La pharmacienne

Je vous ai raconté comment je m'étais fait une « nouvelle amie » après l'avoir rencontrée dans une file d'attente de la pharmacie. Cette belle sexagénaire ayant montré un goût et des dispositions pour les jeux SM et la soumission, nous nous étions régalés tous les deux.

J'avais bien deviné que cette femme curieuse était plutôt du genre commère ; c'est d'ailleurs sa curiosité et son culot qui l'avaient conduite à me suivre chez moi et à éprouver mes traitements à ma façon, dont elle ne s'était pas plainte, à vrai dire. Mais je ne m'étais pas douté de ce qui allait suivre (et je ne parle pas de ses visites suivantes chez moi, à l'improviste parfois, où elle était venue chercher un peu de soulagement comme des sensations fortes, l'orgasme constituant un traitement éprouvé pour de multiples maux et douleurs chroniques en raison de son effet morphinique-like).

Aussi fus-je grandement surpris de voir un jour, quelques mois après, ma pharmacienne sonner chez moi. J'ouvris la porte de ma maison et, étonné, la découvris derrière le portillon.
Évidemment, je la reconnus immédiatement : cela faisait de longs mois que je fréquentais cette pharmacie, et j'avais déjà eu affaire à elle, quand ça n'était pas à ses préparatrices.

Cette petite dame d'environ 57-58 ans attendait patiemment, avec son air sérieux – voire coincé – de petite souris un peu BCBG, un peu province.

— Bonjour ! lui dis-je, la clé à la main en allant lui ouvrir.
— Bonjour. Je peux vous voir ?
— Mais bien entendu, dis-je en masquant mon étonnement.

Effectivement, ça devait être sérieux pour qu'elle se déplace en pleine journée alors qu'elle aurait pu décrocher son téléphone. Je me dis qu'elle ne devait finalement pas avoir mon numéro. Et puis je me rappelai également que la pharmacie était fermée entre midi et quinze heures, curieusement comme en province, et qu'on se trouvait justement dans cette plage horaire.

Je lui demandai de me suivre, étant quelqu'un de bien élevé et d'accueillant, et la fis entrer dans ma maison ; entre professionnels de santé – donc un peu collègues – je n'allais pas la traiter comme une étrangère. Je l'invitai à entrer dans la cuisine, lui proposai un café qu'elle accepta, avant même de la questionner sur l'objet de sa visite.
Je lui demandai de s'asseoir mais elle resta debout.

Elle avait un air ennuyé – du moins c'est comme ça que je le percevais (qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir de grave, d'aussi embêtant, pour qu'elle se dérange en personne et affiche cet air-là ?) – et gardait le plus souvent les yeux baissés. Je sentais que ce qu'elle avait à me dire était difficile, et qu'elle craignait sans doute de me le dire.

— Bon, lui dis-je, tandis que le café coulait, que me vaut donc l'honneur de votre visite et que vous vous soyez déplacée jusqu'ici pour me voir ?
— Voilà, répondit-elle, toujours avec son air ennuyé, vous savez que lorsqu'on est pharmacien on entend beaucoup de choses… enfin, je veux dire, de la part des patients… ils se confient beaucoup à nous…
— Oui, en effet ; enfin, j'imagine. Et alors… ? répondis-je, intéressé.
— Eh bien, vous savez, il y a une cliente, madame M., qui m'a dit que vous lui délivrez un traitement… enfin… oui, un traitement qui lui fait le plus grand bien.
— Oui, je vois…

Je me mis à sourire, voyant tout à fait de qui elle parlait et de quel traitement il s'agissait, d'autant qu'il y avait une seule de ses clientes qui venait me voir… pour ça. Mais elle restait tout à fait sérieuse, gardait son air grave et continuait à regarder le plus souvent le sol, levant ses yeux vers moi de temps en temps.

— Et alors ? continuai-je, d'un air des plus sereins, lui montrant bien que je n'étais absolument pas troublé.
— Eh bien, Docteur, je trouve ça… enfin, j'ai trouvé ça surprenant. D'autant que vous êtes bien salarié ; vous n'avez pas de cabinet, n'est-ce pas ?
— Oui, c'est tout à fait exact. Vous le savez bien, d'ailleurs.
— Oui, je le sais.
— Et donc…? continuai-je, lui montrant bien que je ne voyais pas où était le problème.
— Eh bien… dit-elle en se raclant un peu la gorge, vous me faites de la concurrence… vous ne trouvez pas ?
— De la concurrence ? répondis-je, hilare. Mais je ne délivre aucun médicament : je ne suis ni pharmacien, ni propharmacien… et qui plus est, si je « délivre » des traitements, je n'en fais pas commerce : ce sont des remèdes tout ce qu'il y a de plus naturel, administrés bénévolement… et par pur altruisme !
— Oui, mais bon… quand même… balbutia-t-elle dans sa lippe, ça n'est pas très régulier…

Elle regardait ses souliers avec l'air peu convaincu par ce qu'elle disait. Un petit silence s'installa ; je la regardais, amusé, puis elle ajouta :

— Je pourrais vous dénoncer…
— Sans rire ? Vous m'amusez beaucoup, Madame Dubuis ; je vous imagine… Qu'iriez-vous raconter ? (Et à qui, d'abord ? À la police, au Conseil de l'Ordre ?) Que je fais « du bien » à l'une de vos clientes ? Que je lui donne du plaisir… et que je vous fais concurrence, c'est ça ? Mais vous ne leur prodiguez pas le même bien, à vos clientes, il me semble…
— Non, mais… ce n'est pas très normal ; pourquoi à l'une de mes clientes… pourquoi seulement à elle ? Si votre « traitement » est aussi efficace qu'elle le dit, pourquoi vous n'en faites pas bénéficier d'autres ?
— Et qu'en savez-vous, d'abord ?

Elle ne répondit pas à ma question, mais visiblement de plus en plus gênée par ses propres propos, elle s'était tournée de trois-quarts et, toujours debout juste devant ma table, elle dit d'une voix à peine audible :

— Pourquoi pas à votre pharmacienne…?

Là, je jubilai intérieurement car elle venait de me confirmer ce que je commençais à deviner depuis deux bonnes minutes quant à l'objet de sa visite et à quoi elle voulait en venir : elle avouait, la coquine !
J'étais quand même sidéré ; je n'aurais pas cru que mon « traitement » aurait fait des émules.

Je m'approchai lentement et me plaçai derrière elle, à moins de deux centimètres de son corps. Je posai doucement mes mains sur sa taille et lui dis, ma bouche tout près de son cou, juste derrière son oreille :

— Eh bien, ma petite pharmacienne, vous avez besoin d'être soignée ?
— Je… je…
— Vous avez donc envie d'éprouver vous-même mon « traitement » miraculeux ?
— Il paraît qu'il marche bien…
— Hum, vous savez que je vous tire mon chapeau : avoir le courage de venir jusqu'ici pour m'en parler… et le réclamer…

Ma petite pharmacienne (je l'appelle ainsi non pas parce qu'elle était si petite que ça – sur ses talons, elle était un tout petit peu plus petite que moi – mais surtout parce qu'elle était menue et donnait une impression de fragilité, avec sa petite voix et ses manières calmes et douces) ne bougeait pas ; ses yeux bleu-vert tirant sur le gris regardaient droit devant elle. Ses cheveux fins et blonds étaient assez courts. Je pouvais sentir son eau de toilette, fleurie et délicieuse. Mes mains sur sa taille m'apprenaient, depuis qu'elles s'y étaient placées, que c'était une fausse mince, ou du moins, on pouvait supposer que cette quinquagénaire (fin de cinquantaine) s'était légèrement empâtée avec les années.

— Puisqu'il est en ainsi, ma petite pharmacienne, posez le bout de vos doigts sur la table et faites en sorte qu'ils y restent. Vous avez voulu que je vous soigne ; je vais vous soigner, moi !

Elle obéit sans discuter. madame M. lui avait-elle raconté comment se déroulait la thérapie ?
En tout cas, la sage passivité de ma pharmacienne commençait à m'exciter sérieusement et faisait naître rapidement en moi des désirs coupables.

Mes mains glissèrent de sa taille jusqu'en haut de sa jupe pour s'attaquer à sa fermeture.
Elle ne broncha pas quand j'ouvris le zip et quand je saisis le haut de cette jupe pour la faire tomber à ses pieds : elle se contenta de frissonner.

Je constatai avec ravissement qu'elle portait en dessous un petit brésilien rouge très échancré, un slip assez sage, tout en dentelle, mais suffisamment sexy pour me plaire. Puis mes mains montèrent au col de son chemisier blanc, et lentement mais sûrement, j'en défis un à un les boutons. Très lentement, je pris les pans du vêtement désormais ouvert et le fis glisser en arrière, par-dessus ses épaules.

Bien obéissante elle avait toujours ses mains sur ma table. Alors je pris ses mains fines, lui fis mettre les bras le long du corps le temps de faire glisser le chemisier jusqu'en bas et de l'en libérer. Je le jetai vers une chaise, juste à côté. Lorsque mes mains se posèrent sur ses flancs nus, je sentis immédiatement sa peau chaude se hérisser de chair de poule, puis elles montèrent vers ses bras peu épais mais moelleux (ce qui me permit de faire rependre à ses mains la position prescrite). Je caressai durant quelques secondes ses épaules douces, puis mes doigts glissèrent vers le haut de son dos où ils se saisirent des attaches du soutien-gorge qu'ils défirent l'une après l'autre. Je fis glisser les bretelles et recommençai la même manœuvre que lors de l'ablation du chemisier.

— Hum, mais c'est qu'on a des mignons petits nichons, ma pharmacienne… Ils tombent un peu – ce qui est normal – mais ils sont encore souples, dis-je en palpant doucement les jolies petites glandes qui réagirent aussitôt, leur mamelon s'étant dressé.

Plus bas, ses fesses un peu creusées, qui allaient en s'épanouissant vers l'extérieur, laissées libres par l'échancrure du brésilien, m'attiraient de façon émouvante.
J'y posai donc le plat de mes deux mains.

— Hum, ma petite pharmacienne ne va pas tarder à se retrouver à poil au milieu de ma cuisine… Et j'avoue que j'aime ça !

Elle ne bougeait pas, comme paralysée, et attendait.
Je ne lui laissai pas le loisir de s'impatienter. Je saisis délicatement le haut du slip et la déculottai lentement, descendant le joli sous-vêtement rouge sur le bas de ses fesses, puis ses cuisses, et il rejoignit la jupe encore en vrac autour de ses chevilles.

— Alors, ma jolie petite pharmacienne, dis-je en empoignant dans ma main droite le mont de Vénus rebondi qui saillait fièrement en avant, je crois que ce joli fruit est un peu en manque de soins, non ? Je crois qu'il a besoin qu'on s'occupe un peu de lui…
— Ou…oui, gémit-elle, faisant onduler son bassin et basculer en arrière sa petite tête contre mon épaule.
— Et en plus vous avez une chatte totalement rasée, ce que je trouve particulièrement excitant. On n'imagine pas, quand vous voit comme ça, vous qui paraissez être une femme mûre bien sage et bien rangée, que vous avez dans votre slip une motte toute lisse, propre à faire bander un mort, et que vous êtes une petite coquine qui cherche à exciter les mâles avec votre petite chatte prête à servir… Allez, commencez par vous débarrasser de cette jupe et de cette culotte qui vous entravent et vous empêchent d'écarter les cuisses.

Comme je la maintenais appuyée contre moi, elle n'eut pas d'autre choix que d'envoyer valdinguer d'un mouvement du pied ces deux atours féminins, et sans que j'eusse besoin de le lui demander, elle écarta légèrement les cuisses, ce qui permit au bout de mes doigts de glisser de son mont vers sa vulve : les pétales en étaient déjà tout entrouverts et tout soyeux, et même en proie à une certaine douceur humide.

— Hum, fis-je avec un air gourmand tandis que les doigts de ma main droite patinaient sur des muqueuses douces et glissantes, on dirait que votre corps réagit, que votre sève a coulé, ma chère.

Et d'un geste sensuel je levai la main, lui mis quasiment sous les yeux mes doigts tout brillants de mouille, et je les portai à ma bouche pour les sucer avec délectation.

— Oh… murmura-t-elle, quel diable d'homme êtes-vous ?
— Mais un homme, juste un homme, lui répondis-je après avoir fini de sucer mes doigts.

Ma main gauche lui pelotait le sein gauche, le pressant doucement avant de passer au sein droit, tandis que mes doigts droits étaient repartis en exploration à l'orée de cette petite grotte douce et bien humide.
Elle ondulait sensuellement des reins, habitée par le désir, et avait passé son bras gauche en arrière pour attraper et caresser ma nuque.

Mes doigts, dans leur mouvement de glisse, montaient et descendaient en allant à chaque fois de plus en plus bas ; ils finirent par s'insinuer dans sa chatte. Elle accueillit cette intrusion avec force soupirs et petits gémissements. Ses yeux étaient à demi-fermés.

Ma main gauche faisait rouler ses mamelons durcis entre pouce et index tandis que, de ma main droite, l'index et le majeur effectuaient maintenant des mouvements de va-et-vient, cherchant à aller le plus loin possible, ce qui n'était pas tellement évident dans cette posture.

Soudain, je la lâchai et je posai mes deux mains sur son cul, appréciant la chaleur et le moelleux de ces deux fesses de femme mûre. Malgré son âge, elles étaient encore bien galbées et pas encore affaissées, ce qui ne fut pas pour me déplaire.

— Vous savez que vous avez un beau cul, Madame Dubuis ? Je le trouve particulièrement bandant. On ne s'imagine pas quand on vous voit, habillée derrière votre comptoir, que vous avez un corps encore franchement appétissant.

J'étais en train de le caresser, le masser, le palper de façon de plus en plus appuyée. Elle me laissait faire en silence, ayant l'air d'apprécier le traitement.
Puis soudain je lui lâchai :

— Vous savez que vous mériteriez d'être fessée pour ce que vous m'avez dit tout à l'heure ?

Elle tenta de protester. Je l'interrompis :

— Vous avez parlé de me dénoncer. Vous m'avez menacé. C'était presque du chantage puisque vous vouliez faire pression sur moi pour que je vous prodigue mon « traitement ».
— Oh, vous savez que ce n'était pas le cas ; vous savez bien que je n'en aurais rien fait…
— Silence ! lui criai-je en lui assénant une claque sèche sur la fesse droite. Vous allez apprendre que pour ce traitement fasse effet, il faut se soumettre à moi sans broncher !

Elle sursauta, surprise tant par la claque sur sa fesse que par le ton de ma voix devenu brutalement véhément.

Est-ce que madame M. lui avait raconté toute notre séance par le menu, y compris la fessée en règle que je lui avais administrée ? J'en doutais un peu, mais malgré tout elle devait savoir à quoi s'attendre. Néanmoins, cette petite souris n'avait pas un corps aussi plantureux, aussi voluptueux que celui de madame M., et elle ne me donnait pas sincèrement envie de la punir comme j'avais fait pour la première. Non pas que son derrière ne fût pas assez charnu pour encaisser une bonne fessée à plat-ventre en travers de mes genoux, mais son attitude ne me mettait pas en tête un désir de fustigation.

Il ne me venait pas l'envie de lui faire mal. La façon dont elle était venue se donner à moi, sans faire de manières, me touchait ; et si j'avais envie de jouer un peu avec elle, elle m'inspirait plutôt de la tendresse et du désir. Ou bien était-ce simplement mon humeur ? Je ne savais pas. Il y a des jours comme ça.

— Hummm… lui murmurai-je avec un air gourmand, quelle bonne petite chienne !

Et j'ajoutai en caressant avec délice son cou gracile, frêle et à la peau si douce, qui donnait d'elle une terrible impression de fragilité :

— J'aimerais beaucoup emprisonner ce joli cou dans un collier de cuir, un collier de chienne soumise, emprisonner ce corps dans un carcan pour mieux le posséder, pour le sentir tellement mien…

J'avais envie de la dominer, ça c'était certain, mais je n'avais pas grand-chose à faire pour ça, tant elle se montrait déjà docile et obéissante, tant elle semblait avoir un penchant naturel et spontané pour la soumission. D'ailleurs elle ne protestait pas, ne cherchait pas à répondre à mes mots provocateurs ni à se défendre, et n'exprimait pas non plus une quelconque crainte. Elle semblait finalement en confiance avec moi, semblant trouver du plaisir à se laisser guider là où je l'emmenais, comme si elle y trouvait ce qu'elle cherchait.
Aussi, je me contentai de lui ordonner :

— Penchez-vous en avant sur la table. Oui, c'est ça, encore plus. Et écartez bien les cuisses. Oui comme ça. Ah, Madame Dubuis, vous m'offrez une vue imprenable et ravissante ! Je n'ignore plus rien de votre anatomie, à présent. Vous n'avez plus de secrets pour moi. Quelle vue sur votre corolle bien ouverte, quelle vue sur votre anus ! Et je trouve vos petits nichons de souris bien excitants, comme ça, tout pendouillants et tout pointus, presque à toucher ma table… Dans cette position vous êtes parée pour la levrette ; et on devine que vous êtes faite pour ça. Mais vous êtes aussi dans la posture idéale pour recevoir un lavement. Hummm, administrer un lavement à une pharmacienne, quelle bonne idée, quelle perspective excitante !

J'écartai un petit moment ses fesses souples, examinai son cul sous toutes les coutures, palpant, attouchant, pelotant, pinçant les chairs offertes à ma vue, passant le bout de mon doigt sur l'anus borgne, en appréciant la douceur, entre-écartant les lèvres intimes, fines et roses comme du papier de soie, matant l'orifice rond et tout perlé de rosée qui semblait si accueillant et n'attendre que moi.
Puis je lui annonçai :

— Ma petite Madame Dubuis, je vais vous bouffer le cul !

Je m'accroupis et ma langue fit son office, passant et repassant à maintes reprises sur le petit cratère tout rond et déprimé tandis que mes mains maintenaient les hémisphères écartés.
Elle émit force soupirs tandis que ses mains s'étaient posées bien à plat sur la table, et elle s'offrait de façon bien émouvante, appuyée sur les avant-bras, tandis que ma menteuse et ma bouche honoraient son petit temple si secret.

Je fis durer cette feuille de rose plus que de raison, lui léchant également les fesses qui sentaient bon le parfum d'un savon délicat, voire, peut-être, une eau de toilette (jusqu'où la coquine n'avait-elle pas poussé la coquetterie ni affûté ses armes de séduction !) et le pourtour des grandes lèvres.

— Relevez-vous ! lui ordonnai-je. Cuisses bien écartées ! Et les mains dans le dos, comme une parfaite soumise !

Elle s'exécuta avec zèle, se mettant presque au garde-à-vous, les joues très rouges.
Je la contemplai quelques instants. Ses yeux étaient troubles et brillants derrière ses petites lunettes à monture fine et dorée, regardant au loin, manifestement bien décidée à jouer jusqu'au bout son rôle de soumise obéissante.

C'est moi alors qui glissai à genoux. Mes mains descendirent sur ses cuisses nues et douces, et je me plaçai entre ses jambes ouvertes. Ma bouche monta jusqu'à la source des plaisirs. La corolle était bien ouverte, les fins pétales écartés et gonflés par le désir, d'un rose bien vif. J'entrouvris la bouche et la collai contre cette autre bouche, chaude et douce. J'aimai immédiatement le goût musqué que j'y trouvai et la suavité de ce fruit exquis. Ma langue se mit à parcourir toutes les anfractuosités à sa portée, glissant en des mouvements répétitifs, tantôt circulaires, tantôt montants et descendants.

La belle, bien obéissante, résista au besoin de se tenir, de poser mes mains sur mes épaules, et gardait, telle une bonne élève qui a compris la consigne et se fait un devoir de la suivre jusqu'à nouvel ordre, ses bras derrière elle, ses mains tenant ses avant-bras. C'était à peine croyable : elle avait dû avoir pour livres de chevet des romans polissons. Par contre, elle gémissait de plus en plus douloureusement, les yeux à demi-fermés, et ses genoux fléchissaient en cadence, flageolant à demi. Mes bras s'étaient tendus vers ses seins que j'avais saisis à pleines mains et que je pelotais rythmiquement.

Elle commença à pousser des « Ahhh » brefs et de plus en plus incontrôlés, tentant de se mordre les lèvres, sans doute pour réprimer ses plaintes. En réaction, je plaquai mes mains sur ses fesses, pressant son bassin contre moi, la dissuadant de fuir, d'échapper à ma langue et à ma bouche avide. Je décollai une seconde mes lèvres de ses muqueuses pour lui lancer :

— Ne vous retenez pas ; n'essayez pas de résister au plaisir. Laissez-vous aller, jouissez sans gêne ni entrave.

Elle se détendit, sembla se laisser aller, lâcher prise, puis dans un long hululement qui monta de plus en plus fort elle jouit tout son soûl, se libérant d'un coup, et ce fut comme un barrage qui céda : je reçus un petit jet de cyprine dans la bouche. Je me mis à la téter de plus belle tout en caressant sa rosette du bout de mon doigt.

Quand son long orgasme prit fin, je me relevai et pris sa bouche. Elle me rendit ce baiser avec passion, sa langue semblant se déchaîner. La marée n'avait pas fini de monter. Moi, j'étais très excité et j'avais un bâton bien dur dans mon slip. Je posai alors ma main sur sa fesse, et l'entraînant vers l'escalier, je lui dis :

— Viens, ma chérie, montons à l'étage. J'ai envie de te baiser. Mon lit est toujours prêt pour accueillir une salope comme toi.

Elle tourna la tête vers moi avec un air offusqué, mais ma main gauche la saisit par la vulve et je lui roulai une nouvelle pelle pour la faire taire. Elle se laissa aller à ce baiser profond et passionné. Quand j'abandonnai sa bouche, je lui assénai une bonne claque sur le cul et la poussai un peu brusquement.

— Je vais bien te baiser. Crois-moi, tu ne regretteras pas.

Et lui glissant deux doigts dans sa chatte bien humide, j'ordonnai :

— Allez, avance !

Elle monta l'escalier ainsi, juste devant moi, mes doigts bien au fond de sa chatte, et je la dirigeai ainsi là-haut vers la porte de gauche, celle de ma chambre. Mon lit était ouvert, les draps bien repliés, et elle vit que je ne lui avais pas menti.

Me collant contre elle, serré contre son dos, lui palpant les seins sans vergogne et avec une excitation non feinte, je me remis à la galocher et je lui demandai entre deux pelles, le souffle court, de m'ouvrir le pantalon et de s'occuper de mon slip. Elle ne fit pas la fine bouche, et j'avoue que sentir ses jolis doigts fins me déboutonner n'était pas pour calmer mon excitation. J'avais envie de cette jolie petite femme, et je savais que j'étais sur le point de la baiser à couilles rabattues.

Elle se montrait un peu maladroite, un peu gauche, peut-être un peu timide. Aussi, alors qu'elle extirpait la bête du sous-vêtement où elle se trouvait à l'étroit depuis un petit moment, je lui murmurai doucement mais fermement, sur un ton qui ne lui laissait pas le choix :

— Prends-la dans ta main.

Elle s'exécuta, la palpa, la serra dans sa menotte si féminine aux ongles rose brillant, et refermant ses doigts dessus, elle se mit à la caresser de mouvements de va-et-vient. Mais les femmes sont souvent peu dégourdies dans ce domaine, et si sentir la chaleur de leur main est plutôt jouissif, ces mouvements sur un membre encore sec sont loin d'être agréables. Il fallait le lubrifier. Alors je lui dis :

— Je t'ai donné du plaisir ; il est temps de me rendre la pareille. Ça tombe bien, j'ai envie de te voir à genoux devant moi comme une bonne petite salope. Allez, descends et prends-la en bouche.

Elle hésita un peu, comme déconcertée, mais se mit à genoux de bonne grâce et prit bien en main ma queue raide et arquée. Elle regarda la bête d'un air circonspect, et je réalisai alors qu'elle ne devait pas avoir l'habitude des pratiques buccales. Je ne souhaitais pas la brusquer, préférant la laisser faire ; elle devait comprendre qu'à 58 ans il était temps de s'y mettre. Et c'est avec ravissement que je vis disparaître mon gland dans sa toute petite bouche que j'avais envie de baiser depuis longtemps.

Elle improvisa peut-être, mais se montra pleine d'inspiration : elle se mit à me sucer la fraise en refermant bien ses jolies petites lèvres et me tétant avec application. Je décidai donc de l'encourager, voire de la féliciter : c'était une bonne élève, qui se montrait aussi douée pour les prouesses buccales que pour la soumission. C'était tout à son honneur de vouloir apprendre à son âge et de faire des progrès dans les pratiques érotiques. Elle avait tout à y gagner, tant ma gratitude que la découverte de nouveaux plaisirs, et les bénéfices pour sa santé et son bien-être du plaisir intense.

Ce n'était pas une pharmacienne que j'aurais eu du mal à convaincre !

Je pris sa jolie petite tête dans mes mains et encourageai ma belle pharmacienne si pleine de bonne volonté en lui caressant ses cheveux blonds, son cou, ses épaules douces. Pas de doute, elle y mettait tout son cœur, arrondissant sa bouche au maximum, faisant ressortir ses lèvres.

L'intérieur de sa bouche était soyeux ; sa langue faisait des merveilles. Moi qui d'habitude ne suis pas très sensible aux caresses buccales, je sentais que ses efforts et son zèle produisaient leur effet : mon plaisir montait lentement mais sûrement. Je me mis à soupirer. Elle leva ses jolis yeux clairs vers moi, et je vis comme un sourire de contentement dans son regard.
Ah, elle pouvait être fière, ma bonne petite élève, ma petite pharmacienne ! Je caressai ses joues, me retirai lentement de sa bouche, et lui intimai doucement mais fermement :

— Allez, en position. Sur le lit, à quatre pattes, les genoux près du bord, le cul tourné par ici !

Elle me regarda d'un air troublé. Elle était très rouge, mais elle s'installa sans discuter.

— Et on écarte les cuisses. Ce n'est plus la peine de jouer les femmes honnêtes, les pudiques : vous êtes bien venue pour vous faire baiser, vous ne l'avez même pas nié. Hum, quel délicieux spectacle… Vous savez que vous êtes plus que bandante comme ça, ma petite pharmacienne ? Vous avez de belles cuisses, et une vulve qui donne envie. J'aime vous voir ainsi prête, prête pour la saillie, avec vos délicieux petits nichons en obus prêts à être pressés.

Et pour bien illustrer mon propos, je couvris de caresses passionnées son beau petit cul, je palpai avec contentement ses petits seins qui n'attendaient, comme des poires, que des mains pour les cueillir. Je caressai un peu ses cuisses puis, lui entrouvrant les fesses, ma langue descendit dans ce sillon intime où je léchai avec application durant quelques secondes le petit cratère secret. Ma langue glissa ensuite jusqu'à la fleur ouverte, comme si son goût m'avait manqué ou que je voulusse vérifier qu'il n'avait pas changé depuis cinq minutes.

En tout cas, elle était toujours aussi trempée.

Me positionnant debout juste derrière elle, je lui fis fléchir davantage sa croupe vers moi jusqu'à ce mon nœud soit juste en face de la cible. Alors, lentement, je l'enfilai avec gourmandise. Elle m'accueillit avec un soupir de plaisir. Son fourreau était tout lisse, et brûlant comme l'enfer. Je m'arrêtai en butée tout au fond de son ventre, puis coulissai en arrière, presque jusqu'à ressortir, et repartis en avant.

Je la besognai sur un rythme lent, savourant la sensation de sa chatte exquise et de la possession nouvelle. Elle soupirait, gémissant de plus en plus fort, m'encourageant à accélérer, mais je n'étais pas pressé.

— J'ai envie de prendre mon temps, petite chatte. Je vais te baiser longtemps, je vais te travailler au corps, je vais te fourrer ton petit cul, je vais te limer jusqu'à ce que tu demandes grâce. T'inquiète pas : j'ai beaucoup baisé ces derniers temps, et je suis plutôt endurant. Tu vas t'en prendre plein ta connasse !

Tout en la bourrant délicatement et avec la même lenteur, je lui saisis ses petits roploplos et fis rouler de plus en plus fort ses pointes entre mes doigts. Elles étaient tout érigées, durcies de désir, et le travail de ses fraises conjugué aux coups de bélier que je lui assénais tout au fond de son ventre fit son effet : je sentis une succession de deux ou trois décharges lui secouer le bas-ventre, ponctuées par des petits cris brefs et aigus.

Encouragé par ses réactions, je me mis rapidement à accélérer et je finis par lui défoncer la chatte tout en la maintenant par les épaules. Elle se mit très vite à hurler son plaisir, tout échevelée, agitant sa tête d'avant en arrière et de droite et de gauche. Ma queue était de plus en plus dure, mais avec ce traitement je finissais par ne plus la sentir.

Je demandai à ma petite blonde de se retourner tout en restant à la même place ; elle roula sur le côté puis, lourdement, se mit sur le dos, se plaçant bien en face de moi. Je lui saisis brutalement les chevilles, lui écartai les jambes à fond et les montai le plus haut possible.
Surprise, elle poussa un petit cri. Sa chatte était rougie par le coït effréné que je venais de lui faire subir, et plus bas je voyais le petit œillet borgne. Je mourais d'envie de l'enculer, mais je ne l'avais pas du tout préparée. « On verra une prochaine fois… » me dis-je.

Je me penchai, et tout en lui maintenant les chevilles, je la pénétrai d'une seule poussée jusqu'à la garde. Je me mis à la gratifier de grands coups de pine qui allaient très loin en elle, et rapidement ce furent des cris : elle se mit à jouir violemment sous mes coups de reins rageurs, perdant toute contenance, toute retenue. J'avais l'impression de voir une folle, une hystérique, une possédée. Sa pudeur et sa bonne éducation ne lui permettaient sans doute pas de lâcher des jurons ou des grossièretés, mais sa sauvagerie s'exprimait totalement dans des ruades quasi animales et des hurlements de démente.

Je continuai à la pilonner à un rythme soutenu et implacable, ses jambes désormais pliées sur mes épaules, tandis que je maintenais ses cuisses plaquées à la verticale contre mon torse, lui soulevant son petit cul, et chaque coup de reins, puissant et violent comme un bélier qui veut faire céder une porte, lui arrachait un cri désespéré. Sa tête oscillait, elle se mordait la main, son menton montait et descendait en cadence, et je voyais à son air éperdu, ses yeux dans le vague et ses mouvements désordonnés qu'elle déchargeait sans interruption.

Finalement, sentant le plaisir monter douloureusement comme une brûlure, je me retirai et lui envoyai, en râlant comme une bête, de puissants jets de foutre qui jaillirent en saccade et atterrirent sur ses seins, et même jusqu'à son menton. Je restai ainsi quelques instants, ses cuisses contre moi, les caressant tendrement tandis qu'elle reprenait peu à peu ses esprits.
Ce fut elle qui brisa le silence :

— Eh bien dis donc, mon cochon, qu'est-ce que tu m'as mis… Tu m'as eue… Tu m'as tuée…
— Oui, je t'ai bien torpillée ! lui dis-je dans un sourire, amusé de sa réaction.

J'avais souvent jusqu'alors eu l'habitude de petites femmes bien comme il faut, qui, après avoir fait les pires saloperies au lit avec moi, essayaient de retrouver contenance et vêtements, et s'enfuyaient presque, honteuses, et comme des voleuses. Mais ces derniers temps je baisais des petites vicieuses, des petites salopes qu'on n'aurait jamais soupçonnées, qui se laissaient aller dans ma cuisine, dans mes bras et dans mon lit, qui assumaient bien le plaisir qu'elles avaient pris et retournaient à leur vie en apparence bien tranquille, se dépêchant de retrouver leur mari et leur allure de sainte nitouche.

Je lui offris ma douche ; mais avant d'y filer, s'étant levée et remise sur ses pieds, à ma surprise elle m'enlaça de ses deux bras et m'embrassa langoureusement, me gratifiant d'une longue pelle passionnée et pleine de reconnaissance.

— Tu m'as fait tellement de bien… Tu m'as fait jouir si fort… Je revis ! murmura-t-elle avant de se détacher de moi et d'aller sous l'eau.

La petite souris ne traîna pas après sa toilette : elle sauta dans ses habits de petite pharmacienne de province, et d'un seul coup très pressée, elle m'embrassa tendrement mais brièvement avant de se diriger vers la porte.

— Je reviendrai… Je reviendrai peut-être… Enfin, si tu veux, dit-elle en s'arrêtant un instant.
— Oui, sans problème. Mais préviens avant de passer, la prochaine fois : il se pourrait que je sois absent… ou occupé, répondis-je non sans malice. Attends, je vais te laisser mon numéro de portable.
— Mais je l'ai. Je l'ai à la pharmacie. Tu es client, dit-elle en souriant ; tu as oublié ?
— Non, je n'ai pas oublié…
— Mais quand tu viendras, tu seras un client comme un autre, hein ? dit-elle avec un air légèrement inquiet et prudent.
— Mais oui, je sais bien. Je sais que tu travailles avec ton mari.

Elle mit son doigt sur sa bouche d'un air entendu puis s'éclipsa.

« Pourvu qu'elle ne donne pas le mot à toutes les femelles du quartier ; je vais finir par ne plus pouvoir fournir ! » me dis-je.