur. Sa main s'est posée sur mon sexe toujours enfermé dans mon jean.

— Je vais me servir de toi comme d'un sextoy. Tu me laisses faire et tu assures jusqu'à ce que je sois rassasiée. J'ai une envie folle de toi, et cela depuis le début de ce jeu.

Eh bien, me voilà renseigné. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que par je ne sais quelle bizarrerie de la nature, lorsque je suis fatigué, malade ou un peu saoul je suis bien plus endurant que le reste du temps.

À peine le temps de réfléchir à cette situation que mon pantalon est sur mes chevilles ; d'un geste simple et assuré elle a défait ceinturon, braguette et bouton et fait descendre ensemble pantalon et boxer jusqu'à mes pieds. Elle me prend par la taille et me tourne face à elle. Son regard est enflammé et elle me tient le sexe à pleine main. Elle s'accroupit devant moi, et juste avant de me prendre entre ses lèvres elle me dit :

— Retire le reste ; je te mets en condition.

J'enlève mon pull et mon polo tout en sentant ses lèvres qui s'emparent de mon gland. Elle m'aspire littéralement et m'enfonce au plus profond de sa bouche. Ma queue gonfle entre ses lèvres, et en quelques allers et retours mon sexe a atteint une taille qui lui semble satisfaisante.
Elle se relève, et tout en gardant ma bite dans sa petite main m'entraîne dans la pièce d'à côté, le salon. Elle me pousse sur le canapé et me contemple un instant.

— T'es pas mal comme mec, et t'as une belle queue.

Je la vois rougir alors qu'elle prononce ces mots ; je comprends qu'ils ne font pas partie de son langage et qu'elle se montre volontairement vulgaire pour rester dans le ton qu'elle a donné à ce gage. Ne relevant pas les mots crûs qu'elle vient d'employer, je me débarrasse de mes chaussettes (pas eu le temps avant) et la regarde se déshabiller.

Elle a mis l'ensemble jaune que je lui ai acheté et en a bien compris l'utilité. Pour me le prouver, elle défait les attaches de l'entrejambe pour ouvrir la culotte puis dégrafe son soutien-gorge entre les bonnets sans le retirer. Elle est divinement belle ainsi. Sa peau légèrement hâlée est bien mise en valeur par le jaune de l'ensemble.

Pour me remettre dans l'ambiance du gage, elle s'avance vers moi, enjambe mon corps et vient poser ses fesses sur mon torse en me tournant le dos, offrant à ma vue ses jolie fesses. Elle a mis mon sexe entre ses seins et commence à le masturber avec ses magnifiques globes. C'est doux et agréable… Je pose mes mains sur ses hanches, esquissant une caresse, mais elle me rappelle à l'ordre :

— Tu es mon sextoy : tu es donc juste un sexe avec lequel je joue. Tu ne participes pas autrement !

Et pour bien appuyer son propos, elle se soulève de mon torse, avance sur mon ventre et commence à caresser son propre sexe avec ma queue. Elle est déjà trempée, et les mouvements qu'elle fait avec mon sexe exacerbent encore plus, si possible, son excitation. N'en pouvant plus, elle se soulève et vient s'empaler lentement sur moi.

— Enfin… soupire-t-elle.

Elle m'enlève les mots de la bouche. Elle descend doucement sur mon sexe, et moi je ressens chaque centimètre de son vagin serré sur ma queue. C'est très bon ; j'adore cette sensation de pénétration lente au fond de son corps. Elle est trempée et bouillante ! À peine suis-je installé au plus profond de son sexe que, sans attendre plus, elle commence à bouger son bassin d'avant en arrière, me conservant bien planté en elle. Ses mouvements sont rapides ; je la sens déjà prête à jouir mais soudain elle s'arrête, se lève et se tourne pour me faire face et vient aussitôt me chevaucher, de face cette fois-ci. Elle s'enfile ma bite d'un coup et reprend ses mouvements de bassin. Cette fois, son clitoris frotte sur mon pubis, et je vois que cette nouvelle sensation lui plaît.

— À ce rythme, tu va jouir vite, ma belle…
— Je me retiens, figure toi : je veux encore en profiter !

Je la laisse donc faire. Maintenant, en prenant appui sur mon torse, elle monte et descend sur mon sexe. La sensation de pénétration lente me plaît toujours autant et je me retiens également. Il faut dire que je la trouve très excitante en train de me chevaucher, ses seins offerts à mon regard, son sexe avalant littéralement le mien, ses mains fines et délicates appuyées sur mon torse et ses yeux magnifiques et pleins de plaisir qui ne lâchent pas mon regard.

J'ai envie de dévorer sa bouche, caresser ses magnifiques seins, empaumer ses superbes fesses, caresser du bout des doigts son clitoris, l'amener tout de suite au plaisir et enfin déverser ma semence au fond de son corps, mais je n'ai pas le droit de faire cela. Dommage…

Elle lance sa tête vers l'arrière et gémit plus fort. Les mouvements de son bassin sont saccadés, ses ongles se plantent plus fort dans la peau de mon torse… Un cri de jouissance et elle se laisse aller à son plaisir en me suppliant :

— Viens maintenant au fond de moi !

En gentleman, j'obéis bien volontiers à cette dernière demande et me déverse à grands flots au fond de son vagin, non sans soupirer moi aussi de plaisir. Je n'en finis pas de jouir et je sens mon sperme l'inonder encore et encore. Quel plaisir !

Elle s'effondre sur mon torse et je peux enfin passer mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi.