La profiteuse - I

Un jour, je reçois un appel sur mon portable. Un numéro que je ne reconnais pas.

— Allô ? Allô, D. ?
— Oui.
— C'est Patricia.
— Patricia ?
— Oui, Patricia. Tu sais, Patricia N.
— Ah, Patricia, oui.

Je me dis « Tiens, elle refait surface celle-là. Est-ce pour s'excuser de ne pas être venue à l'enterrement de ma femme ? Ça m'étonnerait beaucoup. »

Je vais vous la situer. Patricia est une ancienne collègue de ma femme qui est partie en retraite il y a quelques années ; deux-trois ans, je dirais (le temps passe tellement vite). Un cas, celle-là : une belle fille, mais complètement névrosée, mais surtout une égoïste et égocentriste de première, et en plus totalement éhontée.

Ma femme la connaissait depuis plus de trente ans. C'est vrai qu'elle a eu des malheurs dans sa vie, et ma femme, en bonne collègue, et surtout comme quelqu'un d'humain, avait toujours été à ses côtés dans les moments difficiles : son veuvage, l'enterrement de sa mère. Par contre, quand ma femme a perdu un de ses proches, l'autre a été aux abonnés absents, ne cherchant même pas une excuse.

Je ne parle même pas des multiples fois où nous l'avons invitée, en particulier pour qu'elle ne soit pas seule à Noël, invitations qu'elle ne nous a jamais rendues, même pas pour un café. Et pour clore le tout, elle ne s'est même pas manifestée lors de son enterrement. Franchement, je n'ai pas été étonné. Je sais bien que depuis qu'elle est en retraite elle est partie vivre à l'étranger, et je n'attendais pas d'elle qu'elle fasse le voyage (quoique elle aurait pu le faire, mais je la connaissais et je savais qu'il ne fallait pas trop lui en demander). Mais bon, elle l'a su (par des amis communs) mais n'a même pas envoyé de fleurs ni même une carte de condoléances. Bref, depuis qu'elle est partie, nous n'avons jamais eu seul signe d'elle. Et même pas là.

Aussi je me dis – sans grande conviction – qu'elle va peut-être faire un petit geste à l'occasion de cet appel, trouver une excuse à la con, comme d'habitude. Elle pourrait mettre ça sur le compte de sa névrose, invoquer sa déprime, au moins ça serait crédible.

Je savais cependant, par nos amis communs, que depuis que Patricia est partie vivre là-bas, il lui arrive de revenir en France régulièrement, et qu'en plus d'être égoïste elle est ce qu'on pourrait qualifier de « profiteuse » : elle n'en a en effet aucune vergogne pour contacter ses rares amis restés en France pour leur demander de venir la chercher à l'aéroport, voire de l'héberger durant ses courts séjours quand elle rentre au pays. Et il y a des gens assez poires pour le faire, des gens bêtas et gentils jusqu'à la connerie pour lui rendre ce service sans discuter, comme s'ils n'avaient que ça à faire et être à son service comme si elle était une princesse.

Ma femme disait : « Comment font les autres ? Nous, on se prend une chambre d'hôtel, un taxi, ou bus ou un RER, et on n'emmerde pas les autres. Surtout quand on est incapable d'avoir la moindre attention envers les amis. » La suite lui avait hélas donné raison.

Personnellement, j'avais eu de l'empathie pour elle au début – comme tout le monde – quand elle avait subi ses malheurs (qui, hélas, arrivent à d'autres personnes), et ça n'avait rien à voir avec le fait que c'était une assez belle femme, de taille moyenne, avec un joli visage, des cheveux assez courts qu'elle teignait en châtain tirant sur le roux, de beaux yeux verts, un corps bien fait, assez pulpeux sans rondeurs en excès. Mais devant tant d'égoïsme, d'ingratitude, j'avoue que j'avais été très vite déçu par elle ; et, pour tout dire, même en colère à cause de son absence totale d'un savoir-vivre des plus élémentaires.

Aussi ne suis-je pas trop étonné de l'entendre me demander juste « Ça va ? » sans s'étendre plus avant sur mon veuvage récent, sans aucune parole compatissante ni même un mot pour son ancienne collègue, alors qu'elle ne s'était même pas manifestée depuis son décès, et de passer directement après ma réponse évasive sur un ton enjoué au motif de son appel.

Elle n'a pas besoin de m'en dire plus, j'ai déjà deviné. Outre son attitude égoïste, elle a un culot à toute épreuve. Elle se comporte comme une enfant gâtée (je sais que c'est une enfant unique ; peut-être a-t-elle été trop choyée, mais est-ce suffisant comme raison ?) à qui tout est dû.

J'adopte un ton assez neutre, assez froid, mais me vient immédiatement une idée : je pourrais tout simplement l'envoyer balader, et lui dire ses quatre vérités par-dessus le marché, mais j'ai envie de la jouer cynique, quitte à la choquer. Je n'en ai rien à foutre.
Aussi, quand elle me dit :

— Je viens en France la semaine prochaine ; j'ai des choses à faire et du monde à voir à Paris. Est-ce que tu pourrais m'héberger quelques jours ?

Je lui réponds immédiatement :

— Oui, bien sûr… si tu paies en nature.

Surprise, elle a comme un rire stupide. Elle répond :

— Oh… Ah, bah ça, je sais pas…
— Bah, moi je le sais : c'est comme ça. C'est ça ou rien.

Elle se met à rire :

— Ben, dis donc, t'es culotté…
— Tu trouves ? C'est pas l'hôpital qui se moque de la charité, là ?
— Ohhhh… répond-t-elle d'un air gêné.

Je ne dis rien, j'attends. Silence à l'autre bout du fil. Elle ne demande pas pourquoi, ni ne proteste. Elle n'a pas intérêt, d'ailleurs.
Finalement, elle demande :

— Bon, t'es d'accord alors ? Tu peux ?
— Si toi tu es d'accord, réponds-je sur le même ton froid.
— Bon, bah, j'arrive mardi, dit-elle sans relever.
— Je n'irai pas te chercher à l'aéroport ; je travaille. Faudra que tu te débrouilles.
— T'inquiète pas, je vais trouver quelqu'un pour venir me chercher.

« Je m'en doute bien… » pensé-je, mais ne lui dis pas. Toujours égale à elle-même, toujours à se faire assister, elle va encore profiter de quelqu'un (sans doute nos amis communs) ; ce n'est pas le culot qui l'étouffe, comme d'habitude.

— Alors à mardi ! me dit-elle.
— À mardi ! je réponds, et j'ajoute aussitôt après : mets une culotte propre.

Pour toute réponse, elle rit bêtement, dit « Au revoir » et raccroche.

Elle croit sans doute que je plaisante… elle ne va pas être déçue ! Je ne suis pas une poire, moi, un pauvre pigeon comme ceux qui l'assistent habituellement et dont elle abuse de leur gentillesse. Je suis bien décidé. Elle va voir. Je ne vais pas me laisser faire. Si elle veut que je l'héberge quelques jours, il va falloir qu'elle y passe. Je suis déterminé à lui réitérer mon marché, sans prendre de gants, et si elle refuse ou s'offusque je la fous dehors avec sa valise. Elle ira se trouver un hôtel ou une autre pauvre pomme.
Je n'ai rien à perdre et j'en ai rien à foutre.

Pile : elle cède et je me la tape (et ça tombe bien : ça fait longtemps que j'ai envie de la baiser), et je ne prendrai pas de gants ni ne ferai jouer les violons.
Face : elle refuse ; je la fous dehors et je me (nous) venge de son égoïsme et de son sans-gêne légendaire. Ça lui servira de leçon que quelqu'un lui mette enfin et pour une fois le nez dans sa merde ; après, elle pourra raconter tout ça à qui elle veut, me faire une réputation de salaud, je n'en ai rien à talquer. J'aurais même plaisir à la virer avec un coup de pied au cul.


Le mardi suivant elle débarque comme convenu avec son bagage.
Comme je m'en doutais, c'est effectivement une de nos amies qui est allée la chercher à l'aéroport et l'amène jusque chez moi (une balade de 50 km au total, quand même…).

Yvonne, l'amie, semble un peu étonnée de voir que je l'héberge pour quelques jours ; j'espère que Patricia Ne lui a rien dit de mon exigence… mais je suis sûr qu'elle ne s'en vanterait pas. Au pire, si elle le lui avait dit, Yvonne – me connaissant – se serait dit que c'est l'une de mes nombreuses blagues.

C'est sans doute ce que pense Patricia également, mais elle ne va pas tarder à être fixée sur le sérieux de mon deal. Je n'ai pas l'intention d'attendre trop longtemps, de la laisser s'installer ni de laisser passer le dîner (parce que, bien entendu, je vais la nourrir – ce soir du moins – et que, bien entendu également, elle est venue les mains vides, cela va de soi). De toute façon, elle ne perd rien pour attendre : elle va me payer en nature pour ça aussi, et pour les plusieurs jours qu'elle va passer chez moi…

Elle me fait la bise. Elle affiche un sourire radieux, semble plutôt joyeuse (d'habitude, elle est tout le temps à pleurnicher sur son sort, comme si le malheur du monde était sur ses épaules, et il faut dire qu'elle adore se faire plaindre). Elle est ravissante, arbore une tenue qui lui va à merveille, une jupe droite beige assez classique qui s'arrête au genou, des collants clairs et un top crème à motifs verts de bon goût. Elle s'habille toujours très classique, mais quand même avec une certaine élégance, je ne peux pas lui enlever ça. Ses cheveux sont impeccablement coiffés (elle a dû passer du temps chez son merlan) et elle s'est fait un maquillage discret mais efficace.

Elle me sourit avec son air habituel et mystérieux de petite naïade allumeuse. Je la soupçonnais, à l'époque où nous la fréquentions, de me faire du charme avec ses airs gracieux, presque langoureux ; en fait, elle doit être un peu hystérique, peut-être même beaucoup. Mais là, on va voir si elle a l'intention d'aller jusqu'au bout. Sauf que je n'attendrai pas son grand numéro de charme ou ses réticences et ses manières de mijaurée.

Yvonne est partie assez vite ; elle a quand même accepté un café qu'elle a pris avec nous, mais elle ne semblait pas trop à l'aise. Ça devait lui semblait bizarre, cette situation. Que j'accepte en particulier de l'héberger, comme ça, maintenant que ma femme n'est plus là (elles étaient de grandes amies, des vraies, elles). Elle sait bien que je n'ai jamais été insensible au charme de Patricia. Elle doit se dire « Il ne va quand même pas se maquer avec elle !? » J'ai toujours été discret sur ma vie sentimentale et sexuelle depuis le décès de mon épouse, et elle, du coup, ne doit même pas imaginer que je suis capable de sauter Patricia, rien que pour le plaisir. Elle doit penser que je suis trop romantique, que ça ne me ressemble pas.
En fait, elle ne me connaît pas.

Une fois seul avec Patricia, comme j'ai dit, je ne vais pas traîner pour passer à l'attaque.
Je lui dis :

— Allez viens, je vais te montrer ta chambre.

Elle prend sa valise et me suit. Je l'emmène dans la chambre qui est contiguë à la mienne.

— Voilà. Tu n'as qu'à poser ta valise ici.
— Bon, parfait, dit-elle en reluquant la chambre.
— Donc, nous y voilà, continué-je. Tu n'as pas oublié notre marché ?
— Quel marché ?
— Ne fais pas l'innocente : je t'ai dit que tu me paierais ta pension en nature, et tu as parfaitement compris.
— Je n'ai pas dit que j'étais d'accord… répond-elle d'un air gêné en détournant le regard, avec une moue qui ressemble presque à une grimace.
— Et tu n'as pas dit que tu n'étais pas d'accord.
— Mais je croyais que tu blaguais… répond-elle avec une voix presque éteinte et après un bref silence.
— J'ai été parfaitement clair, et tu le sais bien. Je n'ai pas dit ça sur le ton de la rigolade ! dis-je d'un ton très ferme, presque énervé.
— Oui, mais bon…
— Bon, on ne va pas y passer la soirée. Ce n'est pas la peine de tergiverser : soit tu adhères à mon deal, soit tu te casses ! dis-je de façon très autoritaire.

Je me disais depuis longtemps que c'était le genre de fille qui avait besoin qu'on soit ferme avec elle, parce que, sans doute, personne ne l'avait été, qu'elle n'avait jamais rencontré une vraie autorité, sinon elle aurait cessé de se comporter comme une petite fille capricieuse à qui tout est dû.

— T'as choisi ? Tu décides quoi ? » lui lancé-je.

J'ai pris un air sévère, les bras croisés. Mon changement d'attitude a dû la surprendre.

— Tu as deux secondes.

La colère me monte au nez devant son comportement. Elle va essayer de négocier, elle m'énerve. Elle a toujours eu l'habitude d'avoir tout pour rien. J'ai une folle envie de la virer à coups de pompes dans le cul.
Naturellement, je ne vais pas le faire de cette matière : je vais attraper sa valise et lui dire de se casser.
Quand soudain, elle me dit :

— J'ai pas dit non. Mais je trouve que tu n'es pas très galant. J'espérais que tu mettrais des formes.
— Avec toi ? Des formes ? Tu en mets, toi, des formes ? Tu es sans gêne, égoïste, et tu te comportes toujours comme une enfant gâtée. Et en plus, tu n'as aucun souci des autres.
— Je sais pourquoi tu dis ça ; je vais t'expliquer…
— Tais-toi ! Je ne veux plus rien entendre. Fous-toi à poil. Allez, vite !

Elle me regarde. Ses yeux ont changé de couleur. Elle est comme tétanisée.

— Non seulement tu vas me payer, mais en plus, comme je n'ai pas confiance, tu vas me payer d'avance. Du moins, un acompte… Est-ce que j'ai l'air de plaisanter ? dis-je avec un air pas tendre.
— Pourquoi tu es méchant avec moi… ? balbutie-t-elle avec sa voix aiguë et pleurnicharde qui exaspérait tant ma femme.
— Tu te décides ? Ou tu te casses.
— Tu ne vas quand même me mettre dehors, me renvoyer… d'ici… à cette heure-là… ?
— Bon, OK, j'ai compris.

Et je saisis sa valise.

— Je ne discute plus, tu as fait ton choix.
— Non, non, attends… C'est d'accord.

Je repose la valise.

— À poil ! lui asséné-je d'une voix forte.

Elle me regarde, visiblement émue.
Elle attrape le bas de son élégant tee-shirt et le remonte lentement en murmurant :

— Puisque c'est comme ça que tu veux…

Je sens qu'elle va me faire le numéro du style « si tu avais été tendre on aurait pu avoir une histoire ensemble » mais je ne veux surtout pas d'une histoire avec elle : c'est une chieuse, une profiteuse qui m'accaparerait, me pomperait tout, mon temps, mon fric, et qui m'obligerait à lui consacrer toute ma vie. La baiser, c'est tout ce que je veux, même une seule fois, une bonne fois ; j'aurai ce dont j'ai envie depuis longtemps. À chacun ses caprices, après tout.

Elle me révèle son ventre, sa peau très blanche, très pâle. La voilà en soutien-gorge, un soutien-gorge crème. Dire qu'elle disait il y a des années qu'elle voulait faire un régime, qu'elle était complexée par ses bourrelets, cette conne. Son ventre est à peine replet, comme ses flancs. Elle est super bandante.
Elle ne lève presque plus les yeux sur moi. Elle a des gestes très lents. Elle pose son tee-shirt consciencieusement sur le lit.

— Mets ça sur la chaise. Et défais ta jupe, et tes chaussures, vite !

Elle s'exécute. Elle dégrafe la jupe qui tombe à ses pieds, l'air de rien.
J'aime bien son effeuillage méthodique. Mine de rien, même si je la presse, je ne suis pas mécontent que ce strip dure un peu. Je mate, je me rince l'œil, je m'en mets plein les mirettes.

— Enlève ton collant. Il est triste, en plus. Tu pourrais mettre des bas autofixants, au moins. Je m'attendais à un peu plus d'attentions à mon égard.

Elle lève un œil mauvais sur moi, l'espace d'une seconde, puis elle baisse le collant, s'en débarrasse.

— Reste un peu comme ça, en sous-vêtements, que je profite de la vue. Vas-y, tourne-toi. Hum, t'es vraiment bien foutue. Tu as un corps parfait. Je vais me régaler. Tu as un beau cul. Et tu le sais, en plus, n'est-ce pas ?

Pour toute réponse, elle a une petite moue.

— Allez, enlève ton soustingue. Parfait. Tu as encore de beaux seins. T'es une belle femelle. Maintenant tourne-toi et déculotte-toi, je veux voir ton beau cul blanc.

Elle obéit, et d'un geste gracieux elle baisse lentement son slip coordonné. Ses belles fesses, bien blanches comme je m'y attendais et assez larges, apparaissent. Elles ont encore un beau galbe ; c'est un beau fessier de soumise. Elle doit faire du 44.
Je me mets à bander comme un âne. Elle est à poil, enfin, devant moi, offerte.

Du pied, je fais glisser la carpette qui se trouve sur le côté du lit et la place ainsi au bout du lit. La chambre est grande, il y aura de la place. Elle ne s'imagine quand même pas que je vais la baiser sur un lit.

— Fous-toi à quatre pattes ici. J'ai quand même pitié pour tes genoux, ne te plains pas.

Elle soupire, s'exécute en semblant hésiter, mais mon regard dur qu'elle aperçoit en tournant la tête vers moi lui fait comprendre que ce n'est vraiment plus le moment de discuter.
Lentement, elle s'agenouille, puis se penche et fait reposer ses avant-bras sur la carpette.
D'emblée elle a tourné son cul vers moi. C'est parfait. Même pas besoin de rectifier la direction. Je lui dis juste :

— Écarte un peu les cuisses. Et creuse tes reins, cambre-toi bien. C'est ça, offre bien ton cul.

Elle s'exécute et j'ai l'impression de voir la Lune en plein jour. Elle est belle, blanche, pleine, bien déployée. Je dois me pencher un peu pour apercevoir sa jolie tirelire rose, une belle fleur, une véritable orchidée ornée de jolis pétales bien émouvants.

Je pose mes deux mains à plat sur ses fesses ; elle frissonne. Je caresse cette somptueuse croupe à la forme parfaite. J'écarte légèrement les deux hémisphères (peu suffit puisque dans cette position, son petit cratère légèrement cuivré est déjà bien exposé). Le sillon fessier est tout à fait dépourvu de poils : c'est parfait (et ce n'est pas étonnant car elle a une peau de blonde).

J'ai envie de la lui claquer à toute volée mais je me retiens, parce que je suis sûr que si je le fais, elle va s'enfuir. Pourtant j'ai envie de marquer sa croupe, je rêve de voir l'empreinte de mes mains et de mes doigts se dessiner en rose vif sur sa peau si blanche.

J'ai terriblement envie de l'enculer directement ; ça lui ferait les pieds. Mais j'hésite. Et ce qui me fait hésiter, c'est que j'ai vraiment envie de sa chatte, j'ai envie de l'enfiler, de la fourrer comme un salaud, de la besogner, de la baiser de toutes mes forces.

Je passe mes doigts dans son sillon, les fais descendre en effleurant sa peau, m'arrêtant à peine sur son petit œillet plus sombre ; je remarque qu'il se met à palpiter involontairement. Sa jolie fente aux bords bien ourlés me tente aussi grandement ; je ne résiste pas très longtemps à l'envie de la toucher. Mes doigts caressent l'intérieur de ces jolies lèvres intimes toutes roses. Elles sont plutôt sèches. L'émotion corrélée à son âge et au manque chronique d'œstrogènes qui va avec.

J'ai déjà préparé mon coup, tout prémédité. J'avais placé un tube de gel et une boîte de préservatifs sous le lit, à portée de main.

Je tends la main, attrape le tube de gel, en prends une bonne dose et enduis la rosette.
Elle a un petit mouvement de répulsion, creuse ses reins, avance un peu et proteste :

— Oh non, pas là…
— Désolé, mais tu n'es pas en mesure de négocier quoi que ce soit. Tu vas me payer avec ton corps et ça sera tout ou rien. Maintenant que tu es à poil, tu ne vas quand même pas te tirer !? De toute façon, si tu le veux vraiment, tu te barres mais je garde ta culotte et tes collants en otage : tu iras je ne sais où, mais le cul à l'air sous ta jupe.

Et j'ajoute, d'un ton un peu moins dur :

— Et tranquillise-toi un peu ; je ne suis pas une brute. Je vais prendre mon dû, mais en aucune façon je te ferai mal ni ne te blesserai. Détends-toi, et laisse-toi faire comme la bonne femelle soumise que tu es.

Elle ne bronche plus et me laisse lui étaler le gel brillant dans toute la raie des fesses. Je caresse son anus déprimé en insistant longtemps, du bout de mes doigts. Je reprends une bonne quantité de gel et en mets sur le bout de mes doigts de la main gauche, et j'en enduis sa jolie fente qui se met à devenir toute douce et toute glissante. Je la caresse ; elle a l'air d'apprécier.

— Il y a combien de temps qu'on ne t'a pas caressé la chatte, Patricia ?
— Oh, tu sais, je ne compte plus… Ça fait des années.
— Tu aimes ?
— Je ne vais pas te mentir ; c'est doux, tu fais ça bien.
— Et tu ne te caresses jamais…?
— Ça, ça ne te regarde pas… ricane-t-elle.
— Petite vicieuse… lui dis-je d'un air entendu en me mettant à lui branler sa vulve qui s'ouvre comme une fleur sous ma caresse.
— Mais non, soupire-t-elle, je ne me caresse plus depuis des années… Je préfère qu'on me le fasse ! glousse-t-elle.
— C'est sûr, tu as bien raison ; c'est autre chose.

Je me mets à la faire reluire plus vite, tout en laissant mes doigts à l'extérieur de sa chatte tandis que mon majeur gauche commence à déprimer puis à forcer son œillet ; elle pousse un petit « Oh ! ». Ma phalange passe son petit anneau ; mais c'est qu'elle est serrée, la salope !

— Dis donc, lui dis-je avec contentement, tu es encore drôlement serrée de ce côté-là…

Mon majeur s'engouffre dans la brèche et commence à faire des va-et-vient sans s'y enfoncer totalement ; elle se met à haleter. Je ne sais pas lesquels de mes doigts lui font plus d'effet : ceux qui lui branlent la vulve ou ceux qui ont investi son fondement et commencent à le lui fouiller à un rythme lent mais implacable.

J'insiste :

— On dirait que tu n'as pas beaucoup été pratiquée de ce côté-là, ma chère Patricia…
— Oh non… je n'aimais pas ça…
— Bah, avec moi tu vas aimer. Et puis si tu n'aimes pas, tant pis pour toi : ce sera le même prix. Je vais prendre beaucoup de plaisir à t'enculer, je le sens…
— Oh… mais alors juste une fois, alors.
— Tu rigoles ou quoi ? Tu repars vendredi, c'est bien ça ? Ça nous donne quatre jours, quatre jours où tu vas être enculée matin et soir, je t'en fais le serment.
— Oh…
— Eh oui, la pension est chère chez moi ! Je ne suis pas un pauvre pigeon. Tu vas être logée et nourrie, alors il va falloir m'en donner, crois-moi ! Tu vas apprendre qu'on n'a pas rien pour rien dans la vie.

Elle se met à gémir, mais je ne sais pas si c'est sous ma caresse ou si c'est une plainte à cause de ce qui l'attend ces prochains jours.

— Tu vas voir, insisté-je non sans malice, quand tu repartiras vendredi tu auras été tellement bien travaillée du cul que tu pourras être sodomisée par un cheval ! Et tu auras peut-être du mal à t'asseoir… Enfin, si ton cul n'en peut plus, rien ne t'empêche de chercher une autre pension avant la fin de la semaine.

Sa croupe d'un blanc de nacre me fait un effet bœuf. Mon majeur arrive maintenant bien au fond de son cul. Son canal s'est bien assoupli (les muscles sont moins toniques à cet âge…) et je commence à y introduire l'index en plus, juste une phalange. Elle pousse un petit râle mais ne proteste pas. Les caresses que je prodigue à sa chatte doivent compenser en plaisir les petits efforts que je lui fais faire.

N'en pouvant plus, je finis par sortir ma queue, droite comme un I et raide comme la justice, et je me place à genoux derrière elle. J'ai désormais mon pouce dans son cul, et de l'autre main je positionne mon chibre et le lui enfile lentement mais sûrement la chatte.
Elle est chaude, brûlante, bien humide.

— Humm… elle est bonne, ta petite chatte, Patricia. Tu as bien fait de venir chez moi. Je vais bien te baiser.

Et là-dessus je commence à la besogner lentement, ma main gauche entre ses fesses tandis que ma main droite lui maintient les hanches.
J'accélère, je lui balance des coups de boutoir, je bute à chaque coup de reins tout au fond de son ventre, lui ébranle tous ses organes à cette belle salope.

Ça a l'air de lui faire de l'effet, mine de rien. Elle gémit d'abord, puis elle râle, puis elle accueille chaque coup de pine d'un « Aah… » bref et désespéré, comme si elle ne pouvait endiguer le plaisir qui semble monter très vite en elle.

— Alors, ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas baisée comme ça ?
— Oh oui, ça faisait… longtemps répond-elle avec une voix brisée, hachée, saccadée.
— Et ça a l'air de te faire de l'effet, on dirait !

Elle ne répond pas et continue ses plaintes qui rythment mes coups de queue.

— Tu n'aimes pas ? Ça ne te plaît pas ? Tu le dis tout de suite, parce que dans ce cas je vais baiser ta bouche…
— Non, dit-elle d'une voix geignarde que je lui connais bien, continue.

Je sors mon pouce de son trou de balle, lui saisis les hanches à deux mains et me mets à l'empaler, à l'embrocher sur moi vigoureusement et de façon accélérée.
Elle se met à crier. Putain, elle me fait de l'effet !

Je dois ralentir sinon je sens que je vais lui partir tout de suite dans son délicieux fourreau, et que je ne pourrai pas continuer et goûter au reste de son corps. Je donne des ondulations toutes sensuelles et me penche ; j'attrape ses deux beaux nichons (elle doit faire un bon C) que je me mets à peloter sans vergogne.

Elle se redresse, se colle à moi, et je l'enlace des deux bras tout en la gratifiant de ma houle que je ne stoppe pas. Elle se love contre moi. Je la sens terriblement excitée ; d'ailleurs sa main enlace mon cou par derrière. Je l'ai vaincue, je l'ai conquise, elle est à moi. Elle me tend sa bouche, et j'ai la faiblesse de ne pas résister devant son beau visage, ses lèvres purpurines. Alors je l'embrasse à pleine bouche, nos langues se mêlent.

Mais mains naviguent de son cou à sa vulve, lui astiquant le bourgeon, en passant par ses seins doux et moelleux.
Je lâche un instant sa bouche, me mets à lui lécher sensuellement le cou ; il a un goût amer et sucré tout à la fois, qui rappelle son parfum capiteux.

— Alors, tu as envie de te trouver une autre piaule pour le reste de la semaine ? Tu n'as pas envie de rester là ?
— Si tu me baises comme ça jusqu'à vendredi, je reste là, dit-elle, les yeux mi-clos.

Ses beaux yeux verts ont alors une expression que je ne lui connaissais pas.

— Content de te l'entendre dire. Et ne t'inquiète pas, j'ai de la ressource.

Et lui prenant le cou dans ma main gauche qui se met à le serrer fermement, et son nichon gauche dans mon autre main qui le presse fortement, je lui murmure vicieusement :

— Ça n'empêche pas que tu vas devoir m'obéir et te laisser baiser comme j'en ai envie, et quand j'en ai envie. Ne joue pas au petit jeu de la grande dame avec moi ; ne me fais pas non plus le coup de la migraine : je ne te le conseille pas.

Et pour bien lui montrer ce que je veux dire, je me retire de sa chatte, me relève et lui ordonne :

— Remets-toi à quatre pattes, salope.

Un peu surprise, elle s'exécute. Il ne faudrait pas qu'elle croie qu'elle va me séduire, que c'est elle qui va faire ce qu'elle voudra et que je vais finir par lui manger dans la main : c'est moi qui mène le jeu. Je reste vigilant, et elle va s'en apercevoir.
Je me place à genoux devant sa tête. J'empoigne sa tignasse rousse bien fermement et lui présente ma queue raide devant la bouche.

— Allez, tu vas me sucer, salope. Et ne te plains pas : elle ne sort pas de ton cul. Allez, applique-toi. Prends-la bien dans ta gueule.

Elle ouvre la bouche chichement ; elle n'a pas l'air enthousiaste. Je vois tout de suite qu'elle n'a pas l'habitude. Elle prend le gland entre ses lèvres, lève ses yeux vers moi, d'un air interrogateur.
Je ne lui laisse pas le choix ; je saisis sa tête à deux mains.

— Allez, vas-y, on dirait une pucelle ! Ne me dis pas que t'as jamais sucé un homme, à soixante balais.

Elle freine. On voit bien que ça la gêne, la dégoûte même. J'essaie de forcer ses mâchoires ; elle a comme un mouvement de recul, mais mes deux mains tiennent bien sa tête. Elle a un haut-le-cœur. Elle essaie de me repousser avec ses mains. Ni une ni deux, je donne une claque sur ses mains.

— Allez, suce ! Et fais pas chier sinon je t'attache. J'ai tout ce qui faut pour ça. Et j'adore le shibari. Ne me tente pas ; j'adorerais te voir sur le ventre, les chevilles écartées et liées à une barre, les poignets menottés dans le dos. D'autant que ça me donnera une folle envie de prendre ma ceinture et de te marquer le cul de grandes zébrures rouges. C'est ça que tu veux ?

Sa tête a un geste de dénégation, mais il signifie plus qu'elle refuse la fellation qu'une réponse négative à ma question. Elle arrive à retirer sa bouche et me dit d'une voix plaintive :

— C'est pas que je veux pas, mais ça me donne des nausées…
— C'est parce que t'as pas l'habitude. Allez, on va y aller en douceur, tu vas t'y habituer.

J'ai employé un ton plus doux ; elle me fait pitié. Elle se montre pleine de bonne volonté, finalement ; elle se montre bonne élève. Je vais la mater, je vais l'amener où je veux. Il ne faut pas que je la brusque trop.

— Allez, vas-y progressivement. Commence par me sucer le gland, puis tu iras plus loin petit à petit.

Elle me reprend en bouche. Je veux l'encourager. Je lui prends ses nichons à pleines mains, les pelote doucement, lui titille les pointes. Elle augmente lentement et progressivement l'amplitude de son mouvement mais s'arrête à mi-longueur. C'est déjà pas si mal.

— C'est bien. Vas-y, continue. Tu vas voir, tu vas vite faire des progrès. À la fin de la semaine tu seras une bonne suceuse.

Je prends quand même doucement sa tête et redonne de petits coups de reins en avant, pas trop loin. Elle a pris ma queue dans sa main, ça lui donne une sécurité. Elle s'applique, elle fait tout ce qu'elle peut. Je reconnais ses efforts, même si ce n'est pas terrible. Elle est trop crispée, pas assez détendue, pas dans l'envie de donner du plaisir.
J'arrête :

— C'est bon pour le moment, la pipe. On reprendra ta leçon de fellation plus tard.

Mine de rien, elle m'excite quand même avec son beau corps. Et ça m'excite encore plus d'initier une femme de son âge qu'une jeune fille. J'ai l'impression de la dépuceler. Et j'ai envie de sa chair mûre.
Elle est sur le point de se relever ; je la rappelle à l'ordre :

— Reste à quatre pattes ! J'ai pas dit que j'en avais fini avec toi. Reste comme une chienne : c'est comme ça que tu me plais, c'est la position qui te va le mieux. De toute façon, je vais faire de toi une vraie chienne…

Et j'ajoute d'un ton plus bas :

— … si tu ne l'es pas déjà.

Je retourne à son cul. Sa croupe blanche bien épanouie me plaît. Je ne peux m'empêcher de la caresser encore ; je la masse, la presse, la pelote, descends mes mains jusqu'en haut des cuisses. Je ne perds pas le Nord pour autant : je prends le tube de gel et en remets une dose entre ses fesses. Le froid du gel (et la prémonition de mes intentions aussi, sans doute) la fait frissonner. Mais elle ne proteste pas : cette fois, elle a compris la leçon. Je vais finir par en faire quelque chose.

Je lui masse son petit œillet, puis y rentre rapidement un doigt, puis deux. Elle râle ; je sens qu'elle se tend.

— Ne te crispe pas. Laisse-toi aller. Tu vas voir, tu vas aimer. De toute façon, il va falloir que ça passe.

Là-dessus, je me mets en position, m'accroupissant au-dessus de son fessier épanoui, à la forme si émouvante. Je prends mon vit bien raide que j'ai pris le soin de coiffer d'une capote, positionne le gland tout gonflé sur son petit trou, et je pousse. Le petit œillet cède. Comme suffoquée, elle pousse des râles brefs. Je force. Ma queue s'enfonce dans le petit anneau qui se spasme, tout affolé. Elle est brûlante. J'ai l'impression de la dépuceler du cul (ce qui ne doit pas être totalement faux…). Je prends ses hanches à deux mains et, la maintenant bien, je commence à aller et venir et lui travailler les entrailles.

— Hum, c'est bon de t'enculer, ma chérie ! Il est bon ton cul.
— Ah ! Ah ! Doucement, tu me déchires… Tu vas m'ouvrir en deux !
— Je ne vais pas fendre ton cul, il l'est déjà.
— Aah, doucement, doucement…
— T'inquiète pas. Je vais prendre mon temps. Tu vas t'ouvrir, mais tu vas te la prendre dans le cul jusqu'au fond ! Je vais bien te défoncer, tu vas voir.

Je ressors totalement ma queue, remets du gel, copieusement, puis je retourne à l'assaut de la forteresse. Hardi, petit Louis ! Je serai bientôt dans la place, elle va être conquise !
Son canal finit par se relâcher, me laisser passer, et je finis par enfoncer ma pine jusqu'à la garde. Elle pousse un râle affolé.

— Voilà, ça y est. Je t'encule bien à fond. Tu peux être fière. Ah, que c'est bon…! Tu es serrée comme une jeune fille mais tu t'ouvres bien.
— Aah ! Aah !

Je la tiens bien par les hanches et je commence à la besogner bien profond ; elle se prend ma queue à chaque coup de reins jusqu'au tréfonds de ses entrailles. Elle commence à geindre en rythme. Elle ne se plaint plus, ça a l'air de lui faire de l'effet.

— Alors, tu aimes ? Ça te fait quoi de te faire enculer ?
— Oui… c'est… c'est dur, mais c'est bon.
— Avoue que tu ne l'as pas volé ! Depuis le temps que tu profites des gens, le temps était venu que tu paies. En attendant, c'est moi qui profite de toi, de ton corps, et je prends mon pied, crois-moi !
— Vicieux… J'aurais pas cru ça de toi.
— Oh, allez, arrête ton char. Ne me dis pas que tu te plains alors que t'arrêtais pas de m'allumer il y a quelques années…
— Oh… moi ?
— Oui, toi. Tu l'as voulue, tu l'as eue… et tu te la prends dans le cul !
— Aah ! Ah… Ah…
— T'en prends plein ton cul, hein ?!
— Oui, tu me défonces… Ah… Ah…
— … et tu prends ton pied, ma salope !

Soudain elle s'écroule à plat-ventre, mais je continue de lui pilonner le fondement. Je passe une main sous son ventre, et tandis que je la sodomise à grands coups de reins, mes doigts trouvent sa vulve et l'astiquent en cadence.
Arrive ce qui – je l'espérais bien – devait arriver : elle se met à jouir bruyamment, avec des cris suraigus de souris affolée.

Mon plaisir à moi monte soudain ; je me retire de son cul, et tandis que son orgasme l'a laissée affalée comme une loque dans la même posture, je vais à sa tête, retire ma capote, l'empoigne par les cheveux et lui relève le visage. Je me branle à un rythme accéléré. Elle fait la grimace, mais rien n'y fait. Je lui annonce, surexcité :

— Attends, ma chérie, je vais te remettre une couche de fond de teint.

Finalement je sens la sève monter violemment. Je vise bien, et elle se prend le premier jet de foutre en pleine gueule. Elle essaie de s'y soustraire mais je la maintiens fermement, et les autres jets nacrés lui atterrissent sur le front et un peu sur les cheveux, et même la bouche. Je suis content de moi, content du tableau : je l'ai souillée, je suis heureux du résultat.

Elle prend un air écœuré et se met à pleurnicher comme d'habitude ; j'ai l'impression qu'elle va pleurer ou me faire une scène, mais elle se lève péniblement et se dirige vers la salle de bain, ou du moins là où elle croit qu'elle se trouve.

— C'est pas par là, ma chérie, c'est à l'étage en dessous.
— Salaud. T'es vraiment dégueulasse. Et vicieux. Si ta femme nous voit, je suis sûr qu'elle a honte pour toi.
— Premièrement, je ne pense pas qu'elle nous voie. Deuxièmement, elle m'a toujours dit que si elle devait disparaître il faudrait que je refasse ma vie (ce qui n'est pas fait, et que je n'ai pas envie de faire) ; alors un coup de queue, tu penses ! Troisièmement, si elle pouvait nous voir, elle rigolerait bien ; elle me dirait que j'ai raison, raison d'en profiter, de profiter de toi qui ne fait que profiter des autres, et se dirait que tu as eu ce que tu mérites !

Et puis j'ajoute en criant avant qu'elle disparaisse dans les escaliers :

— Si tu restes jusqu'à la fin de la semaine, tu dois t'attendre à y avoir droit tous les jours : c'est le prix pour chaque jour de ton séjour chez moi !

Elle entre dans la douche. J'entends l'eau couler, sous laquelle elle reste pendant vingt bonnes minutes.
Quand elle en ressort, enveloppée dans le peignoir que j'y ai laissé, elle a néanmoins le sourire et semble plutôt radieuse. Je reconnais bien là la Patricia hystérique que je connais si bien. Elle ne me dit pas qu'elle veut partir avant la date prévue, mais elle me demande :

— Qu'est-ce qu'on mange ?

J'avais préparé un bon dîner, je ne suis pas rosse. Et je la vois manger de bon appétit. Je lui fais la réflexion :

— Eh bien, en tout cas on dirait que de te faire défoncer le cul t'a ouvert l'appétit !

Elle ne me répond pas tout de suite, mais me sourit, de ce sourire niais que je lui connais bien, mais ses beaux yeux vert bronze sont aussi inexpressifs que de coutume.
Elle finit par dire, de sa voix un peu geignarde :

— Je te savais pas aussi vulgaire…
— Oh, avec toi, pourquoi prendre des gants, ma chérie ?
— J'aurais pas cru ça de toi. Toi qui avais l'air si prévenant, si doux… avec ta femme en tout cas ; enfin, même avec moi, tu avais de si bonnes manières…
— Et pourquoi je devrais prendre des gants avec toi ? Tu t'es préoccupée de savoir comment j'allais depuis qu'elle est décédée ? Tu as envoyé une fleur, une petite carte quand c'est arrivé ?
— Mais j'avais pas de carte bleue…

Elle a répondu avec cette voix aiguë crispante, énervante, qui me hérisse et me donne envie de lui balancer une paire de claques à la volée, cette façon de parler qui me fait dire qu'elle a oublié de grandir, qu'elle est restée bloquée à six ans et demi, question âge mental. Mais je garde mon flegme et lui balance juste, de la voix la plus froide que je peux :

— Envoyer une carte, ça ne coûte pas plus de trois euros. Je peux comprendre que tu ne roules pas sur l'or, mais ça m'étonnerait que tu n'aies pas ça pour les autres. Surtout dans un cas pareil.

Et j'enchaîne :

— De toute façon, les gens chez qui tu squattes d'habitude quand tu débarques en France ne sont certainement pas plus argentés que toi. Tu ne leur demandes pas s'ils ont les moyens de te nourrir pendant deux ou trois jours !
— Pourquoi, tu veux que je te paie ma nourriture ?
— Tu me paieras en nature, tu le sais bien. Mais reconnais : tu leur demandes s'ils veulent que tu participes ?
— Non.
— Et tu leur apportes quelque chose, au moins ?

Après un silence :

— Non. — Tu vois ? Qu'est-ce que je dis ?

Elle prend un air piteux, fait une grimace, la moue d'un enfant pris sur le fait, puis elle me demande d'une petite voix aiguë :

— Tu aurais voulu que je t'apporte quelque chose ?
— Tu m'as apporté ton corps, ça me suffit. Et je compte bien en profiter encore, crois-moi.

Le dîner tire à sa fin. Elle est enveloppée dans le peignoir que je lui ai prêté, et je dois dire qu'il lui va bien.

Nous discutons de tout et de rien ; elle se révèle prolixe et me raconte par le menu et en détail sa vie à l'étranger. Évidemment, avec elle tout prend un tournant sinistre ; à l'entendre, il ne lui arrive jamais rien de bon, comme si elle était marquée par le destin.

Je me demande toujours si c'est parce qu'elle a un besoin permanent de se faire plaindre ou si elle voit toujours tout en noir. Je pense que c'est un peu les deux. Même quand elle n'a rien à reprocher à sa vie, elle n'est jamais contente : quand elle raconte sa life, il y a toujours quelque chose qui va de travers.

Je sais néanmoins qu'elle n'est pas malheureuse. Elle est surtout chiante, et les gens qu'elle côtoie un peu trop longtemps en ont vite leur claque car ça devient rapidement insupportable de l'entendre tout le temps se plaindre en une longue litanie de contrariétés qu'elle débite comme si son chemin était jonché d'embûches, d'obstacles pour lesquels elle doit déployer des efforts permanents afin de les éviter. Je comprends que sa fille, chez qui elle vit maintenant depuis des mois, doit finir – même si elle garde son petit-fils – par trouver que ce n'est pas une sinécure de l'avoir du matin au soir chez elle. Enfin, ce n'est pas mon affaire.
En fait, c'est un tempérament comme ça. Elle a toujours été comme ça, elle ne sait pas fonctionner autrement.

Je lui propose un thé. Tandis que nous buvons le liquide brûlant et que nous discutons – ou plutôt que je l'écoute, devrais-je dire (elle ne s'arrête jamais de parler, et je n'ai pas franchement envie de lui raconter la mienne de life, ça tombe bien) – je vois que son peignoir s'ouvre de plus en plus. Ça n'a pas l'air de la déranger ; elle continue de me parler d'un air las, son regard un peu dans le vague, mais avec un air évaporé que je lui connais bien. La parfaite hystérique fait son petit numéro, l'air de rien, avec ses petits sourires en coin, ses manières d'allumeuse.

Je me dis qu'elle n'a pas encore eu sa dose, et moi non plus d'ailleurs. Bon, j'avoue je me suis un peu « dopé » avant qu'elle arrive. Et quand elle me fait comprendre qu'elle est fatiguée et qu'elle ne va pas tarder à aller se coucher, je lui dis :

— Attends, ma chérie. Avant que tu montes, tu vas me faire une petite pipe : je suis en forme et j'ai encore envie.
— Oooh… proteste-t-elle.

Elle ne va quand même pas me refuser une petite gâterie ; je ne vais pas la foutre dehors ce soir alors qu'elle est en peignoir et qu'elle s'est installée, mais je suis décidé à rester ferme et à lui dire qu'elle va dégager demain matin si elle ne paie pas son écot. J'insiste, je me montre autoritaire et intransigeant. Je lui ordonne sur un ton sans appel qui ne lui laisse pas le choix :

— Allez, dépêche-toi ! Tu viens ici et tu te fous à genoux. Schnell !

Elle finit par céder. Je vois dans ses yeux une lassitude qui m'indique qu'elle n'a pas l'intention de discuter. Il faut dire que je me suis levé, que mon regard droit dans le sien ne rigole pas, et que mon doigt pointé vers le bas lui désigne l'endroit où elle doit s'agenouiller.
Elle se lève mollement, vient en traînant les pieds jusqu'à l'endroit que je lui montre, juste devant moi.
Avant qu'elle descende sur ses genoux, j'attrape les pans de son peignoir et les fais passer brutalement par-dessus ses épaules jusqu'à la taille, mettant à l'air sa poitrine. Elle a vraiment de beaux seins, qui tiennent encore bien pour son âge.

— Seins nus ! Quand une femme me suce, elle doit toujours être seins nus ! lui intimé-je.

Elle me regarde ahurie, un peu surprise par mon geste brutal, mais elle comprend que quand j'exige, je ne plaisante pas, et on obéit à mes règles. Elle qui fait toujours la star, avec ses minauderies, ses simagrées, ne bronche même plus. Elle comprend qu'il ne vaut mieux pas me chauffer. Et je commence à me dire que, finalement, ça ne lui déplaît pas d'avoir un homme qui la prend en main, qui ne lui laisse pas le choix, qui ne cède pas à tous ses petits caprices, ne rentre pas dans son jeu et lui montre qu'elle doit filer droit. Ça ne lui est manifestement pas arrivé auparavant ; je dois être le premier homme qu'elle rencontre qui, sous ses dehors gentils, la drive fermement.

Elle est à genoux, lève ses yeux verts vers moi, en attente. Sa belle petite gueule avec sa coiffure impeccable, d'un châtain tirant sur le roux, sa peau encore parfaite, nacrée, sans quasiment une ride, me font un effet bœuf : j'avais déjà commencé à bander quand elle s'était levée, soumise, mais là ma queue est devenue très dure, instantanément.
Quand je la sors, je la vois loucher sur l'engin, un peu surprise de découvrir une telle virilité alors que je l'ai sabrée il n'y a même pas deux heures !
Je l'attrape un peu fermement par les cheveux et lui dis d'une voix calme mais énergique :

— Prends-la dans ta main et mets-la dans ta bouche. Dépêche-toi ! Tu ne vois pas qu'elle a envie ?

Elle obéit un peu mollement, sans grande conviction. Sa jolie main soignée et féminine est chaude et me procure une sensation magnifique. Elle prend le gland entre ses lèvres qu'elle arrondit. Ni une ni deux, je prends sa tête et enfonce la bête bien au fond de sa gueule. Elle résiste, hoquette un peu. Je lui conseille :

— Mets-y du cœur, mets-y un peu du tien sinon je vais me voir contraint de baiser ta bouche, et ça ne va pas être très agréable pour toi.

Elle lève les yeux vers moi, des yeux de chien battu, des beaux yeux un peu implorants qui essaient de m'amadouer. Mais je ne lui laisse pas en placer une et ne lui permets pas de ressortir totalement l'engin.

— Allez, montre-moi ce que tu sais faire. Applique-toi, donne-moi du plaisir.

Pour moi, il n'est pas question de lui rendre la pareille. Ou alors peut-être à la fin du séjour, si ça s'est bien passé, si elle a fait tout ce que je lui demande. Pourtant sa belle chatte me tente, et je vais devoir me retenir pour ne pas la lui bouffer ; mais je ne céderai pas.

Elle s'y met, résignée, vaincue, et je me détends. Je relâche la pression sur sa tête, je caresse ses beaux cheveux, ses épaules rondes et bien galbées. Sa peau est douce, et si blanche… Putain, elle me fait de l'effet !
Mais il va falloir qu'elle soit persévérante et patiente, parce que j'ai joui il n'y a pas deux heures, et j'ai de la réserve.
Je l'encourage :

— Oui, vas-y, suce, suce bien. Hum, c'est bon… Tu fais des progrès. Et avec l'entraînement que tu vas avoir tous les jours, tu vas devenir une suceuse hors pair. Tu pourras revenir ici chaque fois que tu reviendras en France.

Elle ne peut réprimer un sourire. Elle est contente, finalement.
Je devine que, n'ayant eu qu'un homme dans sa vie (son mari dont elle a divorcé il y a déjà pas mal de temps – et maintenant décédé – que je n'ai pas connu, je me dis qu'il était peut-être un piètre amant, un mauvais baiseur, un coincé du cul comme elle), il lui a fallu arriver à soixante balais pour se dévergonder, et même se faire baiser convenablement.
Et pour ça, question baise, je fais le serment qu'elle va avoir sa dose d'ici à la fin de la semaine !

Elle commence à faire des va-et-vient agréables, ses jolies lèvres glissant sur ma hampe avec un mouvement délicieux, presque artistique, et se payant même le luxe de me sucer le gland de façon insistante à chaque fois. On dirait presque qu'elle est en train d'y prendre goût.

— Ouaiiiis, c'est bien ma chérie. Tu apprends vite…

Elle ne fait aucune remarque. Je prends doucement sa jolie tête à deux mains et commence à imprimer des mouvements ondulatoires en donnant des coups de reins souples. Ma queue va progressivement de plus de plus loin sans que ça ne lui pose vraiment un problème.
Elle commence à m'exciter de plus en plus, cette salope !

— Allez, relève-toi.

Je l'aide et lui enlève totalement son peignoir, puis la guide en la faisant se placer devant la table de cuisine, l'invitant à s'y appuyer et à se pencher en avant.

— Je vais te baiser. Tu sais que tu as un cul fabuleux ?
— Oui, mais tu ne m'encules pas, j'ai encore mal…
— Alors ça, ma vieille, je vais commencer par t'enfiler la chatte, mais après je te prendrai le cul, taratata !
— Oh nonnn…
— Ne discute pas, c'est moi qui décide. Et je me fous bien qu'à la fin de la semaine tu ne puisses plus t'asseoir et que tu repartes les jambes écartées : je t'ai dit que la pension était chère, ici.

Et là-dessus, alors que je lui écarte les cuisses d'autorité avec le plat de la main, je présente mon vit entre ses belles lèvres roses et la pénètre doucement. Elle est brûlante mais souple, et son mignon petit fourreau m'accueille comme s'il connaissait déjà bien son maître.

Je la prends par ses belles hanches, larges comme une amphore, et me mets à la besogner vigoureusement, à un rythme soutenu. Je sens progressivement, au son de ses halètements, de ses gémissements, qu'elle est en train d'y trouver son compte. Je ralentis un peu, la redresse, la plaque contre moi pour m'enfoncer et me retirer lentement en lui pelotant les seins dont je constate que les pointes sont toutes dures. Je joue avec elles, ma bouche glisse dans son cou ; j'ai le goût de son fond de teint, de son eau de toilette chic, un goût un peu amer. Un peu langoureusement, elle tourne sa tête vers moi ; je prends sa bouche qu'elle m'offre, nos langues se mêlent. J'apprécie ce don qui me prouve qu'elle aime, que je lui donne du plaisir malgré tout, qu'elle est tout excitée, qu'elle va encore prendre son pied.

Je l'héberge et je la régale ; j'ai l'impression de me faire un peu avoir, mais après tout c'est moi qui la prends : j'y prends du plaisir, elle est à ma merci, j'impose mes règles, je la prends quand je veux, autant de fois que je veux, elle est mon objet, et ça, ça m'excite !

Après un long et lent coït qui dure bien dix minutes, collés sensuellement l'un contre l'autre, ses seins dans mes mains, nos langues emmêlées alors que je lui suce la menteuse, que ma main droite descend vers sa vulve, joue avec son petit bourgeon tout dur, elle me murmure, éperdue :

— Oh, je vais jouir, je vais jouir…

Et loin d'une manifestation bruyante d'hystérique comme je m'y attendais, elle geint en vagues, pousse des petits gémissements étouffés, brefs, aigus, tandis que je la branle avec vigueur.

Moi j'ai encore de la réserve et je n'ai pas l'intention de la lâcher. Aussi, dès qu'elle a repris son souffle, je lui annonce :

— Maintenant je vais me branler entre tes fesses, et après je te prendrai le petit.

Et pour illustrer mon projet, je glisse hors de sa chatte et lui colle mon membre plus dur que jamais dans son sillon fessier où il se met à coulisser de bas en haut et de haut en bas avec une lenteur régulière, comme un balancier, se frottant au passage sur son petit œillet.

Mais je sais que la position est loin d'être idéale, et pour tout dire, pas facile pour la sodomiser ainsi. Alors je lui ordonne de s'asseoir sur la table. Je lui glisse un coussin sous les reins, lui relève les jambes – elle a de bien belles cuisses – et expose ainsi sa fente et sa petite rosette plus sombre.

Je mets deux doigts dans sa chatte que je ressors bien luisants de nos sécrétions intimes, puis lui caresse son petit cratère froncé. Elle se laisse faire, soumise, semblant quand même un peu appréhender ce qui va venir, au vu d'une grimace familière qui tord sa bouche.

Je glisse tout doucement un doigt dans son petit trou, d'abord une phalange, puis les autres. Ça rentre sans problème, ça glisse bien. J'y introduis un autre ; elle geint, mais son cul s'assouplit très vite.

— C'est bien, ma chérie. Tu es restée encore ouverte. Il est bon, ton cul ; j'ai aimé te sodomiser tout à l'heure, j'y ai pris goût. Il va falloir que tu y passes tous les jours.

Et sans perdre de temps, je présente le gland gonflé et dur sur le petit anneau. J'appuie, je force, il s'enfonce, elle crie.

— Détends-toi. Relâche ton cul. Ça va passer.

Je rentre en elle, et finalement elle se relâche assez vite. Je pousse mon avantage et mon vit que je vois disparaître dans son petit anneau culier. J'ai une belle vue sur sa corolle bien exposée, ses lèvres vides et bien ourlées. Et je savoure la sensation de mon nœud tout au fond d'elle ; elle est serrée et chaude.
Je lui soulève les jambes, les pose sur mes épaules, l'attrape par les cuisses et me mets à la besogner lentement. Ça m'excite !

Je l'encule en cadence, mes yeux plantés dans les siens qui affichent un air las ; ils sont d'abord un peu dans le vague, mais je vois bien qu'ils s'allument progressivement : mes coups de piston doivent commencer à lui stimuler la zone G.

Je prends mon temps, j'ai tout mon temps : je ne suis pas décidé à bâcler le travail et à la lâcher vite fait.

J'ai une vue directe sur ses beaux seins, un peu étalés dans cette position. Je les caresse, les pelote tout en lui assénant des coups de boutoir qui ébranlent la table. Je ralentis, la lime très lentement, puis je change de rythme et accélère brutalement, lui arrachant des cris. Je suis un fauve, je suis un lion, je la travaille au corps ; je vais l'avoir, cette salope !
Sa tête roule de droite et de gauche ; elle a un air évaporé, comme d'habitude.

Je ralentis encore, mais c'est pour lui donner de puissants coups de reins, des coups de bélier ; sa voix aiguë se fait entendre, déchirée, cassée alors que je lui défonce le pot. De ma main gauche je lui branle le bourgeon et de la main droite je lui pelote alternativement et avidement les deux seins.

Mon plaisir est long à monter. Je suis plein de ressources, mais je commence à en avoir plein les pattes. Finalement, c'est elle qui part, émettant un long feulement, tout son bassin secoué de spasmes ; elle me serre la bite convulsivement. Elle me fait de l'effet, la salope !

Je lui ordonne de descendre de la table, la fais mettre à genoux ; elle grimace et s'exécute à regret. J'enlève ma capote et m'astique à vitesse élevée juste devant sa jolie petite gueule. De temps en temps je la lui mets dans la bouche et lui demande de me sucer. Elle s'applique, bonne élève qu'elle est.

Ça met de longues minutes avant de monter. Je lui pinçote le bout ses seins ; elle piaille. Je finis par me dire que je ne vais pas réussir à jouir, mais quand même, je sens comme une brûlure dans ma queue : la sève vient. Je la lui remets en bouche et lui annonce :

— C'est bon, ma chérie, ça vient. Je vais te donner ton dessert, tu ne l'as pas eu.

Elle lève des yeux inquiets vers moi. Tout en lui caressant les cheveux, je lui maintiens bien la tête en place et je décharge dans sa bouche. Elle se prend la crème qui atterrit sur sa langue.

— Allez, avale. C'est bon, c'est sucré. Ça ne te fera pas grossir, t'inquiète, lui dis-je d'une voix rauque tandis que je finis de me répandre.

Elle prend un air dégoûté et se lève précipitamment, part cracher dans les toilettes. Le contraire m'aurait étonné. Elle revient avec un air écœuré, se sert un verre d'eau.

— Qu'est-ce que t'es bégueule ! Comment veux-tu rendre heureux un homme si tu fais autant de manières ?
— Oh, ça va, hein !
— Allez, tu peux aller te coucher maintenant si t'es fatiguée, lui dis-je en lui assénant une grande claque sur la fesse qui résonne dans la pièce et la surprend. Tu vois, t'es toujours pareille : tu prends, mais tu ne donnes jamais rien.
— Mais là j'ai pris ! répond-elle, non sans humour ni malice.
— Oui, c'est vrai, tu as pris quelque chose ! Dommage que tu ne gardes pas les cadeaux que je te fais quand je te rends hommage.

Je l'enlace un instant et l'embrasse à pleine bouche.

— Allez. Bonne nuit. À demain.